Withania somnifera fait partie de la Famille des Solanacées. Le genre Withania comprend 23 espèces réparties autour du bassin Méditerranéen, en Afrique et dans l’Asie du sud-ouest. L’un de ses noms Sanskrits, “Ashwagandha”, signifie l’odeur du cheval – ashva/cheval et gandha/odeur – de par l’intense parfum exsudé par les racines de cette espèce médicinale, l’une des plus fondamentales, depuis des milliers d’années, dans la Médecine Traditionnelle Ayurvédique de l’Inde. L’Ashwagandha est également appelée le Ginseng de l’Inde et la Cerise d’hiver de l’Inde – et également la Présure de l’Inde car on s’en sert pour cailler le lait. Elle fait partie de la classe des plantes dites “Rasayana Sattviques” – à savoir des élixirs alchimiques. Dans l’Ayurvéda, la plupart des plantes Rasayana sont des plantes adaptogènes et anti-stress. Selon Acharya Sushruta, le célèbre chirurgien de l’antiquité, co-fondateur de l’Ayurveda et auteur du Suśruta-saṃhitā, les Rasayana sont des substances qui ralentissent le processus de vieillissement, accroissent l’énergie mentale et physique et donc la longévité. Au Yemen, elle est nommée, dans un dialecte Arabe, “waraq as-sifa”, à savoir “la feuille de la guérison”.
Kumarasamy [1] a émis l’hypothèse, en 1985, que certaines caractéristiques de Withania somnifera pouvaient correspondre à la racine miraculeuse, “Jangida”, célébrée dans les écritures Védiques – particulièrement l’Atharvaveda – comme une panacée universelle, une amulette, une substance magique et un aphrodisiaque. Withania somnifera a, également, été décrit dans la Materia Medica de Dioscoride, en l’an 78, et certains auteurs considèrent, ainsi, qu’elle représente le mystérieux “halacacabon” et le non moins mystérieux “strychnos”, une plante psychoactive légendaire de la Grèce – cette explication étant d’autant plus plausible que la Médecine Grecque est l’héritière de la Médecine Ayurvédique.
Aujourd’hui, personne ne connaît l’antiquité de la source de la Médecine Ayurvédique. Platon, dans ses Dialogues, mentionne deux civilisations antiques, 9000 ans environ avant son temps – à savoir 9600 ans avant l’Ere Commune. Ce fut la fin du dénommé “petit âge glaciaire” provoquée par la chute réchauffante d’un astéroïde – donc il y a 11 600 années de cela – qui fit monter le niveau des océans de quelque 100 mètres ! D’ailleurs, les deux civilisations antiques mentionnées par le philosophe Platon – qui manifestement n’était pas un paillard fêtard du bar – en furent intégralement détruites de même que la Culture Clovis en Amérique du nord. C’est aussi pourquoi les archéologues découvrent des vestiges de villages engloutis proches des côtes Européennes, par exemple, et remontant à cette période. C’est aussi pourquoi de très nombreuses “mythologies” évoquent un Déluge. Mais un Déluge de feu, et d’eau, ainsi que le mentionne l’épopée de Gilgamesh : les Anunnaki enflammèrent la Terre toute entière et les flots recouvrirent les montagnes. Une forme de “crise” géologique et atmosphérique à l’encontre de laquelle les taxes anti-carbone s’avèreraient totalement impuissantes! D’ailleurs, les dernières publications scientifiques très récentes, concernant la fin du petit âge glaciaire, émettent l’hypothèse que la quasi-totalité des forêts de l’hémisphère nord furent incendiées – ce qui fait beaucoup de carbone.
Withania somnifera est également utilisé dans les deux autres systèmes de Médecine Traditionnelle en Inde, l’Unani et le Siddha. Dans le système Unani, elle se nomme “Asgand” et il en existe deux types, “Asgand Nagori” et “Asgand Dakani” – l’un avec une forme possédant une racine noueuse, plus particulièrement dans la Vallée de l’Hindus, et l’autre avec une forme possédant une racine beaucoup plus charnue, plus particulièrement dans le Punjab et le Rajasthan. Dans le langage Dravidien, elle se nomme “Amkuram kizhangu”. Withania somnifera entre dans la composition d’une centaine de complexes thérapeutiques des trois systèmes de médecine traditionnelle de l’Inde.
