Kokopelli quitte le forum européen “Let’s Liberate Diversity”

Résumé :

Chers Amis,
De retour du dernier forum “Let’s Liberate Diversity” qui s’est tenu à Bâle les 20 et 21 septembre 2013, les trois organisations Kokopelli-France, Kokopelli-Belgique et Kokopelli-Suisse ont décidé de ne plus participer aux forums organisés par la “Coordination Européenne Let’s Liberate Diversity”, une organisation récemment créée.

Notre décision est basée sur les découvertes stupéfiantes que nous avons faites quant au fonctionnement non-démocratique et autoritaire de cette “Coordination” et quant à l’absence de rejet authentique du cadre légal actuel régissant les semences et la biodiversité, dont nous souffrons si amèrement depuis les années 60.

Par conséquent, nous allons impulser la création d’un nouveau mouvement européen, en lien avec à la “Global Alliance” de Vandana Shiva et le réseau latinoaméricain “Red Semillas Libres”. Pour son inauguration, nous vous invitons à un grand rassemblement dans le Sud de la France du 1er au 3 mai 2014.

Communiqué intégral :

Chers Amis,
De retour du dernier forum “Let’s Liberate Diversity”, qui s’est tenu à Bâle les 20 et 21 septembre 2013, les trois organisations Kokopelli-France, Kokopelli-Belgique et Kokopelli-Suisse ont décidé de ne plus participer aux forums organisés par la “Coordination Européenne Let’s Liberate Diversity”, une organisation récemment créée.

Nous souhaitons, néanmoins, expliquer ce qui motive notre décision, à savoir les découvertes stupéfiantes que nous avons faites quant à la forme et à la substance de ce forum.

En termes de fonctionnement, voilà ce que nous avons découvert :

Les forums “Let’s Liberate Diversity” ont été lancés en France, en 2005, avec une première rencontre à Poitiers. En 2006, un second forum s’est tenu à Bullas en Espagne ; en 2007, nous nous sommes rassemblés à Halle en Allemagne, en 2008 à Ascoly en Italie, en 2010 à Graz en Autriche, en 2011 à Sveged en Hongrie, en 2012 à Strasspeffer en Écosse ; et finalement, en 2013, c’est la Suisse qui a accueilli récemment le dernier forum.

Jusqu’en 2012, l’organisation de ces événements était effectuée sur une base informelle. Chaque année, les organisateurs étaient différents et les forums, largement ouverts à tous, rencontraient de plus en plus de succès, rassemblant chaque fois plus de participants : des paysans, des ONGs, des journalistes, des universitaires, des étudiants, etc.

L’association Kokopelli, en sa qualité d’organisation de protection des semences, d’une importance majeure en Europe, a bien sûr participé à presque tous ces rassemblements.

Cependant, alors que des discussions commençaient secrètement entre quelques participants en vue de créer une structure formelle, Kokopelli, tout comme de nombreuses organisations européennes, fut soigneusement exclue de toute discussion concernant cette structure. En 2012, soudainement, le forum Écossais fut organisé par une nouvelle “Coordination Européenne Let’s Liberate Diversity” fondée très discrètement par la “Scottish Crofting Federation” (Écosse, UK), “ProSpecieRara” (Suisse), le “Réseau Semences Paysannes – RSP” (France) et la “Red de Semillas Resembrando e Intercambiando” (Espagne).

En dépit de cette stratégie déloyale, le forum de 2012 a prétendu être le successeur légitime de tous ceux qui l’avaient précédé. Il en fut de même, cette année, avec le forum de Bâle. Comme nous n’étions pas en Écosse en 2012, nous avons découvert cette année – aux côtés de plusieurs autres organisations présentes – qu’une structure formelle avait été secrètement créée, en excluant de très nombreux participants habituels.

Nous avons également découvert, au cours d’une conversation avec Bela Barta, (directeur de ProSpecieRara – Suisse) que cette “Coordination Européenne” avait tout fait pour refuser à Kokopelli toute participation à ce forum. Bela Barta, en personne, a dû insister lourdement pour que nos inscriptions soient acceptées (!).

