Madagascar : Association Cétamada & Centre Anjaranay
L’association s’investit dans la création d’un jardin pilote — à dupliquer sur toute l’île de Sainte-Marie — destiné à couvrir les besoins en fruits, légumes et aromates. Ce projet est né de la nécessité de répondre à la demande urgente, des populations saint-mariennes autochtones, résidentes et touristiques, d’avoir un accès correct à la nourriture. Un partenariat a été mis en place avec le Centre communautaire de formation et de santé de l’île Sainte-Marie pour le prêt de terres.
La grande majorité des produits alimentaires est importée de la Grande Terre et est principalement acheminée par bateau, en provenance d’Antsirabe, Tananarive et Tamatave. Les conséquences directes sont ; une absence de traçabilité, des qualités nutritives limitées et un approvisionnement dépendant de la navigation entraînant des pénuries lorsque celle-ci est interdite. Lors d’interdiction de navigation, l’accès à la nourriture est restreint, de ce fait les prix de la nourriture flambent excluant l’accès de ces produits aux plus pauvres.
Ce programme vise une production de légumes pérenne sur une île où la tradition maraîchère est absente, avec une alimentation diversifiée pour lutter contre la malnutrition.
Site internet de l’association : Cétamada
Site internet du centre : Anjaranay
>> Témoignage du 12/04/19, extrait de leur page Facebook ...
« Le pôle agriculture maraîchère du Centre Anjaranay propose des méthodes d’organisation et des techniques de travail aux agriculteurs locaux.
Le centre dispose depuis sa création de deux grandes serres expérimentales munies d’un système de goutte à goutte. Des expérimentations avec des semences bio-reproductibles sont dirigés par M. Emile.
Ces semences sont plantées et protégées dans une mini-serre; elles sont couvertes d’une fine couche de compost et sont arrosées minutieusement. Cette méthode sera ensuite répliquée auprès des agriculteurs accompagnés par le centre Anjaranay. »
M. Emile semant avec soin ses semences
Madagascar : Association L'arbre aux Enfants
Cette association vient en aide aux enfants défavorisés, à côté du village Ankoby, par la création d’un grand lieu de vie autonome alliant l’accueil des enfants à l’éducation (construction d’une école avec des logements mis à disposition et équipés d’une cuisine), avec également, des ateliers culturels (création d’une bibliothèque). Le terrain, situé sur un grand plateau traversé par la rivière d’Ankoby, est cultivé en agroforesterie.
Ce projet allie le jardinage, la culture et l’éducation à l’accueil d’enfants défavorisés de Madagascar. Grâce à celui-ci, les familles du lieu de vie gagnent en autonomie et en qualité de vie.
Sénégal : Association ArtOasis, Jardin botanique
L’association ArtOasis développe un projet d’agriculture qui s’étend autour de la permaculture et de la Médecine Naturelle. Le Jardin Botanique de l’école est le fruit de la collaboration entre l’association et les étudiants sénégalais. Aujourd’hui, le souhait de ArtOasis est de renforcer la diversité des variétés de plantes médicinales, céréalières et d’arbres fruitiers pour la région et de créer, parallèlement, une banque de semences.
Ce projet promet un avenir fertile aux jeunes de Kafountine, leur apprenant à prendre soin de la terre pour de meilleurs lendemains.
Burkina Faso : Association Teel Taaba, porteur de projet Frederic Z.
Ce projet consiste à mettre à disposition des semences reproductibles, dans le jardin du village de Konzeogo-sambila, au profit des maraîchers afin d’augmenter leur production et assurer une autonomie semencière. L’association rassemble plusieurs groupements, dont celui des maraîchers.
Confrontée à des problèmes de disponibilité de semences et de stérilité de celles-ci, l’association Teel TaaBa, souhaite gagner en autonomie, grâce aux semences reproductibles et libres de droits.
>> Témoignage du 08/01/20 de Frédéric ...
Après une année, Frédéric nous donne un retour sur l’avancée du projet ;
« Notre association Teel Taaba a été l’heureuse bénéficiaire de semences d’une valeur inestimable de la part de Kokopelli . […] Nous les exploitons lentement mais sûrement. » Frédéric nous donnera des témoignages et de nouvelles photos bientôt.
