Sommaire
Des Physalis Américains et un Coqueret Eurasiatique
Les Physalis: une Pléthore de Coquerelles, parfois Invasive… mais Extrêmement Médicinale!
Propriétés médicinales de Physalis alkekengi
Propriétés médicinales de Physalis pubescens
Propriétés médicinales de Physalis peruviana
Propriétés Médicinales de Physalis ixocarpa
Propriétés Médicinales de Physalis philadelphica
Propriétés médicinales de Physalis longifolia
Propriétés médicinales de Physalis angulata
351 withanolides médicinaux ont été découverts dans le genre Physalis
Les physalines sont des withanolides possédant un large spectre de propriétés médicinales
Propriétés Psychotropiques des Physalis
Quelques usages alimentaires et médicinaux traditionnels des Physalis par les Peuples d’Asie
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples d’Afrique
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Des Physalis Américains et un Coqueret Eurasiatique
Le genre Physalis, de la Famille des Solanacées – Tribu des Physaleae et Sous-Tribu des Physalinae – contiendrait de 75 à 120 espèces… selon les taxonomistes.
Le genre Withania, également extrêmement médicinal, fait partie de la même Tribu des Physaleae – et de la Sous-Tribu des Withaninae.
Le genre Physalis est, principalement, réparti dans les Amériques tempérées et tropicales. Il existerait, cependant, selon certains auteurs, quelques espèces en Eurasie mais je ne suis pas arrivé, à ce jour, à découvrir une espèce Eurasienne de Physalis autre que le très célèbre Physalis alkekengi – ce qui, d’ailleurs, conforte la proposition d’ériger Alkekengi en genre botanique à part.
Des semences fossiles de Physalis alkekengi ont été découvertes pour les époques du Miocène, du Pliocène et du Pléistocène – en Sibérie, en Angleterre et en Allemagne.
Certains auteurs estiment, en effet, que Physalis alkekengi devrait être sorti du genre Physalis pour constituer son propre genre “Alkekengi” – en raison de son grand éloignement génétique de la majeure partie des autres espèces de Physalis. Il en serait de même pour les espèces Physalis lobata et Physalis microphysa. Comme l’Origine des Espèces n’est pas le sujet de cette présente monographie, je décline toute responsabilité eu égard au concept très linéaire “d’éloignement génétique”.
Des semences fossiles de Physalis infinemundi et de Physalis hunickenii ont été découvertes pour le début de l’Eocène – et sont datées à 52 millions d’années. Elles proviennent du site de Laguna del Hunco, à Chubut, en Patagonie, en Argentine [7]
Laguna del Hunco est réputé pour constituer l’un des biotopes fossiles les plus diversifiés au monde, issu d’un écosystème de forêt pluviale Gondwanienne et comprenant des occurrences fossiles sud-américaines rares ou uniques pour de nombreux genres de plantes vivantes présentant un grand intérêt biogéographique, comme Eucalyptus, Castanopsis, Physalis, Agathis et bien d’autres encore.
L’étude, de juin 2020, intitulée “New physaloid fruit-fossil species from early Eocene South America”, et publiée dans le American Journal of Botany, présente de magnifiques photographies des fruits fossiles de Physalis infinemundi et de Physalis hunickenii – datant de 52 millions d’années. [7]
Et malgré que l’Amérique centrale n’ait pas révélé de fruits fossiles de Physalis datant de plus de 52 millions d’années, elle constituerait, néanmoins, le centre de diversité des Physalis selon les supputations des experts accrédités – une autre manière de dire que le genre Physalis aurait émané de la Biosphère, en cet écosystème méso-Américain, il y a X millions d’années… car tel fut le bon plaisir de la Mère.
Par exemple, il existe, environ, 70 espèces du genre Physalis au Mexique et 36 espèces pour le seul état de Jalisco. Ce sont une vingtaine d’espèces de Physalis, au Mexique, qui sont consommées pour leurs fruits.
D’un point de vue botanique, il n’est pas aisé de distinguer les diverses espèces de Physalis… d’où l’imprécision du nombre réel d’espèces manifestées dans la Biosphère.
Par exemple, certains auteurs considèrent que les espèces Physalis ixocarpa et Physalis philadelphica sont similaires. Dans cette monographie, je les ai gardées spécifiques car telle est la position du Jardin Botanique de Kew – que j’utilise, normalement, en référence. [181]
Les caractères les plus déterminants, afin de distinguer les différentes espèces de Physalis, sont: la seconde couleur de la corolle, la pilosité des feuilles, la couleur du calice de fructification, la longueur des anthères et la couleur des filaments.
La Flore de Chine présente une clé botanique permettant de déterminer Physalis alkekengi, Physalis peruviana, Physalis philadelphica, Physalis cordata et Physalis angulata. [1] L’ouvrage “Food Plants of China” décrit, botaniquement, quatre espèces de Physalis: Physalis alkekengi, Physalis peruviana, Physalis angulata et Physalis pubescens.
Une flore de l’Inde, en ligne, présente une clé botanique permettant de déterminer sept espèces de Physalis croissant en Inde – dont Physalis lagascae et Physalis grisea. [15]
Certains taxonomistes, pour faire mine de simplifier ce qui est complexe, ont même inventé des sous-genres dans le genre Physalis. Le sous-genre Physalis Physalis ne comprend qu’une seule espèce: Physalis alkekengi. Le sous-genre Physalis Physalodendron ne comprend que deux seule espèces: Physalis arborescens et Physalis melanocystis. Le sous-genre Physalis Quincula ne comprend qu’une seule espèce: Physalis walteri. Le sous-genre Physalis Rydbergis comprend, ensuite, toutes les autres espèces.
Et pour simplifier encore plus, certains, même, ont divisé le sous-genre Physalis Rydbergis en neuf sections: Angulatae, Campanulae, Carpenterianae, Coztomatae, Epeteriorhiza, Lanceolatae, Rydbergae, Viscosae, Tehuacanae. [148] [149]
Les botanistes passionnés, ou maniaco-taxonomistes, peuvent se référer aux pages 79, et suivantes, de l’étude de 1998, publiée dans les Annales de l’Institut de Biologie de l’Université de Mexico, qui s’intitule “Revision of Physalis Section Epeteiorhiza”, afin de découvrir des clés botaniques permettant de différencier les quatre sous-genres de Physalis et permettant de différencier les 9 sections du principal sous-genre, Physalis Rydbergis – ainsi qu’une clé botanique permettant de différencier les diverses espèces de la section Epeteiorhiza. [153]
Le physalis le plus connu en Europe – pour la simple raison, sans doute, qu’il n’en existe pas d’autres espèces originellement – est Physalis alkekengi que l’on a nommé, également, le Coqueret, la Coquerelle (à cause de la crête de cog rouge) et, même, la Cerise des Juifs – pour faire inclusif…
et, même, la Lanterne Chinoise… pour ne pas faire d’ombre à l’En/Pire du Soleil Levant! Car le Guide du Parti Bolchévique Chinois – un promoteur virulent du Schwabisme globaliste eugéniste – souhaiterait, récemment, nous éclairer sur les mérites de son “crédit social” afin de faire évoluer l’Humain vers le gentil “crétin social”.
Le “crétin social” – dont rêvent les Globalistes déments et eugénistes, d’où son appellation “Homo schwabus davosus” – est un type de Goyim “amélioré” de par son hybridation/fusion avec l’électronique et le nano-métallique… Et “amélioré”, surtout, au Graphène pour mieux le connecter à la Toile et à ses contrôleurs via la toute puissante 5G. Et qui contrôle les contrôleurs de la Toile?
Une Pléthore de Physalis, et autres Coquerelles, parfois Invasive… mais Extrêmement Médicinale!
Le genre Physalis prend son nom du Grec ancien, “φυσαλλίς”/“physallís” – pour “vessie” – qui est dérivé du Grec ancien “Physaô” pour “gonfler”. Il est ainsi nommé pour son calice qui caractérise, parfaitement, le genre.
Il existe un autre genre proche, Tzeltalia, de la même Sous-Tribu des Physalinae (originaire du Guatemala et du sud du Mexique) qui se pare, également, d’un calice en forme de vessie – mais qui n’est pas complètement fermé dans les trois seules espèces de ce genre. [154]
Par curiosité, je me suis demandé quel serait le point de vue (une façon de parler empreinte de compassion) d’un néo-darwiniste – normal, linéarisé, banalisé, et souvent très enlisé – pour tenter d’expliquer pourquoi l’aveugle, et non-intentionnée, Evolution (néo-darwiniste) aurait produit, juste par hasard, une vessie chez un genre botanique particulier de la très grande Famille des Solanacées.
Et j’ai découvert une étude récente, de 2019, intitulée “Chinese lantern in Physalis is an advantageous morphological novelty and improves plant fitness”. Selon ses conclusions: «En fin de compte, nous montrons que le calice vert fructifiant de Physalis a des capacités photosynthétiques, servant ainsi de source d’énergie pour le développement des fruits. De plus, la lanterne Chinoise en développement fournit un microclimat qui favorise le développement et la maturation des baies et des graines, et améliore la santé de la plante en termes de poids et de nombre de fruits/graines, et de maturation des fruits dans des environnements à basse température. En outre, la structure de la lanterne facilite la dispersion des fruits et des graines par l’eau et le vent. Nos résultats suggèrent que la morphologie de la lanterne chinoise de Physalis est un trait adaptatif évolutif qui améliore la santé des plantes, ce qui permet de mieux comprendre l’origine des nouveautés morphologiques ». [156]
En bref, pour ne pas s’enliser, nous-mêmes, dans des études vaseuses, ces chercheurs en ont conclu (après des années de patientes recherches en laboratoire) que la vessie, coque ou lanterne, qui caractérise le genre Physalis, n’est pas qu’une vaine coquetterie de Coquerets et de Coquerelles mais, tout bonnement, un processus d’évolution visant à disséminer ses semences le plus fertilement possible – et, de préférence, sur tous les continents de la planète.
Ce processus d’évolution aurait été entamé il y a la bagatelle d’au moins 52 millions d’années (selon les vestiges archéologiques découverts et selon l’échelle du Temps évolutif conventionnelle) afin de permettre, un jour, à des experts auto-proclamés, de déclarer que les Physalis constituent des espèces excessivement invasives qu’il faut éradiquer… à tous prix de Paraquat et autres biocides génocidaires agréés par les Autorités.
Un certain nombre d’espèces Américaines se sont naturalisées sur tous les continents – telles que Physalis peruviana, Physalis angulata et Physalis pubescens. Ces espèces sont, souvent, appelées, aux USA, “groundcherry”, pour “cerise de terre” ou “golden cherries” pour “cerises d’or”.
Selon une étude de 2021, Physalis philadelphica, par exemple, s’est naturalisé en Bosnie-Herzégovine. [10] Il l’est, déjà, en Espagne et au Portugal. Il est, également, présent en Bulgarie, en Italie, en Autriche, en Belgique, en Tchéquie, etc… Les Physalis se sentent bien, partout, chez eux!
En Inde, par exemple, quatre espèces de Physalis sont complètement naturalisées, dans le sud de l’Inde en sus de Physalis alkekengi, la seule espèce originaire d’Eurasie. Ce sont: Physalis pubescens, Physalis peruviana – avec une distribution limitée aux régions de plus haute altitude (dans l’Inde du sud, par exemple) – Physalis ixocarpa et Physalis angulata.
Aujourd’hui, personne ne sait quand ces espèces de physalis ont été introduites en Inde, d’Amériques Latines, mais cela pourrait être deux ou trois millénaires à l’image d’un très grand arc-en-ciel, en forme de cornucopia, d’autres plantes alimentaires et médicinales introduites en Asie. Ainsi que les archéologues l’ont mis en exergue, ces espèces se comptent par dizaines.
D’autant plus que les langues et idiomes le prouvent… témoin la pléthore de dénominations traditionnelles, y compris en Sanskrit (“ramdana” et “rajgira”) caractérisant les diverses espèces d’Amaranthes à grains strictement originaires d’Amérique centrale et de l’altiplano Péruvien et Bolivien – à savoir Amaranthus caudatus, Amaranthus cruentus et Amaranthus hypochondriacus.
D’ailleurs, une étude Indienne de 2016 s’est penché sur les mentions de Physalis angulata, à savoir “Ṭaṅkārī”, dans la littérature médicale antique du sub-continent Indien. Il semblerait que la dénomination “Tankari” corresponde à Physalis peruviana et que la quasi-identique dénomination “Ṭaṅkārī” corresponde à Physalis angulata – qui est, très souvent, déterminé, à tort, comme Physalis minima alors que cette espèce n’existe pas.
