Que ton Aliment soit ta Première Médecine! Les Qualités Extrêmement Médicinales, Aphrodisiaques, Rituelles et Magiques, de la Capsaïcine des Piments forts… une Panacée

Capsaïcine: la Reine des Embrasements Culinaires de Palais

Usages Magiques, Shamaniques et Enthéogéniques des Capsicum en Amérique centrale

Usages Magiques, Shamaniques et Enthéogéniques des Capsicum en Amérique du sud… en Synergie avec le Tabac et l’Ayahuasca

Les Propriétés Aphrodisiaques de la Capsaïcine

Les Capsicum dans les Médecines Traditionnelles des Amériques Latines

Les Capsicum dans les autres Médecines Traditionnelles

Les Propriétés Médicinales des Capsicum selon les Investigations Pharmacologiques Modernes 

Deux Recettes de Bières Artisanales, et Familiales, incluant des Piments Forts

La Capsaïcine, dans l’Anesthésie, en Synergie avec les Pratiques Asiatiques Traditionnelles de l’Acupuncture et de l’Acupression

La Capsaïcine dans la Protection des Récoltes Agricoles

Danger. Les Déments Tentent de Graphéniser la Capsaïcine in Vivo

Capsaïcine: la Reine des Embrasements Culinaires de Palais

La Capsaïcine est un alcaloïde, extrait des fruits des espèces, et variétés, de Piments dans le genre Capsicum de la Famille des Solanacées. 

A ce jour, les botanistes considèrent qu’il existe 43 espèces de Capsicum qui sont toutes originaires des Amériques – du sud des USA au sud de la Patagonie. Parmi ces 43 espèces, 5 sont “domestiquées”: à savoir, Capsicum annuum, Capsicum baccatum, Capsicum chinense, Capsicum pubescens et Capsicum frutescens. 

A noter que l’espèce Capsicum chinense, malgré sa dénomination, n’est pas originaire de Chine mais bien d’Amérique Latine. Pourquoi donc “chinense”, alors? Parce que les variétés de piments de cette espèce, ainsi que d’autres espèces, ont été introduites à partir de l’Asie vu que les Capsicum y sont présents depuis au moins deux millénaires – témoins leurs représentations sur d’antiques temples Hindous. Voir à ce sujet l’ouvrage de Shakti Gupta, “Plants in Indian Temple Art”. 1996. 

L’une des premières illustrations d’un Piment fort arrivant de l’Inde. Basilius Besler. Florilège Hortus Eystettensis. 1613.

La Capsaïcine est un alcaloïde qui fait partie de la famille des Vanilloïdes au même titre que le Zingérone extrait du Gingembre, la Vanilline, extraite de la Vanille ou, encore, l’Eugénol que l’on trouve dans un certain nombre de plantes médicinales – dont un certain nombre d’espèces et de variétés de Basilics dans le genre Ocimum. 

Le niveau de capsaïcine, dans les milliers de variétés et d’écotypes de piments, est exprimé en Unités de Scoville – une technique développée par Wilbur Scoville en 1912. 

Selon le barème actuellement en vigueur, voici les amplitudes des divers Capsicum eu égard à leur taux de capsaïcine:

Piments doux: de 0 à 700 Unités de Scoville. 

Piments peu forts: de 700 à 3000 Unités de Scoville.

Piments forts: de 3000 à 25 000 Unités de Scoville.

Piments forts: de 3000 à 25 000 Unités de Scoville.

Piments très forts: de 25 000 à 70 000 Unités de Scoville.

Piments excessivement forts: au-delà de 70 000 Unités de Scoville.

“Rocoto”. Capsicum pubescens. Sur le marché de Pisac au Pérou.

La capsaïcine, ainsi que la dihydrocapsaïcine, constituent 80 à 90% des capsaïcinoides présents dans les Piments forts du genre Capsicum. Les autres capsaïcinoides sont la nordihydrocapsaïcine, l’homodihydrocapsaïcine, l’homocapsaïcine, la norcapsaïcine et la nornorcapsaïcine.

Caveat. Il est évident que la capsaïcine n’est que l’une des multiples substances que l’on trouve chez les Capsicum et il est certain que les anthocyanes, les vitamines, les coumarines, les acides phénoliques, les flavonoïdes, les caroténoïdes, les oligo-éléments, etc, contribuent, également, aux  multiples propriétés médicinales de ces espèces de Piments. 

Nonobstant, ce qui a intéressé les Peuples, depuis l’Aube des Temps, chez les Piments forts, très forts ou excessivement forts, c’est leur Capsaïcine – que l’on ne trouve que dans le genre Capsicum de la Famille des Solanacées. 

Pourquoi? Tout d’abord, parce que la capsaïcine constitue une Panacée permettant de soigner, ou de soulager, un grand nombre de pathologies.