Comme une “Assemblée Générale” était programmée le soir du 20 septembre, nous avons pensé que ce serait l’occasion de mieux comprendre cette nouvelle structure, d’en connaître les fondements ainsi que les conditions permettant d’en devenir membre. Arrivés à cette “Assemblée Générale”, nous nous aperçus que la salle était très exiguë et ne pouvait contenir qu’un nombre très restreint de personnes, alors que plus de 170 participants étaient inscrits à ce forum. Quatre organisations postulaient pour devenir membres : “BEDE” (France), “Crocevia” (Italie), “Rete Semi Rurali” (Italie) et “Dachverband Kulturpflanzen- und Nutztiervielfalt e.V. – VEN” (Allemagne). Leurs requêtes ont été acceptées par les quelques “membres fondateurs” sans difficulté. Cependant, lorsque l’organisation Roumaine “Eco-Ruralis” (une fédération d’organisations de paysans bios de ce pays), représentée par Nicolae Lalu, a fait connaître son intention de devenir membre, il lui a été répondu que la décision lui serait transmise ultérieurement, après une année d’observation. En effet, Nicolae, durant l’après-midi de ce jour-là, avait exprimé une opinion quelque peu divergente de celle de Guy Kastler (RSP – France) au cours d’un atelier sur la législation…

Cet atelier s’est d’ailleurs révélé être une démonstration très intéressante de la façon dont cette “Coordination Européenne” opère :

Il était programmé dans l’après-midi du vendredi, entre 13h30 et 15h30, avec le titre suivant “Atelier sur la législation européenne des semences”. Plusieurs organisations avaient, auparavant, envoyé par e-mail leur “position” sur la proposition de réforme adoptée par la Commission Européenne le 6 mai 2013. L’atelier a commencé par une brève présentation, par chacune des organisations présentes, de leur position respective. Cette présentation a duré environ 50 minutes. Ensuite, comme les positions exprimées semblaient convergentes sur certains points, nous avons suggéré, sans oblitérer les positions individuelles, d’élaborer une déclaration commune sur un point au moins. Nous avons suggéré de lancer le débat par une affirmation simple : « nous exigeons que toutes les variétés à pollinisation ouverte appartenant au domaine public soient exclues du champ d’application de la législation européenne sur le commerce des semences ».

Plusieurs participants ont exprimé leur enthousiasme concernant cette proposition (Eco-Ruralis, Arche Noah) et personne ne s’est opposé à son contenu. Cependant, de manière très surprenante, Guy Kastler (RSP – France) et Susanne Gura (“Dachverband Kulturpflanzen- und Nutztiervielfalt e.V. – VEN” – Allemagne) – qui contrôlait les prises de parole avec le micro – ont prétendu avec force, dans un état de panique manifeste, que ce n’était pas l’objectif de cet atelier ; que des règles étaient nécessaires pour les semences ; qu’il n’était pas possible de présenter une opinion commune. Klaus Rapf et Iga Niznik (“Arche Noah” – Autriche), tout comme Nicolae Lalu (“Eco-Ruralis” – Roumanie) ont alors insisté sur l’urgente nécessité d’essayer et sur la pertinence de la déclaration suggérée. Malgré cela, Guy Kastler et Susanne Gura se sont obstinés dans leur opposition inexplicable et ont décidé de mettre fin à l’atelier. Cela alors même qu’il n’était pas encore 15h30 (!).

Une personne présente dans la salle, sidérée par la situation, a pris l’initiative d’enregistrer les échanges pendant la quasi totalité de l’atelier. Cet enregistrement est disponible pour quiconque souhaiterait se faire une idée, par soi-même, du déroulement de cet atelier.

