Les Réglisses : une Panacée Suprêmement Médicinale

Les Réglisses sont des espèces du genre Glycyrrhiza – qui en comprend une vingtaine/trentaine, en fonction des taxonomistes – dans la Famille des Fabacées.


Le terme “Réglisse” est issu du Latin “liquiritia” lui-même issu du Grec “γλυκύρριζα
 / glukúrriza” – signifiant “racine sucrée”.


Ce sont trois espèces de Réglisses médicinales qui ont été utilisées, par les Peuples, depuis de nombreux millénaires: Glycyrrhiza glabra, Glycyrrhiza uralensis et Glycyrrhiza  inflata.

Théophraste (371 – 288 avant EC) et Pédanius Dioscoride (décédé en 90 EC) vantaient, déjà, les propriétés thérapeutiques de ces espèces médicinales.

Aujourd’hui, sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur le genre “Glycyrrhiza” ouvre l’accès à 4001 études pharmacologiques.


L’édition 2015 de la “Pharmacopée Chinoise Officielle” ne présente aucune différence quant aux activités biologiques et quant à la composition de ces trois espèces de Réglisses connues sous le nom de “Gan Cao” – et, d’un point de vue botanique, il n’est pas aisé de les distinguer. L’un des objectifs de cette présente monographie est de mettre en exergue ce qu’il en est réellement des qualités suprêmement thérapeutiques, et spécifiques, de ces Plantes Médicinales Maîtresses – ainsi que des risques potentiels induits par une consommation excessive de Réglisse.


Ces Réglisses entrent dans la composition d’au moins 60% des complexes de la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise – par exemple, dans le “Traité sur les Maladies Fébriles” (
Wen Re Lu) de Ye Tian Shi (au 17ème siècle) ou dans le “Traité sur la Rate et l’Estomac” (Pi Wei Lun) de Li Dong-Yuan (1180 – 1251). Il s’agit, donc, bien d’une racine de forte amplitude pénétrante. L’Etat Chinois a, d’ailleurs, depuis l’année 2000, interdit toute cueillette sauvage des diverses espèces de Réglisses médicinales croissant en Chine – afin de les protéger de l’extinction.


D’ailleurs, voici une bonne nouvelle pour ceux qui croient, encore, à l’existence pandémique du “CoqueVide/19” – ou à l’existence de quelconques virus pathogènes. La Réglisse serait médicinalement efficace à l’encontre de cette grippette (de même qu’à l’encontre de toutes les grippes et grippettes) selon une pléthore d’études récentes et publiées, en 2020, en Chine, en Italie, en Allemagne, en Inde, en Turquie, en Corée… [2]  [8]  [9]  [10]  [12]  [13]  [14]  [15]  [16]  [17]  [18] So Sweet!


Même au pays de la Macronavirose débridée, Gérard Vergoten, de l’Université de Lille, a publié, en juin 2020, une étude intitulée “Glycyrrhizin: An alternative drug for the treatment of COVID-19 infection and the associated respiratory syndrome?” [11] En fait, depuis l’émergence – ou supposée telle – du spectre des SARS en 2002, ce sont une petite centaine d’études qui ont été publiées, de par le monde, quant à l’efficacité de la Réglisse à l’encontre des symptômes de ces virus pathogènes fantômes.

Des chercheurs Chinois ont, même, proposé, en avril 2020, de soigner les coronavirosés putatifs avec une triple thérapie impliquant la Réglisse, la curcumine et la vitamine C [184] – à savoir un triple crime de lèse-majesté vis à vis de la Pharmacratie toxique et criminelle.


Ne devrait-on pas conseiller à l’éminent Professeur Didier Raoult – si tant est qu’il veuille conserver son diplôme médical que le Conseil du Désordre des Médecins va tenter de lui subtiliser – d’abandonner l’hydroxychloroquine (trop peu onéreuse au goût monétarisé de la Pharmacratie) pour se recycler dans les bâtons de Réglisse!…


qui étaient déjà présents dans la tombe du roi Egyptien Toutankhamon (né vers -1345, décédé vers -1327 avant EC).


En effet, l’accompagnement thérapeutique de ces espèces médicinales maîtresses de Réglisses ne date pas d’hier mais bien de milliers d’années – du moins, selon le baromètre médicinal de la mémoire humaine contemporaine.


En effet, selon le baromètre du temps linéaire – utilisé, pour la chronologisation, par ceux qui préfèrent prétendre – et selon le baromètre de ce que l’on appelle la phylogénétique des allèles – utilisé par certains pour fortifier leurs territoires de gratification évolutive – ce serait durant la fin de l’Éocène (56 à 33.9 millions d’années) que les ancêtres des genres Glycyrrhiza et Glycyrrhizopsis auraient émergé. [22] Les genres Glycyrrhiza et Glycyrrhizopsis se seraient, ensuite, différenciés au milieu du Miocène (23 à 5.3 millions d’années). Les Néo-Darwinistes évolutionnistes omettent, immanquablement, de préciser quelle est l’actrice de ces “émergences” et “distanciations génériques” dans le monde végétal, au fil de ces millions d’années – si ce n’est, bien sûr, la soupe très réchauffée, et moisie, de l’évolution aveugle, aléatoire, non intentionnée et non intelligente. [23]


Et comble de bonne nouvelle pour ceux qui ne croient plus à l’existence pandémique du “CoqueVide/19”, ou qui n’y ont jamais cru [3]  [4], début décembre, commence à circuler, sur la Toile, une étude de la très controversée Université John Hopkins – une alliée avérée des criminels vaccinalistes, banksters et autres dictateurs covidiens. [5]  [7] Cette étude met en exergue l’absence totale de pandémie “CoqueVide/19” – de par l’absence totale de surmortalité – aux USA. Avant que les censeurs de Fakebook et Google ne puissent l’éliminer, les psychopathes de cette université se sont empressés de rétracter cette étude [6] pour cause de risque d’usage mal-intentionné de la part des dizaines de milliers de médecins, infirmières, chercheurs, épidémiologistes, immunologistes… (complotistes) qui remettent en question la destruction de tout le tissu social et économique planétaire, pour cause de pandémie inexistante – et qui affirment qu’il s’agit de la plus grande fraude médicale de tous les temps.


Et pour ne pas trop parler de la plus grande fraude “pharmaceutique” de tous les temps – à savoir la vaccination – je renvoie les lecteurs à deux de mes Cantos, et à l’un des mes articles, sur le thème de cette facette ignoble du génocide – orchestré par un gang de criminels qui veulent le plus grand mal à tous les Peuples de l’Humanité. [19]  [20]  [21]

Désobéissons! Ils ne sont qu’une poignée de Guignols pathétiques!

Et n’oublions pas que la narration au sujet du virus constitue le virus – du moins un sous-virus! Quels sont, donc, les Porteurs du seul et unique Virus? Quel est leur mythogène et quels en sont l’essence et les objectifs?

Ce sont les seules questions dignes d’intérêt pour les Peuples s’ils ne veulent pas se tromper de cible lors de la prochaine révolution et s’ils veulent, tout simplement, survivre – et survivre en êtres libres. La liberté n’est pas un “droit”, d’ailleurs, qui serait conféré par des Autorités, des Déclarations, des Protocoles, des Constitutions, des Codes… mais une composante essentielle de l’existentialité humaine.

 

Glycyrrhiza glabra


La Réglisse, ou Réglisse glabre – Glycyrrhiza glabra – est originaire du sud de l’Europe et de l’Asie.


Selon certains botanistes, et autres taxonomistes, il existe trois sous-espèces de Glycyrrhiza glabra: la Réglisse Italienne ou Espagnole (Glycyrrhiza glabra ssp. typica); la Réglisse Russe (Glycyrrhiza glabra ssp. glandulifera); et la Réglisse Perse ou Turque (Glycyrrhiza glabra ssp. violacea).

L’industrie alimentaire Européenne utilise également Glycyrrhiza echinata que le Jardin Botanique de Kew considère comme une espèce à part entière – alors qu’elle est, parfois, considérée comme une autre sous-espèce de Glycyrrhiza glabra.