Mais, surtout, parce que la capsaïcine confère une stimulation proche de l’addiction – et, même, une stimulation sexuelle, en fonction des doses, selon certaines traditions antiques. La capsaïcine, en fait, déclenche la libération de dopamine dans le cerveau [43] [44] en sus de protéger les neurones dopaminergiques. [45] Il est, ainsi, très avéré que la capsaïcine constitue, aujourd’hui, un neuro-protecteur puissant à l’encontre de toutes les pathologies neuronales – d’autant plus prévalentes depuis la campagne de “vaccinations” génocidaires, au Graphène, à l’encontre de la pandémie du CoqueVide/19… inexistante. 

“Habanero”. Capsicum chinense

Et, surtout, ensuite, parce que la Capsaïcine des Piments forts a été, de tous temps, le prétexte à un usage magique, rituel, enthéogénique, etc, des fruits des Capsicum – et ce, aussi bien dans les Amériques Latines que sur tous les autres continents où elle fut introduite… récemment ou depuis des millénaires. 

Aujourd’hui, selon des statistiques récentes, les Capsicum (doux et forts) sont cultivés, de par le monde, sur environ 4 millions d’hectares produisant, environ, 38 millions de tonnes de piments doux frais et plus de 4 millions de tonnes de piments secs (doux et forts). Il s’agit, vraisemblablement, de données de production agricole industrielle auxquelles il faudrait ajouter les productions des jardins familiaux… ainsi que les productions des jardins vivriers de centaines de millions de ruraux qui, très souvent, ne sont pas même recensés dans les pays d’Asie ou d’Afrique. 

“Hungarian Hot Wax”. Capsicum annuum.
“Cayenne”. Capsicum annuum.

Au fait du Réel – et en conclusion de cette introduction – d’où vient, donc, la Capsaïcine? Si l’on en croit – par paresse intellectuelle ou par manque d’éducation – les propagandistes, au cerveau très vrillé, du Néo-Darwinisme, la capsaïcine aurait “évolué” par un processus “évolutif” – aveugle, aléatoire, et non-intentionné – sous une pression/sélection “évolutive” visant (sans “viser” car c’est un concept téléologique!) à empêcher les animaux sauvages de dévorer les fruits des Piments… afin que l’Humanité, un jour, quelques dizaines de millions d’années plus tard, puisse prendre un immense plaisir à savourer leur molécule stimulante et réchauffante. 

Usages Magiques, Shamaniques et Enthéogéniques des Capsicum en Amérique centrale

Les diverses espèces de Capsicum entrent, comme ingrédient principal, dans la boisson chocolatée très réputée des Aztèques, dénommée “Xocoatl”, qui, en fait, pouvait contenir, également, une pléthore d’autres substances tout autant sympathiques – et parfois très enthéogéniques: “Cacahuaxochitl” (Fleur de Cacao. Quararibera funebris), “Teonanacatl” (Champignons enthéogéniques du genre Psilocybe), “Achiotlín” (Poivre. Piper angustifolium), “Tlilxóchitl” (Vanille. Vanilla planifolia), “Xocoxóchitl” (Poivre. Pimenta dioica), “Xochinacaztli” (Cymbopetalum penduliflorum), “Tecomaxóchitl” (Liane-trompette. Solandra sp.).

Chez les Mazatèques, les shamans inhalent de larges volumes de fumée d’un encens élaboré à partir de fruits moulus de Capsicum, et de copal d’une espèce de Pin, avant de commencer leurs séances de divinations. 

La fumée de Capsicum se consumant est, également, utilisée en fumigations médicinales destinées à rectifier les débordements sociaux – à savoir, en fumigations  punitives. En effet, l’une des punitions que les Aztèques infligeaient aux enfants, ou aux jeunes gens, consistait à exposer leur visage à la fumée de piments brûlants. 

Codex Mendoza

Dans de nombreuses cultures traditionnelles au Mexique, et dans toute l’Amérique centrale, les guérisseurs et shamans ont recours à diverses espèces botaniques (et parfois animales) pour guérir les gens du “mauvais œil”, “mal de ojo”, qui constitue une problématique majeure de santé – en particulier dans les zones rurales et chez les enfants qui sont considérés comme beaucoup plus susceptibles. Ce syndrome de “mauvais œil” se traduit, ainsi, par des états d’anxiétés, d’insomnies, de dépression, d’insomnies et de perte d’appétit.

Les Capsicum font, ainsi, partie de la panoplie de lutte contre le “mauvais œil” – ainsi que contre le “mal aire de muerto”, “les vents maléfiques des décédés” – chez les Peuples Zapotec de Oaxaca, les Zoques du Chiapas, les Huastec de Veracruz, les Guarijio et les Mayo de Sonora ainsi que d’autres groupes ethniques de Puebla et de Queretero. 

Selon l’ouvrage “Plantes Médicinales des Mayas K’iché du Guatemala”, le fruit entier de Capsicum pubescens est utilisé pour diagnostiquer le “mal de ojo”, le mauvais oeil, et pour le guérir par une opération magique. 

Les Yaqui du Mexique ont coutume d’agrémenter leur Mescal – préparé à partir des Agaves, Agave parryi et Agava palmeri – avec des Capsicum ou des sommités de Cannabis sativa, de Datura innoxia ou de Damiana, Turnera diffusa. (Selon Reko. 1936).