Selon les conclusions de cette étude [186]. Dans les Saṃhitās, Ṭaṅkārī est mentionné dans le Bhāvaprakāśa (où Ṭaṅkārī est mentionné comme ingrédient du Mahānārāyaṇa-taila). Madanapāla et Śāligrāma Nighaṇṭus ont mentionné le nom de Cirapoṭikā comme synonyme de Ṭaṅkārī. Śodhala a utilisé le terme Parpoṭī comme synonyme de Ṭaṅkārī, qui est le nom gujarati de Physalis angulata. Avec une revue complète de la littérature ayurvédique et moderne, on peut conclure que le médicament mentionné comme Ṭaṅkārī dans Bhāvaprakāśa est le même que Śārṅgeṣṭhā mentionné dans les classiques. Les termes Cirapoṭikā, Vāyasī et Kākatikta sont, également, ses synonymes selon Ḍalhaṇa qui fut le médecin du roi Sahajanapala au 12 ème siècle. Le terme Śārṅgeṣṭhā est, ainsi, mentionné dans les Traités Bṛhattrayī, Bheḍa, Kāśyapa, Cakradatta and Vaṅgasena.
L’un des auteurs de la Bṛhattrayī, “les trois textes majeurs” de l’Ayurveda, est Caraka qui a vécu au 7ème siècle avant EC… ce qui ne nous rajeunit pas et ne rajeunit pas, non plus, l’usage des Physalis Américains en Inde – car Physalis angulata, et Physalis peruviana, sont, tous deux, originaires des Amériques.
La naturalisation est tellement intégrale, planétaire – et ancienne – pour un certain nombre d’espèces de Physalis, que les organisations internationales, ad hoc, se sont empressées de statuer sur leur caractère extrêmement invasif.
Le jour de la Grande Réinitialisation approche lorsque les Peuples vont statuer sur le caractère extrêmement invasif de toutes ces organisations internationales, sous la coupelle de l’ONU – l’Organisation pur le Nivellement Universel – dont la propension à nous pourrir la Vie parait sans limites. Sans même évoquer la Grande Réinitialisation de tous ceux-là mêmes qui sont les orchestrateurs de toutes ces organisations internationales au service des Banksters… et, donc, de l’eugénisme.
Par exemple. En Turquie, Physalis angulata et Physalis philadelphica sont considérés invasifsen Anatolie. En Inde, Physalis angulata et Physalis pruinosa sont considérés hautement invasifs dans l’Uttar Pradesh. A Hawai, Physalis peruviana est classé comme invasif. En Ouganda, Physalis angulata est classé comme invasif.
Une étude Egyptienne récente, de novembre 2021, examine les caractéristiques écologiques qui font de Physalis angulata une “espèce hautement invasive” de par sa capacité fruitière, et donc semencière, généreuse…. D’autant plus que les semences germent dans les conditions très arides. Dans cette étude, Physalis angulata y fait partie de 28 espèces dites adventices (donc envahissantes), appartenant à 25 genres botaniques, qui ont, encore, le courage de se manifester, physiquement, dans les champs, hyper-contaminés de biocides, de l’agriculture Egyptienne. [160]
En Egypte, Physalis angulata est, particulièrement, présent, dans les cultures de pastèque et de sésame. Il l’est, par contre, très peu, dans les cultures de maïs et d’aubergines.
Il s’agit du même refrain invasif aux USA, depuis des dizaines d’années: Physalis angulata – le “cutleaf groundcherry” – a très mauvaise presse chez les agriculteurs cultivant du riz, du coton, du soja
… et, également, des arachides – ce qui est d’autant plus sensible que Physalis angulata constitue un gite accueillant pour le nématode Meloidogyne arenaria.
Que font les agriculteurs pour se débarrasser de cette espèce généreuse en fruits alimentaires et médicinaux – ou de ceux de Physalis virginiana qui est auréolé du même statut invasif? Ils tentent de les détruire avec des biocides de type Paraquat, Diclosulam, Bentazone, Acifluorfène, Imazapic, Chlorimuron-éthyle, 2,4-DB… et tutti quanti. [137]
A savoir que ces agriculteurs, en chimie, font “évoluer” toutes ces espèces, dites adventices et invasives, en les faisant muter, épi-génétiquement, de telle sorte que les plus “résistantes” (du moins, qualifiées de telles selon les principes superstitieux du néo-darwinisme) assimilent, métabolisent, les herbicides dont ils sont aspergés.
En fait, “invasives” n’est que, trop souvent, l’insulte favorite des niais, auto-proclamés experts, qui n’ont pas perçu que ces plantes sont, très souvent, extrêmement médicinales… et, donc, extrêmement adaptées aux besoins de notre époque qui git au coeur d’une catastrophe sanitaire… pour ne pas dire au coeur d’un gigantesque génocide vaccinal – sous couverts pandémiques.
J’emploie, à dessein, le pluriel pour “couverts pandémiques” car les vaccins n’ont jamais existé pour nous protéger de “pandémies” (rougeole, grippes, oreillons, etc, etc): cela constitue l’une des plus grandes arnaques de l’ère pharmaceutique moderne.
Tous ceux qui vaccinent les enfants sont des violeurs d’enfants.
Pour clore cet avant-propos sur une note réaliste. Si je puis surfer sur le mème des Physalis, de la Cerise de Terre (Mère) – versus la Cerise des Juifs empoisonnée sur le gâteau des trois monothéismes – de Lanternes Chinoises Bolchéviques, de Vessies politiques chimériques et autres Gonflements de programmations neuro-linguistiques…. L’époque présente git au coeur d’une telle immense catastrophe sanitaire parce qu’elle est prégnante d’une telle lobotomisation des Peuples. Beaucoup d’humains sont, en effet, malheureusement, enclins à prendre des Messies pour des Lanternes – et, même, trop souvent, à voter pour des vessies politiques gonflées de prétentions démentes.
C’est au sujet d’une telle vessie politique chimérique, le PharMacron, que j’ai rédigé, en mars 2018, mon canto satirique “Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale!”. J’y évoque, même, le Coqueret du Pérou:
Allons, Poulettes de la Batterie, Petits Coquerets dupes et roux, Mettez à bas tous vos grillages, Poussins, poussez vos gazouillis, Voici le jour venu de vos grillades, Les portes de vos cages sont ouvertes, Vers votre Grande Boucherie finale, Rue de l’Empire, Et vers l’étal de la consommation létale!
D’ailleurs, eu égard aux propriétés médicinales de quelques espèces de Physalis que je vais, maintenant, mettre en exergue – ou eu égard, tout autant, aux propriétés d’un spectre planétaire de Plantes Médicinales Maîtresses – il est patent que la majeure partie, de ceux qui prennent des Messies politiques pour des Lanternes médicales, ne les connaîtront jamais, ces propriétés médicinales… pour la bonne raison qu’ils ignorent jusqu’à l’existence des ces espèces botaniques qui les confèrent. Ils vont, donc aller, se sacrifier, et sacrifier leur progéniture, sur l’autel des vaccins, des remèdes allopathiques, des masques, des tests de laboratoires invasifs … et autres confinements – toutes tortures psychologiques et graphénisantes.
Cela fait, maintenant, un certain nombre de siècles qu’une partie de l’humanité est empêtrée dans un profond tabou médicinal. Selon l’érudit et Nagual, John Lash, il s’agit, même, d’un tabou inversé – ou d’un double tabou. Ce tabou inversé se décline, tout simplement, comme suit: il est strictement interdit d’utiliser des substances (botaniques, animales, fongiques…) guérisseuses, visionnaires et sacrées et, de plus, il est strictement interdit d’en connaître l’existence même. Voir deux essais à ce sujet crucial. [199] [200]
Caveat: le terme “sacré” est évoqué dans son expression la plus sacrée, à savoir “qui confère du Pouvoir”. En effet, les termes “sacré”, “sacrement”, “sacrifice”, etc, participent de la même étymologie, “Sak” en Sanskrit, signifiant “la force, la puissance” – à savoir le Pouvoir.
Les Plantes Médicinales Maîtresses, utilisées avec sagesse et discernement, nous confèrent du pouvoir sur notre propre santé et harmonie psycho-somatique. Les Plantes Visionnaires, et Sacrées, utilisées avec sagesse et discernement, nous confèrent du pouvoir sur notre propre existentialité, destinée – et capacité d’arrogations et de questionnements à la Source.
Aujourd’hui, en France, qui connaît l’existence des propriétés extrêmement médicinales des Physalis – et les utilise? Mais, de plus, qui connaît l’existence, même, de ces espèces médicinales connues botaniquement comme Physalis peruviana, Physalis pubescens, Physalis pruinosa, Physalis philadelphica, Physalis ixocarpa, Physalis alkekengi, etc?
Aujourd’hui, en France, l’Association Kokopelli propose une belle gamme de Physalis alimentaires et médicinaux en semences bios.
Prenez-en de la graine! La production de semences de Physalis est très aisée car les diverses espèces botaniques ne s’hybrident pas naturellement entre elles. Et, de plus, les (faux) fruits, à savoir les baies, des Physalis sont très généreux en semences: en fonction des espèces, le fruit peut contenir entre 50 et 200 semences. Même si ce nombre diminue, drastiquement, au cours de la saison de croissance, il n’est pas étonnant que les Coquerelles adorent aller muser et explorer de nouveaux territoires. D’autant plus que les oiseaux frugivores sont de fertiles convoyeurs de leurs graines.
Propriétés Médicinales de Physalis alkekengi
Physalis alkekengi semble constituer la principale espèce de Physalis originaire d’Eurasie, sinon la seule, quant à ses activités médicinales.
Ce Physalis est connu en Egypte sous les noms “Alkékenge” (dérivé de l’arabe Al-kâkang) “Harankish”, “Halawyat” et “El-Set El-Mestihya”.
Les calices et les fruits de Physalis alkekengi ont été utilisés dans les Médecines Traditionnelles Européennes pour soigner les pathologies du système urinaire et rénal, pour la goutte, pour les fièvres, pour les rhumatismes, l’arthrite…
Selon le site de France Herboristerie, la baie d’Alkékenge permet de contrôler le taux de glycémie dans le sang. D’ailleurs, en France, Physalis alkekengi fait partie de la poignée pathétique de Plantes Médicinales non interdites, à savoir autorisées, par la Mafia Pharmacratique et leurs obligés corrompus dans les administrations d’Etat. [175] Malgré cette autorisation, le site Toxiplante affirme que « La plante est faiblement toxique. Le fruit est douteux ».
Les calices et les fruits de Physalis alkekengi ont été utilisés dans les Médecines Traditionnelles et Indigènes Chinoises pour soigner la toux, le flegme excessif, la pharyngite, le mal de gorge, la dysurie, le pemphigus, l’eczéma, la dysenterie bacillaire, les fièvres, les infections fongiques, les rhumatismes, les brulures, les maux de dents, les otites, les pharyngites herpétiques, la coqueluche et l’hépatite.
Physalis alkekengi var. franchetii a été rajouté dans la Pharmacopée Chinoise officielle en 2015. Sa dénomination est “Jin Deng Long”.
En ce qui concerne l’usage médicinal de Physalis alkekengi en Iran. Selon l’étude, de 2019, intitulée “Therapeutic Activities and Phytochemistry of Physalis Species Based on Traditional and Modern Medicine” [110]: «Il existe plusieurs rapports ethno-médicaux sur les utilisations de Physalis dans différentes parties de l’Iran. Il a été rapporté que Physalis alkekengi était utilisé pour la rétention urinaire, les calculs rénaux et vésicaux, l’inflammation, l’arthrite et les rhumatismes. Dans une évaluation des plantes médicinales traditionnelles dans les marchés de Mashhad, Iran, il a été élucidé que la décoction du Physalis alkekengi (“Arusak posht pardeh” en langue Persane), était efficace pour le traitement de la jaunisse, des calculs rénaux et des menstruations irrégulières. A Darab, situé dans le sud de l’Iran, les fruits frais de Physalis alkekengi (connus sous le nom de “Kakanj”) étaient utilisés comme contraceptifs, diurétiques et laxatifs.
Dans une enquête sur les utilisations ethnobotaniques des herbes anticancéreuses dans la région sud d’Ilam, à l’ouest de l’Iran, il a été signalé que Physalis divaricata était efficace dans le cancer du rein. À cette fin, les parties aériennes de la plante ont été bouillies dans de l’eau et utilisées deux fois par jour pendant deux semaines.