En Italie, Glycyrrhiza echinata est dénommée “chiovara”: son système racinaire est vertical et peu aisé de récolte, sa productivité en jus est peu élevée et sa qualité est considérée comme généralement inférieure. En Italie, c’est, en fait, Glycyrrhiza glabra ssp. typica qui est la plus cultivée de par ses qualités organoleptiques et de par son rendement élevé en jus. Elle y est dénommée “cordara” de par le comportement de son système racinaire et de par l’amplitude horizontale de ses stolons – qui possèdent un épiderme de couleur brun foncé et une pulpe est de couleur jaune vif.


C’est une plante vivace et herbacée pouvant atteindre 1 mètre de hauteur. [1] Ses feuilles pennées font de 7 à 15 cm de longueur et sont composées de 9 à 17 folioles. Ses fleurs sont de couleur violet, blanc-jaune ou bleu pâle. Ses gousses de 2/3 cm de longueur contiennent plusieurs graines. Ses racines très longues sont stolonifères et peuvent atteindre 4 mètres d’amplitude – et parfois plus, jusqu’à 8 mètres.


La germination des semences est parfois irrégulière et peut demander plusieurs semaines. Elles requièrent une température d’environ 20°C et il est conseillé de ne pas les recouvrir. Il est préférable de les stratifier durant quelques semaines avant le semis – en début de printemps – ou de les semer à l’automne afin qu’elles puissent hiverner. On peut, également, reproduire cette espèce en en transplantant des morceaux de racines.

La récolte des racines se fait à l’automne deux à trois ans, ou plus, après le semis initial. Comme il est quasiment impossible de récolter la totalité du système racinaire, les Réglisses ont tendance à s’installer, et prospérer, définitivement là-même où elles ont été semées ou transplantées. En effet, cette espèce se reproduit, également, par les bourgeons nés sur les stolons. Les Réglisses apprécient, et préfèrent, un sol riche, humide et bien drainé.

Ce sont ses racines qui sont principalement utilisées, d’un point de vue médicinal – mais les feuilles possèdent également les mêmes propriétés en moindre intensité.

Ainsi diverses études ont été réalisées sur les propriétés anti-convulsives et anti-oxydantes de ses feuilles. [53]  [54]  [55]

Ses feuilles contiennent des flavonoïdes tels que: la licoflavanonela pinocembrine, la génistéine, la prunétine, la 6-prénylnaringénine, la wightéone. Ce qui distingue, par exemple, deux écotypes de Glycyrrhiza glabra en Anatolie, c’est la présence ou l’absence de lupiwightéone – un isoflavone possédant des propriétés anti-microbiennes, anti-carcinogéniques et anti-oxydantes.

La  licoflavanone possède des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires. La pinocembrine possède des propriétés cardio-protectrices, neuro-protectrices, anti-prolifératives, anti-microbiennes, anti-inflammatoires, anti-carcinogéniques. [173]


Dans la Médecine Ayurvédique, Glycyrrhiza glabra est dénommée “Yashtimadhu” ou “Madhuka”. L’un des initiateurs de cette médecine, Acharya Charaka – l’auteur du Traité Médical “Charaka Saṃhitā” vers 200 avant EC – mentionna le Yashtimadhu dans 11 de ses catégories pharmacologiques (appelées “Dashemanis”). C’est, en effet, l’une des plantes majeures de la Pharmacopée Ayurvédique – sinon la plante majeure.


Glycyrrhiza glabra a été, également, mentionnée dans les Traités Ayurvédiques “Susruta Samhita”, “Astang hriday”, “Astanga Sangraha”… Elle a été, traditionnellement, utilisée, depuis des millénaires, par les Médecines Ayurvédique, Unani et Siddha, pour ses propriétés galactogogues, anti-épileptiques, analgésiques, anti-émétiques, vulnéraires, toniques, anti-pruritiques, hémostatiques, spermatopoiétiques, anti-inflammatoires, anti-tussives, fortifiantes de la vision – et même aphrodisiaques.

“Yashtimadhu” entre dans la composition de 252 formulations de la Médecine Ayurvédique: 169 complexes à usage interne, 79 complexes à usage externe et 4 complexes à usage mixte. [141]


Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, lappellation multi-spécifique “Gan Cao” fut mentionnée pour la première fois dans le Traité Médicinal “Shen Nong Ben Cao Jing”  – datant de l’an 250/255. Elle y est réputée tonifier la rate, fortifier le Qi, éliminer les mucosités, expulser la chaleur, détoxifier et traiter une pléthore de maladies. Elle fait partie des 50 plantes majeures de cette pharmacopée. Elle est corrélée à tous les méridiens mais, principalement, à celui de la rate.


Les Réglisses entrent dans la composition de 50% des 283 complexes médicinaux présentés dans le Traité médical “Shen Nong Ben Cao Jing”.


Glycyrrhiza glabra
 a été, traditionnellement, utilisée pour soigner de nombreuses pathologies telles que: problèmes respiratoires, asthme, fièvres, épilepsie, faiblesse sexuelle, paralysie, ulcères de l’estomac, coliques, flatulences, rhumatismes, hyperdipsie, maladies cutanées, hépatite, allergies, jaunisse, hémorragies, psoriasis, leucorrhée, cancer de la prostate…


Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur l’espèce “Glycyrrhiza glabra” ouvre l’accès à 3649 études pharmacologiques. [57]


L’ouvrage “British Herbal Compendium” indique le recours à la Réglisse pour soigner les bronchites, les gastrites chroniques, les rhumatismes, les ulcères peptiques, l’arthrite, l’insuffisance corticosurrénale et les problèmes hépatiques.

Des études pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés anti-inflammatoires [41]  [42], cytotoxiques, anti-carcinogéniques [67]  [68]  [71], anti-oxydantes [31]  [33]  [35], anti-fongiques, anti-bactériennes [43]  [46]  [47], analgésiques, anti-ulcériques [36]  [37], utéro-relaxantes [39]  [180], neuro-protectrices, hépato-protectrices [32]  [34]  [38] [40], anti-malariales [50]  [51], anti-hyperglycémiques [85], anti-arthritiques, anti-tussives [28]  [29]  [30], anti-coagulantes [49], anti-cholinergiques, anti-allergiques, anti-dépressives [100], cardio-protectrices, anti-cariogéniques [89], anti-diabétiques [96], anxiolytiques [97], anti-acné [98], anti-herpétiques [125].

Des études pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés anti-carcinogéniques à l’encontre du carcinome épidermoïde [76], des cancers du colo-rectum [58], de la prostate [60]  [64], du sein [62], de l’estomac [63]  [66], des poumons [65]  [69], du foie [178], etc.


Par exemple, la réglisse constitue l’un des composants majeurs du complexe médicinal dénommé “PC-Spes” – qui fut élaboré, en 1990, pour le traitement du cancer de la prostate. [61] Ce complexe contient, également, le Pastel des Teinturiers (Isatis indigotica), la Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baikalensis), un Ginseng (Panax notoginseng) ainsi que le Chrysanthème (Chrysanthemum morifolium), le Palmier de Floride (Serenoa repens), le Rabdosia rubescens et le champignon Reishi (Ganoderma lucidum).

Ainsi que le rapporte David Rakel dans son ouvrage, de 2008, “Clinical Men’s Health”, les premiers essais impliquant ce complexe furent très prometteurs. Au bout d’une période de 23 semaines, les valeurs d’antigène prostatique spécifique (PSA) passèrent d’une moyenne de 7.9 ng/mL à un niveau quasiment indétectable chez 81,3% des patients souffrant d’un cancer de la prostate. Aucun patient participant à cette étude ne vit son cancer de la prostate progresser durant une période allant jusqu’à 74 semaines après le début du traitement.