Le Balché des Mayas – préparé à partir de l’arbre Lonchocarpus violaceus – peut être agrémenté des fruits de Capsicum…

Selon l’ouvrage “The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantán”. Selon certaines traditions des Mayas Tzotzil, du Chiapas, au Mexique, les Capsicum et les Maïs partagent les mêmes âmes: si les Piments ne sont pas traités correctement, la récolte de Maïs sera pauvre. Pour obtenir des piments forts, les Mayas Tzotzil ont coutume de cracher du Tabac à priser au milieu du champ et d’uriner ensuite. 

Selon l’ouvrage, de 2010, “Uses and abuses of plant-derived smoke : its ethnobotany as hallucinogen, perfume, incense, and medicine”. Au Panama, les Indigènes utilisent Capsicum frutescens en fumigations – pendant 7 à 9 jours – en synergie avec des graines de Cacao, pour chasser les mauvais esprits… et autres moustiques. 

Selon l’ouvrage “Huastec Mayan Ethnobotany”, de Janis Alcorn, 1984. Chez les Maya Huastec du nord-est du Mexique, les fruits de Capsicum sont frottés dans des plaies  au point que le patient s’en évanouisse parfois – et il s’ensuit la mort du “brujo” qui aurait jeté un sort. 

Selon l’ouvrage de Christian Rätsch “The Encyclopedia of Psychoactive Plants. Ethnopharmacology and its applications”. 1998. Les fruits de Capsicum entrent, également, dans l’élaboration des énèmes – à savoir des injections de liquides, dans le rectum, qui sont des breuvages enthéogéniques alcooliques, ou non, tels que le Balché, le Mescal et l’Ayahuasca.  

Usages Magiques, Shamaniques et Enthéogéniques des Capsicum en Amérique du sud… en Synergie avec le Tabac et l’Ayahuasca

Selon Christian Rätsch. 1998. Ce sont plus de 90 espèces botaniques qui entrent dans la composition de “l’Ayahuasca” en fonction des très nombreuses traditions des Peuples de l’Amazonie – dont les Capsicum.

Selon l’ouvrage de Richard Evans Schultes et de Robert Raffauf, de 1990, “The Healing Forest”. Chez les Waorani de l’Equateur, les fruits de Capsicum chinense sont utilisés pour les pathologies gastriques. Les auteurs donnent l’exemple des femmes qui en donneraient à leurs époux, shamans Ayahuasqueros, afin de contrer les effets de l’intoxication de Banisteriopsis caapi – afin, donc, de les faire “redescendre”.

De plus, les auteurs rapportent que les fruits, secs et moulus, de Capsicum, sont intégrés à certains “rapés” – à savoir aux mélanges secs de Tabac à priser dont il existe de très nombreuses formulations en fonction des tribus Amazoniennes. Schultes mentionne, en sus de la poudre de Capsicum, de la poudre de Coca, Erythroxylum coca, et d’une espèce sauvage de Cacao, Theobroma subincanum

Selon l’ouvrage “The Master Plant: Tobacco in low-lands of South America”. Chez les Yanomami d’Amazonie, au titre de la convivialité, le Tabac offert peut être accompagné de la substance enthéogénique dénommée “epena” (arbres du genre Virola) ou du breuvage dénommé “yupu una” qui est confectionné à partir de fruits de Capsicum, de carapaces de crabes et de cendres de l’écorce du Mahot-cigare (Couratari multiflora) de la Famille des Lécythidacées.

Selon l’ouvrage, de Johannes Wilbert, de 1987, “Tobacco and Shamanism in South America” – qui présente une pléthore d’informations ethno-botaniques extraites de nombreux ouvrages portant sur les Peuples d’Amérique du sud.  Dans de nombreuses Tribus d’Amazonie, le jus de fruits des espèces de Capsicum est utilisé avec le jus de Tabac pour améliorer la vision spirituelle de leurs shamans…

Chez les Uitoto d’Amazonie, leur préparation enthéogénique à base de Tabac – dénommée “ambíl” chez de nombreuses Tribus Amazoniennes – inclut du Piment, Capsicum baccatum, en compagnie de manioc et de noyaux d’Avocat (Persea americana).

Chez les Guarani-Kaiowás d’Amazonie, les fruits secs et moulus de Capsicum frutescens – ainsi que des cendres du Guayuvirá, Patagonula americana – sont ajoutés à leur Rapé de Tabac tant pour les cérémonies que pour la vie quotidienne. 

Chez les Tucanoan Palanoa d’Amazonie, les fruits secs et moulus de Capsicum sont mélangés au Tabac dans leur formulation de Rapé.

Chez les Cariña de Guyane, le fondement de leur shamanisme est constitué d’un mélange de Tabac, de Piment (Capsicum baccatum) et de latex de l’espèce Helicostylis tomentosa, un arbre de la Famille des Moracées. 

