Withania somnifera, ou Ashwagandha (ou encore Ginseng Indien), est considérée, depuis des millénaires, comme une des plantes médicinales les plus importantes de la médecine traditionnelle Indienne : l’Ayurveda. Comme de nombreuses espèces adaptogènes, ses pouvoirs sont multiples, mais c’est tout naturellement pour ses propriétés aphrodisiaques et pour sa capacité à augmenter la fertilité qu’elle est plébiscitée, sur tous les continents, depuis des siècles ! Alors que la stérilité, mentale et physique, guette, d’un œil avide, nos civilisations occidentales ou occidentalisées ; que le stress, les psychotropes synthétiques, les médicaments chimiques, l’alimentation cancérigène, la pollution, etc., rendent les êtres humains plus faibles et plus infertiles que jamais ; que le féminin et le masculin sont anéantis insidieusement dès le plus jeune âge ; que le cauchemar des bébés éprouvettes devient presque réalité ; l’Ashwagandha nous invite, quant à elle, à nous reconnecter avec notre énergie vitale et fertile et nous partage ses vertus, afin de nous aider à redévelopper les nôtres. Bien plus qu’un simple aphrodisiaque à « effet immédiat, pour une nuit inoubliable », l’Ashwagandha, offre — littéralement, car Ashwa signifie cheval en sanskrit — la vitalité du cheval ! Elle stimule (entre autres), à long terme, les forces Féminines et Masculines et aide à lutter contre le stress, la fatigue, les insomnies, etc. Bref, s’il y a une plante à libérer des griffes du cartel pharmaceutique, c’est bien l’Ashwagandha !
Ananda Guillet, Président de l’Association Kokopelli
Le choix de l'Ashwagandha
L’Ashwagandha est remarquable de par ses vertus médicinales, mais aussi, de par le symbole qu’elle incarne — tout comme la mythologie liée à Kokopelli — à savoir
celui de la Fertilité et de la Vie.
Aphrodisiaque utilisé depuis la nuit des temps, dans de nombreuses cultures, Withania somnifera est parallèlement largement indiquée pour favoriser la fertilité.
Elle est une des trois espèces pilier de la médecine traditionnelle Indienne ; l’Ayurveda (« Ayur » signifiant la « Vie », et « Veda » la « Connaissance »). