Projets soutenus en mai 2019, retours et témoignages

Présentation des 10 projets soutenus par la campagne Semences Sans Frontières, pour aider les communautés paysannes à retrouver leur autonomie semencière, en mai 2019 :

Burkina Faso : Porteur de Projet Seydou K., Production de semences d'Artemisia annua pour lutter contre le paludisme.

Le paludisme, également nommé malaria, est un fléau très présent au Burkina Faso. Il cause de grandes détresses sanitaires chez la population locale ; il est la première cause de consultation dans les services de santé. De plus, chez les enfants de moins de 5 ans le taux de mortalité reste élevé. Le projet de Seydou K., porte sur la production d’Artemisia annua pour lutter contre la malaria à travers l’apprentissage de sa culture, auprès des familles du village de Pâ, où l’ensemble des ménages pratique l’agriculture. À la suite d’une première production, les semences seront distribuées entre les ménages afin de produire de l’Artemisia annua en quantité plus importante la saison suivante.

L’objectif a long terme est de permettre une accessibilité pérenne pour toute personne désireuse de soigner la malaria au sein de sa famille.

Sénégal : Porteuse de Projet Rebecca S. K., Palmeraie des Robinsons

Rebecca, porteuse de projet, a commencé en 2017 un jardin potager, avec le soutien de Semences Sans Frontières, à la palmeraie des Robinsons, au Sénégal. Deux ans plus tard, elle souhaite ajouter la culture de l’Artemisia annua à leur terre pour prévenir et ralentir les épidémies de malaria. 

Ce projet permettra de venir en aide aux habitants du village, Sifoka, grâce à laculture d’Artemisia annua.

Retour du 03/07/20 de Rebecca …

 Rebecca nous a informés de l’échec d’un premier semis d’Artemisia annua, mais elle ne perd pas espoir et fera un autre essai.

Togo : Porteur de Projet Simon M., Appui à un projet de Maraichage biologique auprès de jardiniers

Simon, jeune homme de 25 ans, a commencé à lire les ouvrages de Pierre Rabhi, à s’intéresser à la Terre et l’agroécologie. Il souhaite désormais offrir une année post-études aux actions humanitaires. Ainsi, il désire aider les jardiniers et maraichers du Togo, endettés par le rachat, chaque année, de semences hybrides, stériles. Les semences seront distribuées au lycée de Tchamba et aux jardiniers pour leur permettre de disposer à nouveau de semences reproductibles et libres. Les cultures seront réalisées avec des techniques de permaculture biologiques. De plus, le lycée formera lui-même de futurs jardiniers porteurs de ces méthodes. La population pourra devenir actrice de son propre développement.

Au Togo il y a peu de diversité dans l’alimentation et les fruits et légumes sont principalement hybrides ou OGM faute de pouvoir accéder aux semences fertiles. C’est pourquoi Simon tient à introduire et mettre à disposition des communautés locales des semences libres et reproductibles.

Madagascar : Porteuse de Projet Marie-Laure A. B., Palu, désormais, c'est moi qui te tue

Ce projet est né de la volonté de Marie-Laure de produire de l’Artemisia annua ou afra dans la brousse du sud-est de Madagascar, pour guider les agriculteurs dans le réapprentissage de la culture et la vulgarisation de l’utilisation de cette plante, pour ainsi lutter de façon indépendante contre le paludisme ravageur sur l’île. La première saison, les semences seront confiées à des paysans qui s’occuperont de la multiplication. Pour Marie, il est primordial de retrouver le savoir et la connaissance botaniques des anciens, qui se sont hélas perdus, car devenus interdits.

Ce projet permet à des populations en difficulté d’avoir une chance de soigner leurs crises de paludisme récurrentes en leur offrant la possibilité de se soigner sans médicaments, hors de prix pour eux, mais aussi souvent introuvables par l’absence de pharmacie dans cette région. Le but est de réussir la ré-introduction de semences fertiles, pour engendrer un effet boule de neige en permettant aux populations de se ré-approprier des cultures et des savoir-faire ancestraux perdus.