D’après les textes de la médecine traditionnelle iranienne, les espèces de Physalis ont différentes propriétés thérapeutiques qui sont liées aux graines de la plante. Le traitement des troubles respiratoires tels que l’asthme, les dysfonctionnements du foie, des reins et de la vessie, les plaies, les hémorroïdes et les maladies helminthiques sont les propriétés principales et courantes de l’espèce. L’utilisation de 4,46 grammes de la graine, ou de son extrait aqueux, a été mentionné comme étant efficace pour la jaunisse».
En fait, l’usage médicinal des semences de Physalis, en Iran, permet de traiter, en sus de la jaunisse, les plaies infectées, les dysfonctionnements des système rénal et urinaire, l’asthme, les parasites intestinaux. Les semences de Physalis sont, de plus, utilisées comme contraceptif oral.
Les recherches pharmacologiques récentes [42] ont mis en exergue son activité anti-inflammatoire [53], cytotoxique, diurétique, anti-microbienne, anti-diabétique [79], anti-asthmatique, anti-oxydante, leishmanicide, anti-malariale, vaso-dilatatrice, neuro-protectrice, anti-obésité [63], anti-sénescence [51], sédative, anti-ulcères [73] et immuno-modulatrice.
Sur les sites spécialisés de Plantes Médicinales pour “grand public” – à savoir, très souvent, non spécialisés de type Doctissimo – les propriétés médicinales conférées à Physalis alkekengi ne font jamais mention des capacités anti-oxydantes, anti-mutagéniques, anti-cancéreuses et anti-prolifératives des espèces de Physalis – dont Physalis alkekengi. Est-ce parce que le domaine du cancer constitue une chasse, très, gardée de l’Industrie Pharmaceutique?
Le Cancer, c’est un peu comme le CoqueVide: un immense théâtre de dupes… et une source inépuisable de resources financières pour certains Mafieux Pharmacratiques…. et leurs obligés.
Même le site Althea-Provence se contente de reprendre la fiche technique rédigée par F. J. Cazin, en 1868, dans son “ Traité Pratique et Raisonné des Plantes Médicinales Indigènes”. [190] «Acidulés, mucilagineuses, rafraîchissantes et diurétiques, les baies d’alkékenge, qui se servent sur les tables en Suisse, en Allemagne, en Angleterre, etc., ont été longtemps employées dans la gravelle, les rétentions d’urine, les hydropisies, l’ictère, etc. Dioscoride les prescrivait contre l’ictère et l’ischurie ; il dit même les avoir conseillées dans l’épilepsie. Arnaud de Villeneuve les préconise comme diurétiques. Ray les employait dans la goutte. Les habitants de la campagne les ont toujours récoltées avec soin pour s’en servir dans les rétentions d’urine. Ils la donnent souvent en décoction aux bestiaux atteints de dysurie
Comme Gilibert, j’ai employé des baies d’alkékenge avec succès dans la gravelle, l’œdème et l’anasarque, qui suivent les fièvres intermittentes. Dans les hydropisies qui dépendent de légions organiques du centre circulatoire, dans l’hydropéricarde, les infiltrations séreuses qui suivent la scarlatine, l’albuminurie, les affections graves des reins et de la vessie, etc. Ces baies m’ont été très-utiles comme à la fois diurétiques et anodines. Dans ces cas, je les fais prendre en décoction. Elles déterminent un flux abondant d’urines sans trop stimuler les organes. Contre les hydropisies passives, je fais écraser sept ou huit baies dans un verre de vin blanc, que le malade prend à jeun, en y joignant l’infusion ou la décoction pour boisson
Les feuilles, les tiges et les calices, sont également diurétiques, et conviennent surtout, à cause du principe amer qu’elles renferment, dans les cas d’asthénie que nous venons d’indiquer, et notamment dans la cachexie paludéenne. Les effets physiologiques de la poudre (feuilles, tiges, capsules) ont été sensibles chez les malades faibles, anémiques, et particulièrement chez les femmes chlorotiques. Plusieurs de ces dernières ont ressenti peu d’instants après son administration, même à petite dose, des bourdonnements d’oreille, un peu d’ivresse et un ralentissement assez notable du pouls. Les effets consécutifs étaient le retour du pouls à son type normal, la coloration du teint, le développement des forces musculaires. L’action diurétique a été de nouveau constatée. A forte dose, le médicament produit un sentiment de pesanteur à la région gastrique, et de la constipation. Après plusieurs jours d’emploi, il a occasionné chez deux malades quelques coliques suivies de diarrhée qui a disparu promptement. Administrée plusieurs fois après le repas, même à forte dose, cette poudre n’a nullement troublé la digestion ».
Pourtant, aujourd’hui, il n’est que de faire une recherche sur PubMed avec les termes “Physalis alkekengi” et “Cancer” afin d’obtenir une vingtaine d’études portant sur le sujet.
Même si de très nombreuses études pharmacologiques sont, relativement, récentes, certaines datent, néanmoins, des années 2013. Il existe même une étude datant de 1986 qui est intitulée “The potential antineoplastic acting constituents of Physalis alkekengi”, à savoir “Les constituants potentiels à action antinéoplasique de Physalis alkekengi”.
De plus, ainsi que je l’ai déjà mentionné, les premières études pharmacologiques portant sur les propriétés cytoxiques d’une autre espèce, à savoir Physalis angulata, datent, déjà, de 2006. [35] [185]
Selon les recherches pharmacologiques modernes, et récentes, Physalis alkekengi possède une activité anti-proliférative à l’encontre des cancers des poumons, du sang, du sein, des reins, de l’utérus, de la peau, de la prostate… [191] [192] [193] [194] [195] [196]
Près de 130 de ses constituants ont été identifiés dont les flavonoïdes et les stéroïdes – en particulier, les physalines – sont les plus prédominants. Parmi ses autres composés se trouvent: des phénylpropanoïdes, des alcaloïdes, des nucléosides, des terpénoïdes, du mégastigmane, des dérivés aliphatiques, des acides organiques, des coumarines et des esters de saccharose. [38]
En 2014, ce sont, déjà, 46 physalines qui avaient été identifiées dans Physalis alkekengi. Une étude, publiée en février 2022, fait, maintenant, état de plus de 70 physalines différentes. [48]
En ce qui concerne ses flavonoïdes, il s’agit, principalement, de lutéoline, d’apigénine, de chrysoériol, de diosmétine…
Physalis alkekengi contient, également, des caroténoïdes. Selon une étude de 2017, 69 caroténoïdes y furent détectés dont 45 identifiés. [67] Les caroténoïdes les plus abondants étaient les esters de zéaxanthine, ainsi que divers acide gras et des esters de β-cryptoxanthine.
Le contenu total en caroténoïdes, de Physalis alkekengi, est d’environ 20 à 22 mg par 100 grammes de fruits frais. Ce ratio est à comparer avec celui de Physalis pubescens, à savoir moins de 1,5 mg par 100 grammes de fruits frais. Les calices de Physalis alkekengi contiennent de 14 à 18 mg caroténoïdes par gramme sec. Ce ratio est à comparer avec celui de Physalis pubescens, à savoir, seulement, de 153 à 300 μg par gramme sec.
Des extraits de caroténoïdes provenant des calices de Physalis alkekengi constituent, également, de bons inhibiteurs de la lipoxygénase. [32]
Une étude, de 2020, intitulée “Chemical Constituents from Physalis Calyx seu Fructus and Their Inhibitory Effects against Oxidative Stress and Inflammatory Response” a mis en exergue, plus particulièrement, son activité anti-inflammatoire et anti-oxydante – qui explique son usage multi-millénaire, en Chine, pour soigner les pathologies respiratoires – en déclinant lesquels de ses composants possédait telle ou telle activité (stéroïdes, physalines, ergostane, sesquiterpénoïdes, flavonoïdes, alcaloïdes, etc). [61]
Une étude, de 2018, a mis en valeur son potentiel thérapeutique pour traiter les bactéries intestinales Helicobacter pylori [45] tandis qu’une autre étude, de 2014, a mis en exergue la capacité de Physalis alkekengi de détruire les bactéries pathogènes et de promouvoir la croissance des bactéries probiotiques – tels que les Lactobacillus. [52]
Propriétés Médicinales de Physalis pubescens
Physalis pubescens est une plante annuelle de 40/50 cm de hauteur et pouvant atteindre 1 mètre de diamètre.
Il en existe, même, des variétés nommées telles que “Aunt Molly” ou “Goldie”. Voir la collection de Physalis chez Kokopelli.
Il est à noter que Physalis pruinosa est, souvent, confondu avec Physalis pubescens – même dans des catalogues commerciaux. Il est aisé de les reconnaître car les anthères de Physalis pruinosa sont de couleur jaune alors que les anthères, et les étamines, sont, très majoritairement, de couleur bleu/violet chez Physalis pubescens.
Des recherches pharmacologiques récentes [78] ont mis en exergue son activité anti-inflammatoire [118], anti-mutagénique [180], anti-bactérienne, cyto-toxique [152] [190], neuro-protectrice [121], anti-diabétique [151], anti-hypertensive, anti-hyperglycémique et anti-hyperlipidémique [130], anti-oxydante [179] ainsi que pour soigner la colite.
L’activité cyto-toxique de Physalis pubescens a été mise en valeur, en particulier, à l’encontre des cancers de la prostate, du rein, du foie, de la peau, du col de l’utérus, de l’estomac, des ovaires. [50] [119] [129] [136] [147] [161] [170] [184]
Physalis pubescens soulage les pathologies testiculaires induites par le diabète. [183]
Selon l’étude “Flora etnomedicinal utilizada para el tratamiento de afecciones dermatológicas en la Meseta Purépecha, Michoacán, México” [150], Physalis pubescens fait partie, sur le plateau Purépecha, au Michoacan au Mexique, des 97 espèces de plantes médicinales utilisées pour traiter les pathologies dermatologiques. Plus particulièrement, Physalis pubescens est surtout utilisé pour les éruptions cutanées – au même titre que Ceiba aesculifolia, Euphorbia nutans, Lactuca sativa, Montanoa tomentosa, Origanum majorana, Prunus persica, Psidium sartorianum et Stevia serrata.
Au Vénézuela, Physalis pubescens est dénommé par de multiples appellations: “Topotopo”, “Saposarapo”, “Vejiga de Perro”, “Carapuya”, “Solano Vejigoso”… et même “huevo de sapo” signifiant oeuf de crapaud. Il est considéré comme ayant une activité dépurative, diurétique, anti-pyrétique, anti-goute, anti-rhumatique… et , même, aphrodisiaque.
Selon une recette, proposée au Vénézuela: Faire macérer pendant 5 jours, 30 grammes de la plante entière et 25 fruits secs – dans un litre de vin blanc. Filtrer et boire 4 verres par jour. De même, après un processus fébrile tel que le paludisme, l’utilisation des feuilles et des tiges est recommandée comme tonique général. Il est recommandé de ne pas abuser de cette plante, car elle possède des alcaloïdes de tropane dans ses racines et ses baies ont des effets anti-œstrogènes (ce qui est recommandé en cas de cancer du sein). [134]
La pulpe, et les semences, de ses fruits possèdent une forte activité anti-oxydante ainsi qu’une activité anti-microbienne qui a été validée à l’encontre de Staphylococcus aureus, de Listeria monocytogenes et d’Escherichia coli. Les semences possèdent également, une forte activité cytotoxique.
Physalis pubescens contient, également, des caroténoïdes. Selon une étude de 2017, 40 caroténoïdes y furent détectés dont 33 identifiés. Ce sont principalement la lutéine et le β-carotène. [67]
Les fruits de Physalis pubescens contiennent, en prédominance, de l’épicatéchine, de l’acide ellagique et de la myricétine [78] ainsi que des acides cinnamique, coumarique, cafféique, férulique et sinapique.