Dans l’étude, de 1985, intitulée “Un aperçu multidisciplinaire des rituels d’intoxication par des plantes à priser dans l’hémisphère occidental”, [25] [26] l’auteur, Peter De Smet, établit une différenciation entre les plantes entrant dans les mélanges de rapé, à priser, en fonction de la présence validée, ou non, de substances psycho-actives – à savoir hallucinogènes ou enthéogéniques. 

Dans une autre de ses études, de 1985, intitulée “Lavements et Rapés à priser rituels dans les Amériques”, [27] Peter De Smet étudie les espèces qui sont utilisées pour la confection d’injections rectales – dénommées lavements ou énèmes. Il s’agit, en sus des espèces de Capsicum, des genres et espèces botaniques: Banisteriopsis, Agave, Anadenanthera, Brugmansia, Datura, Nicotiana, Ilex guayusa et Lophophora williamsii (Peyotl).

En Amérique Latine, la Coca, Erythroxylum coca, peut être agrémentée des fruits de Capsicum moulus en poudre…

Les Propriétés Aphrodisiaques de la Capsaïcine

Selon l’ouvrage “Aphrodisiacs. An Encyclopedia of Erotic Wisdom”. 1990. Les piments (Capsicum) sont à ce point considérés, universellement, comme des aphrodisiaques, qu’il faudrait un ouvrage entier pour en exposer toutes les recettes. 

Selon l’ouvrage de Richard Evans Schultes et de Robert Raffauf, de 1990, “The Healing Forest”, Les Peuples Makusi de Guyane utilisent les Capsicum comme stimulants et comme aphrodisiaques. 

Selon l’ouvrage de Raymond Stark, “The Book of Aphrodisiacs”, les doses de piments forts, à usage aphrodisiaque, sont de l’ordre de 25 à 125 mg. 

En Inde, selon l’ouvrage “Himalayan Edible Medicinal Plantes”, de 2014, les Capsicum frutescens sont utilisés comme aphrodisiaques.

Au Mexique, également, les Capsicum entrent dans la composition de Tequila aphrodisiaque – préparée à partir de l’espèce Agave tequilana

En Ouganda, Capsicum frutescens fait partie des traitements de l’impuissance mâle et des dysfonctions érectiles. [68] [70]

A ce sujet voir quelques études pharmacologiques modernes qui mettent en exergue la stimulation de la sexualité, ainsi que le traitement des dysfonctions sexuelles, grâce aux Capsicum.

“Régime alimentaire oriental et dysfonction érectile”. [71] Ce chapitre traite des composés bioactifs importants des ingrédients que l’on trouve couramment dans le régime alimentaire Oriental et qui peuvent traiter les dysfonctions érectiles. 

“Effets de Capsicum frutescens (Siling Labuyo) sur le comportement sexuel des mâles Rattus norvegicus (rats albinos)”. [73]

“La capsaïcine améliore le comportement sexuel des rats mâles”. [74]

“La capsaïcine infusée par voie intra-urétrale induit une érection pénienne chez l’homme”. [75]

Les Capsicum dans les Médecines Traditionnelles des Amériques Latines

Selon l’ouvrage de James Duke, “Handbook of Medicinal Plants of America Latina”. 2009. Les espèces de Capsicum ont été, traditionnellement, utilisées pour soigner une foultitude de pathologies de toutes sortes, bénines et graves – dans les Amériques Latines mais, également, sur tous les continent du monde:

Selon l’ouvrage de Louis Girault, de 1984, “Kallawaya. Guérisseurs itinérants des Andes”. Voici quelques indications médicinales concernant l’utilisation médicinale de diverses espèces de Capsicum, au Pérou, et dans les Andes:

« Capsicum annuum. Fruits frais ou secs, broyés, en infusion: s’utilise en gargarismes contre les angines diphtériques. Graines fraîches ou sèches, broyées et mélangées à du miel: pommade répulsive appliquée sur la gorge contre les angines et les inflammations. En grande quantité, les graines bouillies dans de l’eau additionnée de sel, de feuilles de Mulli (le Faux-Poivrier, Schinus molle) et de cendres de bois, en décoction pour des bains de pieds ou de mains atteints de rhumatismes; au bout de cinq minutes, les membres doivent être sortis et enveloppés dans une couverture préalablement fumigée avec de la Khoa (Clinopodium bolivianum) et de l’Incienso (Clusia lineata).» 

«Capsicum pubescens. Feuilles fraiches ou sèches: en infusion contre l’hydropisie. Fruits secs ou frais: en décoction employée pour le lavage antiseptique des blessures. Bouillis, avec des feuilles de Malva parviflora: en décoction contre la diarrhée. Graines en décoction pour des bains de pied contre la fièvre.»

«Capsicum eximium. Fruits frais ou secs s’utilisent en cataplasmes contre les rhumatismes. Secs, pulvérisés et mélangés à de la graisse de porc sans sel, s’emploient contre les hémorroïdes. Secs et finement broyés, se saupoudrent comme antiseptique sur les plaies ulcéreuses. » 

Selon l’ouvrage, de 2010, “Uses and abuses of plant-derived smoke : its ethnobotany as hallucinogen, perfume, incense, and medicine”, les Capsicum sont, également, utilisés en fumigations médicinales – ou punitives.