Togo : Association Arts solidaires Yao, Jardin en pré-permaculture pour un orphelinat et des écoles de quartiers

En association avec des écoles, l’Association Art et Jardin Solidaire pour le Développement (AJSD) permet aux enfants de cultiver des jardins solidaires en alliant l’éducation à l’alimentation. L’objectif est de revaloriser la culture maraîchère et la ruralité pour des enfants orphelins ou des rues, en les formant sur des techniques de permaculture. À terme, un centre social sera créé pour compléter les lieux déjà investis. La culture de ce potager sera naturelle : sans intrants autres qu’un compost fait sur place grâce des déchets verts de cuisine. Elle sera faite à la main sans retournement de la terre, avec un désherbage manuel suivant les techniques traditionnelles, avec les outils africains. Des apports de savoirs techniques sur la permaculture seront introduits progressivement avec la venue de stagiaires ou de bénévoles humanitaires.

Ce projet vise une production de légumes biologiques, de plantes médicinales et tinctoriales avec et pour les enfants de l’orphelinat qui accueille 79 enfants de 3 à 18 ans.

Témoignage du 16/07/19 de Odile R. pour l’Association Arts solidaires Yao…

« Le colis chez Yao au Togo fait merveille et nous avons de beaux légumes qui prospèrent bien. Nous prenons des photos et déjà certaines récoltes ont alimenté et réjoui les enfants pour leur sortie de fin d’année scolaire. Merci à vous. Nous attendons les graines, certains plants ayant été gardés dans une pépinière pour se faire. Les photos vous seront transmises prochainement. »

Témoignage du 22/07/19 de Odile R. pour l’Association Arts solidaires Yao…

« En pièce jointe, les deux photos que j’ai pour le moment pu télécharger sur mon ordinateur. Il s’agit de la Laitue Radichetta et de tomates cultivées près du jardin de l’école de Tsivé (banlieue de Kpalimpé). […] Je suis certaine que cela réjouit grandement les assiettes des orphelins. Pendant les vacances, ils sont encadrés par Sévenine B. à qui vous avez envoyé les semences et Yao D.. Ensemble ils organisent des activités périscolaires ; lecture et expression artistique par la musique, la danse et la confection du Batik. Là, les graines de plantes tinctoriales vont être utilisées. Pour information la Baselle (Basella alba ou rosa) est déjà une des plantes servant à obtenir un beau violet. Yao a été formé à l’institut national des Arts de Bamako et produit des batiks et enseigne la technique. »

Colombie : Porteuse de Projet Bérangère, Diversité variétale pour les Indiens Arhuacos

Médecin ayurvédique vivant dans le sud de l’Inde, Bérangère, vient en aide aux Indiens Arhuacos de Colombie. Elle souhaite permettre une diversification de leur nourriture, pauvre en légumes (principalement tubercules et haricots rouge ou blanc). L’année dernière lors d’une précédente visite, sur le site, elle avait comparé les principes fondamentaux de l’Ayurveda et leur manière de guérir le corps, qui est fort similaire. De plus, presque 50 % des plantes médicinales de là-bas sont identiques à celles qu’elle utilise dans le sud de l’Inde pour ses patients.

Dans cette région, beaucoup souffrent de gastrite, ainsi Bérangère souhaite apporter des plantes médicinales et potagères pour améliorer les problèmes de santé actuels. Ce projet sera aussi l’opportunité pour elle de s’inspirer de leurs capacités à lire la nature et les plantes.

Témoignage du 18/05/20 de Bérangère…

« Je suis médecin ayurvédique vivant dans le sud de l’Inde. De mon précédent voyage, écoutant les maux de chacun, je m’étais rendu compte que leur nourriture n’était pas équilibrée et qu’ils mangeaient beaucoup de tubercules ou autres féculents et très peu de vert ou légumes. En plus de boire beaucoup de café et pour les hommes de mâcher les feuilles de coca, ceci leur provoque beaucoup d’acidité dans l’estomac et beaucoup souffrent de gastrite ou inflammations intestinales et constipation pour commencer par les maux de base.

En Ayurveda nous croyons que la nourriture est aussi un médicament, les Arhuacos partagent cette pensée. En novembre 2019 je me suis rendue dans la Sierra Nevada pour rendre visite à deux familles amies Arhuacos et je leur ai apporté un colis de Semences Sans Frontières Kokopelli. Les graines ont été reçues à bras ouverts. L’idée était de pouvoir diversifier leur alimentation quotidienne et du même coup traiter les inflammations dues à cette surconsommation de féculents et tubercules.

Depuis le 24 mars 2020, toute la Colombie est en confinement. Les Arhuacos, qui avaient l’habitude de descendre de la montagne pour se procurer certaines denrées ou matériels et vendre les mochilas et le café, ont également fermé la barrière à toute personne ayant l’intention de visiter ou séjourner dans leur montagne.

