Projets soutenus en juin 2019, retours et témoignages

Présentation des 12 projets soutenus par la campagne Semences Sans Frontières, pour aider les communautés paysannes à retrouver leur autonomie semencière, en juin 2019 :

Burkina Faso : association Nadjyfatou – La Cantine du Potager

L’association Nadjyfatou est à l’origine de la création d’un potager à Tanghin, en collaboration avec le complexe scolaire de Baowendsom, pour pouvoir mettre à disposition des élèves une cantine scolaire alimentée des récoltes du jardin. En effet, actuellement énormément d’élèves ne mangent pas tous les jours à leur faim. Ce projet permettra également, aux enfants, de s’investir et de se responsabiliser chaque jour pour l’entretien du jardin pédagogique et de pouvoir récolter et manger le fruit de leur travail.

L’objectif à moyen terme est de devenir autonome en légumes, ainsi, plus de 400 élèves pourront bénéficier d’un repas chaque jour de classe.

Témoignage du 20/06/20 de Nataly D., présidente de l’association…

« Les graines ont pu être remises à l’école peu de temps avant la pandémie et malheureusement les bénéficiaires n’ont pas eu la possibilité de démarrer au vu de la situation sanitaire du pays et du couvre-feu instauré à la population. L’école a repris depuis peu et ne s’est encore pas organisée pour commencer les cultures. Je ne manquerai pas de vous donner des photos dès que le projet sera mis en place. »

Témoignage du 20/06/20 de Sawadogo P., fondateur de l’association…

« Bonjour chers amis. Comme Mme Nataly vous l’a expliqué, à cause du Covid nous n’avons pas pu démarrer les cultures avec les semences que vous nous avez donnés. Actuellement, nos élèves sont en vacances sauf les deux classes d’examens. Nous voudrions commencer en octobre avec nos élèves. Là, le jardin va nous aider pour notre cantine scolaire. Nous mettrons tout en œuvre pour que tout marche et on vous fera un bilan. »

Burkina Faso : Centre Culturel d’Intégration et de Développement Social – Dji Sènè

Depuis une année, des jardins potagers coopératifs ont étés mis en place, dans le cadre du projet « Dji Sènè » qui signifie en français « cultivons ou fructifions l’eau ». Ces activités se déroulent dans le village de Dissanga, commune rurale de Djigouéra, dans la région des hauts bassins. Ce projet socioculturel a 3 axes principaux. Le premier est un volet de jardinage communautaire au profit des femmes et des jeunes du village ; en faveur de l’autonomie alimentaire, avec des formations, et, éventuellement, de l’emploi. Le second concerne la préservation des ressources face aux pollutions. Le dernier touchera à la construction d’une unité de conditionnement d’eau minérale.

Ce projet, aux multiples facettes, propose également une formation pour les jeunes du Centre Culturel d’Intégration et de Développement Social (CCIDS), de transmission des techniques de reproduction des semences et les bonnes pratiques culturales pour la préservation du sol et de l’eau. Aujourd’hui, ce centre veut également démarrer un jardin communautaire avec 5 groupements de femmes, pour améliorer les techniques de culture.

Témoignage du 18/02/20 de Arouna T., le directeur du CCDIS…

« J’ai organisé une rencontre aux jardins à Dissanga avec mon équipe dimanche 23 février, car le secrétaire général du ministre était présent pour l’inauguration d’une nouvelle école dans le hameau voisin.

Et comme j’ai servi de maitre de cérémonie, à cette occasion, j’en ai profité pour parler de mon expérience dans le cadre du programme Dji Sènè, montrer les résultats des cultures obtenus au jardin grâce à votre don de semences et faire témoigner les femmes.

J’espère obtenir de la part du secrétaire général une aide financière pour l’achat de matériel de clôture, des arrosoirs et une extension des cultures dans cet autre hameau tout proche.