En Colombie, chez les Andokes, les shamans mélangent les fruits, frais ou secs, de Capsicum baccatum, avec les fleurs d’une certaine espèce d’Urtica (Ortie) pour accélérer les contractions et faciliter l’accouchement. Lorsque des complications sont présentes, c’est tout le corps de la femme qui est enduit de ce mélange.

Selon l’ouvrage “Huastec Mayan Ethnobotany”. Les Maya Huastec, du nord-est du Mexique, ont recours aux Capsicum pour soigner les morsures de serpents, les tumeurs, les mycoses des pieds, les morsures d’araignées, l’érysipèle, les inflammations des yeux provoquées par des substances végétales et les plaies.

Selon l’ouvrage “Plantes Médicinales des Mayas K’iché du Guatemala”, les fruits moulus de Capsicum pubescens entrent dans la composition du “café amargo” afin de faciliter l’accouchement. A la naissance, quatre feuilles de Capsicum pubescens sont placées sur le nombril du bébé protégées par un tissu attaché avec une ceinture rouge.

Selon l’ouvrage “Tarahumara Medicine. Ethnobotany and Healing among the Rarámuri of Mexico”. 2015. Chez les Tarahumaras, un mélange de Capsicum (Capsicum annuum var. glabriusculum) et de Livèche (Ligusticum porteri) est utilisé pour soigner les refroidissements et les maux de tête. Les fruits de Capsicum, selon leurs variétés, sont utilisés pour soigner l’arthrite des mains (en cataplasmes), les fièvres, la rage, les maux de poitrine et les maux d’oreilles. 

Chez les Maya Tenek de San Luis Potosí, chez les Zapotec de Tehuantepec, et chez d’autres populations métisses du Mexique, les Capsicum (Capsicum annuum var. glabriusculum) sont utilisés, en fruits ou en feuilles, pour soulager les pathologies des yeux. [41]

Chez les Jivaros du Pérou et de l’Equateur, les fruits de Capsicum annuum sont directement appliqués sur le dents afin d’en soulager les maux. 

Chez les Cocama d’Amazonie, les Shamans soignent leurs patients en leur injectant, par les narines, du jus de Tabac et de Capsicum.

“Cochiti”. Capsicum annuum

Chez les Shuar-Jivaro, en cas de morsure de serpent, les fruits de Capsicum sont appliqués sur la blessure et d’autres fruits sont insérés, rectalement, afin d’opérer une distraction eu égard à la douleur de la morsure. 

Chez les Taiwano de Colombie, les fruits secs de Capsicum chinense sont mis en poudre, et intégrés aux aliments, afin de soulager les peines intenses dans le côté droit de l’abdomen. 

Chez les Indigènes du Rio Apaporis en Colombie, les fruits de Capsicum frutescens sont consommés crus pour soulager les flatulences. Les fruits secs sont moulus et la poudre est consommée en prise nasale, par petites quantités, en cas de difficultés respiratoires.  

Chez les Kamsá de la Vallée de Sibundoy, en Colombie, les fruits de Capsicum pubescens sont intégrés dans des boissons médicinales…

Chez les Quechuas de l’Equateur, les Capsicum sont utilisés pour soigner les pathologies dentaires.

Chez les Shushufindi Siona de l’Equateur, les Capsicum sont utilisés par les mamans  allaitantes pour sevrer leurs enfants.

Aux Bahamas, les feuilles de Capsicum broyées sont utilisées contre les furoncles – avec parfois de l’huile de Ricin.

Aux Caraïbes, le jus de Capsicum est employé pour les problèmes ophtalmiques. 

Au Costa Rica, le Peuple BriBri utilise les racines de Capsicum, en décoction, pour les coliques et les gastrites. 

En République Dominicaine, une infusion de feuilles de Capsicum forts est utilisée pour  soulager les anxiétés infantiles – avec du Basilic et un arbre du genre Tabebuia. 

Selon l’ouvrage “Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico”. 1996. Chez les Mayas du Chiapas, les feuilles de Capsicum entrent dans la composition de formulations anti-diarrhéiques.

Selon l’ouvrage “Plants of the Peten Itza Maya”. 2004. Chez les Mayas du Peten, au Guatemala, les Capsicum sont moulus afin d’élaborer des compresses pour soigner les blessures et les infections. 