En Inde, la surface cultivée pour l’Ashwagandha représente environ 11 000 hectares – dont 4000 hectares dans les terres arides du Madhya Pradesh – pour la consommation nationale (environ 10 000 tonnes) et pour l’exportation vers les USA, principalement, mais aussi vers la Chine et l’Australie.
L’Ashwagandha est une pharmacopée naturelle et très puissante qui possède un spectre impressionnant de propriétés médicinales : adaptogènes, aphrodisiaques, anti-inflammatoires, anti-tumorales, anti-stress, anti-cancéreuses, anti-oxydantes, immuno-modulatrices, hématopoïétiques, régénératrices, anti-bactériennes, anti-microbiennes, anti-pyrétiques, diurétiques, cardio-protectrices, neuro-protectrices, anxiolytiques, astringentes, fébrifuges, anti-arthritiques, etc.
L’Ashwagandha est réputé plus puissant que l’hydrocortisone pour soulager la polyarthrite rhumatoïde. « L’Ashwagandha, un adaptogène primordial, est spécifique pour un large éventail de pathologies incluant l’inflammation arthritique, l’anxiété, l’insomnie, les troubles respiratoires (asthme, bronchite, toux et emphysème), les troubles nerveux, les problèmes sexuels (en particulier l’impuissance chez les hommes et la stérilité chez les hommes et chez les femmes). Il s’ensuit qu’il peut être considéré pour toutes les pathologies immunitaires incluant la tuberculose, le sida, les maladies respiratoires chroniques, les symptômes de dégénération corrélés, vieillesse, les problèmes de croissance juvénile, les maladies neurologiques chroniques (nervosité, anxiété, dépression, insomnie), une faible digestion, la rétention de fluides provoquée par un métabolisme déficient et, enfin, ce qui n’est pas des moindres, la faiblesse de libido… Il possède une influence positive sur les systèmes endocrinien, cardiopulmonaire et nerveux central ». Donald Yance. “Adaptogens in Medical Herbalism”.
L’Ashwagandha : un laboratoire botanique très diversifié qui suscite les convoitises des grands laboratoires pharmacratiques
Des analyses pharmacologiques ont révélé la présence d’une pléthore de constituants biologiquement actifs dans ses racines : des alcaloïdes (isopellertiérine, anférine, pipéridine, somniférine, pyrazole, pyrrolidine, somnine, somniférinine, withananine, pseudo-withanine, tropine, pseudo-tropine, 3-a-gloyloxytropane, choline, cuscohygrine), beaucoup de fer, des lactones stéroïdiens (withanolides, withaférines), des saponines, des withanolides… C’est la prévalence prépondérante de dizaines de withanolides qui est estimée fonder les propriétés médicinales extraordinaires de cette espèce – ainsi que de celles de Withania coagulans et des autres espèces de Withania. [7] [8] Les withanolides sont très proches – quant à leur action et apparence – des ginsenosides, le principe actif de Panax ginseng.
Les withanolides sont présents, également, dans 25 autres genres de la Famille des Solanacées : Datura, Mandragora [28], Jaborosa [17], Acnitus, Nicandra [30] [32], Lycium, etc. Ils le sont, aussi, dans les Familles des Lamiacées [36] (Ajuga parviflora), des Myrtacées (Eucalyptus globulus) et des Taccacées (Tacca chantrieri) – ainsi que dans certains organismes marins (tel que le genre Minabea) – mais, à ce jour, ce sont les espèces du genre Withania qui en contiennent le plus dans la Nature. Les withanolides sont réputés être anti-tumorales, anti-inflammatoires, cytotoxiques, etc.
La Withaférine A a été pharmacologiquement validée quant à ses activités anti-tumorales, adaptogènes, anti-stress, anti-spasmodiques, immuno-modulatrices, neuroprotectrices, cardioprotectrices et anticancéreuses. [22]
Les acides aminés libres découverts dans les racines de Withania somnifera incluent, à ce jour : l’acide aspartique, la glycine, la tyrosine, l’alanine, la proline, le tryptophan, l’acide glutamique et la cystine.