Ces cultures et les résultats obtenus constituent pour nous une très grande note d’espoir, car en développant les jardins vivriers, nous développons notre autonomie dans ce contexte de guerre civile et d’incertitudes. »

Premières récoltes dans le jardin vivrier du Centre Culturel d’Intégration et de Développement Social à Dissanga

Thaïlande : Manuel H. – Potager pédagogique à l’école d’Udonthani

Manuel souhaite éduquer les jeunes générations à une culture saine et naturelle pour leur permettre d’accéder à l’autosuffisance. Les établissements scolaires des campagnes thaïlandaises disposent généralement de grandes surfaces de terrain dont une bonne partie est souvent inexploitée. Les surfaces utilisées sont généralement dédiées au sport. Manuel a développé des ateliers de jardinage et a créé un potager biologique au sein de l’école proche de sa ferme. Pour lui, éduquer les jeunes générations permettra d’améliorer l’avenir dans des régions où les produits chimiques sont utilisés de manière abusive sans réelle connaissance des dangers qui leur sont liés. Ces ateliers seront également l’occasion d’aborder les méfaits du plastique, grand fléau du pays : il est important de sensibiliser la population sur la dégradation en micro et nano particules du plastique, se retrouvant ainsi dans l’eau et dans la nourriture. La première année, le projet sera mené sur une école, et l’objectif se multipliera dans cinq écoles dès la seconde année. Les enseignants, très optimistes,  seront formés gratuitement à la ferme de Manuel et sa femme Suwan, afin d’être secondés et d’avoir de futurs formateurs. Les récoltes seront incluses dans les menus scolaires pour permettre une distribution gratuite aux enfants.

Ce projet vise à initier et proposer des modèles d’exploitations permettant un maximum d’autosuffisance alimentaire pour les écoles.

Témoignage du 22/01/20 de Manu H., porteur du projet …

«  Vous voulez que je vous avoue un truc ? Et bien retrouver les enfants et les enseignants tous les mercredis dans le cadre du potager à l’école est devenu un régal hebdomadaire. Et pas uniquement pour moi. Nos woofers et invités sont unanimes pour dire qu’ils vivent un moment privilégié au sein de cette petite école rurale où le temps semble suspendu depuis des générations.

À ce jour, mercredi 22 janvier, nous avons mis en place une trentaine de buttes dans le potager partagé dans l’école de notre village et à la réponse de savoir si les graines issues de chez Kokopelli allaient s’adapter au climat du nord-est de la Thaïlande, la réponse est oui. Que dis-je !!!! La réponse est un grand oui, un énorme oui, un oui gustatif, un oui reproductif, un oui bio.

Pour ce qui est du projet de permettre aux enfants de manger sainement, de manière plus variée et d’avoir un outil pédagogique à disposition pour les enseignants, et bien ce n’est que la partie émergée du succès de cette aventure bio. Ceux qui sont venus, et ceux qui continuent à participer à ce projet pourront vous confirmer qu’il y a une dimension humaine qui va bien au-delà de la conception rationnelle d’un projet d’une telle dimension. Des enfants qui vous saluent dans la rue, qui courent vers vous quand vous arrivez à l’école, des enseignants et le directeur de l’établissement qui passent régulièrement à la ferme, des liens qui se tissent et des échanges qui se créent, malgré la barrière de la langue, entre les woofers et les enfants, entre nos visiteurs et les gens du village ou de l’école, voilà l’autre visage de ce projet de potagers à l’école.

En tout état de cause, ce projet aurait été impossible sans l’aide, le concours et la participation de tous, associations, donateurs, woofers, visiteurs, enseignants… issus de tous horizons. Oui, une belle solidarité internationale, une magnifique bio aventure qui continue. »

Enfants, adultes et semences se plaisent bien dans le potager pédagogique d’Udonthani
 

Togo : Edoh N. – Ferme Biologique Du Togo

La Ferme Biologique Du Togo souhaite travailler en collaboration avec tous les paysans locaux afin de donner accès à des semences reproductibles aux villageois de Amzou Glécopé. L’objectif, est, à terme, de viser l’autosuffisance alimentaire grâce à des semences fertiles, de variétés diversifiées sans avoir recours aux produits pétrochimiques mortifères, trop largement utilisés dans la région. Les techniques d’agroforesterie sont encore méconnues dans la région, ce projet permettra à la population locale de se familiariser avec celle-ci. Une couverture du sol sera réalisée avec un apport maximum en humus. Le terrain sera optimisé au mieux, pour amplifier la production en respectant la biodiversité (la mise en place de ruches sera notamment réalisée).

