« À chaque plante révolutionnaire son lot d’appropriations, d’interdictions, de brevets, d’extraction moléculaire et autres joyeusetés… La Stévia, la fameuse plante sucrante, n’échappe malheureusement pas à cette triste constatation. Employée traditionnellement et depuis des siècles — pour ses vertus sucrantes et thérapeutiques — par les Indiens Guaranis, son utilisation est aujourd’hui confinée au seul intérêt de la mafia sucrière et du marché des édulcorants.
Et pour cause, cette espèce fantastique offre les avantages du sucre sans aucun de ses inconvénients. Bien au contraire, elle permet de prévenir, voire de guérir, les nombreuses maladies graves causées par la surconsommation massive de saccharose.
Facile à cultiver et à multiplier par bouturage, la Stévia trouvera sa place dans n’importe quel jardin familial et offrira à ses hôtes les bienfaits, sucrant et surtout médicinal, d’une plante aussi incroyable qu’interdite.
Semez-la, bouturez-la, partagez-la, le monde n’en sera que plus doux ! »
Ananda Guillet
Le choix de la Stévia
Tumultueuse, l’histoire de l’utilisation de la Stévia diffère d’un continent à l’autre. Bien que traditionnellement employée en Amérique latine, sa terre d’origine, puis massivement en Asie pour ses propriétés gustatives et médicinales inégalées, elle est discréditée par les autorités européennes et piratée au profit des agro-industriels internationaux pour remplacer l’Aspartame faisant polémique, à juste titre, depuis plusieurs années.
Le pouvoir sucrant des extraits moléculaires de la Stévia est 110 à 320 fois plus élevé que pour le saccharose.
Si la Stévia peut se vendre légalement en semence et en plant, comme plante ornementale, ses feuilles fraîches ou sèches se commercialisent également pour leur pouvoir sucrant… mais, uniquement à l’industrie. Elle en extraira par la suite les substances d’intérêts, à savoir les glycosides de stéviols (édulcorant-E960) bénéfiques au commerce des produits “allégés”.
Poursuivie pendant de nombreuses années par les autorités à la solde de Big Pharma, pour en avoir commercialisé et en avoir fait la promotion en France, la société Guayapi Tropical distribue depuis 1992 de la poudre de Stévia. Claudie Ravel, la fondatrice, et son équipe ont malgré tout persévéré face aux tribunaux et la proposent encore aujourd’hui à la vente.
La consommation de feuilles de Stévia offre des effets antihyperglycemiques, antidiabétiques, amaigrissants et même anticariogènes. Elle semble ainsi être un remède tout indiqué pour déjouer les ravages liés à une des drogues addictives les plus répandues sur la planète : le sucre. Le saccharose cause en effet de graves maladies, connues et reconnues, qui engraissent généreusement quelques poignées d’escrocs de la pharmaco-agro-indus
Mieux connaitre
De 30 à 50 cm de hauteur la Stévia offre des feuilles allongées et dentées. Constituées de nombreuses fleurs blanches, les inflorescences, appelées capitules, apparaissent à la partie terminale des tiges. Après pollinisation, chaque fleur laisse place à un petit fruit oblong — l’akène — qui contient une graine unique surmontée d’une aigrette persistante lui permettant d’être dispersé par le vent.
Originaire des forêts de la cordillère d’Amambay, entre le Paraguay et le Brésil, Stevia rebaudiana a été découverte au XVIe siècle par le botaniste espagnol Pedro Jaime Esteve. Il fut le premier, en Europe, à étudier les qualités édulcorantes et médicinales de la Stévia.
Elle possède de nombreuses dénominations selon les pays ; “Plante à sucre” en français, “Yerba dulce” en espagnol, “Sweet plant” ou “Sugar leaf” en anglais, etc. En guarani, elle porte les noms de “Ka ’a heê” signifiant “herbe sucrée, herbe douce”, ou “Ka ’a eirete” “herbe mielleuse”. Toutes ces appellations font référence à son goût sucré et doux. Les Indiens Guaranis des hauts plateaux du Paraguay, l’emploient en médecine, en préparation culinaire et en agrément dans leurs breuvages depuis longtemps.
En raison du pouvoir sucrant des molécules extraites des feuilles (110 à 320 fois plus élevé, pour le stévioside et rébaudioside A, que le saccharose), ces édulcorants servent dans une multitude de pays. Alors que le Japon les utilise depuis les années 70, il fallut attendre respectivement 2008 et 2011 pour que les États-Unis et l’Europe légalisent leurs usages industriels. Près de 30 ans furent ainsi nécessaires à mafia sucrière internationale pour verrouiller législativement l’usage de la plante à leur seul bénéfice (en 2015, Pepsi Co – 12 brevets, Coca-Cola – 6 brevets, entre autres).