Glycyrrhiza glabra est fortement active à l’encontre des bactéries suivantes: Acinetobacter baumannii [177], Bacillus cereus, Bacillus megaterium, Bacillus subtilis, Bacillus coagulans, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis [59], Helicobacter pylori [83], Mycobacterium tuberculosis [129], Pseudomonas fluorescens, Pseudomonas aeruginosa, Sarcina lutea, Salmonella paratyphi, Salmonella typhi, Shigella boydii, Shigella dysenteriae, Vibrio parahaemolyticus et Vibrio mimicus[161]

Krause, dans une étude de 2004, a démontré que l’acide glycyrrhétinique était le composé le plus efficace de Glycyrrhiza glabra à l’encontre de 79% de 29 souches d’Helicobacter pylori – une bactérie responsable d’environ 80% des cas d’ulcères gastro-duodénaux. [162]


Diverses études ont mis en valeur l’activité anti-microbienne des composants de Glycyrrhiza glabra à l’encontre de souches bactériennes totalement résistantes aux antibiotiques – telles que celles de Staphylococcus aureus[44]  [45]  [48]


Pour le traitement de l’Anaplasmose et autres Ehrlichioses qui sont induites par les bactéries du genre Ehrlichia et Anaplasma vectorisées par des tiques – et qui constituent, très souvent, des co-infections avec la Borréliose de Lyme – Stephen Harrod Buhner conseille l’utilisation d’une teinture-mère alcoolique composée, à part égales, de Glycyrrhiza glabra, d’Astragallus sp. et d’Angelica sinensis à raison d’une demi-cuillère à café six fois par jour.

Pour le traitement de la Babésiose vectorisée par des tiques – et, également, une co-infection commune avec la Borréliose de Lyme – Stephen conseille l’utilisation d’une teinture-mère alcoolique composée, à part égales, de Glycyrrhiza glabra, de Ginseng et de Schisandra chinensis (Baies aux cinq saveurs) – à raison d’une demi-cuillère à café trois fois par jour. Il propose, également, le recours à l’arginine (réputée être très efficace à l’encontre de cette parasitose) et aux plantes médicinales suivantes: Silybum marianum, Withania somnifera, Camellia sinensis, Cryptolepis sanguinolenta, Alchornea cordifolia, Sida sp., Bidens pilosa, Artemisia sp., Salvia miltiorrhiza, Cannabis sativa, Lavandula sp., Phyllanthus niruri, Calophyllum tetrapterum, Curcuma xanthorrhiza, Curcuma zedoaria, Elaeocarpus parvifolius (écorce), Elephantorrhiza elephantina, Excoecaria cochinchinensis, Garcinia benthami, Garcinia rigida, Lansium domesticum, Peronema canescens, Sandoricum emarginatum, Shorea balangeran, etc.

Glycyrrhiza glabra est fortement active à l’encontre des fungi suivants: Aspergillus flavusCandida albicansArthrinium  sacchari, Chaetomium funicola et Chaetomium  funicola, ainsi que Candida krusei et Candida parapsilosis. [163]

Il semblerait que, dans la Réglisse, ce soit la licochalcone A ainsi que la glabridine [179]  – plutôt que l’acide glycyrrhizique – qui soient responsables de cette activité anti-fongique. [132]


Glycyrrhiza glabra
 est active à l’encontre des vecteurs parasitaires de la malaria tels que Plasmodium falciparum, Plasmodium berghei [24]  [26]  [27] – et même Plasmodium yoelii qu’elle inhibe intégralement. [25]

Les Réglisses sont des fortifiants des cellules souches de la moelle épinière – à savoir qu’elles réduisent la dépression médullaire et stimulent l’hématopoïèse.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: les Astragalus, les Bidens, Paeonia lactiflora, Panax ginseng, Salvia miltiorrhiza, Tinospora cordifolia, Zataria multiflora. Il en est de même des champignons Tricholoma matsutake, Cordyceps, Ganoderma lucidum (Reishi).


Les Réglisses possèdent une activité insecticide – par exemple à l’encontre du moustique commun, Culex pipiens, sous forme d’huiles essentielles [164] où à l’encontre du Tribolium rouge de la farine, Tribolium castaneum. Elles possèdent, également, une activité phyto-toxique, par exemple à l’encontre de la petite lentille d’eau, Lemna minor[165]


Ainsi, par précaution, il est conseillé aux jardiniers de réserver un espace spécifique de leur jardin à la culture des Réglisses qui, semble-t-il, à l’instar d’autres plantes potagères (tel que le tournesol), pourraient posséder des propriétés allélopathiques à l’encontre d’un certain nombre de plantes cultivées – sans même parler de leur tendance fort invasive. En effet, une étude, d’octobre 2020, a mis en exergue, par exemple, que Glycyrrhiza uralensis possède une activité allélopathique à l’encontre des plantules de laitues. [166] C’est la flavanone liquiritine qui est responsable de cette activité allélopathique chez les Réglisses.


Il est à noter, également, que les Réglisses possèdent une activité de phyto-remédiation des sols pollués par l’Industrie. [168]  [169]  [171]  [172] Ainsi, une étude récente, de 2019, a mis en valeur la capacité d’un extrait de Réglisse de fortifier la croissance de piments (Capsicum) dans des sols salins et contaminés par des métaux lourds. [167]


Un étude, de mai 2020, a démontré que l’ajout quotidien de compléments alimentaires de Réglisse et de Gingembre permet de décroitre l’accumulation de métaux lourds dans les élevages de Tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) – et d’améliorer, ainsi, leur croissance et leur santé intestinale [170].

Un autre étude, de 2016, a porté sur la complémentation nutritionnelle de la Perchaude (Perca flavescens) avec Glycyrrhiza glabra et Astragalus membranaceus. [176]


Les jardiniers seront heureux d’apprendre, également, que des extraits de Réglisse peuvent protéger les plantes cultivées à l’encontre de certains de leurs pathogènes. Cette activité anti-fongique a été démontrée pour les tomates et les pommes de terre à l’encontre de Phytophthora infestans; pour les concombres à l’encontre de Pseudoperonospora cubensis; pour les haricots à l’encontre de Uromyces appendiculatus. Par contre, la Réglisse ne semble pas posséder d’activité anti-fongique à l’encontre du mildiou du concombre, Podosphaera xanthii. [181]  [182]


Pour les jardiniers en Tropiques, des extraits de Réglisse protègent les ananas à l’encontre de l’un de ses pathogènes majeurs, Fusarium guttiforme. [183]

 

Glycyrrhiza uralensis


La Réglisse Chinoise, Glycyrrhiza uralensis, est originaire de Chine, du Japon, de Sibérie et de Mongolie. C’est une plante vivace et herbacée pouvant atteindre 60 cm de hauteur. Elle fleurit de juin à août et ses semences murissent de juillet à octobre. Elle résiste à des températures froides d’au moins -15°C.


Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur l’espèce “Glycyrrhiza uralensis” ouvre l’accès à 794 études pharmacologiques. [56]

Ainsi que mentionné plus avant, dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, l’appellation multi-spécifique “Gan Cao” fait partie des 50 plantes majeures de cette pharmacopée. Sur le podium des plantes médicinales maîtresses de cette Médecine, les Réglisses viennent en seconde position – après le Ginseng.

De par l’importance de la Réglisse dans les Pharmacopées Traditionnelles Chinoise, Tibétaine, Kampo, Ayurvédique, Unani, Siddha, etc… il peut être, aisément, affirmé qu’elle constitue la plante médicinale la plus usitée, et réputée, dans l’ensemble des Médecines Orientales.


Traditionnellement, dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, l’appellation multi-spécifique “Gan Cao” a été utilisée pour traiter les ulcères peptiques, l’hépatite, les pathologies cutanées et respiratoires.