Une analyse pharmacologique de 2010 a mis, également, en exergue la présence d’une soixantaine de constituants majeurs et mineurs dans les feuilles de Withania somnifera. [10] Les feuilles contiennent de nombreuses withanolides, des acides aminés libres, des alcaloïdes, de l’acide chlorogénique, des glycosides, des tannins, des flavonoïdes. [65] Quant aux baies, elles contiennent des tannins, des flavonoïdes et une foultitude d’acides aminés libres incluant, à ce jour : la proline, la valine, la tyrosine, l’alanine, la glycine, l’hydroxyproline, l’acide aspartique, l’acide glutamique, la cystéine et la cystine.
Les tiges contiennent de la scopolétine, une substance médicinale que l’on retrouve dans l’Ortie, dans Artemisia scoparia, et dans le genre Scopalia de la Famille des Solanacées.
Une recherche, de 2004, a étudié les variations considérables dans les constituants de différents écotypes de Withania somnifera provenant de diverses régions de l’Inde. [4] Deux études plus récentes, de 2017 et de 2011 – portant respectivement sur 75 et 53 écotypes de l’Inde – ont réalisé des analyses pharmacologiques [5] [6] afin de déterminer le pourcentage en alcaloïdes, withanolide, withaférine A, withanolide A, et 12 deoxywithastramonolide, dans leurs feuilles et racines. Une étude encore plus récente [3], publiée en janvier 2018, a mis en exergue la variabilité génétique au sein de 25 écotypes provenant de diverses régions de l’Inde afin de sélectionner les écotypes les plus résistants, médicinaux, productifs, etc, à des fins d’amélioration… et de créations variétales.
L’agronomie et la génétique mortifères sont, en effet, en processus de “domestication accélérée” de Withania somnifera qui intéresse considérablement la Pharmacratie de par la capacité d’en synthétiser de multiples substances et même d’en extraire des adjuvants pour l’industrie de la vaccination.
L’industrie de la vaccination est une industrie génocidaire prospère, et exponentiellement croissante, grâce à la corruption, de très nombreux Valets d’Etat par les multinationales de la Terreur Pharmacratique.
Des brevets ont été récemment obtenus [11] [12] [13] afin d’extraire de cette espèce de nouveaux adjuvants botaniques vaccinaux, considérés comme plus efficaces que les adjuvants conventionnels, au bénéfice de l’industrie des vaccins pour la méningite, la polio, la malaria, la tuberculose, la diphtérie, l’hépatite, etc…
dont l’objectif réel est de faire perdurer, ad vitam eternam, toutes ces pathologies… Lorsque les sujets vaccinés n’en meurent pas très rapidement.
L’Industrie Pharmacratique finance, depuis quelques dizaines d’années, – 400 études cliniques ou en laboratoire publiées déjà en 2011, seulement pour l’Ashwagandha – une pléthore de recherches portant sur les immuno-modulateurs utilisés depuis l’aube de l’humanité et qui seraient potentiellement des adjuvants botaniques vaccinaux. Il en est ainsi, par exemple, pour trois des flambeaux de la Médecine Traditionnelle de l’Inde : Ashwagandha, Shatavari (Asparagus racemosus) et Guduchi (Tinospora cordifolia) [9] ou, encore, des espèces botaniques très réputées dans la Médecine Traditionnelle Chinoise telles que Panax Ginseng, Scutellaria baikalensis, Pueraria lobata, Astragalus membranaceus, Verbena officinalis, Isatis Tinctoria, etc.
