Sommaire
La Quinoa, “Chisiya Mama”, un Don de la Terre-Mère
La très Grande Diversité de la Quinoa
Au Sujet du “Syndrome de Domestication” de la Quinoa
Bétalaïnes et Anthocyanes dans la Quinoa en Grains
Composition de la Quinoa, en Grains, en autres Eléments Actifs
Les Propriétés Nutritionnelles et Médicinales des Feuilles de Quinoa
La Fermentation de la Quinoa accroît, considérablement, ses Qualités Nutritionnelles et Médicinales
La Quinoa, “Chisiya Mama”, un Don de la Terre-Mère
L’espèce Chenopodium quinoa fait partie du genre Chenopodium – dans la Tribu des Cyclolobées – qui contient, environ, 170 espèces reconnues dans la Famille des Chénopodiacées.
La Famille des Chenopodiacées – comptant, environ, 1400 espèces, a été, récemment, intégrée à la Méga Famille des Amaranthacées dans la nouvelle classification phylogénétique – sous des prétextes génético-maniaques. Pourquoi pas? A chacun ses mythos génétiques… car tous les chemins, ultimement, ramènent ves la Terre-Mère!
“Chisiya Mama”, en Quechua, signifie “la Mère des Grains”!
Pour mémoire. Au sujet de l’histoire de la Quinoa des Incas… pour en arriver à la création d’obtentions modernes au Colorado – voir mon article, de 1994, “L’Epopée de la Quinoa”, [35] qui fut publié dans le premier catalogue de semences bios de Terre de Semences – société que j’ai créée, avec ma compagne Sofy, afin de prendre le relais du Jardin Botanique de la Mhotte créé, fin 1992, dans l’Allier.
En 1993/1994, Terre de Semences, et le Jardin Botanique de la Mhotte (l’autre ancêtre de l’Association Kokopelli), cultivèrent dans l’Allier – et pour la première fois en France, en bio – une diversité d’une vingtaine de variétés traditionnelles de Quinoas. C’est durant cette même période que les premiers essais, en agriculture chimique, furent réalisés, dans l’Allier également, dans le cadre d’un programme de l’UNIP (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines).
C’est dans ce premier catalogue, de Terre de Semences, de 1994 – ce qui ne nous rajeunit pas! – que j’ai introduit, en France, un certain nombre de variétés anciennes, et récentes, de Quinoas originaires de l’Amérique Latine… et, même, de l’université du Colorado: “Cochabamba”, “Tunari”, “Faro”, “Isluga”, “Baer”, “Kcoito”, “Linares”, “Dave 407”, etc.
La variété “Dave 407” fut nommée en l’honneur de Dave Cusack, le politologue US qui contribua énormément à l’introduction de la culture de la Quinoa au Colorado. Il fut froidement assassiné par la CIA, en 1984, dans les ruines de Tiahuanaco en Bolivie, alors qu’il préparait un ouvrage sur le coup d’état de 1973 à l’encontre du Président Allende – ce même président qui, depuis 1970, avait tout fait pour relancer, au Chili, la culture traditionnelle de la Quinoa, “Chisiya Mama”, la Mère des Grains pour les Peuples Indigènes de l’altiplano Andin.
Aujourd’hui, l’Association Kokopelli propose une gamme très étendue de 25 variétés, ou écotypes, de Quinoas [25] ainsi que 2 écotypes de Chenopodium berlandieri [24].
A noter, également, que l’Epazote Mexicaine (anciennement Chenopodium ambrosioides) a été transférée, par la nouvelle classification phylogénétique, dans le genre Dysphania. Ainsi, l’Association Kokopelli propose, aujourd’hui, 3 écotypes de Dysphania ambrosioides. [80] Voir, à ce sujet, ma monographie, de 2022, “Les Qualités Médicinales de l’Epazote”. [31]
Aujourd’hui, je ne peux que conseiller la culture de la Quinoa sur le plan de l’autonomie alimentaire et de la survie…
… alors que les Globalistes eugénistes sont en cours de tout détruire (pour leur Grand Reset… sans risettes!) et alors que le Grand Minimum Solaire peut générer quelque Refroidissement Atmosphérique Global de très mauvais augure pour l’agriculture et la production de nourriture mondiales.
Pourquoi? Parce que la Quinoa est résistante au stress, au froid, à l’altitude, à la sécheresse, aux sols salinifiés, etc, etc.
Voir, à ce sujet, la fiche de culture chez l’Association Kokopelli. [97]
Parce que la Quinoa possède une protéine de très haute qualité avec tous les acides aminés essentiels à la Vie.
Parce que la Quinoa – surtout, dans ses variétés très colorées – possède de puissantes propriétés médicinales à l’encontre de multiples pathologies… dont les cancers.
Parce que la Quinoa constitue, également, un vecteur de bio/remédiation – à savoir d’élimination des nécro-substances disséminées dans toute la Biosphère par l’Industrie, la Pharmacie et l’Agriculture toxiques – donc, un vecteur, également, de dé/Graphénisation de l’organisme humain.
La Quinoa, “Chisiya Mama” – avec son Arc-en-Ciel de graines… inclusives de toutes les couleurs! – constitue, très botaniquement, un précieux don alimentaire et médicinal, de la Terre-Mère, à l’intention des Peuples.
C’est ainsi qu’il est ignominieux d’en breveter des “obtentions” modernes qui sont toutes piratées à partir des ressources génétiques traditionnelles générées par des millénaires de co-évolution entre la Terre et l’Humain paysan en Amérique du sud. Voir, à ce sujet, mes articles, de 2016, “Quinoa : le bio-piratage au coeur de l’Anjou” [42] et “La Quinoa dans le Réseau Biocoop : de l’exploitation des paysans de l’Altiplano Bolivien à la promotion de variétés captives cultivées en France” [90].
Ce qui est ignominieux, également, sous des prétextes louables de “nutrition”, c’est de mélanger la noble Quinoa, avec des graines de la toute autant noble Sauge Chia (Salvia hispanica)… avec de la poudre d’insecte – celle du Tenebrio molitor, le Ténébrion meunier – pour confectionner des crèmes glacées, nutraceutiques, à la fraise! [106]
La très Grande Diversité de la Quinoa
Il existe une très grande diversité de Quinoas eu égard au fait que cette espèce ait été “domestiquée” il y a plus de 5000 années; qu’il en existe différents groupes en fonction des éco-systèmes de l’Amérique latine; et, surtout, que cette espèce soit très fluide et très encline à se laisser diversifier par les Peuples… selon le bon vouloir de la Terre-Mère!
La Quinoa est réputée avoir été “domestiquée” par de nombreux Peuples de l’Amérique du sud: Quechua et Aymara (Pérou, Bolivie et nord du Chili); Chibchas, Andaki et Inganos (sud de la Colombie); Mapuches (sud du Chili); Diaguitas et Calchaquies (Argentine du nord).
Ainsi, de très nombreuses variétés de Quinoa – plus de 2000 au Pérou et en Bolivie, par exemple – se répartissent en cinq groupes en fonction de cinq grands types d’écosystèmes :
1. La Quinoa des vallées, qui est cultivée dans les vallées inter-andines, à des altitudes entre 2200 m et 4000 m. Les plantes sont grandes (entre 2 et 3 mètres) , ramifiées et se caractérisent par une longue période de croissance de plus de 7 mois. Ce groupe inclue des variétés telles que : Blanca de Junin, Rosada de Junin, Dulce de Lazo, Dulce de Quitopamba, Amarilla de Marangani…
2. La Quinoa de l’altiplano, qui est cultivée dans la région du Lac Titicaca à une altitude d’environ 4000 mètres. Les plantes sont particulièrement résistantes à la gelée. Elles font 1m à 1m80 de hauteur. La plupart des variétés ne sont pas ramifiées et leur période de croissance varie de 4 à 7 mois. Ce groupe inclue des variétés telles que : Chawecca, Kanccolla, Blanca de Juli…
3. La Quinoa des terrains salinifiés qui est originaire des zones salinifiées de Bolivie à une altitude d’environ 4000 mètres. Les plantes sont particulièrement résistantes et très adaptées à des sols salinifiés et très alcalins (avec un pH dépassant 8.0). Leurs graines sont amères et possèdent une grande teneur en protéines. La plupart des variétés ont des graines noires. Une variété des terrains salinifiés fut un des parents de la variété Sajama, variété à graines blanches et à faible teneur en saponines. Il existe également quelques variétés de ce groupe à graines blanches, la plus importante étant la variété Real.
4. La Quinoa des zones basses au niveau de la mer qui est cultivée au sud du Chili, à des latitudes autour de 40° Sud. Les plantes ne sont normalement pas ramifiées et leurs graines jaunes et translucides sont amères. Leur hauteur est d’environ 2 mètres. Ce sont des plantes qui fleurissent en jours longs.
5. La Quinoa subtropicale, qui est cultivée dans les vallées inter-andines de Bolivie. La couleur de ces plantes est d’un vert intense qui tourne à l’orange lors du processus de maturation. Les graines peuvent être blanches ou oranges.
Dans les Andes, il existe, également, une autre forme forme, à grains, de Chenopodium “domestiqué” – à des altitudes plus élevées, et dans des conditions plus rudes, que la Quinoa. Il s’agit de la “Kañiwa” ou “Kañawa” – Chenopodium pallidicaule – qui croît à plus de 4000 mètres d’altitude et dont les grains contiennent de 13 à 18% de protéines.
Tout comme la Quinoa, la “Kañiwa” possède des propriétés médicinales validées traditionnellement par des millénaires de co-évolution avec l’Humain – sous ses formes sauvages ou “domestiquées”. Les usages médicinaux de la kañawa, concernent la jaunisse, la fièvre aphteuse, les troubles des voies urinaires, le mal des montagnes, les fièvres, l’épuisement, etc. [65] Les feuilles et les tiges de la plante, après la récolte, sont réduites en cendres afin de créer une pâte, nommée “illipta”, qui est mâchée avec des feuilles de Coca.
Au Sujet du “Syndrome de Domestication” de la Quinoa
Avant d’attaquer dans le vif du sujet, de la Quinoa Médicinale, je me suis permis de rédiger une petite section sur le “Syndrome de Domestication” de la Quinoa qui est à l’aune du mythe – moderne, stérile et pernicieux – de la domestication d’espèces sauvages alimentaires, il y a 12 000 ans, par des Peuples considérés comme incultes, primitifs, etc…
et, totalement, dépourvus du moindre accès à des technologies informatiques et génético/chimériques – et à des réseaux sociaux!
La question primordiale, aujourd’hui – eu égard à la “Domestication” d’espèces de plantes alimentaires – est la suivante. Pourquoi, les agronomes, les généticiens, et autres chiméristes, sont-ils incapables d’initier, aujourd’hui, de quelconques processus de “Domestication” d’espèces sauvages – considérées comme les ancêtres des plantes alimentaires actuelles issues de la “Domestication Néolithique”?
Et ce, malgré leur recours à des technologies, de toutes sortes, et à une immensité de connaissances sorties des laboratories des PhD confirmés – et très infirmés du cerveau, le plus souvent. N’est-ce pas troublant?
Le mythe de la domestication d’espèces sauvages alimentaires – quasi-miraculeuse au vu des conditions, alors, prévalentes – participe des divagations des néo-darwinistes, de toutes chapelles et déconfitures, en ce qui concerne leur paradigme, dément, proposant une “Evolution aveugle, aléatoire et non-intentionnée”.
Avec la vision de l’Aigle, il semblerait, tout au contraire, que la domestication d’espèces sauvages alimentaires soit, authentiquement, “intentionnée” et, surtout, de plus, que son émergence n’ait pas requis des milliers d’années… En effet, que manger en attendant que la racine de la carotte sauvage – quasiment inexistante quant à sa bio-masse – se soit transformée, X milliers d’années plus tard, en carotte “Nantaise” ou “de Guérande”… pesant jusqu’à 1 kg?