Glycyrrhiza uralensis fait également partie de la Pharmacopée Traditionnelle Tibétaine. Par exemple, une formulation dénommée “Srolo Bzhtang” comprend, en sus de cette Réglisse, une gomme et deux autres plantes médicinales: Solms-Laubachia eurycarpa et Bergenia purpurascens. Cette formulation fut présentée dans le Traité médical Tibétain “Quatre Tantras Médicaux” (“rGyud-bzhi”) du 8 ème siècle pour soigner les bronchites chroniques et les maladies pulmonaires chroniques et obstructives. [153]


Les recherches pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés anti-ulcériques, anti-inflammatoires, anti-spasmodiques, anti-oxydantes, anti-allergiques, anti-dépressives [151], anti-carcinogéniques, anti-diabétiques, hépato-protectrices [103]  [144]  [146], expectorantes, neuro-protectrices, anti-tumorales [128], anti-thrombotiques [147], anti-microbiennes [150], anti-leucémiques [157], etc.


Glycyrrhiza uralensis fait partie du complexe médicinal dénommé “Yi-Gan San” dans la Médecine Traditionnelle Chinoise et “Yokukansan” dans la Médecine Traditionnelle Japonaise. Le “Yi-Gan San” est décrit dans le Traité Médical dénommé “Băo Yīng Cuō Yào” – rédigé par Xue Kai durant la dynastie Ming (1555). Ce complexe médicinal contient, également, les espèces médicinales suivantes: Atractylodes lancea, Angelica acutiloba, Poria sclerotium, Cnidium officinale, Uncaria rhynchophylla et Bupleurum falcatum. Ce complexe est utilisé pour soigner les problèmes comportementaux et psychologiques corrélés à la démence et à la maladie d’Alzheimer: l’insomnie, les hallucinations, la névrose, l’agressivité, les anxiétés, l’apathie, les troubles paniques… ainsi que les inflammations cutanées. [124]


Une étude de 2019 a mis en valeur l’activité anti-arthritique de Glycyrrhiza uralensis et, en particulier, de l’un de ses composés, la liquiritine (ou liquiritoside) [111] tandis qu’une autre étude, publiée également l’an passé, a mis en valeur la capacité de la formulation Chinoise, dénommée “Huangqi Guizhi Wuwutang”, de soigner l’arthrite rhumatoïde. [156] En sus de Glycyrrhiza uralensis, ce complexe médicinal comprend Astragalus membranaceus, Paeonia lactiflora, Cinnamonum cassia, Zingiber officinale et Zizyphus jujuba.


La liquiritine est un flavonoïde réputé pour ses propriétés anti-oxydantes, neuro-protectrices, anti-fibroses myocardiques, anti-inflammatoires [113], anti-dépressives, cardio-protectrices, anti-carcinogéniques – par exemple, à l’encontre du cancer du col de l’utérus [114], de l’estomac [115], du foie [117] ou du colon [116].

Et une bonne nouvelle pour ceux qui croient, encore, à l’existence pandémique du “CoqueVide/19”: une étude Chinoise [112], publiée en mai 2020, a mis en exergue que la liquiritine inhiberait le développement de ce prétendu coronavirus en se faisant passer pour de l’interféron de type 1. So sweet!


Des études pharmacologiques récentes ont mis en exergue les propriétés anti-carcinogéniques de Glycyrrhiza uralensis à l’encontre du cancer du colon [104], du sein [105]  [106], de la prostate [107], de la peau [108], des poumons [109], de la vessie [110], de l’estomac [158].


Dans son ouvrage de 2009 intitulé “
Trease and Evans’ Pharmacognosy”, C.W. Wright a démontré que Glycyrrhiza uralensis et Glycyrrhiza inflata constituent la source d’une chalcone oxygénée, la licochalcone A, qui possède une activité anti-parasitaire à l’encontre du vecteur paludique Plasmodium falciparum ainsi qu’à l’encontre des amastigotes et promastigotes de Leishmania donovani et de Leishmania major – deux vecteurs de la leishmaniose.


En sus de son activité anti-parasitaire, la licochalcone A des Réglisses possède des propriétés anti-carcinogéniques [154], anti-oxydantes, [120] anti-obésité [119], anti-tumorales, ostéogéniques et anti-inflammatoires [121]

Les autres licochalcones (de B à G) possèdent des propriétés hépato-protectrices, anti-carcinogéniques, anti-oxydantes, anti-diabétiques, anti-allergiques, anti-inflammatoires, et anti-microbiennes. [122]


En Chine, des sucettes anti-cariogéniques, pour la santé buccale, ont été confectionnées pour les enfants à partir d’extraits de Réglisse dont le Glycyrrhizol A qui possède une forte activité anti-microbienne à l’encontre de Streptococcus mutans[118] Une étude, de mai 2020, a confirmé l’activité anti-microbienne de Glycyrrhiza uralensis à l’encontre des pathogènes oraux – tels que Candida albicans et Streptococcus mutans. [143] Une autre étude de 2014 a confirmé l’activité anti-microbienne de Glycyrrhiza uralensis à l’encontre des pathogènes oraux Porphyromonas gingivalis et Streptococcus mutans[145]


Glycyrrhiza uralensis est, également, active à l’encontre de la bactérie Flavobacterium columnare qui est le vecteur de l’une des principales pathologies dans l’élevage des poissons d’eau douce. [123]


Les feuilles de Glycyrrhiza glabra contiennent de très nombreux composants dont 75 flavonoïdes, 16 dihydrostilbènes et 18 acides aminés. Elles possèdent des propriétés anti-microbiennes, anti-prostatite, anti-thrombotiques, anti-oxydantes, anti-coagulantes.

 

Les Réglisses : des Aphrodisiaques ou des Anaphrodisiaques?


Un certain nombre d’études récentes ont mis en exergue les conséquences potentielles d’un usage immodéré de la Réglisse sur la santé sexuelle des mâles. [79]  [80]  [81]  [82] Qu’en est-il, réellement, alors que diverses traditions médicinales antiques louent les vertus aphrodisiaques de cette espèce botanique?


Selon l’histoire officielle, Napoléon Bonaparte était un tel grand consommateur de réglisse, afin de pallier à ses problèmes d’estomac, qu’il en avait les dents noircies. Se pourrait-il, donc, que son addiction à cette plante médicinale ait pu accroître ses problèmes avérés d’impuissance sexuelle… et son inclination à fonctionner, existentiellement, sur un mode psychopathique – à savoir, à pratiquer la guerre exterminatrice plutôt que l’amour orgasmant.


Ainsi, Stephen Harrod Buhner, afin d’alerter les mâles timides de la progestérone, commente la capacité – avérée [84] – de la Réglisse d’inhiber l’activité de la 11-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase, dans le passage suivant:

«La Réglisse possède des effets hautement négatifs sur les niveaux d’androgènes et le fonctionnement hormonal des hommes. De nombreuses études portant sur l’homme, par exemple, ont mis en exergue sa capacité d’inhiber l’activité de la 11-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase dont la fonction est de convertir le cortisol en cortisone et vice-versa car chaque composé est nécessaire. Le cortisol est hautement actif dans le corps et un ratio spécifique est maintenu, naturellement, entre le cortisol et la cortisone afin de minimiser les effets négatifs du cortisol. (La cortisone naturelle est structurellement différente des préparations pharmaceutiques de cortisone. Le corps convertit ces deux types de cortisone en cortisol afin de les activer). En inhibant la 11-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase, la Réglisse dérègle le ratio cortisol/cortisone. Toute disharmonie dans ce ratio va, généralement, induire de forts effets négatifs.

De hauts niveaux de cortisol ont été associés à une santé immunitaire affaiblie, à une capacité réduite d’utiliser le glucose dans le sang, à une augmentation de la perte osseuse, à l’ostéoporose, à l’accumulation de graisses dans la région des hanches et de la taille, à un affaiblissement de la mémoire et de la capacité d’apprentissage, à la destruction des cellules cérébrales, à une perte de régénération et de croissance cutanées. Parfois, les niveaux de cortisol augmentent dans le corps des haltérophiles qui s’entrainent intensivement. Dans de tels cas, cela va provoquer l’effondrement des tissus musculaires parce que le cortisol convertit les protéines dans les muscles en glucose en tant que source d’énergie. De hauts niveaux de cortisol induisent, également, une baisse des niveaux de testostérone dans le corps; fondamentalement, il s’avère que le cortisol détruit la testostérone. Cela est dû, en partie, au fait que l’hormone stéroïde prégnénolone est convertie en cortisol au travers d’une activité enzymatique. Lorsqu’elle n’est pas convertie en cortisol, la prégnénolone est alors convertie en testostérone et en d’autres androgènes basés sur la DHEA. Lorsque le corps produit du cortisol, il s’ensuit une baisse de la DHEA et des niveaux de testostérone.