Les instituts Français de recherches, financés par les fonds publics, ne sont pas en reste de brevetage, comme à l’accoutumée. Le CNRS a déposé cinq brevets concernant Withania somnifera. Le premier brevet fut obtenu, en 2015, pour traiter ou prévenir les amyloïdopathies, incluant la maladie d’Alzheimer, à partir d’une substance extraite de l’Ashwagandha. [26] Un second brevet déposé par le CNRS concerne une substance extraite de Withania somnifera pour traiter les alpha-synucléinopathies. [29] Un troisième brevet concerne une substance extraite de Withania somnifera pour traiter les pathologies de démyélinisation. [31] Un quatrième brevet concerne les processus d’extraction de Withania somnifera. [27] Un cinquième brevet concerne le traitement des maladies neuro-musculaires. [33] La même équipe, qui a déposé ces brevets, travaille également sur des processus industriels d’extraction de substances d’autres espèces de la Médecine Ayurvédique, telles qu’Emblica officinalis et Bacopa monnieri – afin de traiter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
La domestication de l’Ashwagandha a été très accélérée, ces dernières années, puisque la Pharmacratie en est à la phase de chimérisation: en effet, cette espèce a été génétiquement manipulée, dans ses voies biosynthétiques des terpénoïdes, afin d’en augmenter le taux de withanolides – pour les besoins de l’Industrie. Pour citer l’auteur : « Withania somnifera, communément connue sous le nom d’Ashwagandha, est très réputé dans la Médecine Traditionnelle de l’Inde, en grande partie en raison de la présence de certains phytocomposants, à savoir des lactones stéroïdiens collectivement dénommés withanolides telles que la withanolide A, la withaférine A et la withanone. Ces withanolides possèdent diverses propriétés pharmacologiques et constituent de potentiels candidats pour des remèdes à haute valeur. Afin d’honorer la demande sans cesse croissante de ces composés, la manipulation génétique des cellules d’une plante offre une alternative viable. Dans cette étude, une enzyme-clé, dans les voies biosynthétiques des terpénoïdes, à savoir la squalène synthétase, a été surexprimée chez Withania somnifera avec Agrobacterium tumefaciens comme vecteur de chimérisation » [25]
Une étude de 2015, réalisée en Inde, met en valeur que le Withania somnifera chimérique a pu produire 1,5 à 2 fois plus de withanolides, dans l’ensemble, mais 4 à 4,5 fois plus de Withaférine A et de Withanolide A dans les tissus foliaires des plantes. Pour citer l’auteur : « Ces découvertes prouvent que les manipulations génétiques des voies biosynthétiques des terpénoïdes, chez Withania somnifera, génèrent une production accrue de withanolides tout en pourvoyant des connaissances quant à de telles voies métaboliques dans le but de les chimériser afin d’améliorer le contenu pharmacologique de différentes plantes médicinales importantes » [24].
C’est rondement formulé: le but des chiméristes est de chimériser des plantes médicinales puissantes et pluri-millénaires pour en augmenter le contenu “actif” commercialisable par l’Industrie Pharmacratique et en faire des remèdes “à haute valeur”. Tout va bien ? L’Ashwagandha est, en effet, un laboratoire botanique très diversifié qui suscite de très intenses convoitises de la part des très gros laboratoires pharmacratiques. Ces laboratoires, dans la main de l’Industrie, orchestrent, présentement, une non-accessibilité totale des ressources médicinales aux Peuples de la planète en les privatisant, en les brevetant, en les synthétisant, en les chimérisant – afin de s’enrichir tout en génocidant.
Un aphrodisiaque détonnant !
Withania somnifera est l’un des aphrodisiaques les plus réputés de la planète et il est prouvé, depuis l’aube des premières écritures,
– et avec moult confirmations, validations et sur-preuves analytiques et pharmacologiques linéaires, cartésiennes et récentes pour tous les tristounets que la Nature, en soi, ne fait pas érecter –
qu’il renforce la libido chez les femmes [45] tout autant que chez les hommes. Le nom Ashwagandha évoque, d’ailleurs, le fait que cette espèce médicinale confère la force du cheval – et aux mâles en particulier de par ses qualités aphrodisiaques.
Une étude réalisée en Inde, en 2010 [2], par Ahmad MK et Al., analysa les résultats cliniques obtenus avec 75 hommes souffrant de stérilité. Le traitement avec Withania somnifera augmenta le nombre et la mobilité des spermatozoïdes, réduisit le stress oxydatif, augmenta les niveaux de testostérone, d’hormone lutéinisante (LH) et réduisit les niveaux d’hormone folliculostimulante (FSH) et de prolactine (PLR).
