Vous êtes de plus en plus nombreux à nous demander de réagir aux nombreux articles publiés ces derniers jours, dans les médias de masse – et relayés par de nombreux sites internet et blogues de jardinage – concernant le VIRUS DU FRUIT RUGUEUX BRUN DE LA TOMATE.
Issu des monocultures Israéliennes, ce virus est apparu en 2014 puis s’est propagé, petit à petit, dans le reste du monde. [Mise à jour du 27 février Depuis quelques jours, dans deux lieux de production de tomates industrielles, une contamination, par le virus dénommé toBRFV, a été confirmée par les “autorités sanitaires”. Les exploitations, membres de la coopérative Saveol (81 000 tonnes de tomates, par an, pour un chiffre d’affaires dépassant les 200 millions), ont étés mises sous séquestre… En ce début d’année 2020, l’actualité nous prouve que rien n’arrête les virus lorsque ces derniers ont été entrainés, depuis des décennies, à résister aux molécules de synthèses, aux antibiotiques et aux biocides de toutes sortes. La mondialisation de l’intégralité de nos chaines de productions, alimentaires en particulier, offre un mode de transport 1re classe à ce nouveau virus de la tomate, tout comme au Coronavirus. Ainsi, pensons et agissons local… plus que jamais. En effet, en ce qui concerne les tomates, et autres solanacées, sensibles au virus incriminé (poivrons, aubergines, tabacs, etc.), et contrairement aux messages véhiculés par les médias, les jardins amateurs sont les lieux de production les moins susceptibles d’être contaminés, et donc les moins contaminants, lorsque les semences et les plants utilisés NE PROVIENNENT PAS DE L’INDUSTRIE – et, donc, potentiellement de l’autre bout de la planète – qui est la seule responsable de la propagation du virus…]
Nous tenons à rappeler que ce virus, très contagieux, se transmet mécaniquement – par contact physique – et c’est, donc, tout naturellement, les monocultures, les serres de dizaines, voire de centaines d’hectares, etc., qui en favorisent la propagation. C’est, ainsi, principalement, dans ces environnements artificiels, et toxiques, que les pertes qu’il provoque sont rapides et très importantes. De plus, la contamination par les semences, bien que possible, est extrêmement faible.
Nous rappelons, également, qu’en ce qui concerne les Tomates, les Aubergines et les Piments (et Poivrons), 100% des semences distribuées par Kokopelli sont produites en France dans notre réseau de producteurs professionnels de semences biologiques. Nous les avons alertés et leur vigilance a été requise. La prévention reste, ainsi, notre meilleur remède pour le moment.
Sur le plan botanique et agronomique, nous profitons de ce communiqué pour rappeler que les variétés distribuées par Kokopelli, et nos confrères militants, sont des variétés à pollinisation ouverte dont la base génétique est très ample et résiliente: chaque plante étant unique, ces variétés se caractérisent par ce que l’on appelle des résistances horizontales – ou résistances polygéniques. Cela signifie que, contrairement aux variétés clonées de l’industrie, le réservoir génétique, très diversifié, de nos variétés à pollinisation ouverte, leur permet de limiter la propagation des pathogènes, d’en souffrir moins ou de résister mieux aux virus en comparaison des variétés à résistance verticale – dont les hybrides F1 tant dénoncés, et autres variétés mutagénées, qui ont été manipulés/sélectionnés pour la présence d’un gène résistant à tel ou tel pathogène, mais dont la résistance s’avère très rapidement contournée par ce même pathogène.
Rappelons que l’émergence de ces virus dévastateurs, et à propagation rapide, est le fruit même des méthodes de sélection et manipulation modernes et des pratiques de l’agro-industrie. De tels virus n’existent pas dans la nature ou dans un jardin, ou même une exploitation, menées en agro-écologie.
Nous constatons, malgré tout, que les Industriels s’en donnent à cœur joie pour rappeler ô combien leurs variétés “certifiées” sont fiables et résistantes, alors même que ces types de virus proviennent de leurs méthodes agronomiques toxiques dont dépendent, intimement, ces variétés modernes.
Ce sont donc les variétés libres, reproductibles et résilientes, distribuées par Kokopelli et consorts, ainsi que de bonnes pratiques culturales, qui mettront fin à la propagation des virus issus de l’agro-industrie biocidaire !
Merci pour votre soutien !