Les Capsicum dans les autres Médecines Traditionnelles

Selon l’ouvrage de Paul Fournier, de 1999. “Le Livres des Plantes Médicinales et Vénéneuses de France”: «Sous forme de poudre, de teinture, de décoction, les fruits de Piments s’emploient, parfois, à l’intérieur comme stomachiques, diurétiques et excitants; mais ces emplois demandent à être faits avec précaution car l’usage mal réglé de ces fruits peut provoquer des vomissements, la diarrhée, des inflammations de l’estomac et des reins. A petite dose, et surtout associé aux amers, on le donne dans l’atonie digestive, le pyrosis, les crampes d’estomac, les vomissements incoercibles, la diarrhée, les hémorroïdes, l’hydropisie, la paralysie, les fièvres intermittentes, la migraine, les rhumatismes, la toux convulsive, la coqueluche, la gêne respiratoire, l’enrouement, l’angine, la pneumonie, le mal de mer, les hémorragies utérines, etc. Les médecins Anglais l’ont administré dans certains cas de rougeole, de scarlatine, de variole où l’organisme fait preuve de débilité, dans la fièvre jaune. On y a recouru contre le delirium tremens des ivrognes. 

L’homéopathie utilise la teinture préparée avec les fruits mûrs desséchés et très dilués contre toutes les inflammations des organes internes et pour agir tant sur la peau que sur les organes digestifs et respiratoires.

C’est avant tout dans l’usage externe que le Piment est d’emploi courant comme révulsif et rubéfiant. Il sert à préparer les nombreuses ouates vésicantes des pharmacies. Sous forme d’emplâtre, d’alcoolatures, on l’applique sur les points douloureux des rhumatismes musculaires, de la goutte, des névralgies, des lumbagos, des “point de côté”, de la pleurésie, sur les paralysies locales. Il fait partie de certains bains de bouche et dentifrices, de certaines frictions contre la chute des cheveux. On peut employer le fruit lui-même en topiques à la place des sinapismes».

Contrairement à ce que l’on pourrait penser – car certains piments très forts envoient, parfois, les consommateurs peu prudents en urgence pour crise capsaïcinée – les Capsicum sont utilisés dans les Médecines Traditionnelles, pour soigner divers troubles gastro-intestinaux tels que la dyspepsie, la perte d’appétit, le reflux gastro-œsophagien, l’ulcère gastrique, les cancers de l’estomac, etc. 

Dans le Traité classique de la Médecine Tibétaine, le “Béryl bleu” (Baidurya sngon po), les Capsicum sont utilisés pour augmenter la chaleur digestive de l’estomac mais, également, pour traiter les œdèmes, les hémorroïdes, les parasites protozoaires et la lèpre.

En Inde, selon l’ouvrage “Himalayan Edible Medicinal Plantes”, de 2014, les Capsicum frutescens sont utilisés pour leurs propriétés digestives, laxatives, pour soulager les douleurs de la sciatique, pour les morsures de chien, et pour traiter l’alcoolisme, le delirium tremens et l’arthrite rhumatoïde. De plus, les fruits verts immatures des Capsicum sont utilisés pour traiter l’obésité et les fièvres, et comme stimulant cardiaque.

En Inde, une étude de 2024 a étudié les propriétés anti-arthrite de la variété de Capsicum chinense, “Bhut Jolokia” – l’un des piments traditionnels les plus forts de l’Inde avec 855 000 unités Scoville. [23] Selon leurs résultats, les extraits de Bhut Jolokia étaient plus efficaces que la préparation médicinale commercialisée sous le nom de Thermagel. 

En Éthiopie, Capsicum frutescens est l’une des principales espèces utilisées pour lutter contre la malaria et éliminer le parasite Plasmodium. [3] [24]

Selon l’ouvrage “La Pharmacopée Marocaine Traditionnelle”, Capsicum annuum est utilisé en poudre, mélangé avec de la farine et du son, afin de confectionner des cataplasmes échauffants et révulsifs.  Quant à Capsicum frutescens, il est considéré comme un tonifiant universel. L’infusion chaude est utilisée, en usage externe, comme révulsif et, par voie interne, dans le traitement des refroidissements, des rhumatismes et des douleurs. En applications locales, la poudre humectée est utilisée à l’encontre de la teigne du cuir chevelu et comme maturatif des abcès.

En Asie, les fruits de Capsicum, en décoction, sont utilisés contre le Choléra – avec de l’opium et l’Asa foetida

En Asie, une tisane de Capsicum, avec de la Cannelle et du sucre, est utilisée pour soigner le Delirium tremens et la dipsomanie.

En Asie, un cataplasme à base de Capsicum, d’Ambre, d’Ail, et de Poivre noir, est utilisé pour soigner le lumbago. 

En Inde, dans la région de Kumoan, le Capsicum est utilisé en fumigation avec des graines de Moutarde (Brassica juncea) pour favoriser la lactation des animaux domestiques.

Au Bénin, une fumigation de Capsicum frutescens est utilisée pour soulager les maux de tête. 

Les Propriétés Médicinales des Capsicum selon les Investigations Pharmacologiques Modernes 

Les propriétés médicinales des Capsicum ont été mises en exergue dans le traitement des cancers, de l’arthrite, de la bronchite, de l’anémie, de l’ostéoporose, du diabète, des pathologies cardiaques, des dermatoses, des hyperplasies, de l’obésité, de l’hypertension, des troubles neurologiques, des sinusites, des problèmes digestifs…

Selon les validations pharmacologiques modernes, la capsaïcine possède des propriétés analgésiques [35], anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-obésité [8], anti-cancer, anti-microbiennes [91], anti-tumeurs, cardio-protectrices, gastro-protectrices [42] [59], cytotoxiques, digestives, toniques, etc. 