De plus, la Réglisse restreint la conversion de la 17-hydroxyprogestèrone en androstènedione (qui se transforme elle-même en testostérone et DHT) en inhibant l’enzyme 17,20-lyase (NDT: le cytochrome P450 17A1). Des études cliniques ont découvert que l’utilisation de la réglisse par les mâles décroit à la fois les niveaux de testostérone et d’androstènedione tout en élevant les niveaux de progestérone. Cela résulte, directement, en une baisse de la libido et en diverses formes de dysfonctionnement sexuel. Et pour amplifier cette dynamique, la Réglisse contient, au moins, sept composés estrogéniques. Deux de ces composés sont des estrogènes directs (plutôt que des analogues d’estrogènes): il s’agit de la clycestrone et de l’estriol. La clycestrone est similaire à l’estrone mais ne possède qu’1/533 ème de sa puissance. L’estriol constitue (de même que l’estrogène) l’un des trois stéroïdes estrogéniques fondamentaux produits dans le corps. Généralement, de hauts niveaux d’estriol ne prévalent chez les femmes que durant la grossesse.

Pour résumer, la Réglisse accroît les niveaux de cortisol dans le corps, abaisse la production de testostérone et accroît, directement, les niveaux d’estrogènes. Elle possède, également, d’autres effets secondaires, parfois graves, à la suite d’un usage continuel ou à la suite du recours à de grosses quantités de ses extraits. En raison de ces impacts cumulés, les hommes qui sont soucieux quant à leur ratio androgènes/estrogènes, dans le corps, ne devraient pas utiliser la Réglisse sauf sur de courtes périodes et des conditions spécifiques tels que des ulcères gastriques. Bien que la plupart du public n’en soit pas conscient, la Réglisse est, fréquemment, utilisée dans les bières brunes afin d’en augmenter la mousse, de la colorer et de la sucrer.» Stephen Harrod Buhner dans l’ouvrage “Natural Remedies for Low Testosterone: How to Enhance Male Sexual Health and Energy”? Traduction de Xochi.


Il est fort amusant de constater qu’une grande partie de la gamme des tisanes médicinales de la société Yogi Tea contient de la Réglisse. On serait enclin à penser que leur objectif serait de potentialiser les effets des autres plantes médicinales, dans ces tisanes, plutôt que d’amoindrir les capacités sexuelles des mâles. En effet, la société Yogi Tea (East West Tea Company LLC) fut établie, en 1984, dans l’Oregon par Yogi Bhajan… qui fut un instructeur Sikh de Yoga “Kundalini”- sic! [101]


A contrario, Alan Hirsch – directeur de la Smell and Taste Treatment Research Foundation de Chicago – a évalué l’impact des odeurs sur l’excitation sexuelle mâle. Il a découvert que le parfum de la Réglisse est fortement excitant pour les mâles – et en particulier en conjonction avec l’odeur de doughnuts! [127]


Alan Hirsch a découvert, également, que le tandem gagnant, pour accroitre, olfactivement, le flux sanguin dans le pénis, est une synergie entre le parfum de la lavande et celui d’un gâteau sucré à la citrouille (pumpkin pie). So sweet!


Selon certains textes Ayurvédiques, le parfum de la Réglisse serait suffisant pour exciter sexuellement le mâle et intensifier le flux sanguin dans le pénis. Ainsi, certains érudits de la Médecine Ayurvédique – tel qu’Acharya Sodhala au 12ème siècle – présentaient la Réglisse comme un aphrodisiaque. Il en est de même d’Acharya Charaka (vers 200 avant EC) qui, dans sa classification pharmacologique, inclut la Réglisse dans la classe des aphrodisiaques et promoteurs de fertilité (Vrishya).


Acharya Charaka prescrivait, comme aphrodisiaque et comme tonique mental, la consommation de 10 grammes de poudre de racine de Réglisse mélangée à du miel et suivie par la consommation d’un peu de lait.

Sur les 252 formulations de la Médecine Ayurvédique intégrant la Réglisse (“Yashtimadhu” ou “Madhuka”), 8 constituent des complexes médicinaux aphrodisiaques.

Dans le “Kamasutra”, et dans le “Ananga Ranga”, il existe une recette de complexe aphrodisiaque – appelé “Madhuka Kalka” – confectionné à partir de racines de Réglisse et de graines de Fenouil et de Sésame en décoction durant quelques minutes.


Dans la Médecine Ayurvédique, la Réglisse fait, ainsi, partie des complexes de plantes médicinales capables de soigner les problèmes de dysfonctionnement érectile mâle.


Les autres plantes médicinales de cette pharmacopée réputées traiter l’éjaculation précoce, par exemple, sont: Ocimum tenuiflorum, Papaver somniferum, Cinnamomum verum, Piper longum, Santalum album, Withania somnifera, Tribulus terrestris, Asparagus racemosus, Crocus sativus, Myristica fragrans, Dioscorea tuberosa, Pueraria tuberosa, Phyllanthus emblica, Mucuna pruriens, etc.


La Réglisse est, également, listée, comme plante médicinale permettant de pallier aux problèmes de dysfonctionnement érectile mâle, dans une étude Chinoise, de 2017, intitulée “Asian herbals and aphrodisiacs used for managing erectile dysfunction”. [138] De plus, une étude de 2008, portant sur des rats de laboratoires, n’a démontré aucune altération du système de reproduction mâle avec Glycyrrhiza uralensis. [159]


En 2016, la Chine a déposé un brevet sur un complexe médicinal dont l’objectif est de traiter l’éjaculation précoce. [137] En sus de la Réglisse, ce complexe contient: Ginseng, Cannelle, Murier (Morus indica), Tribulus terrestris, Acorus gramineus, Curculigo orchioides, Cistanche deserticola, Cornus officinalis, Dendrobium sp., etc.

Les orchidées du genre Dendrobium – qui en contient 1500/2000 espèces – sont au nombre de 41 espèces réputées dans la Médecine Traditionnelle Chinoise et constituent l’une des 50 plantes majeures de la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise. [139] Certaines de ces espèces sont utilisées pour traiter l’impuissance masculine. Le Dendrobium est, même, qualifié de “thé de lune de miel” – de par sa capacité de fortifier l’énergie sexuelle et d’accroître le niveau des fluides. Lorsqu’il est associé à la Réglisse, il est qualifié de “thé du guérisseur”. [140]


La Réglisse s’avère une plante médicinale de choix pour la sexualité féminine. Ainsi, une étude, de 2019, a mis en exergue la capacité d’une crème vaginale à la Réglisse de pallier au syndrome d’atrophie vaginale – induite par une diminution des sécrétions d’estrogènes – chez des femmes post-ménopausées. [131]


La Réglisse est considérée, également, comme un aphrodisiaque, dans l’étude, de 2019, intitulée “Aphrodisiac: An Overview in Present Context of Ailment” – et qui présente 226 plantes médicinales possédant un potentiel aphrodisiaque. [126]


Deux autres études récentes ont mis en valeur la capacité de la Réglisse, en crème vaginale et en suppositoire, de traiter la vulvovaginite induite par des fungi tels que Candida albicans – l’un de ses principaux vecteurs. [133]  [134]  [135]


Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, la Pivoine Chinoise (Paeonia lactiflora) et l’Angélique Chinoise (Angelica sinensis) sont deux plantes médicinales maîtresses pour l’harmonisation de la sexualité féminine. Elles sont souvent accompagnées par des toniques réputés du système de reproduction femelle, à savoir: la Réglisse, le Gingembre, le Cyprès, la Livèche Chinoise (Ligusticum chinensis) et le Rehmania glutinosa.