Une autre étude réalisée en Inde, en 2012, [44] impliqua 42 hommes souffrant d’oligospermie. Au bout de 90 jours de prise de Withania somnifera, ces hommes bénéficièrent d’un accroissement de 167% de leurs spermatozoïdes, de 53% en volume de sperme et de 57% de mobilité des spermatozoïdes.
Une étude de Kumar A et al., en 2015, a mis en exergue que Withania somnifera rétablissait l’intégrité du sperme de rats après une période de toxicité induite, par de l’arsenic, dans leurs testicules. [14]
Une étude de 2016 [62] réalisée sur des rats répartis en cinq groupes – témoin, Viagra, Withania somnifera, Mucuna pruriens et Tribulus terrestris – a mis en valeur que ces trois espèces Ayurvédiques amélioraient considérablement la fonction sexuelle de ces animaux. Tribulus terrestris décrocha la palme du meilleur aphrodisiaque – chez les rats du moins.
Les Peuples Tribaux de l’Inde préparent, encore de nos jours, une potion contre l’impuissance sexuelle à partir de la racine pulvérisée et du lait de chèvre, dans un ratio 3/2. Ils considèrent, également, que les semences de Withania somnifera possèdent une influence narcotique.
C’est pourquoi Sushruta considérait l’Ashwagandha comme un “vajikarana”, un aphrodisiaque insurpassable. En Inde, les vaidyas en préparent encore une potion d’amour afin de susciter les faveurs de l’être désiré. C’est aussi pourquoi, l’Ashwagandha – utilisé parfois avec le Cannabis – est tant prisé dans les rituels Tantriques qui requièrent de maintenir, durablement, une érection. Des rituels Tantriques qui sont, tout autant que les pratiques de l’Ayurvéda, corrélés à des millénaires de traditions empiriques – ce qui permet, d’office, d’éliminer les suspicions de fake-news et de rumeurs dangereuses pour la salubrité publique. L’Ashwagandha pousse, naturellement, même dans les régions les plus arides de l’Afrique et de l’Inde – lorsqu’il n’est pas en extinction comme au Rajasthan – ou bien, tout simplement, il est cultivé dans les jardins ou en plein champ, tout comme des aubergines.
Arrive-t-on à “imaginer” que tous les mâles orgasmiquement handicapés de la planète aient recours – dans les populations pharmaceutisées – au citrate de sildénafil, un perturbateur des cycles biologiques de toute la Biosphère ? Arrive-t-on à “conceptualiser” que l’Ashwagandha a été utilisé comme aphrodisiaque , gratuitement, depuis des milliers d’années ?
Arrive-t-on à “imaginer” que l’Ashwagandha soit une plante interdite, en France, par les Autorités, à savoir par les technocrates corrompus de l’Etat ?
Les idiots utiles du Système vont prétendre qu’elle n’est pas interdite puisqu’elle est inscrite par l’ANSM [54] sur “La liste B des plantes médicinales utilisées traditionnellement, en l’état ou sous forme de préparation, dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu”. En date du 14 octobre 2014, des technocrates grisaillous de l’ANSM, soudoyés par l’Industrie, ont voté pour que cette espèce médicinale reste en liste B de par sa très haute dangerosité. [55]
Arrive-t-on à “imaginer” que l’Ashwagandha soit interdit en France alors que les Instituts de Recherche, financés par les fonds publics, s’en goinfrent de brevets – en mode biopiratage – au service subséquent des laboratoires et des multinationales de la Pharmacratie ? Pour la fabrication de leurs vaccins, qui plus est !
Il est à noter, d’ailleurs, que les trois espèces médicinales Ayurvédiques pressenties comme des adjuvants botaniques vaccinaux potentiels, et investiguées par Guillaume Arcile et son équipe du CNRS, sont soit, interdite – Asparagus racemosus – soit, sur la Liste B des plantes dangereuses – Withania somnifera et Tinospora cordifolia. Sont-ce des coïncidences ? Est-il normal que toutes les recherches de cette équipe du CNRS ne soient publiées qu’en anglais ?