Nous sommes heureux de voir que ce projet se développe. La première année a déjà porté ses fruits, et ce n’est que le début !
Algérie : Porteur de projet Amar A., Développement et partage de potagers urbains
Amar réalise des projets avec les associations de protection de l’environnement et de développement dans les quartiers de trois villes ; Tipaza, Bainem et Bourkika. Ces collaborations permettent la mise en place de potagers urbains sur plusieurs petites zones disséminées dans ces quartiers. La volonté de Amar est de faire découvrir ces fruits et légumes au grand public en donnant la liberté aux habitants de produire eux-mêmes leurs semences reproductibles. Les cultures seront gérées par d’anciens paysans qui transmettent leurs savoir-faire aux enfants des quartiers. La volonté finale est d’élargir le développement de potagers urbains à travers le pays.
Ce projet vise l’autonomie dans des quartiers pauvres, grâce à des potagers communautaires.
>> Témoignage du 27/04/19 de Amar ...
Deux mois après l’expédition du colis, Amar nous fait parvenir un retour :
« En Algérie comme prévu , j’ai commencé à semer en godet certaines variétés de légumes. Nous avons un mois d’avril plutôt frileux et beaucoup de pluies, des températures en dessous de 10°C le matin, j’ai donc dû retarder les semis de 3 semaines. Les beaux jours arrivent et nous avons développé la permaculture urbaine dans 2 quartiers aux pieds d’immeubles de Tipaza et Bainem (banlieue d’Alger). L’équipe est composée d’enfants hyper motivés qui sont fiers de leur jardin »
Amar vient en aide à de nombreux enfants et multiplie les projets toujours liés à l’environnement et l’écologie.
Photos de la page Facebook de l’association Axxam n-dda Ali —La Maison d’Al dont Amar est éco-volontaire
Brésil : Porteur de projet Zaher F. C., Le potager Serra do Papagaio
Pour Zaher, la tendance au Brésil sur les étals en fruits et légumes est à la standardisation avec très peu de variétés. Sous un climat propice à la culture, il souhaite encourager un système stable en diversifiant les variétés. La notion de partage est au centre de ce projet, ses collègues maraîchers, ainsi que des habitants, auront accès à ses semences ; la finalité de ce programme est d’alimenter le réseau d’échange de semences existant (il existe au Brésil des événements autour de l’agro-biodiversité où se pratiquent les échanges de semences « crioulas » (semences reproductibles), par exemple la CPRA (Centro Paranaense de Referência em Agroecologia) et le MST (Mouvement Sans Terre)). Ce programme permet également à Zaher de servir les produits du potager dans son restaurant et proposer sur le marché plus de variétés de légumes.
Ce projet, en plus de mettre en place un lien sur le territoire, permet la réappropriation de l’alimentation par l’échange de semences fertiles pour tous.
Madagascar : Association PCADDISM
PCADDISM porte la même vision d’avenir que Cétamada et pointe également du doigt le problème d’approvisionnement alimentaire de l’île de Sainte-Marie. Celle-ci est dépendante de la Grande Terre, en particulier pour les légumes. La volonté est de favoriser le développement de l’agriculture familiale maraîchère au bénéfice de 60 ménages dans deux fokontany (villages traditionnels malgaches) de l’île. L’association impulsera des revenus stables pour ces familles tout en réduisant les pressions anthropiques sur l’environnement.
Ce projet permet à court terme une autosuffisance en légumes et une nouvelle source de revenus, et, à long terme il apportera l’autosuffisance de l’île de Sainte Marie en légumes.
Sénégal : Association Les Cajoutiers, Ferme-école
Pour l’association, les objectifs sont d’améliorer l’alimentation de 700 élèves ainsi que les perspectives d’avenir d’enfants sourds, en leur proposant un métier qui garantisse une indépendance professionnelle et sociale. Après des projets d’agroforesterie menés avec succès (haies mellifères, arbres fertilitaires, et fruitiers, de bandes antiérosives), aujourd’hui l’équipe souhaite développer un potager afin de produire des aliments sains à la cantine et former les jeunes, en priorité les sourds-muets à une agriculture durable.
Ce projet à pour but de garantir une autonomie en légumes pour la cantine, alliée à la mise en place de formations professionnelles pour les jeunes agriculteurs.