Le jour suivant, nous avons découvert pourquoi ce membre fondateur (RSP) et cette future membre (VEN) de la “Coordination Européenne” étaient dans un tel état de panique concernant la perspective d’un grand nombre d’organisations adhérant à une proposition commune sur la réforme :

Le samedi, à la clôture du forum et dans la salle plénière, une session de deux heures était programmée pour rapporter les conclusions de tous les ateliers (de 13h30 à 15h30). Concernant l’atelier sur la législation, une déclaration a été très brièvement présentée sur grand écran, puis retirée, pour être ensuite soumise aux différentes personnes et organisations présentes, pour approbation, sous la forme d’une déclaration non modifiable “à prendre ou à laisser”, selon les termes même de Bela Barta (“ProSpecieRara” – Suisse) et Antonio Onorati (“Crocevia” – Italie). Cette déclaration, pas même distribuée sous forme imprimée, était intitulée «Points d’accord de plusieurs organisations sur le paquet “ Smarter rules for safer foods” présentés à l’occasion du 8ème Forum de LLD à Bâle les 20/21 septembre 2013 ». Nous en avons finalement obtenu une copie imprimée et nous l’avons scannée.

Cette déclaration, présentée comme la conclusion de l’atelier sur la législation, était en fait le travail d’un nombre très réduit d’individus qui s’étaient rassemblés, en secret, le jeudi, soit la veille de l’ouverture du forum. Et c’était Susanne Gura (VEN – Allemagne), qui avait pour mission, assise à une table durant cette session plénière, de la présenter et de la faire adopter et signer par le plus grand nombre possible d’organisations – sans mentionner, bien évidemment, la tentative de parvenir à une déclaration commune qu’elle avait fait avorter durant l’atelier de la veille. Nous nous sommes indignés de cette manipulation et de cette imposture mais, soutenue par Antonio Onorati (“Crocevia” – Italie), elle a poursuivi…

Nous, en tant que membres de la société civile, nous plaignons depuis longtemps des manières anti-démocratiques et frauduleuses de nos adversaires capitalistes et de leurs alliés institutionnels. Nous les avons même dénoncées récemment, alors que la rédaction de la proposition de Règlement européen était en cours, lorsque nous avons découvert que c’était l’industrie semencière elle-même qui rédigeait le texte. Avec ce forum, nous faisons le triste constat que certains d’entre nous peuvent être aussi anti-démocratiques et autoritaires que nos ennemis déclarés. En quittant ce forum et son équipe d’organisation LLD, nous avons décidé de ne plus cautionner ce genre de manigances.

En ce qui concerne le fond, c’est-à-dire le contenu idéologique et programmatique de cette “Coordination Européenne LLD”, voilà ce que nous avons à dire :

Nous – et les semences que nous protégeons – opérons dans la clandestinité et l’illégalité depuis plus de cinquante ans. Depuis la création de l’UPOV et des droits de propriété intellectuelle sur les variétés, la législation sur le commerce des semences n’a fait rien d’autre que de dérouler le tapis rouge aux variétés protégées par des Droits d’Obtention Végétale. Nos variétés appartenant au domaine public – qui constituent le patrimoine commun de tous – ont été exclues du marché et poussées dans l’illégalité. Nous savons tous que nos semences ne sont pas dangereuses, ni pour la santé, ni pour l’environnement. Au contraire, elles maintiennent un cercle vertueux de co-évolution entre l’Humanité et la Nature. Nous savons aussi pertinemment que cette législation n’a pas pour objectif de protéger les agriculteurs, ou les consommateurs, de risques biologiques ou de fraudes commerciales. Bien au contraire. Elle a enfermé les agriculteurs dans un marché captif qui les dépossède de leurs droits fondamentaux. Cette législation ne fait rien d’autre que de les maintenir dans un état de dépendance vis-à-vis de l’industrie semencière et de protéger les intérêts commerciaux de celle-ci.