En tout cas, cette interdiction n’a pas l’air de déranger, le moins du monde, la multinationale Amazon qui distribue même, en France, du Withania certifié bio. [56] La multinationale Amazon est-elle consciente qu’elle distribue une substance traditionnelle et médicinale strictement interdite par les Autorités Françaises, de par son extrême dangerosité, et que cet acte constitue donc un exercice illégal de la Pharmacie ?
Tout cela ne serait-il pas une gigantesque farce – au détriment des Peuples – lorsque l’on découvre que l’une des chaînes de télévision les plus “populaires” des USA, FoxNews, présente, en mars 2017, six minutes entières de louanges dithyrambiques vis à vis de l’Ashwagandha : « Une étude-pilote remarquable, de 2015, sur la fonction sexuelle féminine, a découvert que, parmi 50 femmes, celles qui consommaient de la racine d’Ashwagandha faisaient l’expérience d’une fonction sexuelle améliorée, d’une excitation plus rapide, d’une lubrification plus coulante, d’orgasmes plus intenses et d’une plus grande satisfaction sexuelle générale. Alors que les industries pharmaceutiques continuent de s’engouffrer dans le marché du “Viagra féminin”, l’Ashwagandha semble bien honorer sa réputation – en cochant toutes les cases ». [57]
Le fait que Withania somnifera puisse cocher “toutes les cases féminines” de la béatitude sexuelle, en décochant ses flèches aphrodisiaques, n’est sans doute pas un langage à la mode citoyenne en cette période qui voit la Presse, à la solde de Drahi et du complexe militaro-industriel, partir en croisade pour la “Libération de la Femme” – pendant que les roitelets au Pouvoir installent, bien tranquillement, leur dictature pathétique. Il est vrai que le refroidissement climatique global avéré – que j’avais annoncé dans mes articles de 2009 [58] [59] – est tel qu’il est difficile pour la presse aux ordres de trop l’ouvrir sur le réchauffement climatique anthropique tant galvaudé. La “Libération de la Femme” constitue, ainsi, en cette période de refroidissement global non anthropique, une sorte de “snow job”, un écran de fumée neigeuse pour cacher la misère du génocide. La Presse aux Ordres a abandonné la propagande du climat – pas franchement adaptée à la situation – pour orchestrer une nouvelle propagande du climax… féminin. Une propagande de réchauffement qui en chasse une autre… Espérons que le Réchauffement Climaxique Féminin sera tout autant non-anthropique que le Non-Réchauffement Atmosphérique ! – qui s’en fut en trop de piques pour être crédible de l’anthropique. On vit une époque formidable.
Le fondement de la libération sexuelle des Femmes, c’est la liberté d’accès à toutes les plantes médicinales, aphrodisiaques et visionnaires de la Biosphère Gaïenne – et tout d’abord la liberté d’accès à la connaissance même de leur existence.
La libération de ces plantes médicinales, aphrodisiaques et visionnaires signe l’arrêt de mort intégral du système patriarcal et monothéiste fondé – depuis 2700 ans et des poussières – sur la haine de la Vie, sur la haine de la Nature, sur la haine de la Femme – en bref, sur la haine de Gaïa, la Mère. [60] [61]
Un remède antipaludique
Dikasso D et al., en 2006, ont mis en valeur l’activité antipaludique de Withania somnifera à l’encontre du parasite Plasmodium berghei. [19] Son usage antipaludique a été consigné, en Ethiopie, avec des décoctions de racines. [20]
Kirira et al., en 2006, ont analysé en laboratoire l’activité antipaludique de dix espèces utilisées afin de valider leur usage, par les tradipraticiens, dans les districts de Meru et Kilifi – dont le Neem, Azadirachta indica, et Acacia nilotica. [18] En Turquie, Zerihun Teklemariam Dame et al., en 2012, ont mis en valeur l’activité antipaludique des feuilles de Withania somnifera. [23]
Une étude de terrain, en Ethiopie chez le Peuple Konso, portant sur les plantes traditionnelles utilisées contre la malaria a mis en prépondérance, au travers des interviews, trois espèces principales : Withania somnifera, Moringa stenopetala et Vernonia amygdalina. [21]
Un narcotique
En Arabe, le Withania somnifera est appelé “saykaran” – qui est également le nom vernaculaire attribué à Hyoscyamus muticus. Cette appellation est sans doute corrélée au verbe “sakira”, signifiant être intoxiqué.