Une étude du Cirad, en 2008, a analysé la composition d’un fruit d’un écotype de Physalis pubescens. La pulpe était jaunâtre ou orange avec un rendement de 64%. La pulpe et le jus frais avaient un goût légèrement sucré et acide (pH 3,7). L’acidité titrable était de 1,23; les polyphénols de 82 mg; et la vitamine C de 32,7 mg pour 100 g de fruits. Les fruits de Physalis et son jus étaient riches en caroténoïdes (69,6 µg/g et 70 µg/mL, respectivement). Le jus avait des niveaux élevés (en mg/100 mL) de minéraux tels que le phosphore (578 mg), le potassium (1196 mg), le zinc (2,4 mg) et le bore (1 mg). Les taux d’acides aminés essentiels – comme la leucine, la lysine, l’isoleucine, la valine et le tryptophane – étaient tous plus élevés que ceux recommandés par la FAO/OMS/UNU (1985). Les composés phénoliques, et autres composés polaires, ont été analysés et identifiés dans le jus. L’activité antimicrobienne des extraits méthanoliques du jus était significative contre E. coli O157:H7 et Bacillus subtilis, complète contre Fusarium solani et n’avait aucun effet contre Candida albicans. [168]
Une étude Brésilienne, très récente, de mars 2021, a identifié, dans les fruits d’un écotype de Physalis pubescens: 1,96% de lipides; 171,36/g µg β-carotène; 142,83 mg de composés phénoliques – par 100 grammes. [159]
On trouve, même, du jus de fruits de Physalis pubescens dans des cosmétiques, crèmes anti-rides, lotions solaires, sérums régénérateurs, etc. [133]
Propriétés Médicinales de Physalis peruviana
En Amérique du sud, Physalis peruviana se dénomme “aguaymanto”, “uchuva”, “uva del monte”, “amor en bolsa”, “uvilla”, “tomatillo”.
En France, on l’appelle la “Groseille du Cap” – comme en Anglais “Cape-Gooseberry”.
Aujourd’hui, ce sont de nombreuses variétés de Physalis peruviana qui sont cultivées dans de multiples régions et pays du monde. Ces variétés se différencient par leur taille, leur couleur, leur goût, la forme des fleurs, la hauteur des plantes et leur taille. Parmi ces variétés, trois types sont originaires de Colombie, du Kenya et d’Afrique du Sud.
En Colombie, une étude de 2007 a analysé les différences entre ces trois types de Physalis peruviana – “Colombie”, “Kenya” et “Afrique du Sud” – cultivés entre 2300 et 2700 m d’altitude. Elle a découvert qu’à 2300 m, le pic de récolte se situe 5 mois après le repiquage avec 128 fruits sur le plant et qu’à 2700 m, le pic de récolte se situe 10 mois après le repiquage avec 78 fruits sur le plant. [105]
Ces nombreuses variétés de Physalis peruviana se distinguent, en particulier, par leur productivité. Ainsi, une étude de 2019, à Shrinagar, au Cachemire, a étudié la productivité, sur deux années, de 25 variétés/populations de provenances diverses. La productivité évoluait entre un maximum de 3,64 kg à 1,20 kg par plante et entre un maximum de 347 fruits à 86 fruits par plante. Quant au diamètre des fruits, il variait de 27 mm à 38 mm. [94]
En Colombie, la production annuelle est d’environ 15 000 tonnes. C’est le second fruit d’exportation dans ce pays.
Une autre étude Colombienne, de 2010, a mis en valeur des productivités de jusqu’à 24 kgs de fruits par plante en culture protégée sous serre pour le premier cycle de 10 mois de croissance. En fonction des variétés, les fruits pèsent de 4 à 10 grammes.
Cette même étude Colombienne a étudié une diversité de 54 populations de Physalis peruviana émanant du nord-ouest de Colombie. [144]
Selon l’ouvrage de James Duke, “Handbook of Medicinal Plants in Latin America”. Physalis peruviana possède des activités analgésiques, anti-asthmatiques, anti-oxydantes, anti-radiculaires, apoptotiques, cicatrisantes, décongestionnantes, lactagogues, narcotiques, vermifuges, antiseptiques, anti-hépatomiques, dépuratives, diurétiques…
En fait, selon certains ethno-botanistes, l’un des usages médicinaux principaux, de Physalis peruviana, dans les Amériques Latines, concerne la naissance et l’accouchement.
Selon James Duke, Physalis peruviana est, ainsi, indiqué pour les abcès, les amibes, l’asthme, l’excès de bile, les furoncles, les enflements, les cataractes, les congestions, les conjonctivites, les toux, les cystoses, les inflammations cutanées, les diarrhées, la dysurie, les fièvres, les problèmes gastriques, la gonorrhée, les hépatomes, les herpès, les parasites, les blessures, les douleurs d’estomac, les foulures, le pemphigus, les nausées, les inflammations, la malaria, la pharyngite, la sciatique, les maux de gorge, les douleurs, la jaunisse.
Physalis peruviana s’avère, avant tout, une plante médicinale maîtresse à l’encontre de tous types de cancers.
Les fruits, les feuilles et les tiges de Physalis peruviana sont réputés pour leur activité anti-mutagénique, anti-spasmodique, anti-coagulante et anti-leucémique. [167]
Une étude Péruvienne, de 2016, intitulée “Evaluación de la acción antiproliferativa del extracto acuoso de Physalis peruviana L. (Aguaymanto) en cultivos celulares de linfocitos humanos y leucemia mieloide crónica (K562)” a mis en valeur son activité anti-leucémique. [135]
Cette étude déclare, d’ailleurs, que: «Physalis peruviana L., “Aguaymanto”, est une espèce Péruvienne traditionnellement utilisée dans le traitement du cancer et d’autres maladies. Le principal intérêt de l’aguaymanto réside dans son potentiel anticancéreux apparent, car le cancer est actuellement l’un des problèmes de santé les plus préoccupants de l’humanité, et bien que des progrès considérables aient été réalisés dans la connaissance, le traitement et la prévention de cette pathologie, il reste encore de nombreuses lacunes thérapeutiques à découvrir.»
Diverses études pharmacologiques récentes ont mis en exergue l’activité médicinale, de Physalis peruviana, à l’encontre des leucémies [109] et des cancers des poumons [95] [126], de la prostate [98], du colon-rectum [80] [84] [93], du col de l’utérus [117], du carcinome hépatocellulaire [122] [125] , des reins [128].
Une étude Brésilienne, de 2021, a passé en revue les diverses études concernant son activité anti-cancer: “Physalis peruviana: perspectiva de aplicabilidade no tratamento de câncer.” [83]
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, Physalis peruviana est dénommé “Deng-Long-Cao”. Il est utilisé pour traiter les refroidissements, les toux, les oreillons, les laryngites et des pathologies cutanées de type pemphigus.
Une étude, de 2017, a étudié 97 espèces botaniques de Java, en Indonésie, afin de découvrir quelles étaient les plantes les plus médicinales à l’encontre du cancer du col de l’utérus. [89] Les 5 espèces les plus actives, à l’encontre de ce cancer, sont Physalis peruviana, Tithonia diversifolia (Tournesol Mexicain), Lantana camara (Lantanier), Solanum torvum (Fausse Aubergine) et Miconia crenata.
Une étude Colombienne, de 2007, a mis en valeur l’activité anti-inflammatoire d’un extrait de ses calices. [85]
Selon une étude Colombienne, de 2018, intitulée “Potential of Physalis peruviana calyces as a low-cost valuable resource of phytoprostanes and phenolic compounds” [69], des chercheurs se sont penchés sur le contenu des calices entourant les fruits et ont découvert qu’ils constituent une source abondante de phytoprostanes qui pourraient servir d’ingrédients pour le secteur phytothérapeutique, nutraceutique ou cosmétique. Selon quelques études réalisées, in vitro, [124] les phytoprostanes posséderaient une activité immuno-modulatrice, pro-apoptotiques et neuro-protectrices.
En effet, en Colombie, Physalis peruviana est l’une des principaux produits agricoles pour l’exportation. Les fruits sont vendus sans les calices – qui constituent, donc, une énorme source de “résidus” – selon les experts. En fait, ce ne sont pas les calices des Physalis qui sont des résidus: ce sont les résidus archi-toxiques, de l’agriculture chimique, dans les calices et dans les fruits des Physalis, qu’il faut éliminer.
En parlant de résidus non recyclables: il est vraisemblable qu’il faille, également, “ré-initialiser”, les “experts”, et autres agronomes diplômés, de l’agriculture toxique et biocidaire.
Quant à la composition de ses fruits. Elle varie considérablement eu égard à la provenance des souches qui sont cultivées.
Par exemple, une étude récente, d’août 2021, intitulée “Nutritional composition of different cape gooseberry genotypes (Physalis peruviana L.) – a comparative study” [90] a étudié la différence de composants de deux variétés de Bulgarie et d’une variété de Colombie.
En fonction des variétés, le taux de protéines est de 1,88 à 2,54 grammes pour 100 grammes. Ce sont les semences et l’épiderme qui en contiennent le plus. Selon une autre étude (de Ramadan, en 2011), la pulpe n’en contiendrait que de 0,05 à 0,3 gramme pour 100 grammes.
Quant au profil d’acides aminés, il est complet et les acides aminés les plus prépondérants sont: l’acide glutamique, l’arginine, l’acide aspartique pour les non-essentiels et la leucine, la péenylalanine, la thréonine, et la valine pour les essentiels.
En fonction des variétés, le taux de lipides, selon diverses études, varie entre 0,25 et 1 gramme pour 100 grammes. Ce sont les semences et l’épiderme qui en contiennent le plus. La pulpe n’en contient que de 0,05 gramme pour 100 grammes. Le jus filtré n’en contient qu’à raison de 0,43%. Ces lipides sont, principalement, de l’acide linoléique et ensuite de l’acide oléique, de l’acide palmitique, de l’acide γ-linolénique et de l’acide palmitoléique.
Pour en revenir au dossier “résidus”. L’Industrie s’est penchée sur l’usage (l’argent) qu’elle pourrait faire en recyclant les “résidus” des fruits Physalis peruviana – dans la mesure où c’est, avant tout, la pulpe et le jus qui sont commercialisés. Les semences, et l’épiderme, des fruits peuvent contenir jusqu’à 23% de lipides et pourraient donc convenir à l’industrie alimentaire dans la mesure où ils contiennent, principalement, des acides gras non saturés (jusqu’à 84%), des stérols (campestérol, Δ5-аvénastérol, β-sitostérol) et des tocophérols (β-, δ- and γ-tocophérols). Les semences peuvent contenir, également, jusqu’à 25% de protéines – avec un profil d’acides aminés intéressant. [99]
Le contenu en sucres est d’environ 5 grammes pour 100 grammes – dont 29% de fructose et 35% de sucrose.
Sur le plan minéral, les fruits de Physalis peruviana contiennent, principalement, du potassium (de 210 à 470 mg) et, ensuite, du calcium (de 2 à 28 mg), du magnésium (de 7 à 19 mg), du Phosphore (de 27 à 55 mg) et du fer. [108] A savoir “X mg” pour 100 grammes.
Ils contiennent, également, des vitamines A (environ 2380 I.U) , C (de 20 à 45 mg), B3 (environ 4 mg) et B6 (environ 5 mg), E et K1 ainsi qu’un haut niveau de caroténoïdes (environ 15 mg). A savoir “X mg” pour 100 grammes.
Ramadan, en 2011, a identifié 22 caroténoïdes – dont principalement Trans-β-carotène, 9-cis-β-carotène et trans-α-cryptoxanthine.
Sur le plan des composés phénoliques, la rutine et l’acide gallique sont prédominants et suivis, ensuite, par la vanilline, l’acide p-coumarique, l’acide férulique et l’acide cinnamique. Le taux de composés phénoliques varie énormément en fonction des variétés: de 0.06 à 0.74 mg (d’équivalent acide gallique) par 100 grammes.
Une étude récente, de septembre 2021, a, même, investigué le potentiel de fabrication, par extraction ultrasonique, de “perles d’alginate de calcium”, utilisées comme “bulles dans le thé au lait”, à partir de ses fruits… parce qu’après récolte, ils s’abiment très rapidement. Pour la recette, selon ces chercheurs, il s’agit «de mélanger un jus frais avec 2% de lactate de calcium et 0,4% de gomme xanthane avant de le mélanger dans 1,5% d’alginate de sodium».
Ses flavonoïdes majeurs sont: la quercétine, la myricétine et le kaempférol. Ses phytostérols majeurs sont le Δ5-avénasterol et le campestérol.
Physalis peruviana possède une action anti-microbienne à l’encontre de Bacillus cereus, Escherichia coli, Pseudomonas typhimureum, Aspergillus niger et Candida albicans.