Aujourd’hui, la Chine réalise 80 % de la production mondiale de Stévia. Elle est également cultivée à grande échelle dans d’autres régions d’Asie et dans les territoires les plus chauds de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Trop peu présente au sein des jardins familiaux, la Stévia se cultive pourtant aisément et y mérite, de par ses multiples propriétés, une place de choix !
Propriétés
Au Paraguay, au Brésil et en Bolivie, la Stevia s’utilise traditionnellement, en plus de son usage en tant qu’édulcorant, pour soigner les brûlures d’estomac, les indigestions, les infections, les pathologies gastro-intestinales et comme tonique dans les états dépressifs.
Une multitude d’investigations pharmacologiques ont mis en valeur ses propriétés : antidiabétique, anti-hypertensive, antiseptique, anti-inflammatoire, antitumorale, anticancérigène, antimicrobienne, anticariogénique, antioxydante, hépatoprotectrice et immunomodulatrice.
Stevia rebaudiana contient neuf acides aminés essentiels, des vitamines, des acides gras, des minéraux, des glycosides de stéviol et des métabolites secondaires. Les principaux glycosides extraits des feuilles de la Stévia, à savoir le stévioside (de 5 à 10 %), le rébaudioside A (de 2 à 4 %), le rébaudioside C (de 1 à 2 %) et le dulcoside A (de 0,4 à 0,7 %), possèdent un pouvoir sucrant considérable de 110 à 320 fois plus fort que celui du saccharose, selon les composés. Toutes ces molécules confèrent à la Stévia son goût sucré et offrent ainsi une alternative au saccharose et autres succédanés de synthèse, sans leurs inconvénients.
Régulation du sucre dans le sang
De très nombreuses investigations ont démontré que la Stévia harmonise les niveaux de sucre dans le corps. De plus, elle favorise la production d’insuline ainsi que la sensibilité à cette hormone et peut aider, par conséquent, à la gestion du diabète de type 2. En Amérique du Sud, l’extrait de Stévia s’emploie depuis longtemps pour le traiter.
Après un repas, le taux de sucre dans le sang augmente, le pancréas le détecte et libère alors une hormone, l’insuline, afin de faire entrer ce sucre dans les cellules du corps où il sera transformé et stocké. Chez les personnes diabétiques, ce sucre reste dans le sang et ne rentre pas dans les cellules. 90 % de ces personnes sont touchées par le diabète de type 2 et dans ce cas, soit la production d’insuline n’est pas suffisante, soit l’insuline agit mal, soit les deux.
Dans une étude de 2017, une équipe de recherche a testé l’action du stévioside (composé de la Stévia) sur des souris soumises à un régime induisant du diabète. Après 5 mois, les animaux nourris sans stévioside ont développé une intolérance au glucose, signe d’un prédiabète, à l’inverse lorsque ce composé est inclus au régime, le profil glycémique est resté normal. Ces résultats démontrent que le stévioside possède un fort effet protecteur contre l’intolérance au glucose et prévient ainsi l’apparition du diabète.
Santé bucco-dentaire
Certaines bactéries de la flore de la cavité buccale transforment les sucres de l’alimentation, et particulièrement le saccharose, en acides qui affaiblissent l’émail et détruisent progressivement les dents.
Les résultats de différentes études démontrent que la Stévia joue un rôle bénéfique dans la prévention des caries dentaires. Cette plante possède un effet antibactérien contre les microorganismes associés à la formation des caries, elle ne produit pas d’acide favorable au développement des bactéries et elle prévient l’apparition de la plaque dentaire.
Une étude de 2019 menée sur 271 enfants a mis en avant qu’une consommation d’en-cas à base de Stévia réduit la probabilité de développer de nouvelles caries.
Maladies cardiovasculaires
La Stévia protège le cœur et l’ensemble des vaisseaux sanguins. Elle limite ainsi les risques de maladies cardiovasculaires et diminue la quantité de lipides en circulation dans le sang.
Différentes études ont établi que les stéviosides entrainent une baisse des taux de cholestérol total, de triglycérides et de cholestérol LDL et qu’ils augmentent ceux de cholestérol HDL.
D’autres investigations confirment que l’utilisation de feuilles de Stévia sur le long terme — à raison de deux infusions journalières — permet de réduire la pression sanguine chez les personnes souffrantes d’hypertension et sans provoquer pour autant une hypotension.
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