Donc, “intentionnée”, quant à son émergence, par qui? Par la Terre-Mère? Par des shamans, par des sorcières, par des sages agronomes mystiques, par des pythies, par des liseurs d’étoiles…? Il est toujours plaisant de bénéficier d’alternatives quant au choix de ses mythes fondateurs – le principal étant qu’ils soient, toujours, fertiles, bénéfiques… et bienveillants!
Faut-il préciser, également, qu’il ne faut pas confondre le “Syndrome de Domestication” avec le “Syndrome de la Diversification”? Ainsi, si mon ami Mushroom a pu créer de telles variétés magnifiques, et nutritives, de maïs doux, c’est qu’il a pu créer de la “diversification” à partir de variétés de maïs déjà existantes – et depuis longtemps. En effet, le maïs aurait été domestiqué, il y a 12 000 années, à partir d’une espèce végétale appartenant au genre Teosinte… selon la mythologie en cours.
En ce qui concerne le passage du genre Teosinte au genre Zea, les “chaînons sont manquants” – comme pour tout le reste de l’Evolution néo-darwiniste concernant les Baleines, les Tortues, les Dinosaures – et tout ce qui se trame autour de la dite “Explosion Cambrienne”… lorsque la Mère Sophia fut totalement débordée par l’émergence soudaine, et exubérante, de ses créatures animales.
Ainsi, selon les analyses récentes (dans l’ouvrage “The Quinoa Genome” 2021) de la mythologie scientifique génétique prévalente, la Quinoa, allotétraploïde, aurait été “domestiquée” environ 3000 ans avant EC – en Amérique du sud. Domestiquée à partir de quoi, donc?
A l’instar d’une foultitude de néo-darwinistes, quelque peu dégénérés du cerveau, les auteurs de cette étude font comme si le “syndrome de domestication” allait de soi – que ce soit pour la Quinoa ou toute autre espèce alimentaire “domestiquée”…
… sans jamais tenter d’expliquer quel aurait été le processus de cette “domestication” et, surtout, d’expliquer quels auraient été les auteurs incultes (et dépourvus d’ordinateurs et de logiciels informatiques) de ces prouesses et miracles agronomiques… que les agronomes, et autres généticiens, sont, strictement, incapables de reproduire aujourd’hui! Tout va bien?
Tout simplement à partir d’une espèce tétraploïde qui “migra” de l’Amérique du nord vers l’Amérique du sud – après avoir “émergé” d’une “fusion” “inopinée” entre deux espèces diploïdes, l’une Européenne (Chenopodium album) et l’autre nord-Américaine (Chenopodium berlandieri).
La mythologie génétique moderne ne précise pas si la dite “domestication”, à partir d’une espèce “émergente” et fusionnelle, fut réalisée “en cours de route” – sur les quelques milliers de kilomètres, au moins, séparant l’Amérique du nord de l’Altiplano Andin – par des paysans nomades ou par des nomades parfois sédentaires… Ou si elle fut réalisée, sur place, par des paysans de l’Altiplano, après avoir voyagé, de poche en poche, à dos d’homme – puisque la roue motrice n’existait pas dans les trois Amériques.
D’ailleurs, il est à souligner que les néo-darwinistes – en manque crucial de Temps et de chainons manquants pour leur Evolution aveugle, aléatoire et non-intentionnée – utilisent, très souvent ce terme: “émergence” – un terme connotant une sortie de la matrice aqueuse. Franchement, quelle est, donc, alors, si tant est, la différence entre “émergence” et “émanation”?
En effet, en tant que promoteur, très enthousiaste, du “Dessein Intelligent”, je ne vois, strictement, aucune différence entre “l’Emergence de la Biosphère” et “l’Emanation Gaïenne”. Et qu’en est-il pour vous-mêmes?
Ainsi, selon le résumé d’un des chapitres, “Botanical Context for Domestication in South America”: «Des espèces sauvages apparentées existent des États-Unis à l’Amérique du Sud, et le Quinoa fait partie d’un complexe de plantes domestiques comprenant Chenopodium berlandieri spp. jonesianum et nuttalliae. La domestication du Quinoa dans les Andes semble être un processus diffus qui s’est produit dans une vaste zone des hauts plateaux boliviens. Nous posons ici l’hypothèse et apportons la preuve que le Quinoa a été domestiqué deux fois : dans les Andes et au Chili central. Le syndrome de domestication du Quinoa comprend des graines plus grosses avec une largeur de testa réduite et une gamme de couleurs, ainsi qu’un large éventail d’architectures de plantes, de morphologies de panicules et de partitionnement de la reproduction.»
En Amérique centrale , “l’espèce domestiquée” Chenopodium berlandieri spp. nuttalliae est dénommé “Huauzontle” – un terme signifiant, en fait, “Amaranthe à Cheveux” et procédant des termes Nahuatl “huauhtli” (amaranthe) et “tzontli” (mèche de cheveux). En effet, tzontli” peut désigner une tête ou une chevelure complète, mais dans les représentations glyphiques, il s’agit souvent d’une mèche épaisse ou d’une touffe de cheveux, soit enveloppée, soit attachée à la base, soit tenue dans une main humaine. [32]
Selon une autre étude génétique, les différences de taille sont statistiquement insignifiantes en ce qui concerne les génomes des écotypes analysés de Chenopodium quinoa (724 Mbp), en Amérique latine, et de Chenopodium berlandieri (743 Mbp), au Mexique. [63]
D’ailleurs, le “syndrome de domestication” de la Quinoa a du s’avérer complexe et aventureux dans la mesure où “l’espèce” Chenopodium quinoa aurait les capacités de conter fleurette, et de fusionner, en toute fertilité, avec d’autres espèces de Chenopodium. Par exemple, avec Chenopodium album et Chenopodium hircinum, dans le bassin de diversité Chilien, et avec Chenopodium quinoa ssp. melanospermum (Chenopodium quinoa ssp. milleanum), une forme sauvage de Quinoa, dans le bassin de diversité Bolivien.
En effet, selon Erik von Baer von Lochow, l’agronome et obtenteur/sélectionneur Chilien, d’origine Allemande, les sélectionneurs de Quinoa, au milieu du siècle passé, avaient beaucoup de difficultés pour obtenir de nouveaux cultivars purs, génétiquement, dans le centre-sud du Chili – en raison de la forte présence de formes sauvages de Chenopodium générant une pollinisation croisée.
En conclusion, Il existerait un “Complexe Allotétraploide Chénopodien”, d’espèces “domestiquées”, impliquant Chenopodium quinoa en Amérique du sud, Chenopodium berlandieri spp. nuttalliae en Amérique centrale et Chenopodium berlandieri spp. jonesianum en Amérique du nord.
Ainsi, l’étude récente, de 2024, “Le chénopode d’Amérique du Nord (Chenopodium berlandieri) est une ressource génétique permettant d’améliorer la Quinoa des Andes (Chenopodium quinoa)”, a mis en exergue qu’un croisement, fertile, entre la Quinoa “Real” et un Chénopode sauvage, de la côte du Texas, Chenopodium berlandieri var. boscianum, était comparable à un croisement fertile entre cette Quinoa “Real” et un écotype de Chenopodium hirsutum provenant d’Argentine. [52]
Ce “Complexe Allotétraploide Chénopodien” est d’autant plus “complexe” que les écotypes domestiqués se croisent entre eux et avec les écotypes sauvages. Ainsi, selon cette étude: « Lorsque les cultigènes sont cultivés dans des environnements sympatriques avec des membres sauvages du “Complexe Allotétraploide Chénopodien”, ils sont sujets à l’exo-féralisation et forment ainsi des complexes culture-adventice par le biais de croisements. En Méso-Amérique, Chenopodium berlandieri subsp. nuttaliae existe, ainsi, sous trois ou quatre formes domestiquées ou sauvages identifiables par l’épaisseur du tégument : “Quelites”, légume-feuilles à graines noires ; “Huauzontle”, légume-panicule immature ; “Chia roja”, culture de graines spécialisée dans le Michoacan ; et peut-être une forme distincte semi-herbacée, parfois connue sous le nom de “Pueblense”, bien qu’elle ait été décrite à l’origine comme un taxon distinct, Chenopodium pueblense.» [52]
En conclusion, la question primordiale, pour l’archéologie alimentaire, est de déterminer si les espèces “domestiquées” connues du “Complexe Allotétraploide Chénopodien” ont “émergé”, indépendamment, sur les hauts plateaux Andins, sur le littoral Chilien sud-central, en Amérique centrale et dans la partie est de l’Amérique du nord.
Et il est vraisemblable que les archéologues, et autres généticiens, de l’alimentaire n’en découvriront jamais la réponse tant qu’ils n’auront pas élucidé les processus et les auteurs de la “domestication” d’espèces sauvages – au bénéfice de la nutrition des Peuples. Ne pourrait-on pas leur conseiller, d’ailleurs, l’usage de substances enthéogéniques leur permettant d’outrepasser le cadre paradigmatique superstitieux de l’évolution néo-darwiniste, aveugle, aléatoire et non-intentionnée?
Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées
Selon les études pharmacologiques récentes, les composés bioactifs extraits, de la Quinoa en Grains, possèdent des propriétés médicinales anti-inflammatoires [59] [82], anti-microbiennes [60] [76] [84] [94], cardio-protectrices [103] [115], hépato-protectrices [128], neuro-protectrices [43], anti-cancer, anti-oxydantes, anti-radiations, hypo-lipidémiques [4] [30] [36], hypo-glycémiques, hypotensives, anti-hémolytiques, anti-anémiques…
Selon une méta-revue, publiée en 2024, les études publiées, portant sur la Quinoa médicinale, sont au nombre de 261 pour ses propriétés anti-oxydantes, de 54 pour ses propriétés anti-bactériennes, de 53 pour ses propriétés anti-cancer, de 43 pour ses propriétés anti-obésité, de 42 pour ses propriétés anti-inflammatoires, de 38 pour ses propriétés anti-diabétiques, de 25 pour ses propriétés d’amélioration de la flore intestinale, de 22 pour ses propriétés hypotensives, de 5 pour sa régulation des lipides et du glucose et, enfin, de 4 pour son traitement des maladies coeliaques. [92]
De plus, les grains de la Quinoa possèdent la capacité de réguler le métabolisme et le microbiote intestinal et de promouvoir, ainsi, la santé et l’homéostasie de la vie intestinale.
Une étude, de 2014, a démontré qu’une boisson symbiotique à base d’un extrait d’eau de soja et de Quinoa (30% de Quinoa et 70% de soja) avait des effets positifs sur le côlon, favorisant l’augmentation des populations de Lactobacillus et de Bifidobacterium bénéfiques et réduisant celles des genres potentiellement nocifs, tels que Bacteroides et Clostridium. [73]
Pour nos amis les chiens – et, surtout, pour soulager les angoisses métaphysiques des Végans hystériques en proie à un suicide nutritionnel lent mais inexorable par manque de Glutathion – une étude de 2021 a mis en exergue qu’une alimentation à base de 40% de grains sans gluten (Quinoa, millet, amaranthe, riz et avoine) ne pouvait être que bénéfique, et digeste, pour la flore intestinale des chiens en bonne santé – à savoir sans effets significatifs sur les niveaux de glucose sanguin ou d’insuline. [88]
Une étude récente, de 2024, a validé la propriété de la Quinoa d’atténuer l’ostéoporose chez les rats ovariectomisés en régulant le déséquilibre du microbiote intestinal. Selon les conclusions: L’intervention du Quinoa peut réparer la barrière intestinale en régulant l’expression des protéines de la jonction serrée dans le duodénum. En outre, le Quinoa augmente les niveaux de Firmicutes et diminue les niveaux de Bacteroidetes et Prevotella, inversant ainsi la dysrégulation du microbiote intestinal. [71]
La Quinoa est, ainsi, particulièrement, réputée être bénéfique pour les personnes souffrant d’intolérance à diverses formes de gluten. [59]
Voir l’étude sus-citée, de 2024, “Progrès de la recherche sur les effets des composés bioactifs et des produits du Quinoa (Chenopodium quinoa) sur la flore intestinale”. [92]
Selon les conclusions. Des changements sont intervenus dans l’abondance microbienne et les profils métaboliques. Le nombre de Bacteroides, d’Actinomycètes et de Vibrio désulfurisant a été régulé. Le déséquilibre de la flore intestinale a été inversé. L’impact positif de la modulation de l’immunité innée de l’intestin sur le résultat fonctionnel du microbiome a été favorisé. Les proportions de Faecalibaculum et de Lactobacillus reuteri ont été augmentées. La prolifération d’Escherichia/Shigella et de Clostridium difficile a été réduite. La croissance de deux genres de Lachnospiraceae a été favorisée.