Si le nom Assyrien “timbutti eqli” correspond bien à Withania somnifera – selon la traduction de Thompson en 1949 – il semble alors que cette espèce médicinale était utilisée dans l’ancienne Mésopotamie comme narcotique. Son autre nom Assyrien, “harhumbashir”, signifie corail rouge, en raison de ses petits fruits rouges encapsulés dans leur calice.
Selon Goodman et Ghafoor, en 1992, les feuilles de l’espèce Withania coagulans sont fumées au Pakistan comme narcotique.
Dans sa “Flore de l’Algérie”, publiée en 1890, le Docteur Trabut, de l’hôpital Mustapha, décrit le Withania frutescens aux baies vertes – et que l’on retrouve jusque dans le sud de l’Espagne – en sus du Withania somnifera qu’il considérait comme plus efficace que l’opium pour induire le sommeil chez les patients souffrant d’alcoolisme, de tuberculose ou de dyspnée.
Un neuro-régénérateur
Sur le plan de l’activité adaptogène, le Withania somnifera est très proche des divers Ginsengs utilisés depuis des milliers d’années : Panax ginseng en Asia, Panax quinquefolius en Amérique du nord et Eleutherococcus senticosus en Sibérie. Et c’est pour cela qu’il est parfois nommé le Ginseng de l’Inde.
Une étude de 2003 a mis en valeur son activité anti-stress [38] et de nombreuses études ont mis en exergue son activité médicinale à l’encontre des maladies d’Alzheimer et de Parkinson [40] [41] [43]et des pathologies neurologiques corrélées à un dysfonctionnement du système GABAergique. [42]
L’une des découvertes les plus intéressantes concerne sa capacité de neurogenèse, à savoir sa capacité de favoriser la fertilité neuronale chez les mammifères. [63] [64]
Autres espèces très médicinales de Withania
Withania coagulans – dénommée “Ashutosh booti” – est également utilisée en Inde et au Pakistan pour ses propriétés médicinales. Withania coagulans était déjà utilisé en France, au milieu du 19 ème siècle, pour ses capacités de cailler le lait. Trois autres espèces ont, également, été répertoriées pour leurs usages médicinaux dans cette région du monde, dont les deux dernières au Yemen : Withania simonii, Withania adunensis et Withania riebeckii. Au Soudan, c’est Withania obtusifolia qui possède une longue tradition médicinale.
Withania frutescens, en Afrique du nord, possède également une longue tradition médicinale. Une étude de 2011 a mis en valeur ses propriétés anti-microbiennes et anti-oxydantes – en particulier à l’encontre d’une dizaine d’espèces bactériennes impliquées dans des pathologies nosocomiales. [46] Une autre étude de Fatiha El Azzouzi, de 2015, a documenté, en Français, dans sa “Flore médicinale traditionnelle de la région de Béni Mellal”, l’usage de Withania frutescens, en inhalation, pour soulager l’asthme. [47] Une autre étude, également en Français, a validé son activité hépato-protectrice [48]: « Le flux biliaire récupéré après administration de feuilles de Withania, est semblable à celui provoqué par la silymarine ».
L’activité cytotoxique de Withania frutescens a été étudiée par Laila El Bouzidi [49], en 2012, et également mise en valeur, en Espagne, en 1982, par González AG et al. dans la revue Fitoterapia “Cytostatic activity of natural withanolides from Spanish Withania” – à partir d’écotypes croissant naturellement dans le sud de l’Espagne.
Withania frutescens est également mentionné dans le soulagement de la dysenterie dans le très bel ouvrage de Bellakhdar “La Pharmacopée Marocaine Traditionnelle, Médecine arabe ancienne et savoirs” – publié par Ibis en 1997.