Les propriétés anti-cancer [49] de la capsaïcine ont été validées à l’encontre des cancers: du colon-rectum [11] [12] [13] [14] [28], des seins [16] [17] [18] [19] [20] [28], de la prostate [29] [30] [31] [32] [33], de l’oesophage [15] [46], du pancréas [39] [40] [61], de la vessie [67], des poumons [69], de l’estomac, du sang, de l’épiderme, de la moelle osseuse, du mésothéliome [48], du nasopharynx [22] [51] et de la bouche [56].

La capsaïcine est bénéfique pour le système cardio-vasculaire. Elle réduit le risque de pathologies cardiaques en réduisant l’agrégation plaquettaire et les processus de caillots. Elle soulage les myocardites et protège à l’encontre des cardiotoxicités générées par des substances industrielles – ou autres substances allopathiques, telle que la doxorubicine. [36] [37] [38]

Sur le plan de ses propriétés anti-microbiennes. La capsaïcine a été validée active à l’encontre des parasites Toxoplasma gondi et Trypanosoma cruzi. [5]

La capsaïcine a été validée active à l’encontre des bactéries suivantes: Staphylococcus aureus, Streptococcus pyrogenes, Enterococcus faecalis, Bacillus subtilis, Listeria monocytogenes, Vibrio cholerae, Acinetobacter baumanii, Helicobacter pylori, Salmonella typhimurium, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis, Pseudomonas aeruginosa, Clostridium sporogenes, Clostridium tetani. [5] 

La capsaïcine a été validée active à l’encontre des fungi suivants: Candida albicans, Candida glabrata, Candida tropicalis, Aspergillus parasiticus. [5]

Une étude Chinoise, de 2017 – portant sur près de 13 000 Chinois suivis pendant 9 années – a mis en exergue que l’apport de Piments forts, dans l’alimentation quotidienne, est inversement associé au risque de développer du sur-poids ou de l’obésité. [6]

Une étude Chinoise, de 2019 – portant sur près de 8500 Chinois suivis pendant 18 années – a mis en exergue que l’apport de Piments forts, dans l’alimentation quotidienne, est inversement associé au risque de développer des pathologies rénales chroniques. [7]

La capsaïcine est bénéfique pour tout le système oral: elle protège à l’encontre des cancers buccaux [55] [56], des caries dentaires, des bactéries pathogènes (Porphyromonas gingivalis, Streptococcus mutans, Streptococcus sanguis, Actinomyces viscosus, etc) de la candidose et autres pathologies parodontales. [53]  [54] [56] [62]

Deux Recettes de Bières Artisanales, et Familiales, incluant des Piments Forts

Voici deux recettes de Bières artisanales, incluant des Capsicum, extraites de l’excellent ouvrage de Stephen Harrod Buhner – qui fut l’une de mes inspirations en Plantes Médicinales – intitulé “Sacred and Herbal Healing Beers : The Secrets of Ancient Fermentation”.

Bière de Marrube avec des Piments forts, de la Gentiane, de l’Acore odorant, du Citron – et du sucre

Cette recette d’un ami brasseur du Lancashire donne, selon lui, une excellente bière tonique. Mettre le Marrube, les Piments forts moulus, la racine de Gentiane, la racine d’Acore odorant et l’écorce de Citron (en omettant la moelle blanche) dans un récipient et verser dessus les 4 litres d’eau bouillante. Couvrir et laisser reposer pendant 12 heures. Mettre le sucre dans une casserole, y verser le liquide, chauffer et remuer jusqu’à ce que tout le sucre soit bien dissous. Refroidir à 21°C, transférer dans un bocal de fermentation et ajouter la levure et les nutriments. Laisser fermenter dans une pièce chaude pendant trois jours, puis siphonner soigneusement dans des flacons à bouchon à vis d’une contenance d’un litre. Conserver au frais pendant une semaine avant de le boire. 

Ingrédients: 120 grammes de Marrube. 15 grammes de Piments forts (à moduler en fonction des sensibilités). 120 grammes de racine de Gentiane. 1 citron. 300 grammes de sucre. 60 grammes de racine d’Acore ordorant. Levure et nutriments. Pour 4 litres d’eau.

Bière de Cardamome avec des Piments forts – et du Sucre brun

Voici une autre recette que j’ai adaptée du même ouvrage de Stephen. Faire bouillir le sucre, l’eau, les Piments forts, l’écorce de Citron (en omettant la moelle blanche) et la Cardamome pendant 30 minutes. Refroidir à 21°C et verser dans le fermenteur. Ajouter la levure. Fermenter jusqu’à complétion, durant environ une semaine. Siphonner dans des bouteilles amorcées avec 1/2 cuillère à café de sucre. Boucher. Prêt à boire dans 10 jours à deux semaines.