Voir l’étude, de 2017, “Le régime à base de grains entiers de Quinoa soulage les modifications du microbiote intestinal et la colite colique induite par le sulfate de dextran sodique chez les souris C57BL/6.”
Selon les conclusions. La consommation de Quinoa a supprimé la dysbiose du microbiote intestinal et atténué les symptômes cliniques induits par le sulfate de dextran sodique, ce qui indique la possibilité d’utiliser la Quinoa comme approche alimentaire pour améliorer la santé intestinale. [66]
De plus, la Quinoa constitue un aliment idéal pour les personnes souffrant de diabète tel que le met en exergue l’étude, de 2020, “Peptides bioactifs de l’amarante, de la Quinoa et de la chia : une revue complète de trois céréales anciennes et de leur rôle potentiel dans la gestion et la prévention du diabète de type 2”. [12]
Selon les conclusions. « Les résultats in silico ont démontré qu’il existe une forte probabilité d’obtenir des peptides bioactifs à partir de ces graines avec différentes bioactivités, en mettant l’accent sur l’effet anti-hypertenseur et anti-diabétique. En outre, des études in vitro et in vivo ont montré que ces peptides bioactifs présentent des valeurs IC50 puissantes pour l’inhibition des enzymes liées à l’homéostasie du glucose. Il convient d’ajouter que plusieurs bioactivités non abordées dans cette revue – antioxydantes et anti-inflammatoires, par exemple – peuvent théoriquement contribuer au potentiel antidiabétique de l’amarante, de la Quinoa et de la chia. De plus, en raison des études récentes sur le rôle du microbiote intestinal dans le développement du diabète de type 2, les caractéristiques prébiotiques de l’amarante, du Quinoa et du chia devraient également être prises en compte. »
A noter que, selon une étude, de 2016, en ce qui concerne l’inhibition des alpha-glucosidases et l’inhibition des activités des lipases pancréatiques, et la capacité anti-oxydante, la palme revient à la Quinoa de couleur noire et ensuite à la Quinoa de couleur rouge.[86] Cependant, selon une autre étude de 2022, seule la Quinoa de couleur rouge était inhibitrice des alpha-glucosidases. [69] Une étude récente, de 2022, a, également, validé l’inhibition des alpha-glucosidases par la Quinoa – sans, cependant, en préciser le nom de la variété. Pourquoi de telles différences? En raison de la composition propre à chaque écotype ou variété de Quinoa.
Une étude, de 2023, a découvert que les composés phénologiques d’une variété de Quinoa à grains noirs soulageait l’insulino-résistance.[77]
De très nombreuses autres études, récentes, portent sur les propriétés médicinales de la Quinoa à l’encontre du diabète, de l’obésité, des pathologies digestives et intestinales… Par exemple:
“Effet protecteur du Quinoa sur les lésions de la muqueuse gastrique induites par l’éthanol absolu”. [91]
“La Quinoa réduit l’obésité induite par une alimentation riche en graisses chez la souris par le biais de mécanismes potentiels d’interaction entre le microbiote, l’intestin, le cerveau et le foie”. [81]
“Révéler le mécanisme de la Quinoa sur le diabète de type 2 à partir de la flore intestinale et de la voie gustative”. [75]
“Chenopodium quinoa présente une activité anti-hyperglycémique chez le rat diabétique induit par la streptozotocine”. [78]
“Un régime alimentaire à base de Quinoa (Chenopodium quinoa) améliore l’intolérance au glucose chez les rats”. [74]
De très nombreuses études récentes – au nombre de 261 – portent, également, sur les capacités anti-oxydantes des multiples écotypes, ou variétés, de Quinoas:
Une étude, de 2019, “Quinoa à enveloppe jaune (Chenopodium quinoa) – propriétés physicochimiques, nutritionnelles et antioxydantes”, a analysé les capacités anti-oxydantes de 25 écotypes, ou variétés, de Quinoas à grains jaunes. [99]
Selon les conclusions.“Temuco” et “Rainbow” ont été identifiées comme les variétés les plus efficaces pour piéger les radicaux libres, tandis que “Baer” et “Temuco” avaient le pouvoir réducteur le plus élevé, ce qui indique leur capacité à donner des électrons aux espèces réactives d’oxygène. “Faro” et “Dave 407” possédaient le plus haut ratio de protéines.
Une étude, de 2022, “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa”, a mis en valeur que ce sont les huiles des graines des écotypes de couleur noire et rouge qui se caractérisaient par la plus grande capacité anti-oxydante (quatre fois plus pour la noire en comparaison de la blanche) et la plus grande capacité cytotoxique (trois fois plus pour la noire en comparaison de la blanche). [58]
Selon les conclusions. L’huile de graines de Quinoa noire a eu le meilleur effet antioxydant et anti-prolifération sur les cellules HCT 116 (cancer du colon) en induisant l’apoptose de manière dose-dépendante.
Une étude Espagnole, de 2021, a analysé cinq cultivars de Quinoa d’Espagne et de la région Andine – “Negra”, “Chullpi”, “Salcedo”, “Pasankalla” et “Kancolla” – afin d’en découvrir le facteur le plus déterminant sur le plan de la nutrition et des capacités anti-oxydantes. [79]
Selon les conclusions. La variabilité génétique semble avoir une plus grande influence que les facteurs géographiques sur la composition nutritionnelle et anti-oxydante de la Quinoa. Par contre, le taux de protéines et de fer étaient plus corrélés aux conditions agricoles (sol, pratiques culturales, climat, etc). Les écotypes de Quinoa les plus foncés, “Negra” et “Pasankalla”, présentaient un meilleur profil fonctionnel : teneur élevée en polyphénols, capacité anti-oxydante et quantité de fibres alimentaires.
Une étude Chinoise, de 2018, a analysé le taux de saponines et de composés phénoliques dans 7 variétés de Quinoas colorées. [26]
Selon les conclusions. Les Quinoas plus foncées – à savoir de couleur brune ou noire – avait une teneur plus élevée en composés phénoliques, ainsi que des flavonoïdes et une activité antioxydante plus élevés que ceux des variétés claires. Le taux variait, en fait, du simple au double, et même plus. Cependant, il pouvait varier du simple au triple ou au quadruple – par exemple, pour le taux de rutine et de quercétine.
De plus, la teneur totale en saponines était significativement différente entre les 7 variétés et variait de 7,51 à 12,12 mg OAE/g – à savoir, en équivalent acide oléique/g.
D’ailleurs, rien n’est simple, en ce qui concerne l’amertume de la Quinoa – et ses origines. Ainsi, selon une étude très récente, de mars 2024, ce ne seraient pas les saponines qui confèrent leur amertume à certains écotypes de Quinoa mais, bien plutôt, des flavonoïdes et des polyphénols. [57]
Selon une autre étude très récente, d’août 2024, l’amertume de la Quinoa serait due à des saponines triterpénoïdes – dont un de leurs aglycones, un dérivé de l’acide phytolaccagénique – avec, potentiellement, un impact de la rutine et du kaempférol. [160]
Une étude Chinoise, de 2020, a analysé les activités antioxydantes, anti-inflammatoires et antitumorales des composés phénoliques de 3 variétés de Quinoa – de couleur blanche, rouge et noire. [27]
Selon les conclusions. Le taux de composés phénoliques et de flavonoïdes variait du simple au triple, environ, en fonction des variétés. Les composés phénoliques de la Quinoa rouge, et de la Quinoa noire, présentaient une meilleure activité anti-inflammatoire, anti-oxydante et anti-tumorale.
Une étude, de 2021, a analysé les biomolécules à capacité antioxydante provenant des graines et des pousses germées de 20 variétés de Quinoa. [114]
Selon les conclusions. Ce sont les grains de 4 écotypes de couleur noire – Pasankalla, Black Collana, Black Kcoito et Black – qui possédaient les taux les plus élevés de composés phénoliques et de flavonoïdes.
Une étude Chinoise, de 2024, a analysé la richesse nutritive et phytochimique de différentes variétés de Quinoa en Chine. [113]
Selon les conclusions. L’étude met en évidence une corrélation entre la couleur des grains et leur profil nutritionnel, les variétés de Quinoa colorées présentant une teneur supérieure en fibres, en inositol, en composés phénoliques et en activité antioxydante par rapport à leurs homologues blanches.
Une étude, de 2019, a analysé le taux de saponines et de composés phénoliques chez 7 écotypes de Quinoa aux grains colorés. [121]
Selon les conclusions. La Quinoa plus foncée avait une teneur plus élevée en composés phénoliques, ainsi que des flavonoïdes et une activité antioxydante plus élevés que ceux des variétés claires. Neuf composés phénoliques individuels ont été détectés sous forme libre et liée, l’acide gallique et l’acide férulique représentant les principaux composés.
Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées – à l’encontre des Cancers
Pour Rappel. Selon une méta-revue, publiée en 2024, les études publiées, sur la Quinoa médicinale, sont au nombre de 261 pour ses propriétés anti-oxydantes, de 54 pour ses propriétés anti-bactériennes, de 53 pour ses propriétés anti-cancer, etc…
Une étude, publiée en 2024, “Exploiter le potentiel du Quinoa : Profil nutritionnel, composants bioactifs et implications pour la promotion de la santé”, a mis en exergue les qualités médicinales de la Quinoa en ce qui concerne le traitement de divers cancers – ainsi que la modulation du microbiote intestinal, le maintien de l’homéostasie intestinale et la protection de l’intégrité intestinale. [5]
Il est à noter que les propriétés anti-cancer de la Quinoa s’appliquent tout autant aux feuilles qu’aux graines. Voir l’étude, de 2013 “Activités antioxydantes et anticancéreuses des extraits de feuilles de Chenopodium quinoa – Étude in vitro”. [83]
Cette méta-étude a décliné les diverses études mettant en valeur les propriétés de la Quinoa à l’encontre de multiples cancers:
du sein: “Formulation d’une nano-émulsion chargée d’huile de Quinoa et d’alginate et son efficacité anticancéreuse en tant que thérapie pour le cancer du sein induit chimiquement” [34], “Cytotoxicité, activités antihypertensive, antidiabétique et antioxydante du lupin, du Quinoa et du blé fermentés à l’état solide par des espèces de Bifidobacterium : Investigations in vitro” [85], “Caractérisation chimique, activités antioxydantes, immunorégulatrices et anticancéreuses d’un nouveau polysaccharide bioactif issu des graines de Chenopodium quinoa” [98].
du colon-rectum: “La supplémentation en peptides de Quinoa atténue le cancer colorectal et restaure le microbiote intestinal chez les souris traitées par AOM/DSS” [46], “Les terpénoïdes du Quinoa inversent la résistance aux médicaments du cancer du côlon en régulant le miR-495-3” [28], “Activité anti-cancer du côlon de nouveaux peptides isolés à partir de la digestion in vitro de protéines de Quinoa dans des cellules Caco-2” [55], “Les acides gras polyinsaturés du Quinoa induisent la ferroptose du cancer du côlon en supprimant les stemnes” [68], “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa” [37], “QPH-FR : un nouveau peptide de Quinoa améliore la chimiosensibilité en ciblant le récepteur 5 couplé à la protéine G contenant des répétitions riches en leucine dans le cancer colorectal” [33]. “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa” [58].