Dans cette Médecine, la Réglisse entre, par exemple, dans la composition des complexes destinés à traiter l’endométriose – source de douleurs et d’infertilité – qui comprennent, également, deux Angéliques (Angelica sinensis et Angelica dahurica), la Pivoine Chinoise (Paeonia lactiflora), la Cannelle, le Frankincense, la Myrrhe, Corydalis yanhusuo, Sparganium stoloniferum et du Curcuma (Curcuma zedoaria). [142]


Une étude de 2013 – portant sur les plantes médicinales capables de gérer les symptômes de la ménopause – a analysé le potentiel estrogénique du Houblon et de trois espèces de Réglisses. La palme estrogénique revenait au Houblon et par ordre  décroissant, à Glycyrrhiza uralensis, Glycyrrhiza inflata et, finalement, Glycyrrhiza glabra. Dans ces trois espèces de Réglisses, c’est la liquiritigénine qui en constituait le principal phyto-estrogène. [136]


En conclusion, les mâles trop soucieux de leur niveau de testostérone devraient modérer leur consommation de bière – et surtout de bière brune – afin d’éviter de succomber à des angoisses estrogéniques! D’autant plus que l’environnement agricole, et industriel, très toxique, a fortement tendance à estrogéniser/féminiser les animaux mâles (humains et non humains)… sans parler de l’environnement médiatique criminel dont l’objectif est de dé/masculiniser la société humaine.

 

Réglisses, Inflammations et Cascades de Cytokines


Les Réglisses constituent des plantes médicinales majeures en ce qui concerne la régulation du système d’harmonisation (appelé système immunitaire) – et donc, en ce qui concerne la régulation et la normalisation des cascades de cytokines. Ainsi, par exemple, selon les informations résumées par Stephen Harrod Buhner dans plusieurs de ses ouvrages:

Les Réglisses sont des inhibiteurs de la protéine pro-inflammatoire HMGB1 [69]  [71]  [72] – qui est l’une des protéines responsables des tempêtes de cytokines.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Angelica sinensis, Astragalus sp., Camellia sinensis, Forsythia suspensa, Paeonia lactiflora, Salvia miltiorrhiza, Withania somnifera. Il en est de même des substances suivantes: berbérine, choline, curcumine, émodine, lycopène, nicotine, quercétine, quercitrine et rutine.


Les Réglisses sont des régulateurs des capsases (3 et 9) – qui sont des enzymes possédant une fonction importante en ce qui concerne l’apoptosis et les inflammations.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Scutellaria sp., Magnolia officinalis, Paeonia lactiflora, Panax ginseng, Phellodendron amurense, Salvia miltiorrhiza, Gynostemma pentaphyllum, Houttuynia sp.


Les Réglisses sont des inhibiteurs de la cytokine dénommée “cachectine” (Facteur de Nécrose Tumorale α) – une cytokine majeure impliquée dans l’inflammation systémique.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Andrographis paniculata, Cannabis, Eupatorium perfoliatum (Eupatoire perfoliée), Houttuynia sp. (Poivre de Chine), Panax ginseng (Ginseng), Polygala tenuifolia (Sénega Chinois), Pueraria lobata (Kudzu), Salvia miltiorrhiza (Sauge rouge), Sambucus sp. (Sureau), Scutellaria baicalensis, Tanacetum parthenium (Grande Camomille), Zingiber officinalis (Gingembre) et le champignon Cordyceps.


Les Réglisses sont des inhibiteurs de la voie TLR 4 [73]  [74] – impliquée dans la production de cytokines inflammatoires.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Astragalus sp., Codonopsis lanceolata, Ginkgo biloba, Lycium chinense (épiderme des racines du Goji) Panax ginseng, Salvia miltiorrhiza, Scutellaria baicalensis, Sparganium stoloniferum, Zingiber officinale.


Les Réglisses sont des inhibiteurs de la protéine NF-κB [59]  [75] – un facteur de transcription impliqué dans le contrôle des inflammations, la croissance cellulaire… et donc impliqué dans l’émergence des cancers lorsque son activité est trop importante.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Astragalus sp., Eupatorium perfoliatum, Forsythia suspensa, Houttuynia sp., Paeonia lactiflora, Polygala tenuifolia, Pueraria lobata, Salvia miltiorrhiza, Scutellaria baicalensis, Withania somnifera, Zingiber officinalis.


Les Réglisses sont des inhibiteurs, ou régulateurs, de l’IFNγ (ou interféron de type II) – une cytokine majeure dans la lutte anti-microbienne.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Chelidonium majus (Grande Chélidoine), Morinda citrifolia (Nono ou Pomme Chien), Paeonia lactiflora, Sambucus sp. (Sureau), Scutellaria baicalensis ainsi que le champignon Cordyceps.


Les Réglisses sont des inhibiteurs de la myéloperoxydase (MPO) – une enzyme responsable de la défense à l’encontre de pathogènes mais dont l’excès peut générer des inflammations.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: Amburana cearensis, Baccharis sp., Bauhinia forficata, Cissus sicyoides, Forsythia suspensa, Oenothera paradoxa (une Oenothère), Paeonia lactiflora, Punica granatum (Grenade) Scutellaria baicalensis.


Les Réglisses sont des inhibiteurs des enzymes CDK (kinases dépendantes des cyclines), à savoir qu’elles bloquent l’invasion bactérienne, ou parasitaire, des globules rouges et leur développement intra-érythrocytaire subséquent.


D’autres plantes médicinales possédant une telle action sont, par exemple: les Artemisia (contenant de l’artémisine), Scutellaria barbata, Zingiber officinalis, Peganum harmala, Eurycoma longifolia, Magnolia officinalis et Dunaliella salina.

 

Réglisses et Synergies Médicinales


Stephen Harrod Buhner considère que Glycyrrhiza glabra est non seulement une plante médicinale maîtresse mais que c’est, également, une plante médicinale synergiste – à savoir qu’elle amplifie les effets d’autres plantes médicinales avec lesquelles elle est associée. D’autres synergistes réputées sont la Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baicalensis), le Gingembre (Zingiber officinale) et les Poivres noirs (Piper nigrum et Piper longum).


Stephen Harrod Buhner propose, même, d’inclure Glycyrrhiza glabra dans des Teintures-mères alcooliques afin d’accroître la solubilité de certains de leurs composants: par exemple, l’isoliquiritigénine présente dans Astragalus ou la saikosaponine-a présente dans le Ginseng. Glycyrrhiza glabra possède, ainsi, la capacité d’accroitre la disponibilité de certaines substances médicinales – de l’ordre de plusieurs centaines de fois.


Il est important de noter, aussi, que ces plantes médicinales synergistes peuvent amplifier l’action des remèdes allopathiques. En effet, Glycyrrhiza glabra est fortement inhibitrice du Cytochrome P450 (3A4, 2B6 et 2C9) [52]  [77] – une enzyme du foie, et de l’intestin, qui métabolise les molécules chimiques de l’allopathie en les inactivant partiellement ou en en générant des métabolites. Glycyrrhiza uralensis possède cette même capacité d’inhibition. [102] Cela signifie que les Réglisses peuvent amplifier, de manière conséquente, la présence – et les effets – d’un certain nombre d’antibiotiques, de somnifères et d’autres médications allopathiques, dans le corps humain. [52]


L’enzyme P450 3A4 – l’enzyme majeure du foie, et de l’intestin, chez les humains – métabolise plus de 50% des remèdes allopathiques – tels que la codéine, l’acétaminophène, la cyclosporine, le diazépam, l’érythromycine, les dihydropyridines, l’éthinylestradiol, le midazolam, la terfénadine, le triazolam, etc.

L’enzyme P450 2B6 – qui constitue, environ, 0,2% de l’enzyme P450 dans le foie humain – métabolise, environ, 3% des remèdes allopathiques – tels que la kétamine, l’orphénadrine, le sécobarbital, le phénobarbital, le dexaméthasone et la rifampicine.