Du coup au niveau alimentaire ils se retrouvent encore plus tributaires de ce qu’ils produisent. Certaines zones sont arides  avec des rendements pauvres et beaucoup d’enfants souffrent de malnutrition. Pendant cette période d’isolement, ils se sont rendu compte combien il est important de cultiver pour que les enfants y trouvent de bons aliments pour leur croissance.

Les deux familles ont distribué les graines à la famille élargie et aux voisins. Dès qu’ils ont pu, ils ont semé. Et l’un d’entre eux m’a dit : va muy bueno estas semillas (elles poussent si bien ces graines) ! Oui lorsqu’on voit les photos, les légumes ont l’air pleins d’énergie et de vitamines. Ci-joint les photos.

En ce qui concerne photo et documentation, je ne connais que la première famille qui a un smartphone pour pouvoir prendre des photos. La plupart de la montagne est sans réseau de communication. Aussi, ils restent très discrets et n’aiment pas être pris en photos. Je suis heureuse malgré tout qu’ils aient envoyé ces photos et de voir que les plantes ont l’air succulentes et qu’elles vont pouvoir leur apporter des valeurs nutritives, des vitamines et minéraux.

Un grand merci à l’Association Kokopelli d’avoir pu donner ce colis Semences Sans Frontières, il est arrivé comme “Agua de Mayo” (une pluie en plein désert) au moment où le monde s’enferme et beaucoup voient la nécessité de cultiver pour sa propre autonomie alimentaire et sa bonne santé. »

Togo : Association APVTogo, Vers l’autonomie

Au Togo, l’agriculture locale se délite ; les rendements sont aléatoires, l’utilisation de pesticides est massive et les semences sont stériles. Les paysans sont en demande de retrouver un savoir-faire perdu et d’accéder à de nouvelles pratiques leur assurant une autonomie dans le respect des écosystèmes. La volonté de l’association APVTogo est de permettre aux paysans et paysannes de développer des modes de production respectueux de l’humain et de son environnement par l’apprentissage de nouvelles techniques dont notamment la gestion des ressources naturelles locales avec l’utilisation et la production de semences fertiles. Chaque agriculteur volontaire bénéficiera d’une formation adaptée et d’un accompagnement. L’accent est mis sur une production d’Artemisia annua et afra pour lutter contre le paludisme en lien avec la Maison de l’Artemisia au Togo.

Ce projet représente un nouveau souffle d’espoir pour les populations du Togo, en quête d’autonomie.

Témoignage du 06/07/20 de Jean-Michel D., porteur de projet…

« 42 villageois de Kodzé ont participé au projet soutenu par la campagne “Semences Sans Frontières” puis 18 d’entre eux se sont constitués en coopérative “Miwoeneyo” (faisons bon) en aout 2019 afin de développer les activités, mutualiser les ressources humaines et matérielles, trouver les débouchés. Ce projet est une 1re expérience dans ce domaine suite à la demande des villageois. 3 ha, ont été cultivés, répartis entre les familles et une zone plus grande mise en commun pour la coopérative. Le travail du sol est réalisé avec des outils manuels avec sarclage et arrosage manuel (pas de traction animale ni de mécanisation), les semis sont réalisés en pépinière et repiquage.La population a bénéficié d’un accompagnement sur les bienfaits d’Artemisia en matière de prévention et de guérison du paludisme et d’une formation sur la culture, récolte, séchage et utilisation ; 34 familles ont pratiqué la culture pour la 1re fois. Le taux de germination des sachets Kokopelli a été variable, pas de maladie. Les plants de belle taille ont nécessité un suivi rigoureux avec 2 arrosages par jour. Le séchage est délicat et demande une grande maîtrise surtout au niveau de la conservation en sac papier. La consommation est familiale. L’utilisation de l’Artemisia en tisane apporte déjà des résultats en matière de traitement du paludisme. Des semences ont été récupérées, mais en nombre insuffisantes pour cette population et leur projet est de l’associer à l’Artemisia afra (plante vivace) en 2020. L’expérience globale est satisfaisante et encourageante malgré un taux de germination aléatoire.Succès à 100 % pour les salades, oignons, tomates, combos, maïs, choux et carottes, belle récolte, pas de nuisibles (limaces), la surproduction a été vendue au marché local. 