du foie: “Amélioration de l’immunité hépatique innée dans les foies chimiquement blessés pour développer un hépato-carcinome par un extrait enrichi en inhibiteurs de protéases de type sérine de Chenopodium quinoa” [44], “Activité anticancéreuse in vitro des graines de Quinoa et de carthame et leurs effets préventifs sur le foie gras non alcoolique” [61], “Chenopodium quinoa et Salvia Hispanica fournissent des agonistes immuno-nutritionnels pour améliorer la sévérité de l’hépato-carcinome dans le cadre d’un régime riche en graisses” [29], “Activité anticancéreuse in vitro des graines de Quinoa et de carthame et leurs effets préventifs sur le foie gras non alcoolique”. [70]
du cervix: “Activité cytotoxique des saponines et sapogénines isolées de Chenopodium quinoa. dans une lignée de cellules cancéreuses” [45], “Cytotoxicité synergique et activité antioxydante in vitro de l’hédéragénine et de son glycoside issu du Quinoa” [54], “Propriétés cytotoxiques, antioxydantes et de liaison des polyphénols des pseudo-céréales sans gluten sélectionnées et de leurs sous-produits : Modèle in vitro”. [62]
du cerveau: “Effet cytotoxique de la quinoïne, protéine activatrice du ribosome de type 1 des graines de Quinoa, sur les cellules de glioblastome” [56].
de la prostate: “Composition nutritionnelle, activité fonctionnelle et applications industrielles du Quinoa (Chenopodium quinoa)” [39], “Activités antioxydantes et anticancéreuses des extraits de feuilles de Chenopodium quinoa – Étude in vitro”. [83]
des poumons: “Étude de l’effet cytotoxique et des mécanismes moléculaires de l’extrait de graines de Quinoa sur la lignée cellulaire du cancer du poumon humain”. [38]
de l’estomac: “Propriétés structurelles, fonctionnelles et anticancéreuses des conjugués de l’isolat de protéine de Quinoa et de l’extrait polyphénolique de feuilles d’olivier : application à la production de pain”. [64]
la leucémie: “Évaluation des activités antioxydantes et antiprolifératives de la super céréale Quinoa”. [89]
Bétalaïnes et Anthocyanes dans la Quinoa en Grains
Dans la Quinoa, comme dans toutes les espèces les contenant, les Bétalaïnes se caractérisent par un pouvoir antioxydant élevé et par une capacité de piégeage des radicaux libres – donc, par des propriétés anti-cancer très puissantes.
Je renvoie les lecteurs vers la section “Les Propriétés Extrêmement Médicinales des Bétalaïnes” de ma monographie “Que ton Aliment soit ta Première Médecine! Les Qualités Extrêmement Médicinales des Betteraves, et des Côtes de Blettes, à l’encontre des cancers, des pathologies neuro-dégénératives, des nano-particules métalliques, de la radioactivité…”. [41]
Rappelons que les Bétalaïnes constituent l’une des quatre classes de pigments qui confèrent leurs couleurs à certaines espèces végétales – les trois autres étant les Anthocyanes (des flavonoïdes), les Caroténoïdes et les Chlorophylles.
En fait l’un des authentiques “Arcs-en Ciel” de la Biosphère nutritionnelle et médicinale, conférée à l’Anthropos par la Terre-Mère, est le spectre des quatre classes de pigments colorants – Bétalaïnes, Caroténoïdes, Anthocyanes et Chlorophylles – [162] …
… qui confèrent des couleurs aux espèces végétales tout en prodiguant des qualités nutritionnelles et médicinales. Cela frise la Perfection Intentionnelle… et ce n’est, sans doute, qu’un euphémisme!
Il prévaut une exclusivité mutuelle des pigments hydrosolubles que constituent les anthocyanes et les bétalaïnes – à savoir que, dans l’Ordre des Caryophyllales, telle espèce végétale est colorée par l’une des deux classes de pigments, seulement, mais jamais les deux.
Les couleurs des grains de Quinoa peuvent être: blanc, rouge/violet, noir, jaune, crème, orange.
Du moins, à priori… En effet, en ce qui concerne la Quinoa, il semblerait que cette exclusivité soit, également, prévalente et fondamentale mais qu’elle se situe non pas au niveau de l’espèce mais en fonction des populations anciennes, des écotypes ou des variétés d’obtention récente.
En effet, depuis un certain nombre d’années, il était considéré que les couleurs foncées des graines de Quinoa provenaient des Anthocyanes.
Voir l’étude, de 2009, “Anthocyanes, polyphénols totaux et activité antioxydante dans les graines et les germes d’amarante et de Quinoa au cours de leur croissance”. [49]
De même, l’étude de 2010, “Flavonoïdes et autres composés phénoliques dans les céréales indigènes andines : Quinoa (Chenopodium quinoa), kañiwa (Chenopodium pallidicaule) et kiwicha (Amaranthus caudatus)”, n’a découvert aucune Bétalaïne dans 8 populations anciennes, de Puno, et 2 variétés commerciales, de Cuzco – de Quinoas colorées – dont les variétés “Kcoito” (gris), “Roja de Coporaque” (rouge), “Huaripongo” (jaune), “Pasankalla” (rouge/gris), “Witulla” (rouge)… [17]
Nonobstant, une étude, publiée en janvier 2015, “Caractérisation des phénols, des bétanines et des activités antioxydantes dans les graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa”, a découvert, pour la première fois, que les couleurs des grains de Quinoa ne procédaient pas des Anthocyanes mais, bien plutôt, des Bétalaïnes. En effet, les chercheurs ont découvert, pour la première fois, la présence de la bétanine et de l’isobétanine dans des grains de Quinoa de couleur rouge. [50]
Les graines de Quinoa plus foncées présentaient des niveaux plus élevés de composés phénoliques et d’activités anti-oxydantes.
Une autre étude de 2015, Péruvienne, “Caractéristiques physiques, composés phénoliques, bétalaïnes et capacité antioxydante totale des graines de Quinoa colorées (Chenopodium quinoa) de l’Altiplano péruvien”, [67] a analysé le contenu en Bétalaïnes de 13 populations anciennes de Quinoa – de la région de Puno.
Quatre variétés étaient, quasiment, exemptes de bétalaïnes à savoir entre 0,18 et 0,43 mg/100 g – l’une des trois variétés exemptes étant l’obtention récente “Real rosado”.
Le taux le plus élevé, des treize variétés ou populations, était de 6,10 mg/100 g pour la population “Ayrampo” – qui, de plus, bénéficiait du taux le plus élevé de flavonols et de composés phénoliques.
A noter que contrairement à l’étude sus-citée, de 2010, [17] les populations “Pasankalla” (Rouge/gris), et “Witulla” (rouge), contenaient bien des Bétalaïnes – et même en forte proportion pour “Pasankalla” avec 4,57 mg/100 grammes. Cela signifie qu’il faut être très prudent eu égard à ce qui est publié car il existe, très souvent – et d’autant plus au vu de l’extrême diversité de l’espèce Chenopodium quinoa – différents écotypes pour une même appellation Péruvienne.
Cela est patent, en ce qui concerne les écotypes de Quinoa aux grains de couleur noire qui, en fonction des diverses études, se caractérisent par l’absence ou par divers taux de Bétalaïnes.
Ainsi, une étude Péruvienne, publiée en novembre 2017, “Caractérisation des bétalaïnes, des saponines et du pouvoir antioxydant dans des variétés de Quinoa (Chenopodium quinoa) de couleurs différentes”, [18] a analysé les bétalaïnes de 29 populations Péruviennes de Quinoa en fonction des diverses couleurs des grains.C’est lors de cette étude que les chercheurs ont détecté, pour la première fois, des bétaxanthines dans les grains de couleur rouge et jaune.
Ils ont, également, découvert que, de par la présence des bétaxantines, les grains de Quinoa, de coloration jaune, irradient lorsqu’ils sont exposés à de la lumière verte fluorescente.
Les variétés aux grains blancs, “Blanca de Junín”, “Inia Salcedo”, et “Rosada de Huancayo”, étaient dépourvues de tous pigments colorants.
Les 6 variétés aux grains noirs étaient dépourvues de tous pigments ou, alors, se caractérisaient par de petites quantités des diverses bétalaïnes.
Les 6 variétés aux grains rouges – provenant des régions d’Ancash et d’Apurimac – contenaient, principalement, et en grande quantité: l’amaranthine, l’isoamaranthine, et la dopaxanthine, mais contenaient, également, la miraxanthine V, la bétanine et l’isobétanine.
En conclusion: tous les extraits de grains de Quinoa violets, rouges et jaunes présentaient une activité antioxydante remarquable par rapport aux extraits blancs et noirs. L’activité antioxydante la plus élevée a été observée pour les variétés rouge-violet contenant à la fois des bétacyanines et des bétaxanthines – deux variétés jaunes, originaires de Puno, présentant, également, une activité antioxydante remarquable.
A noter, que les valeurs anti-oxydantes des variétés de Quinoa de couleur rouge/violet sont supérieures à celles connues pour des petits fruits tels que les framboises et les mûres.
Les bétalaïnes présentes dans les grains de Quinoa sont: la bétanine, l’isobétanine, l’amaranthine, l’isoamaranthine, la dopaxanthine, l’isodopaxanthine, la miraxanthine V (dopamine-bétaxanthine), l’indicaxanthine, la célosianine II.
Les Bétalaïnes constituent un complément souhaitable, dans l’alimentation humaine, de par le fait que leur bio-disponibilité naturelle soit relativement faible.
Quid, donc, de la présence d’Anthocyanes dans la Quinoa?
Il n’existe, en fait, aujourd’hui, que très peu d’études récentes portant sur le présence d’Anthocyanes dans la Quinoa:
Une étude Italienne, de 2017, évoque un taux d’anthocyane de 0,2 à 0,4 mg CGE/ 100 g, dans de la farine de Quinoa acquise dans le commerce – sans en préciser le type. [13]
Une étude Chinoise, publiée en septembre 2020, “Comprendre le fondement chimique et le mécanisme génétique du caractère noir de la Quinoa en intégrant les analyses du métabolome et du transcriptome”, a découvert 13 proanthocyanines et 5 anthocyanines dans deux populations de Quinoa – l’une de couleur noire et l’autre de couleur blanche. [2]
Selon les conclusions de cette étude. Aucune bétalaïne n’a été détectée dans les grains de Quinoa blanc ou noir. Des anthocyanes ont été détectées dans la Quinoa à grains blancs et noirs ; cinq anthocyanes au total ont été identifiées et quatre anthocyanes ont montré des niveaux d’accumulation plus élevés dans les grains noirs, tandis qu’une seule anthocyane s’est accumulée davantage dans les grains blancs.
Les proanthocyanines sont réputées posséder des capacités anti-oxydantes. Une étude précédente, de 2009, d’ailleurs, a suggéré que, chez la Quinoa, l’activité anti-oxydante des grains noirs est plus élevée que celle des grains blancs. [8]
Une étude récente, publiée en novembre 2023, “Des analyses transcriptomiques et métabolomiques intégrées révèlent la biosynthèse des anthocyanes dans la coloration des feuilles de la Quinoa (Chenopodium quinoa)”. [19]
Cette étude a mis en exergue l’activité de la cyanidine (un anthocyanidole), et de la naringénine (un flavanone), dans les voies de biosynthèse des couleur vert émeraude, ou rose, des feuilles de Quinoa.
Quid de la présence de flavonoïdes et acides phénoliques agissant comme co-pigments de la bétanine dans les grains de Quinoa?
Une étude, de mars 2023, “L’analyse métabolomique révèle les schémas d’accumulation des flavonoïdes et des acides phénoliques dans les grains de Quinoa (Chenopodium quinoa) de différentes couleurs”, [23] a identifié 102 flavonoïdes et 97 acides phénoliques différents dans 3 variétés de Quinoa – de couleur blanche, rouge et noire.
Selon les conclusions. Les flavonoïdes et les acides phénoliques pourraient agir comme co-pigments de la bétanine dans les grains de Quinoa. Une bétalaïne, la bétanine, n’était présente que dans les grains de couleur noire ou rouge – avec un taux de 2,5 fois plus dans la noire que dans la rouge. Les trois cultivars étaient exempts d’anthocyanes.