Withania adpressa est utilisé en Afrique du nord, comme diurétique et pour les hépatites et les intoxications alimentaires. [50] Mais ce sont surtout les propriétés anti-tumorales et cyto-toxiques de ses withanolides qui ont été mises en exergue par un certain nombre de recherches. [51] [52] [53]
Une Culture très aisée
Withania somnifera possède un avantage considérable sur d’autres adaptogènes très réputés, tels que le Ginseng: il se cultive très aisément dans tous les jardins de la planète en plante annuelle ou, dans les climats doux et chauds, en plante vivace. La culture du Ginseng, quant à elle, demande des conditions culturales très spécifiques (tant au niveau du sol que de l’ombrage et que de la température) et requiert un minimum de sept années avant que l’on puisse en récolter les racines.
Withania somnifera se cultive, en fait, comme l’Aubergine. Il n’est pas conseillé de placer les semences au réfrigérateur, avant de les semer, car cela nuit à une bonne germination. Semer en godets, à une température d’environ 25 °C, sous un abri bien lumineux, 10 semaines avant la mise en place – et de préférence sous lumière continue afin de favoriser la germination. Au stade de 2 à 3 feuilles, repiquer en godets individuels si nécessaire, ou en pépinière. Après les dernières gelées, repiquer la motte entière, en enterrant la tige jusqu’aux premières feuilles, à 70 cm en tous sens.
Attention : Withania somnifera doit être strictement cultivé selon des pratiques culturales non toxiques car c’est un bio-accumulateur très puissant – et qui va donc intégrer dans ses tissus tous les contaminants du sol. [34] [35] [37]
En fin de culture, l’extraction des semences s’effectue comme celle des physalis. Chaque baie contient environ de 18 à 24 semences. Un gramme de semences en contient environ de 400 à 600 en fonction des écotypes.
Une étude de 2013 a analysé le contenu en polyphénols de plantes cultivées à divers espacements et récoltées à divers stades de croissance. C’est en fait les plantes récoltées après la floraison qui présentaient le plus grand pourcentage de polyphénols – et donc d’activité antioxydante. Les polyphénols étaient en plus grande proportion dans les feuilles, et ensuite, dans les fleurs, dans les baies, dans les tiges et enfin dans les racines. [39] Cette étude confirme les traditions ancestrales conseillant de récolter les plantes à la suite de la floraison.
Préparations et posologies
Withania somnifera peut être préparé sous diverses façons. Dans les pays Occidentaux, ce sont surtout les racines qui sont médicinalement utilisées : en poudre mélangée à un liquide ou à du miel, par décoction, par macérat alcoolique ou par par macérat huileux. Les feuilles peuvent être utilisées en cataplasmes et également être processées en macérat alcoolique ou décoctions. En Inde, leur jus est utilisé en cas de conjonctivite. Il n’existe que très peu de contre-indications avec cette espèce médicinale. Il est généralement conseillé aux femmes enceintes de ne pas en utiliser de grosses quantités.
Racines. La poudre des racines peut être consommée quotidiennement à raison de 3 à 6 grammes – ou de 5 à 10 grammes pour un tonique occasionnel.
Pour réaliser une décoction, une trentaine de grammes de poudre de racines est mélangée à du lait.
En extrait alcoolique : 30/40 gouttes jusque trois fois quotidiennement. Le macérat alcoolique est obtenu par 1/5 de matière sèche et 4/5 d’alcool à 70° macérant dans un bocal fermé pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois.
En huile qui peut être consommée ou utilisée en applications externes.
Feuilles. En extrait alcoolique: 10/30 gouttes jusque trois fois quotidiennement. Le macérat alcoolique est obtenu par 1/2 de matière fraîche et 1/2 d’alcool à 95° macérant dans un bocal fermé pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Graines séchées. En extrait alcoolique : 15/30 gouttes jusque trois fois quotidiennement. Le macérat alcoolique est obtenu par 1/5 de matière sèche et 4/5 d’alcool à 75° macérant dans un bocal fermé pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Fruit frais. En extrait alcoolique : 15/30 gouttes jusque trois fois quotidiennement. Le macérat alcoolique est obtenu par 1/2 de matière pulvérisée dans un broyeur et 1/2 d’alcool à 95° macérant dans un bocal fermé pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois.
Xochi. Le 28 février 2018.