Physalis peruviana est réputé posséder des irinans, comme d’autres espèces dans le genre Physalis. Selon les auteurs d’une étude, de 2019, intitulée “Isolation and characterisation of irinans, androstane-type withanolides from Physalis peruviana”: [56]
«Les irinans représentent des dérivés de withanolides très inhabituels, car ils sont dépourvus du cycle lactone à chaîne latérale qui est une caractéristique structurelle commune à pratiquement tous les withanolides connus. En fait, ils possèdent un squelette androstane à la place. Alors que les androstanes, tels que l’androstérone, sont des hormones sexuelles humaines bien connues, leur présence dans les plantes est rare. Un seul androstane, de type withanolide, a été entièrement caractérisé auparavant. Il s’agit de la cinédione qui a été isolée de Physalis cinerascens. Nous proposons le nom d’androthanolides pour cette sous-classe d’androstanes, qui semble jusqu’à présent être caractéristique des espèces Physalis».
L’androstane – à 19 atomes de carbone – constitue le noyau de base des androgènes. La progestérone est présente dans certaines espèces végétales [20] [21] [22] où elle sert de précurseur à la biosynthèse des androstanes et des estranes. Par exemple: Digitalis purpurea, Digitalis lanata, Nicotiana tabacum, Inula helenium, Pinus taeda, Phaseolus angularis, Solanum tuberosum, Solanum esculentum, Malus domestica, Allium cepa, Oryza sativa…
Quant à l’androstane cinédione, il a été isolé à partir des feuilles, des tiges et des fleurs de Physalis cinerascens, en 2005, [75] – qui est originaire du Mexique et du sud des USA.
Propriétés Médicinales de Physalis ixocarpa
Physalis ixocarpa est dénommé, au Mexique, “Tomatillo” mais, néanmoins, cette dénomination s’applique, également, à Physalis philadelphica. Il est également dénommé “tomate de cáscara”, “tomate de fresadilla”, “tomate de bolsa”, “tomate de hoja”, “tomate verde”.
En fait, le terme “tomate” que l’on utilise, de nos jours, pour dénommer Solanum lycopersicum (anciennement Lycopersicon esculentum) est dérivé du terme Nahuatl “AyachTomatl”. “Ayacach (tli)” dénomme la coque, le calice, la lanterne du Physalis.
C’est une espèce d’alimentaire importante en Amérique centrale – qui est souvent associée aux champs de maïs.
Selon les botanistes, le Mexique serait son “centre de diversité et de domestication”. Selon Pérez et al., 1994, il existe, encore, des formes sauvages de Physalis ixocarpa dans la région Pacifique s’étendant du Guatemala à la Californie.
Il en existe de très nombreuses variétés cultivées qui se différencient par la taille, la saveur et la couleur de leurs fruits (verts, jaunes, violets…) mais qui se différencient, également, par leurs origines.
En effet, aujourd’hui, si le gouvernement Mexicain offre une vingtaine de variétés modernes prétendument améliorées [141] – Diamante, Kuali, Nikan, Potrero, Rendidora, Salamanca, etc – ce n’est pas, selon les agronomes réalistes, et authentiques, sans risques pour la conservation d’une pléthore de variétés locales et Indigènes (Criollas) et pas sans risques pour la production même… car les variétés améliorées le sont très souvent pour l’amélioration des ressources financières de la Mafia semencière…. et non pas pour la productivité paysanne.
De plus, leur catalogue n’est pas très clair quant au fait que telle ou telle, de leurs lignées, ne serait pas, en fait, tout bonnement, une population empruntée à quelque Peuple Indigène.
N’oublions pas que tout ce qui se prétend lignée ou variété “moderne” – et, donc, “améliorée” de par la vertu du néo-darwinisme agronomique – est, forcément, fabriquée à partir d’une variété ancienne, à savoir d’une population émanant d’un biotope spécifique, émanant de processus de sélections centenaires, ou millénaires, réalisés par de véritables agronomes – à savoir, des paysans.
C’est, même, sans évoquer le fait que, par la vertu de la Mère – et de son Rêve évolutif permanent, le Dream Time – certaines espèces planétaires, en très petit nombre, se sont laissées aller à la “domestication” par l’Humain – tel que ce concept hasardeux est brandi au coeur de tous les cerveaux. Car, en vérité, qui domestique qui? Le maïs est intégralement planétarisé et aux USA, ce sont, déjà, 144 millions de personnes qui bénéficient de lois considérant le cannabis comme une plante récréationnelle. Est-ce l’Humain qui a domestiqué le Cannabis ou est-ce le Cannabis qui a domestiqué l’Humain? S’agit-il d’une co-domestication mutualiste?
Allez donc, en effet, demander à un agronome patenté, se référant à la “domestication” par l’Humain de la carotte, par exemple, de vous expliquer comment, il y a X milliers d’années, des nomades, chasseurs-cueilleurs, incultes ont décidé de cultiver des graines de carottes sauvage pour les “apprivoiser”, les “domestiquer”, les “améliorer”!!! Et Comment? Par quelles pratiques agricoles de sélection participative et communautaire? En claquant des doigts, en chantant des psalmodies ou, plus aisément, par des pratiques shamaniques d’altération génomique végétale ? Allez donc demander à cet agronome patenté pourquoi, lui-même, n’est pas capable de réaliser un tel processus.
Une étude de 2011 dénommée “El Mejoramiento Participativo de Tomate de Cáscara como Estrategia de Conservación In Situ” – et réalisée par l’Instituto Nacional de Investigaciones Forestales, Agrícolas y Pecuarias – [201] met, très clairement, en exergue le fait que les variétés traditionnelles se perdent (par manque de capacité de sélection paysanne) tandis que les variétés modernes, prétendument améliorées, ne sont, souvent, pas adaptées aux régions en lesquelles elles sont promues. Cette étude (officielle) dénonce, également, l’arnaque des vendeurs de semences qui prétendent commercialiser des variétés hybrides F1 de Physalis ixocarpa – alors que ces derniers n’existent pas et existent d’autant moins que l’espèce est, excessivement, auto-incompatible.
Au Mexique, actuellement, la surface agricole cultivée en Physalis ixocarpa est d’environ 45 000 hectares. Elle était de 15 000 hectares dans les années 80 et a atteint, même, 60 000 hectares en 2004. Au Mexique, Physalis ixocarpa représente, aujourd’hui, la septième espèce potagère cultivée – après la pomme de terre, la tomate, le piment, l’oignon, la pastèque et le concombre.
Physalis ixocarpa a été découvert croissant, naturalisé, au Pakistan, en 2022 – dans les montagnes de Khyber Pakhtunkhwa .
Sur le plan médicinal, Physalis ixocarpa, tout comme Physalis philadelphica, n’ont été que très peu le sujet de recherches pharmacologiques au contraire d’autres espèces de Physalis – en particulier Physalis angulata, Physalis pubescens, Physalis peruviana, et Physalis alkekengi var. franchetii – ainsi que déjà, souligné, par ailleurs.
Ainsi, quelques études pharmacologiques récentes ont mis en valeur ses propriétés anti-microbiennes, anti-cancéreuses, anti-tumorales, hypoglycémiques et anti-oxydantes.
Une étude de 2021, intitulée “Hypoglycemic and antioxidant effects of green tomato (Physalis ixocarpa) calyxes’ extracts”, a mis en exergue ses capacités hypoglycémiques et anti-oxydantes. [178]
Les withanolides qui ont été isolés, en 2021, de Physalis ixocarpa, ont fait preuve d’activités anti-tumorales. [37]
L’Ixocarpalactone A, extraite de Physalis ixocarpa, ou de Physalis philadelphica, possède une activité à l’encontre du cancer du pancréas [173] et du cancer du colon [140].
Il a été découvert, récemment, que Physalis ixocarpa constitue une source excellente de pectine. [176]
Les fruits de Physalis ixocarpa contiennent 92% d’eau. L’analyse de la matière sèche donne 11% de protéine, 18% de lipides et 5% de fibres.
Propriétés Médicinales de Physalis philadelphica
Physalis philadelphica est dénommé, au Mexique, “Tomatillo” mais, néanmoins, cette dénomination s’applique, également, à Physalis ixocarpa. Il est également dénommé “tomate de cáscara”, “tomate de fresadilla”, “tomate de bolsa”, “tomate de hoja”, “tomate verde”.
Selon une ancienne étude, de 1991, Physalis philadelphica fait partir d’un spectre de plantes médicinales utilisées, au Guatemala, pour soigner les pathologies respiratoires – au même titre que Tagetes lucida, Lippia alba, Lippia dulcis, Satureja brownei, Solanum nigrescens et Gnaphalium viscosum. [146]
Une étude, de 2016, a mis en exergue que la substance visqueuse recouvrant sa baie contenait des esters de sucre possédant les capacités anti-inflammatoires de l’aspirine, de l’ibuprofène et du naproxène. [143]
Sur le plan médicinal, Physalis philadelphica, tout comme Physalis ixocarpa, n’ont été que très peu le sujet de recherches pharmacologiques – au contraire d’autres espèces de Physalis – ainsi que nous l’avons, déjà, souligné, par ailleurs.
Des withanolides, qui ont été isolés de Physalis philadelphica, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de divers types de tumeurs. [36]
Les Physapubescines G et I, qui ont été isolés de Physalis philadelphica, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de divers types de cancers.
Les Philadelphicalactones A, C et D, la withaphysacarpine, l’ixocarpanolide, et l’ixocarpalactone A, extraites de Physalis philadelphica, possèdent de fortes activités à l’encontre d’un spectre de cancers. [166]
L’Ixocarpalactone A, extraite de Physalis ixocarpa, ou de Physalis philadelphica, possède une activité à l’encontre du cancer du pancréas [173] et du cancer du colon [140].
Physalis ixocarpa et Physalis philadelphica possèdent des bêta-carotènes à hauteur de 2 à 20 microgrammes par 100 mg qui, selon des recherches bien logiques, sont détruits lors de la cuisson au micro-ondes. [182]
Propriétés Médicinales de Physalis longifolia
Edward Castetter (1935) a rapporté dans son ouvrage intitulé “Uncultivated Native Plants Used as Food- Ethnobotanical Studies in the American Southwest” que les baies de Physalis neomexicana et de Physalis longifolia étaient toutes deux utilisées comme nourriture par les Pueblos Rio Grande au Nouveau-Mexique. Les fruits étaient généralement bouillis mais parfois consommés frais. Castetter a, également, rapporté que chez les Acoma et les Laguna, les fruits étaient appelés “charoka” et “shuma charoka”. Ces espèces étaient utilisées de manière similaire à San Felipe Pueblo et étaient connues sous le nom de “sharoka”.
Selon Matilda Stevenson (1915) “Ethnobotany of the Zuni Indians”, les baies de Physalis fendleri (maintenant reconnu comme Physalis hederifolia) avaient le même nom Zuni “Ke’tsitokia”- qui fait référence à un insecte qui se nourrit de la plante – que Physalis longifolia. Cela suggère que ces espèces n’étaient pas distinguées les unes des autres et qu’elles ont pu être utilisées de manière interchangeable. Stevenson rapporte que cette plante poussait à l’état sauvage dans les basses terres de la réserve Zuni, dans l’ouest du Nouveau-Mexique, et qu’elle était également cultivée dans les petits jardins exploités par les femmes. Les fruits rouges mûrs, dont le goût était décrit comme similaire à celui de la tomate, étaient bouillis avec un peu d’eau et broyés dans un mortier avec des oignons crus, des piments et des graines de coriandre. Ce plat était considéré comme un grand délice (Castetter 1935). L’ethnologue Walter Hough (1898) a également rapporté que les Zuni séchaient et broyaient les baies pour produire une farine pour faire du pain et a déclaré que dans les “anciens temps” les baies de Physalis longifolia étaient consommées par les Hopi. [158]
Les Zunis appellent la sauce de leur tomatillo “K’e: ts’ido’kya K’yalk’osenne” – composée, également, de piments grillés et d’oignons verts. Une autre de leur dénomination, pour le physalis, est “k’ia’-po-ti mo’-we” signifiant “fruit empli de jus”.
Physalis longifolia possède une forte activité anti-cancer et anti-tumeurs. Une étude de 2015 a mis en exergue son fort potentiel thérapeutique à l’encontre du cancer du sein triple négatif (MDA-MB-468LN). [164] Cette étude a identifié, dans Physalis longifolia, la withaférine A, ainsi que 22 autres withanolides.
Il est traditionnellement utilisé comme tonique du foie, agent anti-inflammatoire, aphrodisiaque, traitement de l’arthrite et des rhumatismes, et comme adaptogène pour favoriser la santé générale et la longévité.