Composition de la Quinoa en autres Eléments Actifs
Sur le plan des protéines, les grains de Quinoa en contiennent entre 12% et 23% – ce pourcentage optimum s’avérant, nonobstant, relativement rare. [17] Le taux de protéines, dans les grains de Quinoa, varie en fonction des écotypes, ou variétés, et, aussi, en fonction des conditions culturales.
Nonobstant, de très nombreuses études établissent une moyenne d’environ 12% à 14%. Par exemple: “Kcoito”, 15%; “Pasankalla”, 13%; “Huaripongo” 11%; “Witulla”, 12% ; “Roja de Coporaque”, 12% ;“Tunkahuan”, 16%; “Chucapaca”, 14%; “Sajama”, 9%; “Kancolla”, 15%; “Camiri”, 13%; “Sayana”, 14%; “Ratuqui”, 16%; “Samaranti”, 9%; “Negra Collana”, 16%. “Red Faro”, 15%; “Dave 407”, 16%; “Baer”, 14%; “Temuco”, 14%; “Vanilla”, 11%; “Rainbow”, 13%; “Cherry”, 15%; “Titicaca”, 16%…
Qui plus est, la Quinoa constitue une source de protéines de haute qualité avec tous les acides aminés essentiels à la santé harmonieuse de l’organisme humain: histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, tyrosine et valine.
La valeur nutritionnelle de la Quinoa est, environ, de 73% – à savoir plus élevée que le riz, le blé et le maïs, avec des valeurs respectives de 56%, 49% et 36 %, approchant celle de la viande de bœuf à 74%.
Certains de ces acides aminés sont réputés absents, ou en faible proportion, dans les autres céréales conventionnelles de la Famille des Poacées: par exemple, la Quinoa contient plus de deux fois plus de lysine que le Blé, le Maïs et le Riz.
La Quinoa contient, ainsi, tous les acides aminés dénommés “essentiels”, nécessaires au corps humain avec, cependant, une faiblesse eu égard à la présence de l’acide aminé “non-essentiel”, la Cystéine – qui s’avère essentiel à l’élaboration du Glutathion.
Au contraire des céréales majeures, la Quinoa ne contient que peu de prolamines (de 0,5% à 7%) et de glutélines (environ 18%) et elle contient, plutôt, des globulines globulaires (environ 37%) et des albumines (environ 35%). C’est ainsi qu’elle est considérée comme un aliment “sans gluten” adapté aux personnes souffrant de maladie coeliaque.
Les globulines de la Quinoa sont la source des acides aminés: leucine, isoleucine, phénylalanine et tyrosine. L’albumine de la Quinoa est la source des acides aminés cystéine, arginine et histidine.
Selon une étude Polonaise, de 2019, qui a analysé 25 cultivars ou écotypes de Quinoa: le taux de globulines variait de 48 à 85 g/kg; le taux de prolamines variait de 4 à 7 g/kg; le taux de glutéines variait de 25 à 35 g/kg et le taux d’albumines variait de 25 à 32 g/kg – environ. [124]
La Quinoa constitue une riche source de minéraux: magnésium, zinc, fer, calcium, potassium et autres oligo-éléments essentiels – avec une teneur en calcium et en fer environ quatre fois supérieure à celle d’autres cultures [48].
La Quinoa contient des phyto-ecdystéroïdes – au nombre de 36 types [119] – dont l’Ecdystérone et la Turkestérone, qui sont réputées très bénéfiques pour les performances athlétiques (prises de muscles, etc) – à savoir comme tonique universel! – et pour traiter la fatigue chronique, les maladies cardio-vasculaires et les troubles neuro-dégénératifs. [96]
La Turkestérone se retrouve, également, dans les épinards (Spinacia oleracea) ainsi que dans les espèces Rhaponticum carthamoides et Ajuga turkestanica.
A noter qu’une étude récente, de juin 2024, a analysé le taux d’Ecdystérone dans l’urine de consommateurs de Quinoa et d’épinards. En effet, aujourd’hui, l’ecdystérone, phytostéroïde, est classée comme agent anabolisant et figure sur la liste de contrôle de l’Agence mondiale antidopage depuis 2020. D’où de nombreux débats. Bref, selon cette étude, la Quinoa et les épinards seraient de mauvaises sources d’ecdystérone en termes de biodisponibilité réelle. [129]
Les graines de Quinoa contiennent des vitamines biodisponibles, notamment de la vitamine C, de la vitamine E, de la vitamine B6, de la vitamine B5, de la thiamine et de l’acide folique.
La Quinoa contient un taux de vitamine E (tocophérol) entre environ 30 et 80 mg/kg avec entre 9 et 16 mg/ kg d’α-tocopherol.
La teneur en vitamine C, de 100 g de feuilles de Quinoa, varie de 70 à 230 mg, de 40 à 52 mg pour les pousses de 4 jours, de 37 à 70 mg pour les plantules de 20 jours et de 16 mg pour les graines – ce qui est indétectable dans le blé, le maïs ou le riz. [3]
L’huile de Quinoa présente une forte concentration d’acides gras linoléiques (C18:2 ω6) et linoléniques (C18:3 ω3), (jusqu’à 63% des lipides) et oléiques (de 20 à 33% des lipides). [11]
Les saponines présentes dans les grains de Quinoa sont très diverses dans leurs caractéristiques structurelles: il existerait près de 70 types différents de composés de saponine identifiés dans l’extrait brut de graines de Quinoa.
Les graines de Quinoa contiennent de 6,27 à 692,49 mg/kg de saponines totales, tandis que la teneur en saponines des graines d’Amarante est significativement plus faible – de 0,9 à 4,91 mg/kg.
Les variétés de Quinoa sont dite “douces” lorsqu’elles contiennent moins de 0,1% de saponines; demi-douces lorsqu’elles en contiennent entre 0,1% et 1%; et “amères” lorsqu’elles en contiennent de 1% à 3%.
Les saponines n’ont aucun impact négatif sur la santé humaine: tout au contraire, possèdent-elles des propriétés médicinales bénéfiques: anti-oxydantes, anti-cancer, cardio-vasculaires, anti-microbiennes, anti-inflammatoires, etc. Leur présence est tout autant bénéfique, chez les plantes, car elles les protègent à l’encontre des contaminations microbiennes, des insectes, des oiseaux, etc.
Une étude, de 2022, “La diversité des caractéristiques morphologiques du Quinoa et la composition métabolique des graines”, a analysé, chez 471 écotypes, ou variétés de Quinoa, le taux d’acides aminés, de saponines et d’acides gras.Le taux de saponines variait considérablement et ce sont 37 saponines triterpénoïdes qui furent détectées. [116]
La Quinoa possède, également:
Des caroténoïdes: lutéine, zéaxanthine et bêta-carotène qui, sont le taux, dans les huiles de Quinoa, varie entre 1,69 mg/kg to 17,61 mg/kg, environ.
Des précurseurs de phyto-estrogènes – tels que l’Entérolactone et l’Entérodiol…
… réputés pour leurs capacités de prévention des cancers.
Des flavonoïdes: kaempférol, rutine, quercétine, naringine, myricétine, ériodictyol, rhamnétine, isorhamnétine, catéchine… dont le taux, selon les études, varierait entre 30 mg/100 g et 165 mg/100 g – à la louchette… [17]
… et dont certains sont réputés pour réduire l’incidence des cancers et autres pathologies cardio-vasculaires et neuro-dégénératives.
A noter que les jeunes pousses de Quinoa contiennent plus de glycosides de kaempférol et de quercétine que les grains, tandis que le son contient une forte concentration de rutine.
A noter que le maltage de la Quinoa (grains germés et séchés ensuite à l’air) en augmente de 49% les composés phénoliques, de 62% les flavonoïdes et de 40% la capacité anti-oxydante – selon une étude de 2019 qui souligne, également que les grains de Quinoa colorés présentaient une teneur plus élevée en composés phénoliques et en flavonoïdes. [118]
Des acides phénoliques: gallique, férulique, vanillique, coumarique, caféique, protocatéchuique, hydroxybenzoïque, syringique, gentisique, sinapique, ellagique, etc – qui varient, énormément en fonction des variétés et écotypes.
Les acides phénoliques se caractérisent par des propriétés médicinales anti-hypertensives, anti-oxydantes, anti-diabétiques, anti-inflammatoires et anti-cancérigènes.
Des hydrates de carbone, entre 67% et 74% du poids de matière sèche: amidon, fibres, monosaccharides, disaccharides, sucrose…
Des lipides, entre 4% et 12% – en fonction des analyses.
Des alcaloïdes…
A noter que l’acide phytique, dans la Quinoa, varie de 10 à 14g/kg, environ – et de 2,9 à 7,9 g/kg dans l’Amaranthe à grain – beaucoup moins que dans le Riz, le Sésame, le Soja, les Arachides. Rien n’est simple, de toutes manières, car l’acide phytique est réputé conférer des propriétés anti-cancer et anti-oxydantes.
Au niveau de la productivité, les variétés récentes, développées et proposées par Frank Morton, (Wild Garden Seeds en Oregon) – et distribuées par l’Association Kokopelli – peuvent produire jusqu’à 4 tonnes de grains par hectare – en fonction des années et des conditions culturales et climatiques.
Par exemple. Selon une étude Russe, de 2022. [127] En 2020, “Cherry Vanilla”, “Brightest Brilliant” et “Red Faro”, produisirent respectivement, 3,81 t/ha, 3,52 t/ha et 3,14 t/ha – en Russie. Le taux de Protéines était: “Brightest Brilliant”, 13%; “Red Faro”, 14%; “Cherry Vanilla”, 14%.
Le cultivar “Red Faro” se caractérisait par une plasticité écologique, une stabilité et une résistance aux conditions météorologiques défavorables les plus élevées.
Selon une autre étude, Suisse, de 2021, “Red Faro” et “Oro de Valle” produisirent entre 2,5 et 3 t/ha en 2020 – dans le nord-ouest de l’Europe. [137]
Selon une autre étude, au Malawi, de 2016, “Brightest Brilliant”, “Cherry Vanilla” et “Red Head” produisirent entre 2,5 et 3 t/ha et, seulement, 2 t/ha pour “Biobio” – qui est une variation découverte dans la variété traditionnelle “Kaslala”. [132]
La Cystéine, peu présente, ou absente, dans la Quinoa, constitue-t-elle un maillon faible, eu égard à la production de Glutathion, chez les Végan anémiés?
Mon intention, déclarée, objective et transparente, dans cette section, est de protéger nos enfants à l’encontre des divagations de la secte Végan – l’un des multiples pseudopodes décadents de la nouvelle idéologie Woke odieuse, nauséabonde, anti-enfants et anti-humaine. Qu’allez-vous faire?
Sur le plan de la production de Glutathion – le premier anti-oxydant dans l’organisme humain – il est à souligner que même si la Quinoa contient plus de cystéine, et de méthionine, que d’autres céréales, il reste que le pourcentage de cystéine y est faible eu égard à la composition intégrale en acides aminés – à savoir entre, environ, 0% et 1%.
L’apport quotidien direct de Glutathion, au travers de l’alimentation, est faible, mais il participe, néanmoins, à la détoxication quotidienne des intestins car ce sont les cellules de l’intestin qui, en premier, le métabolisent – et, plus particulièrement, les cellules de la lumière de l’intestin. De ce fait, sa présence dans les intestins permet, également, d’améliorer l’absorption globale de tous les nutriments.
Malheureusement, très peu d’études se sont penchées, pour la Quinoa, sur le taux des ses acides aminés, considérés comme non essentiels – dont la cystéine, la glycine et l’acide glutamique.
Le Glutathion s’élabore dans le corps à partir de trois acides aminés: la cystéine, la glycine et l’acide glutamique qui se trouvent, en priorité, dans les viandes, les poissons, les crustacés, les oeufs et les produits laitiers.
Certaines études mélangent, ensemble dans le même taux, la cystéine et la méthionine de la Quinoa – ce qui n’est pas correct dans la mesure où ce dernier acide aminé y est considéré, parfois, en abondance, parfois non. Selon ces études, le taux de cystéine/méthionine serait aux alentours de 33 à 36 mg/g de protéine. [139] [144]
Pourquoi cet amalgame? Parce que dans le corps humain, la cystéine peut être élaborée, sur mode endogène, par la méthionine qui en est un précurseur – ainsi que la sérine. D’ailleurs, lorsque l’apport en méthionine est limité, la cystéine devient alors conditionnellement essentielle. La cystéine et la méthionine sont deux acides aminés basés sur le Soufre.