Les blettes, courgettes et aubergines nous étaient inconnues la production a été bonne, mais difficile à commercialiser, car sortent des productions traditionnelles et peu d’ouverture aux nouveaux légumes. Nous avons pu constater que les villageois étaient peu enclins à ces changements alimentaires et même s’ils apprécient sur le moment la saveur de ces aliments, ils ne l’introduisent pas dans l’alimentation courante. Nous pensons que ces expériences de nouvelles saveurs doivent être renouvelées. Les femmes lors de notre prochaine mission seront invitées à partager la préparation et la dégustation de ces nouveaux mets. “ateliers nouvelle cuisine”.

Il s’agissait de satisfaire avant tout les besoins alimentaires de la population villageoise, mais il s’est avéré que pour certaines plantes il y avait une surproduction qui a trouvé des débouchés localement très facilement.Le projet de reconstituer un sol vivant est un travail sur plusieurs années. Il a été initié par une équipe d’accompagnement qui maîtrise la technique de culture sans intrants chimiques et sans utilisation de pesticides. Les villageois paysans, dans ce changement, doivent être encouragés et accompagnés. Les villageois ont exprimé leurs satisfactions au niveau production, mais les inondations exceptionnelles lors de la saison des pluies les ont amputés d’une partie de la récolte. Ils ont apprécié l’accompagnement à de nouvelles productions même s’ils ne les ont pas intégrées à leur alimentation traditionnelle ce qui ouvre de nouvelles perspectives sur des ateliers nouvelle cuisine. La population a montré un vif intérêt à abandonner les méthodes de production en vigueur (écobuage, intrants chimiques, pesticides) et se lancer dans le long cheminement de reconstituer un sol vivant. La création d’une 1re coopérative témoigne de l’engagement réel de la participation de la population. La culture locale de l’Artemisia annua a connu un engouement immédiat et massif de la part des villageois. La production a été bonne, mais de quantités insuffisantes pour satisfaire l’ensemble de la population. Nous avons récolté les semences de l’Artemisia, les salades, les oignons, mais là encore les pluies abondantes et inondations exceptionnelles ont anéanti la récolte des semences, et des graines.

Nous avons rencontré des difficultés dans la multiplication des semences par manque de pratique, accompagnement pas toujours présent au bon moment, inondations. Les solutions consistent à réaliser une retenue d’eau au village d’une superficie d’un demi-hectare afin de pouvoir cultiver les légumes toute l’année dans le respect de l’environnement. Nous sommes à la recherche d’un financement complémentaire pour la réalisation de ce barrage, l’étude est faite, les travaux débuteront dès que le financement total sera obtenu. Cela devrait grandement améliorer les conditions de culture et favoriser les nouveaux apprentissages d’autant que nous avons trouvé un partenaire efficace. Le but serait de constituer une petite banque de semences où les échanges pourraient avoir lieu. Nous avons l’envie de continuer à multiplier des semences ; en raison de l’implication réelle de la population, les résultats de cette première expérience ont été très satisfaisants. L’apprentissage du travail en commun, la production de légumes dans des conditions respectueuses de l’humain et de l’environnement, l’emploi d’intrants locaux et gratuits conduisent à développer dans le temps une plus grande autonomie ce qui correspond aux vœux de la population. Au nom de la population du village de Kodzé au Togo, nous remercions chaleureusement votre initiative à fournir à ces villageois des semences de qualité et en grande quantité ainsi que des fiches techniques précises, très intéressantes et précieuses.

Cette première expérience est dans sa globalité une réussite et s’inscrit dans une démarche volontaire de changement initiée par les villageois paysans. Ce changement consiste à ne plus dépendre d’apports extérieurs en ce qui concerne les intrants, les moyens de production, les débouchés, etc. D’une pratique d’agriculture basée sur l’écobuage, les intrants chimiques, les pesticides avec l’accompagnement d’un conseiller agricole d’état valorisant ces méthodes, la nouvelle orientation prend en compte le respect du travail du sol vivant avec une production d’intrants locaux et gratuits, l’autonomie locale pour une production de légumes et d’échanges de semences, et la mise en place d’un accompagnement d’une équipe prônant des pratiques agricoles respectueuses du vivant. Nous avons trouvé un nouveau partenaire partageant et appliquant cette philosophie ce qui va nous permettre de continuer l’accompagnement de ce village. Pour l’Artemisia, nous envisageons de former quelques personnes à la culture de l’Artemisia afra qui deviendront les personnes-ressources du village, formateurs à leur tour. »

Népal : Projet Paramendo pour une diversification de l’alimentation

Angnima T. a une petite ferme, située à environ 2000 m d’altitude, dans le district de Razuwa au Centre du Népal, avec de nombreuses parcelles en terrasses. Des plantes potagères et des fruitiers y sont cultivés pour proposer à la population locale des exemples de cultures biologiques avec des plantes plus diversifiés que les quelques unes cultivées traditionnellement au Népal (maïs, millet, soja, et pratiquement pas de fruits).