L’enzyme P450 2C – qui constitue, environ, 18% de l’enzyme P450 dans le foie humain – métabolise, environ, 25% des remèdes allopathiques tels que – la tolbutamide, le diclofénac, la warfarine, la phénytoine et l’hexobarbital.


Mikkel Deutch dans son étude, de 2019, intitulée “Bioactive Candy: Effects of Licorice on the Cardiovascular System”, précise que:


«La méta-analyse de Penninkilampi et al., en 2017, [88] a résumé d’autres effets secondaires incluant la rhabdomyolyse, la paralysie, l’encéphalopathie hypertensive et l’arrêt cardiaque. C’est pourquoi les patients utilisant des médications abaissant le niveau de potassium (telles que la thiazide ou des dérivés sulfamidés diurétiques de l’anse) devraient, également, minimiser leur consommation de Réglisse. Il en de même des patients souffrant de diarrhées ou d’alcoolisme – qui peuvent empirer l’hypokaliémie. Du à l’effet de rétention de sels induit par l’acide glycyrrhétinique, les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque congestive ou d’hypertension résistante devraient s’abstenir, intégralement, de tous produits contenant de la Réglisse. Il en de même des patients prenant de la digoxine ou de la warfarine afin d’éviter un risque de toxicité. Comme l’acide glycyrrhétinique est connu pour inhiber la 11-bêta-hydroxystéroïde déshydrogénase, l’ingestion de Réglisse durant la grossesse devrait être proscrite.» 
[86]


Maintenant, pas de panique. Il n’existe qu’un seul cas répertorié de toxicité induite par la synergie entre la warfarine et la Réglisse – chez un homme âgé de 84 ans. [90] De plus, la warfarine est une médication dangereuse et qui a tendance à ne pas supporter la compagnie des médecines alternatives.


En effet, il semblerait que de nombreuses plantes médicinales soient enclines à potentialiser les effets de ce médicament anti-coagulant. Certaines de ces espèces sont, par exemple, le Ginseng, l’Angélique, la Bourrache, la Livèche, le Gingembre, le Ginkgo, l’Oignon, le Persil, la Rue, la Camomille, l’Arnica, le Curcuma, etc, etc. 
[91]


En fait, il n’existe que très peu d’études – sinon, pas du tout – quant aux synergies potentiellement délétères entre les plantes médicinales et les médications allopathiques. L’idéal serait, ainsi, de s’en remettre, autant que faire se peut, aux propriétés thérapeutiques des plantes médicinales – et, ainsi, d’éviter le recours à l’allopathie toxique.

De plus, il n’existe que peu d’études sur ce qui se passe réellement, quant à la libération de substances thérapeutiques, lorsque des plantes médicinales sont utilisées en synergie – en infusion, en décoction, en teinture-mère, etc. Il s’avère, même, que la présence de la Réglisse va décroitre le niveau de certains autres composés.

Par exemple, une étude, de 2014, a analysé les niveaux de composants extraits de Glycyrrhiza uralensis et de Paeonia lactiflora lorsqu’ils sont traités en décoction individuelle versus en décoction synergiste. Ces deux plantes médicinales constituent la formulation dénommée “Shaoyao-gancao-tang” dans la Médecine Chinoise et “Jakyakgamcho-tang” dans la Médecine Japonaise – une formulation analgésique, anti-asthmatique, anti-inflammatoire et anti-spasmodique. Cette étude a démontré que le niveau de certains composants augmentait ou diminuait lorsque les deux plantes étaient décoctées ensemble. [148]


Une étude, de 2016, a obtenu des résultats similaires avec la décoction synergiste de la formulation dénommée “Gyeji-tang”, dans la Médecine Chinoise, contenant cinq espèces: Glycyrrhiza uralensis, Paeonia lactiflora, Cinnamonum cassia, Zingiber officinale et Zizyphus jujuba. [149] Ce complexe anti-inflammatoire est utilisé pour traiter les refroidissements, la fièvre et les maux de tête.


Une étude, de 2006, a obtenu des résultats similaires avec la décoction synergiste de la formulation dénommée “Sijunzi”, dans la Médecine Chinoise, contenant quatre espèces: Glycyrrhiza uralensis, Panax ginseng, Poria cocos, Atractylodes macrocephala. Cette formulation est utilisée pour palier aux déficiences de la rate et de l’estomac. [152]


Une étude, de 2013, a mis en exergue que Glycyrrhiza uralensis réduit le niveau d’aconitine (un alcaloïde toxique) lorsque les trois espèces de la formulation dénommée “Sini Tang” – comprenant également Aconitum carmichaelii et Zingiber officinale – sont décoctées ensemble. Glycyrrhiza uralensis réduit la concentration de l’aconitine en en formant un nouveau complexe avec sa liquiritine. [155] Cette formulation, de la Pharmacopée Chinoise – qui traite les insuffisances cardiaques et rénales – fut présentée dans le Traité médical “Shāng Hán Lùn” (vers l’an 220).


Une étude de 2007 a démontré que la formulation dénommée “Sanaotang” – comprenant Glycyrrhiza uralensis,  Ephedra sinica et Prunus armeniaca – possédait des propriétés anti-bactériennes beaucoup plus prononcées, à l’encontre de Staphylococcus aureus et d’Aeruginosus bacillus, lorsque les trois plantes de ce complexe étaient décoctées ensemble plutôt que séparément. [160]


A contrario des synergies entre plantes médicinales, il existe, également, des antagonismes – tels qu’ils ont été mis en exergue dans la Médecine Traditionnelle Chinoise. Les Réglisses sont, ainsi, réputées être antagonistes des espèces suivantes: Euphorbia pekinensis, Euphorbia kansui, Daphne genkwa et Sargassum sp. (des algues). [185]

 

Réglisses et Contre-Indications


La principale fonction des Réglisses, de nos jours, n’est pas médicinale mais industrielle. Les fibres des racines sont, ainsi, utilisées par l’Industrie dans les isolants, les cartons d’emballage et les panneaux de revêtement… ainsi que dans les extincteurs d’incendie (comme agent moussant). Elle sont, de plus, utilisées par l’Industrie cosmétique comme agents de dépigmentation [99] – une appellation non contrôlée de produits, très souvent cancérigènes, dont la fonction est d’éclaircir des peaux trop “noires”.


Depuis le lancement de l’opération psychologique spéciale, dénommée “Black Life Matters” – et financée par les ONGs du criminel Soros – les agents de dépigmentation ne sont plus en odeur de sainteté. L’Industrie s’oriente maintenant vers des agents de pigmentation dont la fonction est de noircir la peau de tous les idiots utiles, rongés par les remords, qui se trouvent trop “blancs” – et qui n’ont plus la possibilité de se la bronzer/carboniser sur les plages surveillées par les hélicoptères anti-covidiens de l’Insécurité Publique et de la Dictature Sanitaire Mondialiste.


Les racines de Réglisse sont, également, utilisées par l’Industrie Alimentaire en tant qu’agent de saveur, et d’édulcoration, dans les chewing gum, les confiseries, les pâtisseries, les crèmes glacées et les sodas… ainsi que dans le tabac… et dans les bières (comme agent moussant).


C’est pourquoi un certain nombres d’études ont, récemment, alerté le public quant à un usage immodéré de la Réglisse et quant à ses conséquences, potentiellement délétères, sur la santé humaine.