Soulignons que la méthionine, ainsi que la cystéine, peuvent agir comme de puissants agents de désintoxication, capables d’éliminer de l’organisme des niveaux toxiques de métaux lourds tels que le plomb.
Une étude, de 2015, affirme que: « La Quinoa contient plus de lysine, de méthionine et de cystéine que les céréales et les légumineuses courantes, ce qui le rend complémentaire de ces cultures…» tout en affirmant, trois lignes plus loin que: «Contrairement à la Quinoa, la plupart des céréales ont une faible teneur en lysine, un acide aminé essentiel, tandis que la plupart des légumineuses, et la Quinoa, ont une faible teneur en méthionine et en cystéine, deux acides aminés sulfurés». [143]
Une étude, de 2010, “Évaluation chimique et sensorielle du chocolat noir additionné de quinoa (Chenopodium quinoa)”, donne un taux de 1,2% pour la cystéine pour cet écotype analysé – provenant d’un supermarché de Chicago. [147]
Une étude, de 2020, publiée par Kevin Murphy – l’obtenteur de Quinoa, à l’université de Washington – a analysé le profil d’acides aminés d’un certain nombre de variétés, cultivées dans l’état de Washington aux USA. Le taux de cystéine était d’environ 1,8 g/100 g de protéine, à savoir 1,8% – avec un taux d’acide glutamique d’environ 13 g/100 g de protéine et le taux de glycine d’environ 6 g/100 g de protéine. [151]
Les variétés analysées étaient: “Dave 407”, “Kaslala” et “Cherry Vanilla” – une obtention de Frank Morton en Oregon.
En fait, selon ses conclusions: Les acides aminés essentiels les plus abondants (n = 9), de la teneur moyenne la plus élevée à la plus faible, sont la leucine, la lysine, la valine, l’isoleucine, la phénylalanine, la thréonine, l’histidine, la méthionine et le tryptophane. Les acides aminés non essentiels les plus abondants (n = 14), de la teneur moyenne la plus élevée à la plus faible, sont l’acide glutamique, l’acide aspartique, l’arginine, la glycine, l’alanine, la proline, la sérine, la tyrosine, la cystéine, la taurine, l’hydroxyproline, l’hydroxylysine, l’ornithine et la lanthionine (non rapporté).
Une étude Espagnole, de 2014, a analysé le profile en acides aminés de 3 variétés “Regalona” , “B080” et “AG2010” dont 2 lignées d’obtentions.Le taux de cystéine variait de 0,05 g/100 g de protéine à 0,82 g/100 g de protéine – à savoir entre 0,05 et 0, 82%, à savoir inexistant – avec un taux d’acide glutamique de 4 à 14 g/100 g de protéine et un taux de glycine de 2 à 4 g/100 g de protéine. [153]
Ces 3 variétés avaient beaucoup de thréonine, jusqu’à 26,25% chez “Regalona” .
Une étude, de 2011, a analysé 10 écotypes de Quinoa, croissant en Bolivie et Argentine: ils ne contenaient pas de cystéine, très peu de glycine et beaucoup d’acide glutamique. [111]
La couleur des grains était blanche pour huit écotypes et jaune pour les deux autres. Le taux d’acide glutamique variait de 7 à 17 g/100 g de protéine et un taux de glycine de 3 à 7 g/100 g de protéine. Le taux de méthionine variait de 0,7 à 1,9 g/100 g de protéine. Les 10 écotypes contenaient de grandes quantités d’acide glutamique, d’arginine et d’acide aspartique, ainsi que des quantités moindres de glycine, de leucine et de lysine, constituant environ 60% du total des acides aminés libres.
Une étude Espagnole, de 2021, “Caractérisation nutritionnelle de six variétés de quinoa (Chenopodium quinoa) cultivées dans le sud de l’Europe”, a décliné les taux de 16 acides aminés – et la Cystéine en était totalement absente. Les 6 variétés de Quinoa analysées contenaient de 12% à 15% d’acide glutamique et de 4% à 5% de glycine – alors que le taux de lysine variait, considérablement, en fonction des variétés, de 5% à 14%. [150]
Pas d’apport de Cystéine = pas d’élaboration de Glutathion, par l’organisme humain… alors qu’il constitue le premier barrage anti-oxydant à l’encontre de l’oxydation, de la cancérisation, de la contamination par les nano-particules métalliques – dont la Graphénisation.
Une étude Brésilienne, de février 2024, “Applications biotechnologiques, nutritionnelles et thérapeutiques du quinoa (Chenopodium quinoa Willd.) et de ses sous-produits : Examen des résultats des cinq dernières années” a analysé le taux d’acides aminés dans 9 écotypes, ou variétés, de Quinoa. Le couple méthionine + cystéine avait pour valeur de 0,46 à 1,88 pour 3 variétés alors qu’il en était absent pour les autres 6 variétés. [149]
A savoir, en conclusion, que réellement, il n’existe pas beaucoup de cystéine dans les grains de Quinoa – colorés ou non.
L’absence, ou le taux faible, de cystéine, dans les graines de la Quinoa, signifie que cette espèce alimentaire – malgré ses fantastiques propriétés médicinales et nutritionnelles – ne constitue pas, du tout, la Panacée pour les “Végans” endurcis, et obstinés, souffrant d’une pathologie, endogène ou exogène, affectant leur processus mentaux – et, donc, leurs capacités de survie dans un monde de plus en plus toxique.
Le refus de s’alimenter avec des protéines les plus diversifiées et les plus inclusives, qu’il soit possible, quant à leur composition en acides aminés essentiels à l’élaboration du Glutathion, constitue, en effet, la recette idéale pour un suicide nutritionnel lent… mais inexorable.
En fait, un certain nombre de blogs, Végan ou non, affirment que la Quinoa est l’un des aliments contenant le plus de la Cystéine. Pourquoi? Parce qu’un jour, un auteur inculte de blog en a décidé ainsi… et parce que, subséquemment, d’autres auteurs incultes de blogs reproduisent, allègrement, la même erreur – afin de conforter leur idéologie pathologique.
L’objectif de la plupart de ces blogs, gavés de publicités mensongères ou non, est de vendre des produits. Peu importe la véracité de leurs informations proposées.
Très concrètement, une recherche sur PubMed (Ministère de la Santé US) avec les termes “quinoa” et “cysteine” ne donnent rien de bien concret sur le plan des études qui y sont déclinées. [145] D’ailleurs, l’une des bases officielles d’acides aminés, aux USA, ne mentionne, strictement, aucune céréale, ou pseudo-céréale, contenant des ratios convenables de cystéine. [148]
J’ai, ainsi, découvert une fiche Quinoa chez un blogger promoteur de l’idéologie “végan”. Il s’avère, selon ses calculs, qu’un adulte de 65 kgs devrait consommer environ 1 kilo de quinoa cuite pour bénéficier du taux d’acides aminés optimal dans tout leur spectre – selon, vraisemblablement, les données relatives à un seul écotype de Quinoa… alors qu’ils en existe des milliers. [140]
Selon ce blogger, la protéine de la Quinoa contiendrait 16,4% d’acide glutamique, 7,6% de glycine et, seulement, 1,3% de cystéine – ce qui parait très réaliste.
De plus, un taux d’acides aminés optimal décrété par qui – au fait du Réel? Bien évidemment, le blogger s’en remet aux données de l’illustre FAO qui n’a jamais rien fait pour solutionner le problème de la Faim dans le Monde – et des 40 000 enfants qui en décèdent quotidiennement – puisque telle n’est pas sa mission authentique… qui est génocidaire.
La FAO et l’OMS constituent deux gangs mafieux contrôlés par Big Pharma – qui possède Big Agro.
Aujourd’hui, les données de la FAO – relatives à la nutrition des Peuples – ne peuvent être considérées que comme fantaisistes, au mieux, et criminelles, au pire, car telle est sa mission, génocidaire, au sein de l’ONU, l’Organisation pour le Nivellement Universel.
Ainsi, les données de la FAO, relatives au taux quotidien d’acides aminés essentiels à l’élaboration du Glutathion, sont à rejeter dans les oubliettes de l’Histoire – où à garder, dans les Archives criminelles, pour le Devoir de Mémoire.
En effet, au fil de l’accroissement de la contamination industrielle, agricole, électro-magnétique, etc… l’organisme humain a besoin, de plus en plus, de Glutathion, un anti-oxydant essentiel qui ne peut être fourni, de l’extérieur, en supplément, de par son peu de bio-disponibilité.
De plus, certains traitements allopathiques meurtriers, dont le Paracétamol (Doliprane), – tels qu’ils ont été propagés par les Globalistes durant la grippe douce de 2020… qui par la magie des médias, est devenue une pandémie CoYid/19 terrorisante – détruisent, systématiquement, tout le Glutathion existant dans l’organisme humain. [141] [142]
Répétons pour tous les sourds des neurones: le Paracétamol détruit le Glutathion!
En conclusion de cette section, si je puis offrir notre témoignage personnel… au sujet du végétarisme. Nous avons été végétariens pendant 37 années et nous avons, généreusement, alimenté nos 5 enfants avec de la Quinoa depuis leur naissance…
Pour Mémoire. Le très célèbre écrivain et agro-écologiste, Pierre Rabhi (1938 – 2021), avec lequel je suis allé plusieurs fois en Afrique (Niger, Burkina Faso, Tunisie) – afin de promouvoir la production locale de semences bios – souffrait de la même extrême allergie au gluten et il ne consommait, en voyage, que des galettes de riz soufflé.
Malheureusement aussi, nous les avons empoisonnés, ainsi que nous-mêmes, avec du soja allergénique (bio) et des céréales archi-glutineuses (bios). Ainsi, pendant 20 années, j’ai souffert d’abominables maux de tête. Lorsque j’ai arrêté le Gluten bio et le Soja bio, vers 2005, mes pathologies ont totalement disparu à jamais – en l’espace de trois semaines, seulement.
Aujourd’hui, le Véganisme constitue un suicide lent tandis que le régime Végétarien reste sujet à caution – même si les Végétariens ont les oeufs et les produits laitiers pour fabriquer du Glutathion… Pourquoi? Parce que l’organisme humain a énormément besoin de Glutathion, l’anti-oxydant essentiel en première ligne de combat – surtout à l’encontre de la contamination nano-particulaire métallique, et oxydante, omniprésente.
Aujourd’hui, le Véganisme – promu par la clique de la Davocratie Schwabiste, et autres Globalistes eugénistes – constitue une forme de suicide assisté par les thérapeutes du Climat… les mêmes qui, d’ailleurs, induisent, dans la jeunesse, des comportements suicidaires eu égard à un réchauffement atmosphérique fantomatique et à une fournaise terminale – qui n’existe que dans leur cerveaux délabrés.
Cette problématique s’avère d’autant plus fascinante que les “aliments” très chimériques – faux saumon, faux boeuf, faux bacon, fausse crevette, etc – dont vont se pâmer les Végans les plus hystériques, sont confectionnés à partir de “bio-encres”, et autres soupes cellulaires polymériques et magnétiques, dont les hydrogels, et les échafaudages, sont à base de Graphène ou de ses dérivés! Du Graphène issu de bio-masse végétale – s’entend!
Les Propriétés Nutritionnelles et Médicinales des Feuilles de Quinoa
Avant d’aborder la prochaine section, sur les processus de fermentation, il est à souligner que les feuilles de la Quinoa ont été validées, par quelques études, quant à leurs capacités anti-inflammatoires, anti-oxydantes et anti-cancers.