Propriétés Médicinales de Physalis angulata
Les fruits de cette espèce font, environ, 14 mm de diamètre et pèsent, environ, 1,5 gramme. Physalis angulata est très prolifère : son cycle entier – de la semence à la semence – est de 70 à 90 jours. Sa productivité est de 11 à 28 tonnes par hectare.
Au Mexique, qui est vraisemblablement le centre de diversité de Physalis angulata, cette espèce est de plus en plus cultivée depuis un quart de siècle – en tant que culture alternative de Physalis philadelphica.
Par exemple, dans la région de production, en monoculture, des Physalis – à Cuquío et à Ixtlahuacán, dans l’état de Jalisco – 80% des parcelles (d’environ 1/2 hectare) intègrent Physalis angulata. [137]
Physalis angulata est une espèce possédant une réputation de plante extrêmement médicinale sur de nombreux continents.
Il existe de nombreuses études portant sur l’activité anti-cancer de Physalis angulata – entre autres, de par la présence de multiples withanolides cytotoxiques. [100] [101] [102] [103] [104]
Pour une liste très exhaustive d’études pharmacologiques, et d’activités thérapeutiques, concernant Physalis angulata, voir la page intitulée “Putokan” sur un site de plantes médicinales des Philippines. [72]
Il existe, également, de nombreuses études portant sur l’activité anti-microbienne de Physalis angulata. Ainsi, des extraits de Physalis angulata sont actifs à l’encontre de Trypanosoma brucei rhodesiense [27], Trypanosoma cruzi [24], Neisseria gonorrhoeae [18], Neisseria sp., Biomphalaria tenagophila [16], Klebsiella sp., Corynebacterium diphtheriae, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Neisseria gonorrhoeae, Escherichia coli, Candida albicans, Streptococcus sp., Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium intracellulare, Mycobacterium malmoense, Mycobacterium avium et Mycobacterium kansasi.
En France, la société Lesielle commercialise des extraits de Physalis angulata avec la présentation médicinale suivante. “L’extrait de Physalis angulata est utilisé pour ses propriétés anti-microbiennes et anti-inflammatoires dans les produits cosmétiques. L’extrait de Physalis angulata aide à se débarrasser des bactéries nocives. Il est particulièrement utile pour les peaux à tendance acnéique. Il réduit également les rougeurs, les démangeaisons et les inflammations de la peau et la rend plus saine. Utilisé pour les cheveux, il réduit les pellicules, rend le cuir chevelu sain et favorise la croissance des cheveux. Physalis angulata est également connu pour réduire les effets du vieillissement de la peau. Il stimule la production de collagène dans la peau et retient l’humidité. Il permet à la peau de se régénérer et de rajeunir”. [28]
Il est fort plaisant de voir des laboratoires, telle que la société Lesielle, proposer des plantes médicinales, tel que Physalis angulata, non autorisées en vente libre en France – à savoir interdites. On se demande pourquoi, par contre, le laboratoire Lesielle omet, intégralement, d’évoquer les capacités anti-cancers de Physalis angulata.
En ce qui concerne l’Amérique Latine. Selon l’ouvrage de James Duke, “Handbook of Medicinal Plants in Latin America”. Physalis angulata possède des activités acaricides, analgésiques, anthelmintiques, anti-inflammatoires, anti-leucémiques, antiseptiques, anti-spasmodiques, anti-tumorales, bactéricides, diurétiques, cytotoxiques, dépuratives, expectorantes, hypoglycémiques, insecticides, narcotiques, immuno-modulatrices, immuno-stimulantes. (Page 536).
Selon James Duke, Physalis angulata est, ainsi, indiqué pour l’avortement, les abcès, les acarioses, l’infertilité, la malaria, la diarrhée, le diabète, les otites, les hémorroïdes, les infections, la rougeole, la néphrose, les rhumatismes, les spasmes, les bactéries pathogènes et les cancers…
… les cancers du cerveau, du col de l’utérus, des poumons, du nez, du pharynx, du colon, du foie, des ovaires, etc.
Selon les usages ethno-botaniques des Amériques Latines, Physalis angulata est, traditionnellement, utilisé pour les parasites intestinaux, pour la stérilité, pour éviter les fausses couches, pour les infections post-partum et pour le diabète, l’asthme, les hépatites, la malaria, les dermatites, les rhumatismes.
En ce qui concerne la Médecine Traditionnelle Chinoise. Physalis angulata est dénommé “Pao Zai Cao” et il est corrélé aux méridiens des poumons, de la vessie, du foie et des reins. Il est utilisé, pour soulager la toux et les maux ce gorge, pour soigner les pathologies gynécologiques induites par des inflammations – telles que la dysménorrhée ou des inflammations de l’utérus, des ovaires et des trompes.
Dans cet usage gynécologique, il est prescrit en synergie avec les espèces médicinales suivantes: Verbena officinalis, Leonurus japonicus, Leucas mollissima et Lippia citriodora.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, Physalis angulata est, également, utilisé pour les saignements rectaux et les douleurs abdominales; pour les inflammations orales et pour les problèmes de l’estomac; pour les morsures de serpents ou pour les enflements dus à des toxines.
La posologie est de 3 à 15 grammes en décoction.
Les récentes études pharmacologiques concernant Physalis angulata ont mis en exergue ses activités abortives, anti-inflammatoires, anti-microbiennes, génotoxiques, leishmanicides, molluscicides, immuno-modulatrices, anti-cancers, anti-néoplasiques, anti-ulcères, anti-tumeurs, anti-diabétiques, anti-asthmatiques, anthelmintiques, cytotoxiques, analgésiques, anti-nociceptives, anti-prolifératives, diurétiques, pro-apoptotiques, hépato-protectrices, anti-arthritiques, trypanocides, anti-allergiques, anti-tuberculiniques. [72] [88]
Une étude, de 2003, intitulée “Evaluation of efficacy and safety of a herbal medicine used for the treatment of malaria”, a présenté les activités anti-malariales d’un complexe médicinal composé, en sus de Physalis angulata, de Jatropha curcas (le Médecinier purgatif), Gossypium hirsutum (le Coton) et Delonix regia (le Flamboyant). [87] Ce complexe est, également, efficace à l’encontre de Mycobacterium ulcerans. [77]
Selon une étude, de 2015, l’huile essentielle des feuilles, de l’écotype analysé, de Physalis angulata, contenait, de façon prépondérante, du phytol, du n-nonadécane et du 6,10,14-triméthyl-2-pentadécanone. [74]
En ce qui concerne l’Afrique. Physalis angulata est naturalisé dans une grande partie de l’Afrique tropicale. Selon une publication de Franklin Mairura:
«Les feuilles sont analgésiques et utilisées en usage externe dans toute l’Afrique tropicale pour traiter les affections cutanées telles que les démangeaisons, les pustules de la variole, les lésions cutanées infectées, les douleurs rhumatismales et pour soulager les raideurs et les douleurs musculaires. Les feuilles sont également appliquées sur les plaies du ver de Guinée, tuant les vers et facilitant l’extraction. En Côte d’Ivoire, on traite la maladie du sommeil avec un mélange de feuilles de Physalis angulata et d’Anchomanes difformis. Une lotion préparée à partir des feuilles est appliquée pour traiter l’ophtalmie chez les enfants. Les feuilles sont mangées ou appliquées en lavement pour soigner les maux d’estomac, les coliques, la lithiase et l’anurie. Elle sont ajoutées au vin de palme pour soigner la fièvre et calmer les crises d’asthme, les vomissements et la diarrhée.» [12]
Selon une étude de 2007, au Cameroun [91], Physalis angulata est utilisé pour provoquer l’avortement… avec des risques avérés. Les semences sont séchées et moulues et il en est fait une pâte à insérer dans le vagin. Au Cameroun, Physalis angulata fait partie d’un spectre de plantes médicinales abortives comprenant tabacum, Hibiscus rosa-sinensis, Basella alba, Withania somnifera, Cyperus esculentus, Sida acuta, Momordica charantia, Momordica foetida, Gossypium sp., Achyranthes aspera, Cassia alata, etc.
En ce qui concerne l’Inde. Physalis angulata est naturalisé, également, en Inde. Une étude, de 2015, a même étudié la diversité cytomorphologique d’écotypes de Physalis angulata dans le Rajasthan: deux écotypes étaient diploïdes et deux autres tétraploïdes…
… pour dire que les voies de la destinée évolutive des “espèces” sont souvent impénétrables.
351 withanolides médicinaux ont été découverts dans le genre Physalis
Les Withanolides sont présent dans environ 25 genres de la Famille des Solanacées – dont les genres Acnistus, Datura, Deprea, Discopodium, Dunalia, Iochroma, Jaborosa, Lycium, Nicandra, Physalis, Solanum, Trechonaetes, Tubocapsicum, Vassobia, Withania et Witheringia. Il en existerait près de 800 – se caractérisant par 22 types de structures de carbone. Par exemple, entre août 1996 et l’année 2010, ce sont 360 Withanolides nouveaux qui ont été découverts – dans ces genres de la Famille des Solanacées. Le premier Withanolide fut identifié en 1965: il s’agit de la withaférine A qui fut identifiée dans l’espèce Withania somnifera, l’Ashwagandha – dont j’ai présenté, sur Xochipelli, une monographie médicinale “L’Ashwagandha: une pharmacopia millénaire, naturelle et très puissante”. [169]
Des Withanolides ont, également, été isolés dans quelques espèces des Familles botaniques suivantes: Dioscoreaceae [13], Fabaceae [7], Lamiaceae [2], Myrtaceae [14], Taccaceae [2]. Ainsi que dans des coraux de la Famille des Alcyoniidae: Paraminabea acronocephala et Sinularia brassica.
A ce jour, ce sont 351 withanolides, aux structures nouvelles et uniques, qui ont été identifiés dans le genre Physalis: ils ont été, principalement, isolés des espèces Physalis angulata et Physalis peruviana.
Dans les espèces de Physalis, les withanolides sont, principalement, de type A (δ-lactone) ou de type B (γ-lactone). Les withanolides de type A sont prédominants et se subdivisent en deux groupes: le premier au squelette intact et le second au squelette modifié. Les withanolides de type B se subdivisent en deux groupes, également: les ixocarpalactones et les pérulactones.
En fait, sur la centaine d’espèces de Physalis, ces sont, seulement, 16 espèces qui ont été phyto-chimiquement analysées: Physalis alkekengi, Physalis angulata, Physalis peruviana, Physalis pubescens, Physalis alkekengi var. franchetii, Physalis angulata var. illosa, Physalis coztomatl, Physalis neomexicana, Physalis longifolia, Physalis philadelphica, Physalis viscosa, Physalis chenopodifolia, Physalis hispida, Physalis cinerascens et Physalis divaricata.
Ce sont, surtout, 4 espèces qui ont reçu la plus grande attention phytochimique et pharmacologique – et ces espèces se caractérisent par des utilisations traditionnelles diverses et antiques: Physalis angulata, Physalis pubescens, Physalis peruviana, Physalis alkekengi var. franchetii.
Les Withanolides du genre Physalis se caractérisent par des qualités thérapeutiques diverses: anti-cancéreuses, anti-inflammatoires, immuno-modulatrices, anti-microbiennes, anti-diabétiques, hépato-protectrices, trypanocides et leishmanicides.
Diverses études récentes ont mis en exergue l’activité du withanolide 4β-hydroxywithanolide E à l’encontre des cancers des poumons [97], des cancers du foie [106], des cancers du sein [107] [142], des cancers des poumons [114] [163], des cancers de la bouche [123], des cancers du pancréas [116], des cancers du colon-rectum [127]. De plus, ce withanolide est considéré comme l’un des plus puissants, sur le plan anti-inflammatoire, eu égard à sa capacité d’inhibition de la production de la cytokine MCP-1.
Le Withanolide 4β-hydroxywithanolide E se retrouve dans Physalis peruviana, Physalis viscosa, Physalis pruinosa… Chez Physalis peruviana, par exemple, ce Withanolide est beaucoup plus présent dans les racines que dans les feuilles. De même pour les calices qui en possèdent plus que les fruits. [188]
Les Withanolides qui ont été isolés, en 2021, de Physalis ixocarpa, ont fait preuve d’activités anti-tumorales. [37]
Le Withanéomexolide B, qui a été isolé de Physalis neo-mexicana, a fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de divers cancers du sein. [26]
Le Physagulide P, qui a été isolé de Physalis angulata, a fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de plusieurs types de cancers: sein, foie, osthéosarcome. [57]
Une douzaine de Withanolides, qui ont été isolés de Physalis peruviana, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de cancers de la prostate.