Ce projet collaboratif permettra un regain d’autonomie auprès de la population locale.

Témoignage du 05/05/20 de Frédéric S., porteur de colis

‌‌ « Nous avons, Edoh N. et moi-même Frédéric S., apporté le colis de Semences Sans Frontières à Lomé au Togo. Nous avons entrepris les démarches auprès des maraichers locaux sur la province de Kpalmé, plus propice aux vues de sa situation géographique et de son climat, à la mise en œuvre des premiers essais en terre .

Malheureusement la pandémie est venue s’inviter à notre grand regret dans notre projet ce qui nous à empêchés de faire un suivi correct des semences (toutes les routes ont été fermées) ainsi que le commencement des structures pour la ferme.

La chose positive est l’engouement évident rencontré avec les populations locales pour les graines de Semences Sans Frontières et l’association en général. »

Niger : Hamet T. – Un potager à Niamey

Pour Hamet T. le jardinage constitue une excellente initiation au travail individuel et collectif : méthodologie, régularité et opiniâtreté sont en effet indispensables pour que la terre cultivée produise. Le jardinier sait gérer astucieusement l’espace et le temps. Au-delà, dans une société de plus en plus urbaine, le jardin est une occasion de retrouver un lien direct avec la terre. Ainsi, s’investir dans un potager permettra aux familles participantes à ce projet de favoriser l’épanouissement des enfants.

Ce projet vise à mettre à disposition des semences diversifiées et reproductives aux communautés locales ; la sécurité alimentaire et nutritionnelle des habitants de Niamey en sera améliorée, ils pourront approcher l’autonomie semencière et bénéficieront des légumes récoltés.

Ce projet collaboratif permettra un regain d’autonomie auprès de la population locale.

Sénégal : Émile D. R. – Maraîchage biologique au service de l’émancipation des agricultrices

Émile souhaite créer une activité maraîchère pour une coopérative de femmes. Ainsi, c’est plus d’un hectare qui leur sera mis à disposition. Les cultures seront réalisées de manière à maximiser la production, pour augmenter le rendement du terrain, à l’aide de techniques et outils appropriés. Afin de produire toute l’année, des rotations de cultures auront lieu, au fil des saisons. Le Sénégal est un pays où sévit le paludisme, l’Artemisia annua sera cultivée afin de distribuer ses feuilles séchées aux populations locales pour prévenir et soigner le paludisme.

Ce projet apportera un nouvel espoir d’autonomie pour les villageois de Mbour-Mboro. Les coopératives de femmes et les habitants commenceront à cheminer vers une indépendance alimentaire grâce aux semences fertiles.

Témoignage du 25/03/20 de Émile D.R., porteur du projet …

«  Le projet de Mboro au Sénégal n’a pas pris son envol comme espéré pour des raisons du manque de sérieux des autorités locales qui réclament des bakchichs ( une somme d’argent donné illégalement à quelqu’un en échange d’un service rendu) pour tout et cela est très décourageant.

J’ai décidé de cultiver, entre temps, quelques lopins de terre pour des semis d’Artémisia annua au Bénin (Parakou) et de salades près d’Abidjan avec quelques ouvriers agricoles. »

Évolution du projet : Bénin — porteur de projet Émile D. R., Culture d’Artemisia annua

Témoignage du 21/06/20 de Émile D.R., porteur du projet …

«  Le peu d’argent que nous possédons est réservé pour l’achat voire la location d’un hectare que l’on nous avait promis pour la coopérative agricole pour les femmes de ladite localité : cependant nous sommes dans un système de très lourde bureaucratie et comme si cela ne suffisait pas, le confinement  Covid-19 imposé dans le pays a d’autant plus ralenti nos efforts.

Je  vous enverrai des photos et vidéos si nous parvenons à démarrer sinon, j’ai l’intention de concentrer mes efforts au Bénin et en Côte d’Ivoire.