Ingrédients: 1500 grammes de sucre brun (ou moins en fonction du degré d’alccol souhaité). 15 grammes de Piments forts (à moduler en fonction des sensibilités). Une cuillère à café de graines de Cardamome moulue (ou beaucoup plus… si affinités!). 1 citron. Levure et nutriments. Pour 4 litres d’eau.

La Capsaïcine, dans l’Anesthésie, en Synergie avec les Pratiques Asiatiques Traditionnelles de l’Acupuncture et de l’Acupression 

La capsaïcine est, également, à l’honneur dans les pratiques médicales Asiatiques de l’Acupuncture et de l’Acupression et son application sur les points d’acupuncture et d’acupression a été démontrée – ainsi que les études récentes suivantes le mettent en exergue.

“Efficacité d’un patch de capsaïcine à 0,0125% sur un point d’acupuncture pour soulager la douleur dans l’arthrose du genou : Un essai contrôlé randomisé”. [92]

“Évaluation de la pommade à la capsaïcine sur le point d’acupression de la main coréenne K-D2 pour la prévention des nausées et vomissements postopératoires”. [81]

“Effets combinés de l’emplâtre de capsicum sur les points d’acupuncture de la main coréenne K-D2 et d’un antiémétique prophylactique sur les nausées et vomissements postopératoires après une laparoscopie gynécologique”. [82]

“L’application d’un emplâtre de capsicum sur le point d’acupuncture de la main coréenne réduit les nausées et les vomissements postopératoires après une hystérectomie abdominale.” [83]

“La prévention des NVPO par acustimulation à l’aide d’emplâtre de capsicum est comparable à l’ondansétron après une opération de l’oreille moyenne”. [84]

“Prévention des maux de gorge postopératoires par l’application d’un emplâtre de capsicum sur le point d’acupuncture de la main Coréenne”. [85]

“Effets analgésiques de l’emplâtre de capsicum au point Zusanli après hystérectomie abdominale”. [86]

“L’emplâtre de capsicum au point Hegu réduit les besoins en analgésiques postopératoires après une chirurgie orthognathique”. [87]

La Capsaïcine dans la Protection des Récoltes Agricoles

En Afrique du sud, les petits paysans utilisent les Capsicum pour lutter contre les pathologies des choux et des épinards. [34] Au Nigeria, Capsicum frutescens est utilisé pour lutter contre le charançon du maïs. [21]

En Italie, dans la région de Molise, Capsicum frutescens est l’une des principales espèces traditionnelles utilisées pour protéger les aliments et les récoltes à l’encontre des pestes. [10] 

Selon l’ouvrage “La Pharmacopée Marocaine Traditionnelle”, Capsicum frutescens est mélangé à la laine afin de la protéger à l’encontre des mites. 

Voici quelques études récentes promouvant la Capsaïcine comme insecticide naturel:

“Dérèglement de l’état acido-basique induit par la capsaïcine chez la blatte américaine”. [77]

“La capsaïcine est un répulsif ovipositionnel pour la drosophile et provoque une dysplasie intestinale”. [78]

“Synthèse, activités antibactériennes et insecticides de nouveaux dérivés de capsaïcine contenant une fraction d’esters d’acide sulfonique”. [79]

“Microencapsulation de capsaïcine dans des microcapsules de chitosane : Caractérisation, comportement de libération et propriétés pesticides contre Tribolium castaneum”. [80]

“Épices piquantes, poivre rouge moulu et capsaïcine synthétique comme moyens de dissuasion de la ponte de la mouche de l’oignon”. [94]

“Oléorésine de Capsicum : développement d’un répulsif pour les spermophiles dans le sol”. [95]

Danger. Les Déments Tentent de Graphéniser la Capsaïcine in Vivo

Ainsi que je l’ai analysé dans mon article, de janvier 2022, “Le Graphène dans l’Agriculture”, les dérivés de la Famille Graphène sont de plus en plus utilisés dans l’agriculture – soit dans les fertilisants, ou prétendus tels, soit dans les biocides utilisés, prétendument, pour protéger les récoltes. Voici quelques études récentes qui promeuvent le Graphène sous toutes ses formes, toxiques, dans la culture des Capsicum:

“Un effet à double tranchant des points quantiques de graphène dopé au manganèse sur les Capsicum annuum soumis au stress salin”. 2022. [63]

“Comparaison des réponses morpho-physiologiques et biochimiques de plantes Capsicum annuum L. à l’exposition à des nanotubes de carbone multiparois, au fullerène C60 et à des nanoplaquettes de graphène en situation de stress hydrique”. 2024. [64]

“Amélioration de la croissance et des réponses physiologiques de Capsicum annuum L. par l’application foliaire de nanoparticules d’oxyde de graphène, d’oxyde de cérium et d’oxyde de titane sous contrainte de salinité”. Janvier 2025. [65]

“Évaluation de la biosécurité des nanofeuilles de graphène sur l’ultrastructure foliaire, les caractéristiques physiologiques et le rendement de Capsicum annuum et Solanum melongena”. 2019. [66]