Dès 1980, une étude intitulée “Tobacco Chewer’s Hypokalemia: Licorice Revisited” fut publiée afin de mettre en exergue les risques liés à une consommation intense de tabac à chiquer qui contient, souvent, de fortes quantités de Réglisse, donc d’acide glycyrrhizinique – en particulier en ce qui concerne l’hyperaldostéronisme. Ce syndrome est induit par une surproduction d’aldostérone pouvant générer de l’hypertension de par la baisse du niveau de potassium (hypokaliémie) et de par l’augmentation du niveau de sodium dans le corps. [78]


Voici, par exemple, ce qu’en dit Mikkel Deutch dans son étude sus-citée:

«En général, les personnes de plus de 40 ans d’âge, les patients avec des antécédents de maladies cardiaques, ou qui sont plus susceptibles vis à vis de l’arythmie cardiaque,   devraient éviter un excès de Réglisse afin de prévenir l’arythmie ou l’arrêt cardiaques provoqués par une hypokaliémie induite par cette plante. Une étude a examiné des patients traités avec des remèdes naturels, de la Pharmacopée Traditionnelle Japonaise, contenant de la Réglisse [87]. Ils découvrirent que 24,2% des patients, traités avec cette plante médicinale, développaient de l’hypokaliémie 34 jours après l’administration du remède. L’hypokaliémie constitue une condition sérieuse qui accroît les risques d’arythmie cardiaque et qui est associée à une augmentation de jusqu’à 10 fois la mortalité toutes causes.» [86]


Pas de panique! Il ne s’agit pas d’affirmer que la Réglisse puisse induire des problèmes cardiaques. C’est l’hypokaliémie qui intensifie les risques d’arythmie cardiaque… lorsque la Réglisse est utilisée de manière immodérée. En effet, cette plante médicinale maîtresse a, également, la réputation de posséder des propriétés thérapeutiques à l’encontre des pathologies cardio-vasculaires. [92]  [94]  [95] Par exemple, elle protège les patients utilisant la doxorubicine (une médication utilisée dans la chimiothérapie du cancer) de ses effets secondaires délétères pouvant induire de la cardiotoxicité. [93]


Les Réglisses sont déconseillées aux femmes enceintes.

 

Composants Thérapeutiques des Réglisses


Les Réglisses contiennent, principalement, des saponines triterpéniques et des flavonoïdes.

Saponines triterpéniques. Leur saponine principale est la glycyrrhizine dont le taux, dans les racines, varie de 5 à 15%, environ, en fonction des espèces, des écotypes, du stade de culture, de l’âge de la plante, de l’environnement et des processus de récolte et de séchage. Ce sont plus de 20 triterpénoïdes qui y ont été isolés – dont l’acide liquiritique, le glycyrretol, la glabrolide, l’isoglabrolide.


La glycyrrhizine est médicinalement active par l’intermédiaire de son aglycone : l’acide glycyrrhétique. Elle est 50 fois plus sucrante que le sucre. En fonction des espèces, des écotypes, etc, la glycyrrhizine représente de 50 à 83% du total des saponines triterpénoïdes des Réglisses.


Flavonoïdes.

Dans les espèces de Réglisses, ce sont plus de 300 flavonoïdes qui ont été isolés. Les flavonoïdes comprennent divers types incluant des flavones, des flavanones, des chalcones, des isoflavones, des isoflavanones, des isoflavans, des isoflavènes, etc.

Ils incluent: la liquiritine, la liquiritigénine, les licoflavones A et B, la rhamnoliquiritine, la néoliquiritine, l’isoliquiritine, l’isoliquiritigénine, la liquiritoside, l’isoliquiritoside, la néoisoliquiritine, la licuraside, la glabrolide, le licoflavonol, la glabridine, le glabrène, le glabrone, la shinptérocarpine, les licoisoflavones A, B et C,  la formononétine, la glyzarine, la kumatakénine, la génistéine, l’apigénine, la glucoliquiritine, l’apioside, la shinflavanone, la pinocembrine, le licoflavanone…


J’invite les mordus de la pharmacologie à consulter des études, en Français (ce qui n’est pas coutume), rédigées par des doctorants en pharmacie, sur le thème des composants des Réglisses et de leurs phyto-estrogènes. [186]  [187]  [188]


Huiles essentielles.

Il n’existe que peu d’études sur la composition en huiles essentielles des Réglisses. Une étude de 2012, portant sur un écotype de Glycyrrhiza glabra d’Egypte, y a découvert du thymol et du carvacrol. Une étude de 1987, portant sur un écotype de Glycyrrhiza glabra du Japon, y a découvert: eugénol, estragol, anéthol, γ-nonalactone et alcool cuminique.

Une étude, de 2013, a analysé la composition d’un écotype de Glycyrrhiza glabra et y a mis en valeur la présence de: α-pinène, β-pinène, octanol, γ-terpinène, stragol, β-caryophyllène, isofenchon et surtout de géranyl hexanolate à hauteur de 34%.


Le géranyl hexanolate a, d’ailleurs, la réputation de posséder une activité répulsive à l’encontre des taupins. [174]


En 2013, Pascal Sonnet, de l’Université de Picardie Jules Verne, a analysé l’huile essentielle des feuilles d’un écotype de Glycyrrhiza glabra et y a mis en valeur la présence de: linalool, prastérone, benzène, acide benzoïque, isoniazide, diéthyltoluamide. [175]

 

Posologie des Réglisses selon Stephen Harrod Buhner


Teinture-mère. Préparation. 
Racines sèches avec un ratio de 1/5 et 50% d’alcool à 95°. Dosage: de 30 à 60 gouttes jusqu’à 3 fois par jour. Dans des conditions aigües: 1/2 cuillère à café (2,5 ml) de 3 à 6 fois par jour – en synergie avec d’autres plantes médicinales – généralement durant un maximum de 6 semaines et seulement si vous prenez les compléments décrits ci-dessous dans le passage sur les contre-indications.

Infusion. Préparation: 1/2 à 1 cuillère à café de racine en poudre dans 1/4 de litre d’eau. Infuser pendant 15 mn et filtrer. Boire jusqu’à 3 tasses par jour. Dans des conditions aigües: boire une tasse toutes les deux heures.

Décoction. La préparation traditionnelle au Japon (et standard dans la Pharmacopée officielle Japonaise) est la suivante: 6 grammes de racine en poudre dans un 1/2 litre d’eau; amener à ébullition, sans couvercle, et laisser mijoter à feu modéré jusqu’à ce que le liquide soit réduit de moitié – et relativement mucilagineux. Rajouter de l’eau pour obtenir 1 litre de liquide. Boire toute la journée.

Capsules ou Poudre Sèche. Consommez 4 grammes quotidiennement en trois doses séparées. La Médecine Chinoise prescrit des dosages élevés – comme habituellement – et jusqu’à 9 grammes quotidiennement. Bizarrement, la monographie de l’OMS évoque un dosage de 5 à 15 grammes quotidiennement – à savoir relativement plus élevé. En assumant que vous ayez 4% de glycyrrhizine dans la racine, cela vous donne, quotidiennement, de 200 à 600 mg de glycyrrhizine – ce qui constitue la limite de l’OMS. Les standards de la Commission Européenne suggèrent que la consommation quotidienne ne dépasse pas 100 mg d’acide glycyrrhizique. Au Japon, il est conseillé de ne pas dépasser une dose quotidienne de 200 mg. Donc, comme d’habitude, vous pouvez moduler votre consommation selon ces recommandations. Si vous luttez contre une infection sévère, pour laquelle la Réglisse s’avère spécifique (particulièrement, s’il s’agit d’une encéphalite sérieuse), il n’existe aucune raison de ne pas utiliser les plus forts dosages de l’OMS pour un traitement limité à 4/6 semaines – tout en gardant à l’esprit les contre-indications et les effets secondaires.

Stephen Harrod Buhner dans l’ouvrage “Natural Treatments for Lyme Co-Infections: Anaplasma, Babesia and Ehrlichia”. Traduction de Xochi.


Les compléments évoqués par Stephen, dans le cas d’un usage intensif de la Réglisse sont, par exemple, le potassium (5 grammes quotidiennement) ou les acides aminés cystéine (minimum: 1/2 gr quotidiennement) et glycine (minimum: 2 gr quotidiennement) – afin de limiter l’émergence, potentielle, d’hypokaliémie. De plus, dans sa pratique pharmaceutique, Stephen insiste sur le fait qu’il est, de loin, préférable d’utiliser la Réglisse en synergie avec d’autres plantes médicinales afin d’en limiter les effets secondaires indésirables potentiels.