Je ne  vous oublie pas et vous tiendrai informée dès que les choses évoluent. »

Témoignage du 22/06/20 de Émile D.R., porteur du projet …

« Bonjour,

La culture d’Artemisia annua à la ferme agroécologique “La Providence” en Bénin a été réalisée à partir des semences initialement destinées au projet de maraîchage au Sénégal. Le projet au Sénégal est en stand-by au vu de la situation actuelle.  »

Burkina Faso : association Billom Sans Frontières – Vers une autosuffisance de l’école AESF (Association Éducation Sans Frontières) à Dinderesso

L’école que soutient Billom Sans Frontières, créée en 2009, accueille des enfants en grande difficulté sociale. À l’issue des années de primaire, elle les suit dans leur formation professionnelle. Cette école, qui jusqu’alors louait des locaux à Bobo-Dioulasso, s’est installée à 25 kilomètres de la ville et à proximité du village de Dinderesso. Les structures de l’école (dortoirs, salles de classe, sanitaires, coin lessive, coin cuisine, pièce de stockage) sont implantées sur un terrain de 4 hectares. Une cinquantaine d’enfants accompagnés par une équipe de 7 adultes y sont installés depuis septembre 2018. L’établissement, implanté sur ce terrain, veut mettre en route un maraîchage suffisant pour l’alimentation des élèves et adultes vivant durant l’année scolaire sur ce site, pour ainsi arriver à une auto suffisance et vendre, éventuellement, une partie de la production.

L’objectif de l’Association Billom Sans Frontières est d’aider l’école AESF à être autonome au niveau de la cantine,  afin de garantir des conditions d’apprentissages optimales.

Zacharie D., fondateur de l'AESF

Cathy F., présidente de Billom Sans Frontières

Maroc : association Une Enfance Pour Tous – Un potager pédagogique

Une Enfance pour Tous

L’Association Une Enfance Pour Tous met en place un potager pédagogique pour les jeunes de l’orphelinat Les « Enfants de l’Atlas » à Dar Bouidar. L’objectif est de permettre aux enfants orphelins d’acquérir une éducation sur la nature et de les avertir du danger des pesticides. Grâce au jardin pédagogique, les bienfaits de manger sainement et de saison pour préserver la nature deviendront une évidence pour eux.

Le but de l’association est de créer un outil didactique et ludique autour de l’agriculture biologique en permettant également de nourrir les enfants sainement en respectant la saisonnalité des fruits et légumes.

Cameroun : association Log-ikwo-in-Kamerun Nachhaltig e. V. – Culture de l’Artemisia annua au Cameroun

L’association Log-Ikwo-in-Kamerun Nachhaltig e.V. de Douala souhaite mettre en place une zone de culture dédiée aux Artemisia annua et afra. Plus d’un million de personnes meurent de malaria chaque année et plus de 90 % de ces personnes sont des enfants de moins de 5 ans. L’Afrique sud-saharienne est la région la plus touchée par la maladie. En réponse à ce fléau, l’association souhaite cultiver l’Artemisia. Par la culture, la formation, la production de produits finis à base d’Artemisia (comme la tisane), l’amélioration de la productivité grâce aux techniques modernes, tout en respectant la biodiversité, l’objectif est de vulgariser l’utilisation de cette plante médicinale au Cameroun. À terme, l’association souhaiterait en faire bénéficier la population à l’échelle nationale et internationale : créer un réseau de plus de multiplicateurs possibles afin de guérir, prévenir, pour ainsi avancer vers la disparition de la malaria.

Une équipe de 12 jeunes camerounais (7 garçons et 5 filles) dirigée par 2 jeunes ingénieurs camerounais agronomes sont à l’origine de ce projet au rayonnement international.

Sénégal : Moustapha C. – LAWOL BAMTARE « La voie de l’autonomie », « Chemin de l’autonomie »

De retour au pays natal, à Malika, après quelques années Moustapha a décidé de créer un potager coopératif. Toujours dans une démarche d’extension, pour plus de variétés, il souhaite montrer aux jeunes de la banlieue de Dakar qu’il est possible de porter des projets aux valeurs sociales et constructives. Ce jardin servira d’exemple dans une région où la population cultive peu sa nourriture et où les jeunes s’exodent à la recherche de travail.

L’objectif est de proposer une alternative au désœuvrement à travers ce projet fertile pilote en redonnant de l’espoir et un avenir aux jeunes de la région.