Une étude Polonaise, de 2013, a mis en exergue les propriétés des feuilles de la Quinoa à l’encontre du cancer de la prostate. Les feuilles contenaient des quantités considérables d’acides férulique, sinapinique et gallique, de kaempférol, d’isorhamnétine et de rutine. [136]
Une étude Chinoise, de 2017, a mis en exergue les propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes des feuilles de la Quinoa. [133]
A l’insu, souvent, de la plupart des consommateurs, et en fonction des variétés et des conditions culturales, ce sont les feuilles de la Quinoa qui contiennent, en fait, le plus haut taux de protéines: de 28% jusqu’à 37%. [107] [134] [135]. A savoir, plus que dans les feuilles d’épinards, d’amaranthes et de Moringa oleifera.
Le taux de protéines, dans les feuilles de Quinoa, varie en fonction des écotypes, ou variétés, et des conditions culturales.
Selon une étude US, de 2024, les feuilles, de l’écotype analysé de Quinoa, contenaient 33% de protéines et les inflorescences en contenaient 29% – et les grains 15%. Les taux des acides aminés essentiels – histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine – s’avéraient relativement proches en ce qui concerne les inflorescences, les feuilles et les grains. [146]
Selon une étude US, de 2019, les feuilles, de l’écotype analysé de Quinoa, contenaient un peu de cystéine. [138] Selon une autre étude, de 2022, les feuilles de Quinoa analysées contenaient plus d’acide glutamique et moins de glycine que les grains. [107]
En fonction des études, le taux de caroténoïdes, dans les feuilles de la Quinoa, varie de 8 mg à 90 mg/100 g de feuilles fraîches.
Selon une étude Espagnole récente, les principaux composants de l’huile de Quinoa – de 3 variétés – étaient les acides gras Omega 6 et Omega 3 – avec un rapport d’environ 0,4:1. A savoir, 20,2% d’acide linoléique (C18:2, ω6) et 52,8% d’acide linolénique (C18:3, ω3). [154]
La Fermentation de la Quinoa accroît, considérablement, ses Qualités Nutritionnelles et Médicinales
Au sujet des propriétés nutritionnelles et médicinales conférées par les processus de fermentation microbienne, voir mes deux monographies, “Les Kéfirs, Kombuchas et autres Elixirs de longue viepour la bio-remédiation des dérivés de Graphène dans l’organisme humain” et “Les Champignons Comestibles et/ou Médicinaux pour la bio-remédiation des dérivés de Graphène dans l’organisme humain”…
… ainsi que la section “Produits fermentés à base de Kales – Jus, Kombuchas, Choucroutes, etc – pour une intensification de leur activité anti-oxydante” de ma monographie portant sur les Choux frisés, Kales, et Caulets.
Il existe de multiples manières de préparer des produits à base de Quinoa fermentée – par, exemple, en mélangeant, tout simplement, les grains cuits avec une culture bactérienne lactique – afin d’accroître, considérablement, leurs Qualités Nutritionnelles et Médicinales – en particulier, anti-diabétiques, anti-obésité, anti-oxydantes…
On peut faire fermenter de la farine de la Quinoa avec, tout simplement, des grains de Kéfir d’eau. La fermentation va, ainsi, optimiser la biodisponibilité des protéines grâce à l’activité protéolytique élevée des micro-organismes du kéfir et à l’augmentation de la teneur en lipides. [130]
On peut faire fermenter de la farine de Quinoa, avec le champignon Pleurotus ostreatus et, après l’avoir séchée à l’air, en obtenir un nouvel aliment offrant un plaisant arôme de cacao! [101]
On peut réfrigérer de la Quinoa (à 4°C) ou la congeler (à -20°C) avant d’en faire fermenter la farine – avec Lactobacillus plantarum, par exemple – afin d’obtenir un accroissement, jusqu’à 12 fois plus, de substances telles que l’acide aminé GABA. [102]
La Quinoa peut, également, être fermentée avec la moisissure Monascus purpureus – à pigmentation rouge. Le nouvel aliment, ainsi obtenu, a été validé, par exemple, réguler les niveaux d’acides aminés chez les souris hyper-lipidémiques en influençant les voies métaboliques – telles que le métabolisme de la phénylalanine, de la tyrosine et du tryptophane. [120]
Une autre étude, ayant recours à une fermentation avec la moisissure, Monascus anka, souligna que « Comparé à la Quinoa non fermentée, la Quinoa fermentée a atténué l’effet de piégeage des macromolécules, en particulier au stade de la fermentation colique, ce qui a permis d’améliorer la bioaccessibilité des polyphénols. En outre, les polyphénols de la Quinoa fermentée ont eu un effet anti-obésité efficace en augmentant les activités des enzymes antioxydantes hépatiques, en supprimant la synthèse des acides gras, en accélérant l’oxydation des acides gras et en améliorant la synthèse des acides biliaires. De plus, la supplémentation en polyphénols de la Quinoa fermentée a atténué le désordre du microbiote intestinal induit par un régime riche en graisses, entraînant une diminution du rapport Firmicutes/Bacteroidota et une augmentation de l’abondance relative de Lactobacillus et Lachnoclostridium. » [105]
Une étude, de 2022, a eu recours, pour la fermentation (de concentré de protéines) de Quinoa aux grains de Kéfir d’eau – à raison de 5 jours de fermentation à 25°C. [117]
La digestibilité, du concentré, augmenta de 78,54 à 87,67% après 5 jours de fermentation. Parallèlement, la teneur en saponines et le pH ont diminué de manière significative. Après 2 jours de fermentation, la teneur phénolique totale a augmenté de manière significative en passant de 314,5 à 528,8 mg de GAE/100 g.
Une étude, de 2023, a eu recours, pour la fermentation, aux bactéries Saccharomyces cerevisiae, Lacticaseibacillus casei subsp. casei et Lactiplantibacillus plantarum subsp. plantarum. [93]
Selon ses conclusions. « La capacité antioxydante la plus élevée a été observée après 12 heures de fermentation par Lactiplantibacillus plantarum subsp. plantarum en raison d’une concentration plus élevée de composés phénoliques produits (170,5% d’augmentation). La saponine a été réduite, selon les échantillons, avec une moyenne de 67%. En outre, les échantillons fermentés par Lactiplantibacillus plantarum subsp. plantarum ont montré la diminution la plus significative de la teneur en acide phytique (64,64%) au cours de la fermentation de 24 heures. »
Une étude, de 2023, a eu recours, pour la fermentation, aux bactéries Lactobacillus reuteri et Lactiplantibacillus plantarum – pour fermenter du Lupin, de la Quinoa et du Blé. [72]
Le lupin, le Quinoa et le blé fermentés par Lactiplantibacillus plantarum avaient des activités antihypertensives prononcées (∼85%). L’inhibition de l’α-glucosidase dans le Lupin était plus élevée que dans la Quinoa ou le Blé. L’ampleur des activités anti-prolifératives du Lupin était nettement supérieure à celle de la Quinoa et du Blé, d’environ trois fois et deux fois respectivement contre les lignées cellulaires Caco-2 (cancer du colon) et MCF-7 (cancer du sein).
Selon une étude de 2023. Les bactéries Limosilactobacillus fermentum et Lacticaseibacillus rhamnosus, ont été utilisées, seules et en combinaison, afin d’étudier l’impact de la fermentation de la Quinoa (37°C durant 24 h) sur le pH, les phénols totaux, les tocophérols, la vitamine C, l’activité antioxydante et l’inhibition des enzymes (α-amylase et α-glucosidase ; effet anti-diabétique). [104]
Selon ses conclusions. « Les résultats ont montré qu’avec l’augmentation du temps de fermentation, la population bactérienne, les phénols totaux, l’activité antioxydante et l’inhibition des enzymes augmentaient, l’augmentation étant la plus importante pour la co-culture de Lacticaseibacillus rhamnosus et Limosilactobacillus fermentum par rapport à la culture pure de chaque souche. En raison de l’augmentation du temps de fermentation, les isomères du tocophérol (α, β, γ et δ), la vitamine C et le pH ont diminué, et la diminution la plus importante était liée à la co-culture des souches, suivie par Lacticaseibacillus rhamnosus et Limosilactobacillus fermentum. »
Selon une étude de 2024. La combinaison de la fermentation avec d’autres méthodes efficaces, telles que la germination et le stress froid, et l’ajout de sources prébiotiques, telles que les feuilles de fraises et de Moringa oleifera, sont des stratégies efficaces pour améliorer la fermentation de la Quinoa. [87]
La fermentation de la Quinoa par des bactéries a réduit les niveaux de saponines, d’alcaloïdes, d’oxalate, d’acide phytique et de tanins, tout en améliorant la digestibilité des protéines, la disponibilité des minéraux et des composés bioactifs.
Selon une étude 2022. La fermentation de la Quinoa par des probiotiques fournit une valeur nutritionnelle plus élevée et peut être considérée comme une source importante de composés bioactifs et de probiotiques vivants pour le corps humain. La poudre de feuilles de Moringa oleifera, à des ratios de 0,25 et 0,50%, a été utilisée comme source prébiotique supplémentaire pour alimenter la fermentation de la Quinoa par Lactobacillus plantarum et Lactobacillus delbrueckii ssp. bulgaricus et produire des produits à base de Quinoa plus sains. [95]
Les résultats indiquent que la supplémentation des produits de Quinoa fermentés avec Moringa oleifera a augmenté leur contenu en phénoliques libres et en arabinoxylanes extractibles par l’eau, ainsi que leur activité antioxydante et la dégradation des phytates.
Selon une étude 2022. La Quinoa, comme d’autres céréales et légumineuses, contient du phytate qui inhibe l’absorption des minéraux essentiels. Une teneur élevée en phytate est généralement associée aux régimes végétariens et aux régimes des zones rurales des pays en développement. Ces régimes peuvent entraîner des carences en minéraux. Des recherches fructueuses ont été menées sur l’utilisation du grillage à sec, avant ou après la fermentation, pour améliorer les propriétés sensorielles de la Quinoa fermentée. [110]
Selon ses conclusions. « La fermentation de la Quinoa s’est avérée être une méthode très efficace pour réduire la teneur en phytates et donc augmenter la biodisponibilité des minéraux bivalents essentiels tels que le fer, le calcium et le zinc. La fermentation a, également, été étudiée pour son effet sur l’amélioration de la capacité antioxydante et de la teneur en composés phénoliques, qui sont considérés comme des molécules bénéfiques pour la santé. »
Une étude, de 2018, a analysé le taux de carnitine, de GABA, d’acide vanillique et d’acide gallique dans des échantillons de Quinoa non-fermentée, fermentée à 3 jours et fermentée à 5 jours – avec le fungus Rhizopus oligosporus. [109]
Selon ses conclusions: « Les quantités de L-carnitine et de GABA étaient de 0,13 mg/kg et 540 mg/kg pour le Quinoa non fermenté (NF), 3,15 mg/kg et 1040 mg/kg pour le Quinoa fermenté à 3 jours (3F), et 1,54 mg/kg et 810 mg/kg pour le Quinoa fermenté à 5 jours (5F). L’acide vanillique et l’acide gallique étaient respectivement de 1,3 et 0,1 mg/kg pour NF, 1,55 et 2,37 mg/kg pour 3F, et 1,83 et 0,84 mg/kg pour 5F. Les teneurs totales en phénols et en flavonoïdes étaient respectivement de 41 mg d’acide gallique (GAE)/kg et 13 mg d’équivalent quercétine (QE)/kg pour la NF, 74 mg GAE/kg et 16 mg QE/kg pour la 3F, et 80 mg GAE/kg et 19 mg QE/kg pour la 5F. L’activité antioxydante (SC50) était de 3,6 mg/mL pour NF, 3,4 mg/mL pour 3F, et 2,3 mg/mL pour 5F. »
A noter que la germination des grains de Quinoa, pendant 48 heures, peut améliorer le ratio Omega 3/ Omega 6 et le taux de tocophérol. [11]
Les Excellentes Capacités de la Quinoa pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives
L’objectif transparent et déclaré, de cette section, est de mettre en exergue que la Quinoa est réputée pour ses propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique.
Pourquoi? Afin de proposer que la Quinoa puisse constituer l’une des premières lignes de défense anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office.