Tout cela est du totalitarisme pur. Il n’y a rien à sauver ou à espérer de ce système. Parce qu’il existe depuis longtemps, nous nous sommes habitués à ce cauchemar technocratique, et nous en avons oublié la nature oppressive et illégitime. Mais il est temps de se réveiller. Alors qu’une réforme de la législation est en cours, et bien que nous sachions que l’industrie et ses alliés institutionnels ont perverti les règles de la démocratie, nous devons crier notre indignation et notre soif de liberté.

C’est notre responsabilité et notre devoir. Personne ne peut le faire pour nous aujourd’hui. Dans l’océan d’appropriation et de dépendance créé par l’industrie, nous sommes les derniers Mohicans. Nous sommes ceux que nous avons attendus. Nous sommes les graines d’espoir que nous espérons voir plantées. Nous sommes peu nombreux et nous faisons un travail immense, mais nos collections isolées ne sont d’aucune utilité si nous n’avons pas la liberté sociale de les utiliser et de les diffuser. Soyons courageux et fidèles à notre mission et à nos valeurs. Soyons unis.

Et n’ayons pas peur de la liberté. Car notre combat est un combat pour la liberté. Ne nous laissons pas aveugler par le vocabulaire trompeur de nos ennemis : dans le secteur des semences, l’industrie a tiré d’immenses bénéfices d’un fort interventionnisme réglementaire. Elle a construit ses positions monopolistiques dessus. Nous devons comprendre que, malgré leur vocabulaire, nos adversaires ne sont absolument pas des libéraux. Ils exercent sur nous un capitalisme autoritaire dont nous devons nous libérer.

L’aveuglement concernant cette réalité est tellement épais que nous avons même été accusés par le RSP français et des membres de la “Rete Semi Rurali” (Italie) de comploter avec Monsanto et d’autres multinationales du genre, dans le but de libéraliser le marché des semences. Même Vandana Shiva et son “Alliance pour la Liberté des Semences” sont suspects à leurs yeux. Comme ils nous connaissent mal ! Et, ce qui est plus grave : comme ils connaissent mal nos ennemis ! L’ESA (European Seed Association) est tellement prête à tout pour maintenir son contrôle réglementaire sur le marché des semences, qu’elle s’est fortement opposée à nos demandes devant la Cour de Justice de l’Union Européenne, allant pour cela jusqu’à enfreindre les règles procédurales de la Cour.

Antje Kölling (IFOAM-EU) nous a également rapporté qu’elle avait été récemment invitée à une réunion spéciale dans les bureaux de l’ESA à Bruxelles, au cours de laquelle ses représentants auraient exprimé leur très grande nervosité face à la dérogation prévue pour les variétés de “marché de niche”… Ils ne veulent absolument aucun changement dans le système actuel. C’est donc bien l’industrie qui a peur de la liberté, car celle-ci signifie une perte de contrôle sur nous et sur les petits producteurs de semences.

Nous sommes soumis au féodalisme des régulateurs de la grande industrie. La liberté, plus que jamais, doit être notre fer de lance.

Au lieu de cela, nous n’avons entendu rien d’autre, au cours de nos forums européens sensés “libérer la diversité”, que le besoin de régulation et toujours plus de régulation. Nos débats interminables sur la manière dont nous devrions être réglementés, menés la plupart du temps par Guy Kastler (RSP – France), nous ont rendus encore plus technocratiques que nos opposants. Ces discussions nous ont divisés, rendant chaque fois plus difficile l’obtention d’une position commune, sans nous laisser voir ce qui était le plus essentiel : la libération réelle de la diversité.

Durant l’atelier sur la législation des semences de ce dernier forum, Guy Kastler (RSP – France), encore une fois, s’est opposé à l’idée d’exclure les variétés à pollinisation ouverte appartenant au domaine public du champ d’application de la législation, au prétexte que « nous voulons des règles pour la qualité des semences. Nous voulons des semences qui germent. Nous voulons des règles pour la commercialisation des semences aux frontières… » (transcription de l’enregistrement).