Le Withanolide E et la Physapruine A, qui ont été isolés de Physalis peruviana, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de cancers du rein. [47]
Le Physagulide Q, qui a été isolé de Physalis angulata, a fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de cancers du foie. [96]
Le Physangulatin I, qui a été isolé de Physalis angulata, a fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de cancers de la prostate, des reins.
Des Withanolides, qui ont été isolés de Physalis philadelphica, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de divers types de tumeurs. [36]
Les Physapubescines G et I, qui ont été isolés de Physalis philadelphica, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de divers types de cancers.
La Physapruine A, isolée de Physalis peruviana, a fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de cancers du sein. [54]
Les Withanolides, qui ont été isolés de Physalis alkekengi, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de souches de cancer du poumon et de leucémie. [46]
Les Withanolides, qui ont été isolés de Physalis pubescens, ont fait preuve de cytotoxicité à l’encontre de souches de cancer des reins, de la prostate, du foie, du mélanome. [171]
Les Physangulidines A, B et C, extraites de Physalis angulata, possèdent une activité à l’encontre des cancers de la prostate. [174]
Les Philadelphicalactones A, C et D, la withaphysacarpine, l’ixocarpanolide, et l’ixocarpalactone A, extraites de Physalis philadelphica, possèdent de fortes activités à l’encontre d’un spectre de cancers. [166]
L’Ixocarpalactone A, extraite de Physalis ixocarpa, ou de Physalis philadelphica, possède une activité à l’encontre du cancer du pancréas [173] et du cancer du colon [140].
Les Péruranolides A-D, extraits de Physalis peruviana, possèdent une activité anti-bactérienne et cytotoxique. [139]
Une étude, de 2016, intitulée “Physapubescin selectively induces apoptosis in VHL-null renal cell carcinoma cells through down-regulation of HIF-2α and inhibits tumor growth”, a déterminé que la Physapubescine, présente dans les fruits de Physalis pubescens, est active à l’encontre d’un cancer du rein. [2]
Une étude, de 2016, intitulée “Identification of HMGCR as the anticancer target of physapubenolide against melanoma cells by in silico target prediction”, a déterminé que la Physapubénolide – extraite de Physalis angulata – possède une forte activité anti-cancéreuse. [13]
Deux études, de 2011 et de 2012, “Minor Withanolides of Physalis longifolia : Structure and Cytotoxicity” [9] et “Cytotoxic Withanolide Constituents of Physalis longifolia” [11] ont mis en exergue les très fortes propriétés anti-prolifératives, et cytotoxiques, de Physalis longifolia, Withania somnifera et de Vassobia breviflora – de par la présence de multiples Withanolides dans ces trois espèces médicinales.
Une étude subséquente, de 2015, “The therapeutic potential of Physalis longifolia against various carcinomas” [5] a mis en valeur le potentiel thérapeutique de Physalis longifolia contre divers carcinomes – de par la présence de 23 Withanolides, dont la withaférine A – en particulier à l’encontre des cancers du sein ou du cancer colo-rectal.
Les physalines sont des withanolides possédant un large spectre de propriétés médicinales… dont anti-cancéreuses
La recherche, sur PubMed aux USA, avec les termes “Physalis” et “Cancer” décline 126 études pharmacologiques. Même s’il est vrai qu’une grande partie de ces études datent de ces dernières années, il reste, néanmoins, que les premières études pharmacologiques portant sur les propriétés cytoxiques de Physalis angulata datent, déjà, de 2006.
Les physalines sont des constituants caractéristiques des espèces du genre Physalis. Elles sont réputées posséder un large spectre d’activités pharmacologiques: anti-cancéreuses, anti-inflammatoires, immuno-régulatrices, anti-microbiennes, trypanocides et leishmanicides, anti-nociceptives, anti-diabétiques, etc.
Les physalines font partie des withanolides du groupe A au squelette modifié.
Les physalines qui ont été isolées, en 2021, de Physalis acutifolia, ont été validées actives à l’encontre de divers cancers: de la prostate, du sein, des poumons et gliome. [19]
Les physalines qui ont été isolées, de Physalis angulata, ont fait preuve d’activités anti-prolifératives et anti-inflammatoires [33] [49]; anti-parasitaires (Trypanosoma cruzi) [86]; anti-nociceptives [92]; immuno-modulatrices [44]; anti-bactériennes [58]; anti-malariales [30]; cytotoxiques [35]; anti-tumorales [31].
Les physalines qui ont été isolées, de Physalis alkekengi, ont été validées ont fait preuve d’activités cytotoxiques et anti-bactériennes [23] [25]; inflammatoires [29]; anti-cancéreuses (poumons et myélome multiple) [17].
Les physalines qui ont été isolées, en 2005, de Physalis angulata, ont fait preuve d’activités leishmanicides [39] [41]
Pour plus d’informations, quant aux activités anti-cancéreuses des physalines, voir l’étude, très exhaustive, d’avril 2022, intitulée “Therapeutic Applications of Physalins: Powerful Natural Weapons” [34]. Cette étude décline, également, les activités immuno-modulatrices et anti-parasitaires des physalines.
Les physalines A et B sont, plus particulièrement, actives à l’encontre des cancers de la prostate. [76]
La physaline D possède une activité anti-proliférative. Elle a été testée sur trois lignes de cancers: HeLa, MCF-7 and A431. [62] Elle possède, également, une action anti-oxydante et anti-microbienne. [145]
Selon cette même étude Hongroise [62], les calices immatures, et les fruits immatures, de Physalis alkekengi contiennent 4 fois plus de physaline D que les calices et les fruits mûrs.
Les physalines B, D, F et G possèdent une activité anti-malariale et une activité à l’encontre de Neisseria gonorrhea et de Staphylococcus aureus. [81]
Les physalines B et D possèdent une activité anti-tumorale. [82]
La physaline F a été validée quant à son activité à l’encontre du cancer du colon-rectum. [162]
La physaline B a été validée quant à son activité à l’encontre du cancer de l’estomac [187], du cancer des poumons [157] et du cancer du sein [172].
Voir une présentation précise des Physalines, Withangulatines, Physagulines, Physanolides, etc dans l’étude intitulée “Physalis angulata L. (Bolsa Mullaca): A Review of its Traditional Uses, Chemistry and Pharmacology”. [177]
Propriétés Psychotropiques des Physalis
Certaines espèces dans le genre Physalis sont réputées avoir quelque activité psychotropique. Il en est ainsi du Physalis peruviana, lorsque ses fruits sont consommés en très grande quantité ou lorsque son calice séché est fumé. Physalis angulata est, également, réputé être légèrement narcotique et posséder un effet enivrant lorsque ses fruits sont consommés en grande quantité.
Certaines espèces posséderaient, dans leurs racines, et/ou dans leurs parties aériennes, des alcaloïdes de type tropane ou de type hygrine. Par exemple, l’alcaloïde phygrine ((bis-hygrine) se trouve dans Physalis alkekengi, Physalis angulata, Physalis philadelphica, Physalis ixocarpa, Physalis edulis, Physalis peruviana, Physalis pubescens, Physalis viscosa et Physalis pruinosa. [4]
Selon l’étude, déjà citée, “Therapeutic Activities and Phytochemistry of Physalis Species Based on Traditional and Modern Medicine” [110], En excès, elles sont considérées comme sédatives, hypnotiques et, même, pouvant induire ce que les experts qualifient d’hallucinations et d’états psychotiques.
Se pourrait-il que les semences de Physalis, en haute dose, constituent un psychotrope?
Selon l’étude intitulée “The ethnobotany of psychoactive plant use: a phylogenetic perspective” [66], les Peuples Amérindiens utilisaient certaines espèces de Physalis pour leurs qualités sédatives et analgésiques. Cette même étude cite, entre autres espèces botaniques, comme d’usage hallucinogène traditionnel, l’Ortie (Urtica urens), le Pétunia (Petunia violacea), le Pavot somnifère Papaver somniferum), la Belladone (Atropa belladonna)…
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples Amérindiens du centre
Au Mexique, d’un point de vue médicinal, selon une étude de 2012: «Une autre utilisation très importante du Physalis est dans le domaine médicinal, puisque 11 espèces ont été reconnues comme ayant des propriétés curatives : Physalis arborescens, Physalis chenopodifoli, Physalis cinerascens, Physalis gracili, Physalis hederifolia, Physalis ixocarpa, Physalis nicandroides, Physalis orizabae, Physalis patula. Physalis nicandroides est utilisé comme antitumoral, astringent, eupeptique ; contre les humeurs flegmatiques (Diaz, 1976) et Physalis angulata est utilisé pour traiter les pustules et les maladies vénériennes (Del Amo, 1979). Les physalis sont, également, utilisés, pour leurs activités anti-bactériennes, dans les pathologies respiratoires induites par Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae et Streptococcus pyogenes. [8] Il a même été suggéré que ces espèces présentent des avantages pour la santé contre les troubles gastro-intestinaux et les infections cutanées (Cáceres et al., 1993»).
Au Mexique, les fruits des espèces sauvages Physalis angulata, de Physalis ixocarpa et de Physalis nicandroides s’utilisent afin de confectionner des sauces avec des oignons et des piments. Quant à l’espèce Physalis philadelphica, elle y est cultivée dans 30 des ses 32 états.
Selon l’ouvrage “Huastec Mayan Ethnobotany” (Janis Alcorn, 1984), ce sont cinq espèces de Physalis qui sont utilisées, alimentairement ou médicinalement, par les Mayas Huastec (Tenek) du nord-est du Mexique: Physalis gracilis, Physalis melanocystis, Physalis virginiana, Physalis hederifolia et Physalis viscosa. Médicinalement, ces espèces sont prescrites pour les otites, les problèmes de peau, les fièvres, les diarrhées, etc.
Selon l’ouvrage “Plantes Médicinales des Mayas K’iché” (Jean-Pierre Nicolas, 1999), ce sont principalement trois espèces de Physalis qui sont utilisées, alimentairement ou médicinalement, par les Mayas K’iché du Guatemala: Physalis pubescens, Physalis angulata et Physalis philadelphica. Médicinalement, ces espèces sont prescrites pour les toux, les maux de gorge, les affections respiratoires, les dermatoses, les éruptions cutanées ainsi que comme diurétique et anti-bactérien.
Selon l’ouvrage “Food Plants of the Sonoran Desert” (Wendy Hodgson, 2001), ce sont principalement neuf espèces de Physalis qui sont utilisées, alimentairement, par les Peuples de ce désert du nord du Mexique et du sud des USA: Physalis acutifolia, Physalis angulata, Physalis crassifolia, Physalis hederifolia, Physalis ixocarpa, Physalis longifolia, Physalis virginiana, Physalis pubescens et Physalis philadelphica.
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples Amérindiens du nord
Aux USA, un certain nombre d’espèces ont été utilisées médicinalement, ou alimentairement, par les Peuples Amérindiens:
Physalis acutifolia. Les fruits sont consommés crus par le Peuple Gila.
Physalis angulata. Les fruits sont consommés par le Peuple Cherokee.
Physalis caudella. Les fruits sont consommés par le Peuple Pima dans le sud des USA.
Physalis hederifolia. Les fruits sont consommés crus ou cuits par les Peuples Apache, Mohave, Yuma et Zuni.
Physalis heterophylla. Les fruits sont consommés crus ou cuits en sauce. Les fruits sont séchés pour l’hiver. Une décoction de racine et de feuilles est utilisée pour soigner les maladies vénériennes, ou comme vomitif, ou pour les brulures. Chez les Peuples Cherokee, Cheyenne, Dakota, Iroquois, Lakota, Meskwaki, Omaha, Pawnee et Ponca.
Selon Gilmore en 1977. Lorsque le Peuple Dakota a connu les figues pour la première fois, elles furent comparées (probablement à cause de leur texture collante leur douceur lorsqu’elles sont séchées) au Physalis, et appelées “Tomaniohpe washichu”, les “Physalis de l’homme blanc”.
Quant aux Peuples Omaha et Ponca, ils appelaient le physalis “Pe igatush” – à savoir “front/éclater”, en référence aux calices que les enfants font éclater contre leur front.