Ce projet à pour but de diversifier l’alimentation des habitants de la région, en leur permettant parallèlement de reproduire ce modèle de culture chez eux, grâce aux semences fertiles.

Sénégal : Association Le Cocon de Cambrousse, Le Jardin de Cabrousse

Cinq étudiantes en deuxième année de DUT Agronomie à l’IUT Nancy Brabois, ont comme projet de développer un jardin dans l’orphelinat du Cocon de Cabrousse. Cet orphelinat se situe dans la région de la Basse Casamance à Cabrousse, 32 enfants y sont accueillis. L’objectif principal est d’apporter une nouvelle ressource alimentaire. Pour cela, et en sachant que l’orphelinat possède déjà un jardin sur place, elles souhaitent les aider à le développer. Le but est également de les amener vers une autonomie vis-à-vis de ce jardin et de leur alimentation, tout en respectant l’agroécologie.

Elles désirent ainsi leur permettre de cultiver le jardin durant toute l’année pour permettre aux enfants d’avoir une alimentation diversifiée. Ce potager permettra également d’apporter un nouveau centre d’intérêt aux enfants, par le biais d’une approche pédagogique. Afin qu’ils puissent avoir le plus de connaissances possible sur ce potager et qu’ils acquièrent de nouvelles techniques, des fiches de suivi des plantes seront préparées pour ainsi leur apprendre de nouvelles techniques telles que la sélection génétique afin de comprendre les enjeux liés aux hybrides F1 et apprendre à multiplier leurs variétés sans hybridation.

Ces étudiantes de Nancy souhaitent permettre à l’orphelinat d’avoir une grande diversité de cultures maraîchères en vue d’une alimentation diversifiée et ainsi d’accroître la sécurité alimentaire au sein de l’orphelinat.

Témoignage du 23/09/19 de Marine N., une des étudiantes ayant participé au projet…

« Le jardin a été conçu selon des principes de l’agro-écologie, ainsi les plantes ont été déposées suivant leurs complémentarités, des rotations de culture ont également été mise en place. »

Mali : ONG Amakoul !

L’ONG Amakoul! souhaite intervenir dans les domaines d’urgence de la région de Kidal au Mali, à savoir, l’éducation, la santé, l’agriculture et l’élevage. Elle souhaite agir dans le respect de l’environnement. Elle a été créée au début d’une période de grande insécurité dans l’histoire de la République du Mali. À cause de cette situation, l’association s’est attelée à aider à des réalisations qui ne demandent que la mobilisation des personnes résidentes sur place de façon permanente. Elle a, entre autres, mené des campagnes de sensibilisations, à travers des forums, sur la scolarisation des jeunes – en particulier des filles – ainsi que sur la formation professionnelle.

Ce projet a déjà été soutenu en avril 2019, grâce à un nouveau soutient pour la mise à disposition de semences fertiles, l’ONG pourra en faire bénéficier 5 familles supplémentaires pour une alimentions riche et diversifiée.

Témoignage du 2/05/2019 de Emmanuelle D. à l’origine de la demande de soutien …

« C’est un vrai trésor que nous avons reçu […] même si les conditions de vie sont terribles, et s’accentuent. […] Ce projet permet aussi de mettre du bonheur. Merci infiniment pour votre envoi plein de couleurs et de sourires ! »

Témoignage du 01/10/19 de Emanuelle de Amakoul !…

« Dans le cadre de la poursuite de ses activités, L’ONG AMAKOUL ! vient de distribuer des semences aux jardiniers de la ville de Tessalit. Nous remercions l’Association française Kokopelli sans le soutien de laquelle ces semences n’auraient pu être distribuées.

Amakoul espère pouvoir élargir cette initiative à d’autres communes de la région. En attendant avec impatience les résultats des premières plantations ! Aider la population à regagner de l’autonomie, tel est notre projet. »

Témoignage du 16/06/20 de Emanuelle de Amakoul !…

« Tout a bien poussé et les jardiniers sont ravis, ainsi que les familles. Merci encore, vous savez que la situation là-bas est loin de s’améliorer, que les difficultés s’intensifient. Des projets comme celui-là ne nourrissent pas que les estomacs ! »