La germination des semences serait-elle alors la raison pour rester soumis à un tel féodalisme réglementaire ? Les taux de germination, dans la législation actuelle, sont tellement bas (50% pour certaines espèces et jamais plus de 75% pour les autres) et constituent un critère tellement marginal de la certification que ce serait de la manipulation pure que de prétendre que nous avons besoin de régulations spécifiques pour garantir une bonne germination de nos semences. Nous sommes parfaitement capables, bien mieux que n’importe quelle réglementation, de prendre en charge cette problématique.

Dans la déclaration finale, présentée à la fin de ce forum en salle plénière, nous avons été confrontés à la même absurdité : leurs auteurs plaident pour de minuscules améliorations techniques, sans jamais remettre en question le système. Ils se placent, de nouveau, sous l’autorité régulatrice de l’industrie. Rien, dans cette déclaration, ne permettrait de modifier substantiellement le cadre normatif actuel.

Les statuts mêmes de la “Coordination Européenne Let’s Liberate Diversity” confirment cette analyse. L’article 5 définit l’objectif unique de l’association : «encourager, développer et promouvoir la gestion dynamique de la biodiversité dans les fermes et dans les jardins». En dépit du nom donné à l’organisation, rien dans son objet social ne fait référence à la liberté ou à la libération de la biodiversité. Il ignore l’oppression dont nous sommes victimes. C’est pourquoi nous suggérons que ce mouvement soit plutôt appelé : “Let’s Regulate Diversity”.

Tout cela ne fait de cette “Coordination Européenne” qu’un autre outil de soumission réglementaire.

En tant qu’ardents défenseurs de Gaïa et de la Vie, nous estimons qu’il est de notre responsabilité, après tant d’années de tentatives stériles, de faire émerger une autre approche parmi nous.

Comme nous l’avons déjà fait, il y a un certain nombres d’années, lorsque nous avons quitté le RSP – dont nous avons contribué à l’émergence – nous avons décidé de quitter le mouvement de la “Coordination Européenne LLD”.

Avec la même énergie qui inspire notre combat pour la liberté depuis que nous avons créé Kokopelli (et Terre de Semences) il y a plus de 20 ans, nous allons créer un nouveau mouvement, dans un esprit d’espoir authentique et d’engagement réel, grâce auquel, à l’image de Gandhi et de sa tradition de “Satyagraha”, nos activités célébreront la Vie et son abondance, avec ou sans l’approbation de la loi. Et, dans ces actes de résistance, nous nous soutiendrons mutuellement et montrerons au reste du Monde que nous avons raison, comme Kokopelli l’a fait avec beaucoup de succès au cours de ces 9 dernières années, depuis que nous avons été attaqués devant les tribunaux.

La nouvelle alliance que nous souhaitons impulser sera ouverte à tous et à toute organisation. Elle sera connectée à la “Global Seed Alliance”, créée sous l’impulsion de Vandana Shiva, ainsi qu’à la “Red Semillas Libres” latinoaméricaine que nous avons contribué à fonder durant le Festival Kokopelli-Pachamama, en août 2012, au Pérou. Ses modalités de fonctionnement seront strictement transparentes et démocratiques. Et les quelques membres actuels de la “Coordination Européenne LLD” sont les bienvenus s’ils le souhaitent. Nous allons travailler sur des statuts durant les prochains mois. Tout un chacun est invité à participer à l’élaboration d’un cadre reflétant authentiquement nos valeurs.

Pour l’inauguration de ce nouveau mouvement, nous vous invitons à un grand rassemblement dans le Sud de la France entre le 1er et le 3 mai 2014. Nous allons l’organiser comme une continuation de la rencontre organisée par Peliti en Grèce, et ce à leur requête. C’est un honneur et un plaisir de donner une telle suite aux “International Seed Days”. Vandana Shiva y sera présente, en compagnie de représentants de la “Red Semillas Libres” latinoaméricaine.

Si, à cette date, nous ne pouvons pas déjà célébrer une victoire légale, nous célébrerons certainement la liberté en nos esprits !

Dominique Guillet / Blanche Magarinos-Rey

Le 30 septembre 2013