Physalis lanceolata. La décoction des racines est utilisée pour soigner les troubles abdominaux, les blessures (en cataplasmes) et les maux de tête. Les racines sont utilisées en fumigations thérapeutiques. Les fruits sont consommés, crus ou cuits. Chez les Peuples Dakota, Navajo, Omaha, Ponca et Winnebago.
Physalis longifolia. Les fruits sont consommés, crus ou cuits, par les Peuples Keres, Pueblo, Acoma, Laguna, San Felipe, Hopi, Rio Grande et Zuni.
Physalis neomexicana. Les fruits sont consommés par les Apaches Chiricah et Mescalero au Nouveau-Mexique.
Physalis philadelphica. Le jus des fruits est extrait et utilisé comme collyre par le Peuple Diegueno.
Physalis pubescens. Les fruits sont consommés par les Peuples Navajo et Mohave.
Physalis virginiana. Les fruits sont consommés par les Peuples Meskwaki et Winnebago au Wisconsin – après les premières gelées.
Physalis viscosa, le Peuple Lengua-Maskoy utilise le jus des fruits pour soigner les conjonctivites. Le Peuple Toba utilise les fruits comme fébrifuge, comme diurétique, pour prévenir la formation de calculs, pour traiter les fièvres intestinales et les fièvres pulmonaires. Le Peuple Toba utilise les feuilles, en cataplasme, pour diminuer la douleur.
D’un point de vue ethno-botanique, les vestiges archéologiques, de Physalis, les plus anciens, en Amérique du nord, ont été retrouvés à Ceja Mesa, à l’ouest d’Albuquerque, et ils datent, environ, de l’année 298 de notre ère.
Les vestiges archéologiques des Peuples Basketmaker III et Pueblo III – de la région des Four Corners aux USA, dans le sud-ouest – mettent en exergue que 10% des échantillons fécaux contenaient des vestiges de Physalis. Il s’agissait, donc, d’une ressource alimentaire d’importance moyenne… selon les experts.
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples Amérindiens du sud
Dans l’immense région du Gran Chaco, en Amérique Latine, [3] ce sont 6 espèces qui sont très utilisées traditionnellement pour leurs fruits: Physalis angulata, Physalis pruinosa, Physalis pubescens, Physalis pubescens, Physalis hygrophila, Physalis subilsiana et Physalis viscosa.
Selon les usages ethno-botaniques des Amériques Latines, Physalis angulata est, traditionnellement, utilisé pour les parasites intestinaux, pour la stérilité, pour éviter les fausses couches, pour les infections post-partum et pour le diabète, l’asthme, les hépatites, la malaria, les pathologies cutanées (dermatites, psoriasis, scléroderma…) les rhumatismes, les infections bactériennes, le cancer et la leucémie.
Au sujet des propriétés médicinales de Physalis peruviana. Selon l’ouvrage de Louis Girault, “Kallawaya. Guérisseurs itinérants des Andes”. Ses feuilles fraiches préalablement exposées au soleil, s’appliquent sur les abcès crevés pour résorber le pus. Ses feuilles brûlées, pulvérisées et mélangées à de la cendre de bois sont antiseptiques et cicatrisent les blessures des animaux domestiques. Ses feuilles et tiges, fraiches ou sèches, broyées et amalgamées à de la graisse de porc sans sel constituent des cataplasmes anti-inflammatoires sur les contusions, les entorses et les dislocations osseuses. Ses fruits frais se consomment pour fortifier la dentition et éviter le déchaussement des dents ou le soir comme somnifère. Le jus frais s’introduit dans les yeux pour lutter contre la conjonctivite. En décoction, ils constituent un dépuratif du foie, des reins et de la vessie. Sec, pulvérisés et en décoction, ils traitent les fièvres intermittentes. Pulvérisés et macérés dans de l’eau de vie, ou du vin, ils traient la goutte et la sciatique. Page 386.
En Colombie, les guérisseurs utilisent Physalis peruviana pour soigner les problèmes oculaires (cataractes), les problèmes rénaux, les amibes.
Au Pérou, chez les Tribus Amazoniennes, Physalis angulata est utilisé pour traiter les infections post-partum (décoction des feuilles et des fruits), la malaria (macération des parties aériennes) et les démangeaisons.
Au Pérou, chez les populations Métisses, Physalis angulata est utilisé pour traiter le diabète (racines macérées accompagnées de miel). L’infusion de racines traite également l’hépatite. L’infusion de feuilles soigne la malaria, les inflammations, l’asthme et est utilisée comme diurétique. Les fruits immatures soignent la gale.
Au Brésil, Physalis angulata est utilisé pour traiter la malaria, les problèmes hépatiques, la leishmaniose. Sa sève soigne les otites. Les racines en décoction soignent l’hépatite. Les infusions de ses feuilles soignent les inflammations de la vessie, de la rate et des reins. Dans la communauté de Marudá, état de Para, la racine, en décoction, soigne l’hépatite, l’anémie, les infections urinaires, les maux d’estomac, la prostate et les calculs rénaux.
En Bolivie, une décoction des racines de Physalis angulata est utilisés pour soigner les fièvres.
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples d’Asie
Selon une étude publiée, en 1999, par des chercheurs de l’université de Wageningen [6]: En Inde, 6 espèces de Physalis sont décrites pour leurs usages médicinaux. Physalis alkekengi est utilisé comme diurétique, est appliqué dans les maladies urinaires et cutanées, peut aider à guérir les infections par les vers et a des propriétés abortives (Chopra, 1956 ; Roddick, 1991 ; Agarwal, 1997). Les fruits de Physalis alkekengi sont utilisés dans le système de médecine Unani pour leurs propriétés diurétiques, purgatives et anthelmintiques (Purushothaman & Vasanth, 1977). Physalis ixocarpa a des propriétés antiseptiques et les fruits, très riches en vitamine C, sont donnés en cas de carence en vitamine C (Agarwal, 1997). Physalis angulata est l’espèce la plus connue en Inde et est utilisée pour ses propriétés toniques, purgatives et diurétiques. Elle est également utilisée dans le traitement des coliques, de la gastropathie, des otites et de la gonorrhée et la pâte de racines est appliquée sur les œdèmes et les maux de dos (Chopra, 1956 ; Jain & Puri, 1984 ; Das & Agarwal, 1991 ; Warrier et al., 1995 ; Agarwal, 1997). Les extraits de Physalis minima montrent des effets anti-fertilité et anti-tumoraux (Purushothaman & Vasanth, 1977). Le jus des feuilles de Physalis peruviana est utilisé dans le traitement des infections de vers et des plaintes intestinales et la plante a des propriétés diurétiques (Agarwal, 1997). Enfin, Physalis angulata est utilisé comme diurétique et pour soigner les troubles de l’estomac (Chopra, 1956).
En Inde, dans la médecine traditionnelle Unani, les fruits de Physalis alkekengi sont utilisés comme anesthésique, anthelmintique, anti-inflammatoire, contraceptif, diurétique, hépato-protecteur, vulnéraire et néphro-protecteur.
En Inde, selon l’étude intitulée “Ethnomedicinal plants of Kathua district, J&K, India” [14], le jus des feuilles de Physalis angulata est utilisé pour soigner les otites.
En Inde, au nord, dans l’Himachal-Pradesh, les fruits et les fleurs de Physalis angulata, “Patakiri” et “Rashbary”, sont consommées cuits pour traiter la constipation, les douleurs d’estomac et les otites. [112]
En Inde, au sud, dans les plaines du Tamil Nadu, les guérisseurs utilisent la plante entière de Physalis angulata, “Tottakkali”, comme laxatif, expectorant et diurétique. [113]
En Inde, Physalis peruviana est utilisé, sur le continent et dans les iles, comme émollient et diurétique et pour traiter les troubles abdominaux pendant la grossesse, les furoncles, la fièvre, la goutte et les troubles cardiaques. [60]
En Inde, au Ladakh, les Amchis utilisent Physalis alkekengi pour soigner toutes sortes de pathologies urinaires et rénales. [43]
Au Sri Lanka, Physalis angulata est utilisé pour soigner les pathologies cutanées, telle que la lèpre, et les pathologies provoquant des saignements.
En Malaisie, la décoction de la plante entière de Physalis angulata est utilisée à l’encontre des cancers.
Aux Philippines, dans la tribu Kalanguya, une décoction des feuilles de Physalis angulata est utilisée pour soigner les toux et les diarrhées. [40]
Au Népal, chez les Bantar, selon l’étude intitulée “Ethno-Medicinal Plants Used by Bantar of Bhaudaha, Morang, Népal” [55], le jus des racines de Physalis peruviana est utilisé pour soigner les hémorroïdes.
Au Bangladesh, dans le district de Rajshahi, Physalis micrantha est utilisé, dans sa totalité, pour traiter les pathologies cutanées. La plante entière est séchée, frite et réduite et poudre pour une application locale. [70]
Au Bangladesh, chez les Garo, les semences et le jus des feuilles de Physalis angulata sont utilisés pour soigner les inflammations des yeux. [71]
En Malaisie et en Thaïlande, un extrait des feuilles et des tiges de Physalis angulata est utilisé pour traiter les cancers.
Il est intéressant de noter que cette même étude, de 2005, portant sur les plantes traditionnelles anti-cancer de Malaisie et en Thaïlande, [120] évoque, également, l’usage de l’espèce Tabernaemontana divaricata, une cousine de l’espèce sud-américaine Tabernaemontana undulata qui est dénommée Sananga. Nous avons bénéficié, lors de séances d’Ayahuasca, des qualités thérapeutiques de cette plante – pour la vision.
A Taiwan, un extrait de Physalis angulata est utilisé pour traiter les tumeurs, la malaria, les rhumatismes et les pathologies hépatiques.
Au Japon, durant la période Edo, les racines de Physalis alkekengi entraient dans la composition d’un complexe médicinal permettant de favoriser l’avortement.
En Indonésie, la décoction de la racine de Physalis angulata est utilisée pour le post-partum et pour soigner les douleurs musculaires et les hépatites.
Quelques usages alimentaires et médicinaux des Physalis par les Peuples d’Afrique
Au Cameroun, Physalis peruviana fait partie d’un spectre de plantes médicinales dont la fonction est de soigner toutes les formes de cancers. [165]
Parmi les autres plantes anti-cancer, originaires ou naturalisées au Cameroun, se trouvent Curcuma longa, Solanum esculentum (feuilles de tomates), Cola pachycarpa, Persea americana (Avocatier) et Psidium guajava (Goyavier).
Au Kenya, Physalis peruviana, “Minathi”, s’est avéré efficace dans le traitement des pathologies helminthiques, des douleurs post-partum et des troubles de la typhoïde. [59]
Au Kenya, Physalis angulata, en infusion de la plante entière, est utilisée pour les parasites intestinaux et les maux d’estomac.
Dans la forêt de la haute vallée du Nyong, au Cameroun, les feuilles et les fruits de Physalis angulata, sont utilisés pour traiter l’œdème généralisé, la dysenterie amibienne et les furoncles. [111]
Au nord du Nigeria, chez deux tribus majeures, les Hausa et les Fulani, les parties aériennes de Physalis angulata, “Matsarmamaa”, sont utilisées pour traiter les inflammations et les cancers. [65]
Au sud-ouest du Nigeria, les parties aériennes de Physalis angulata, “Koropo”, sont utilisées pour traiter la malaria. [64]
Au Nigeria, Physalis angulata, possède de nombreux usage médicinaux. Selon une étude de 2013 portant sur ses usages traditionnels et sur sa pharmacologie. Toutes les parties de la plante ont été utilisées à des fins médicinales ; la plante entière est pour l’accouchement, diurétique, fièvre, gonorrhée, jaunisse, maladies du foie, paludisme, néphrite, hémorragie post-partum, éruptions cutanées, les plaies cutanées, la maladie du sommeil, pour prévenir l’avortement, les tumeurs. Les fruits sont recommandés pour les infections, l’infertilité, les inflammations, les infections post-partum, les maladies maladies de la peau. Les feuilles sont également utilisées pour l’asthme, dermatite, diurétique, otite, fièvre, gonorrhée, l’hémorragie, l’hépatite, les infections, les inflammations, les troubles troubles du foie, paludisme, infection post-partum, rhumatisme, maladies de la peau, pour prévenir l’avortement, vers (schistosomiase). La racine est utilisée pour le diabète, les maux d’oreilles, la fièvre, l’hépatite, la jaunisse, les troubles du foie, le paludisme et les rhumatismes. [177]
En Côte d’Ivoire, la plante entière, en décoction, de Physalis angulata est utilisée pour soigner la malaria.