Faut-il préciser que, si la Quinoa constitue un phyto-accumulateur (un accumulateur de poisons) et un bio-remédiant (un nécro-extracteur des mêmes poisons), il vaut beaucoup mieux en consommer lorsqu’elle provient de l’agriculture bio? A savoir, sans intrants de synthèse, et sans biocides, et sur des sols sains et non contaminés par des métaux lourds issus de l’agriculture toxique.
La Quinoa a, même, été utilisée pour la “synthèse verte” de nano-particules de titane afin de fortifier le blé dans ses capacités de résister au Cadmium contaminant les sols agricoles dans lesquels il croît. [21] Selon cette logique, les nano-particules de titane dérivées de Quinoa empêchent le blé de phyto-accumuler le cadmium afin qu’il reste consommable – à savoir dans les limites définies, officiellement et légalement, par l’Empire de la Chimie et de la Toxicité. Pendant ce temps, le Cadmium reste dans le sol. … en attendant la prochaine culture de blé ou d’une autre espèce phyto-accumulatrice.
Ne serait-il pas, plutôt, raisonnable de dépolluer les sols agricoles avant d’y cultiver des cultures pour la nutrition? Ne serait-il pas, plutôt, raisonnable d’arrêter, légalement, l’usage de tous les intrants de synthèse, et de biocides, qui contaminent, dramatiquement, les sols agricoles, avec du Cadmium et une foultitude de produits chimiques et radioactifs – ainsi qu’avec une pléthore de nano-particules métalliques (Graphène, Titane, etc, etc, ad nauseam)?
Tout va bien chez les scientifiques maniaco-dépressifs?
Un certain nombre d’études ont mis en exergue le danger de consommer de la Quinoa ayant été cultivée sur des sols extrêmement contaminés par les métaux lourds… lorsque l’objectif de l’étude portait sur l’impact sur la santé humaine.
A contrario, un certain nombre d’études, telles que présentées ci-dessous, bottent en touche et font mine… ou, tout simplement, affirment qu’il n’existe aucun danger à consommer de la Quinoa cultivée sur des terrains comme “bio-accumulateur” – à savoir, comme “nécro-accumulateur”!! Pourquoi? Parce qu’il faut conforter les financements des études subséquentes.
“La salinité atténue la phytotoxicité induite par le cadmium chez le Quinoa (Chenopodium quinoa) en limitant l’absorption du Cd et en améliorant les réponses au stress oxydatif : implications pour la phytoremédiation”. 2021. [14]
Selon les conclusions. « Les résultats ont montré que la croissance des plantes, la conductance stomatique et les teneurs en pigments étaient significativement inférieures à toutes les concentrations de Cd par rapport aux plantes témoins. Les plants de Quinoa ont montré une meilleure croissance et une meilleure tolérance au Cd lorsqu’ils ont été cultivés à un niveau de salinité plus faible (150 mM NaCl) combiné au Cd. En revanche, la concentration élevée de salinité (300 mM NaCl) combinée au Cd a réduit la croissance des pousses et des racines des plantes expérimentales de plus de 50%. En raison d’une translocation limitée des racines vers les pousses et d’un plus grand potentiel de tolérance au Cd, le génotype de Quinoa, “Puno”, convient à la phytostabilisation du Cd dans les sols salins. »
Question: la “tolérance” au Cadmium de l’écotype “Puno”… signifie-t-elle que les plantes n’en meurent pas ou que les plantes ne phyto-accumulent pas ou moins? C’est une question importante parce que cette Quinoa est consommée… même si elle croit sur des sols gavés de Cadmium.
D’ailleurs, tous les sols agricoles en chimie sont gavés de Cadmium et, ainsi, Homo chimericus est très contaminé par cet élément chimique… très irradiant, oxydant et cancérisant. En 2016, en France, selon le gouvernement [22], 12% des adultes, et 18% des enfants, sont contaminés au Cadmium avec des taux dépassant les limites officialisées et légalisée par la Mafia Agro-Chimico-Pharma – ce qui n’est pas peu dire!
“Évaluation du potentiel de tolérance au cadmium et au plomb du Quinoa (Chenopodium quinoa) et ses implications pour la phytoremédiation et la santé humaine”. 2022. [40]
Selon les conclusions. Cette étude démontre que la Quinoa a un bon potentiel de phytoremédiation pour le Cd et le Pb, mais que le risque de toxicité du Cd constitue un défi pour la santé humaine. Sans plaisanter?
“Contamination par les métaux lourds et évaluation des risques pour la santé dans les céréales et les aliments transformés à base de céréales dans la région d’Arequipa (Pérou)”. 2021. [1]
“Caractérisation de l’accumulation et de la translocation des métaux lourds et des caractéristiques de réponse au rendement de Chenopodium quinoa”. 2023. Cette étude a analysé l’accumulation du plomb, de cadmium, de chrome, de nickel et les réactions des plantes, chez quatre populations ou variétés de Quinoa. [16]
Selon les conclusions. Le Quinoa est une excellente plante de phytoremédiation respectueuse de l’environnement qui peut être utilisée pour la remise en état des sols pollués. Les génotypes de Quinoa ont montré différents potentiels d’accumulation de métaux lourds dans leurs tissus.
A noter que la majorité des études, portant sur la bio-remédiation par la Quinoa, évitent, allègrement, de déconseiller l’usage alimentaire de cette plante, considérée comme un “super-aliment”, lorsqu’elle a été cultivée sur des terrains archi-contaminés.
“Réponse du Quinoa au plomb : Croissance et répartition du plomb”. 2018. Cette étude a analysé l’accumulation du plomb, et les réactions des plantes, chez quatre populations ou variétés de Quinoa. [10]
Selon les conclusions. « La translocation du plomb vers la tige et les feuilles a affecté les processus photosynthétiques et défensifs. La forte concentration de plomb a eu une influence inhibitrice sur la biomasse sèche, le rendement biologique et le rendement en graines des lignées de Quinoa. L’accumulation du plomb variait, énormément, en fonction des écotypes. Ainsi, la variété “Dave 407” accumula deux fois plus de plomb que l’écotype Chilien “Pichaman”. »
“Chenopodium: une plante prometteuse pour la phytoextraction”. 2008. Cette étude a analysé l’accumulation de métaux lourds dans 40 écotypes, variétés ou espèces de Chenopodium – dont 18 écotypes de Quinoa. [6]
Selon les conclusions. « Nos résultats soutiennent les préférences de consommation de ces espèces (Chenopodium berlandieri, Chenopodium murale, Chenopodium album, Chenopodium giganteum) par les indigènes puisque ces espèces ont une moindre tendance à accumuler des métaux toxiques comme Ni, Cd et Cr dans les tissus foliaires, justifiant ainsi l’utilisation de leur feuillage à des fins comestibles. D’autre part, la capacité de Chenopodium quinoa (qui n’est pas utilisé comme feuillage/légume) à concentrer les métaux lourds dans les feuilles est remarquable. L’accumulation de Zn, Ni, Cr et Cd était plus importante dans les feuilles de Chenopodium quinoa que dans celles d’autres espèces. Plusieurs accessions de Chenopodium quinoa accumulent plus de Cu et de Zn que Polygonum thunbergii, une plante aquatique qui pousse vigoureusement dans les régions industriellement polluées.
Au sein de Chenopodium quinoa, il y avait une différence de plus de trois fois pour Ni, de six fois pour Zn et de plus de 13 fois pour Cr. Une très grande variation des concentrations de Cd a été trouvée parmi les 18 accessions de Chenopodium quinoa – allant de 5,70 à 134,20 mg/kg – ce qui indique la présence de différences significatives au sein de l’espèce en ce qui concerne l’accumulation de métaux lourds.»
“Évaluation de la bioaccumulation du lithium par le Quinoa (Chenopodium quinoa) et son implication pour la santé humaine”. 2023. [51]
Selon les conclusions. Les résultats ont montré que la germination des graines était la plus élevée (64% de plus que le contrôle) à une concentration de Li de 8 mM. De même, à des doses de 8 mM de Li, la longueur des pousses, le poids sec des pousses, la longueur des racines, le poids sec des racines et le rendement en grains ont augmenté de 130 %, 300 %, 244 %, 858 % et 185 % par rapport au contrôle. Il a également été révélé que le Li augmentait l’accumulation de calcium et de sodium dans les pousses de Quinoa. Les teneurs en caroténoïdes ont augmenté, mais les teneurs en chlorophylle sont restées inchangées sous l’application de Li. Les activités des antioxydants, à savoir la peroxyde dismutase, la catalase et la super oxyde dismutase, ont également augmenté avec l’augmentation des niveaux de Li dans le sol. L’apport journalier estimé et le quotient de danger du Li dans le Quinoa étaient inférieurs au niveau seuil. Il a été conclu qu’une concentration de Li de 8 mM est utile pour la croissance du Quinoa et qu’il peut être cultivé avec succès sur des sols contaminés par le Li sans entraîner de risques pour la santé humaine.
“Absorption et translocation différentielles du cadmium et du plomb par le Quinoa : Comparaison multivariée des réponses physiologiques et au stress oxydatif”. 2022. [9]
Selon les conclusions. la plus grande partie du Cd et du Pb a été séquestrée dans les racines par rapport aux pousses. Sur une base individuelle, le Cd a entraîné une diminution plus importante de la croissance des plantes et des attributs physiologiques du Quinoa par rapport au Pb. La tolérance au Cd et au Pb et le potentiel d’absorption de l’écotype Péruvien, “Puno”, ont montré sa capacité à pousser dans des sols co-contaminés par le Cd et le Pb. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l’accumulation de métaux dans les grains de Quinoa et les risques sanitaires attendus de la culture du Quinoa dans des sols co-contaminés par le Cd et le Pb.
“Potentiel du composite biosorbant magnétique de quinoa et du biosorbant traité au HNO3 pour la séquestration efficace du chrome (VI) dans l’eau contaminée”. 2023. [123]
Il s’agit de Quinoa magnétisée!
“La tolérance au nickel et le potentiel de phytoremédiation de la Quinoa sont modulés par la salinité : comparaison multivariée des attributs physiologiques et biochimiques”. 2022. [20]
“La tolérance au plomb (Pb), et le potentiel de phytoremédiation du Quinoa : une comparaison multivariée des attributs physiologiques et biochimiques, sont modulés par la salinité ”. 2021. [15]
“La Quinoa halophyte : un hyperaccumulateur potentiel de métaux lourds pour la phytoremédiation”. 2022. [7]
“Les extraits de son de Quinoa rouge protègent les souris contre les lésions hépatiques et la fibrose induites par le tétrachlorure de carbone en activant les systèmes enzymatiques antioxydants et en bloquant la voie du TGF-β1”. 2019. [100]
Attention! Danger: confection “verte” de nano-particules métalliques prétendument médicinales, à partir de la Quinoa
La Quinoa n’a pas échappé à la démence des scientifiques chiméristes modernes qui l’utilisent pour produire des nano-particules métalliques “vertes” – à savoir écologiques, eco-friendly, durables, éthiques, bla bla.
Il existe, même, plusieurs études, dont une à paraître en novembre 2024, qui proposent la fabrication d’hydrogel de Quinoa pour l’impression en 3D!!! [152] [155] [156]
“Approche de la biosynthèse de nanoparticules de cuivre, caractérisation physicochimique, traitement des eaux usées par le céfixime et activités antibactériennes”. 2023. [126]
Avec comme objectif la synthèse verte de nanoparticules de cuivre via l’extrait de graines de Quinoa.
“Préparation et caractérisation de nanoparticules de silicium vert et leurs effets sur la croissance et l’accumulation de plomb dans le maïs (Zea mays)”. Avril 2024. [125]
Cette étude visait à préparer des nano-particules de silicium vertes en utilisant un extrait de feuilles de Chenopodium quinoa et à évaluer leurs effets sur l’absorption du Plomb et la croissance du maïs.
“Formulation et évaluation de nanoparticules d’argent chargées d’azithromycine pour le traitement des plaies infectées”. Juin 2024. [108]
“Propriétés phytostimulantes de nano-particules d’argent très stables obtenues à partir d’un extrait de saponine de Chenopodium quinoa”. 2020. [122]