Algérie : collectif Torba – Naturodiversity

Logo Torba

Le collectif Torba souhaite mettre en place des territoires de production de semences d’une manière naturelle et autonome. Il bénéficie d’un territoire vaste au climat favorable qui laissera place à une foret comestible et autosuffisante. Au bout de quelque temps d’effort, la forêt s’autogèrera au fil des années, comme à l’état sauvage. L’objectif est de produire de la nourriture biologique, de multiplier les semences fertiles et de créer une forêt comestible.

Le projet Naturodiversity d’Alger a pour but de faire bénéficier à la population locale, des produits frais et biologiques, ces derniers leur étant souvent inaccessibles. Les semences multipliées sur place, serviront également à fournir le nécessaire aux nombreuses personnes de différents horizons qui participent aux stages d’agroécologie organisés chaque mois.

L’association prévoit de créer un événement national annuel d’échange de semences après la première récolte de semences.

Témoignage du 22/06/20, de Sofiane S., porteur du projet…

« Nous sommes en plein préparatifs d’octobre, pour notre aboutissement sur ce projet, car nous avons décidé à Torba de créer la maison des semences, et d’organiser la journée des semences qui est un événement annuel d’échange et de partage de semences naturelles ici en Algérie. Je vous prépare, avec un immense plaisir, un dossier avec tout ce que nous avons réalisé à partir de votre don. »

Mali : association Demain Verte – La jeunesse pour sauver le climat

L’Association Demain Verte

L’Association Demain Verte, souhaite faire un don à la ville de Niantanso au Mali pour son projet de jardin collectif partagé afin de créer une autonomie alimentaire locale. Le mardi 9 juillet 2019, l’association a organisé à la ville de Saint-Vallier en France, une journée de convergence internationale entre le porte-parole des grèves de la jeunesse pour le climat de Valence, et monsieur Boling Dembélé, maire de Niantanso au Mali. Cet événement, ouvert à tous, a permis d’échanger et de débattre sur le thème de la convergence internationale sur la lutte pour limiter le dérèglement climatique : vu d’Afrique et d’Europe. À la fin de cette discussion et dans le but d’affirmer la volonté de créer des ponts de solidarité avec les peuples du Monde, l’association a souhaité remettre un colis de graines reproductibles pour le village de Niantanso. Cela permettra, d’offrir aux habitants du village, un espace de culture libre.

Ainsi, depuis son retour dans son pays, monsieur Dembélé a eu tous les éléments pour mener à bien son projet et commencer à structurer une autonomie alimentaire par la culture et la reproduction des semences.

Don de semences et du manuel de production de semences pour l’événement du mardi 9 juillet 2019
Don de semences et du manuel de production de semences pour l’événement du mardi 9 juillet 2019
Boling D., maire de Niantanso - Matteo V., porte parole des jeunes en grève pour le climat en Drôme - Olivier C., Fondateur de l’association Demain Verte.
Boling D., maire de Niantanso - Matteo V., porte parole des jeunes en grève pour le climat en Drôme - Olivier C., Fondateur de l’association Demain Verte.

Témoignage du 10/07/19 de Olivier C., porteur du projet, extrait de la page Facebook de Demain Verte…

« Une rencontre d’espoir avec monsieur Boling D., maire de la communauté de Niantanso au sud du Mali et Matteo V., organisateur des grèves de la jeunesse pour le Climat.

Un rendez-vous sous l’égide de l’association Demain Verte et un partenariat international avec Kokopelli qui nous a généreusement permis de donner des graines pour mettre en place un projet de plusieurs jardins collaboratifs pour les habitants de Niantanso.

Une journée riche en réalité du Monde, un moment de partage de savoir et d’échange avec des gens venus entendre, comprendre et donner eux aussi de cette énergie qui donne le courage de continuer à essayer de changer la face du globe.

Des clafoutis d’abricots et de cerises, du thé glacé, des rires, des constats sur l’urgence de notre temps.

Mais pour conclure une émergence convergente entre communauté française et africaine certaine, avec la chance de voir ce que nous avions voulu se réaliser.

Merci à toutes et tous pour votre soutien. »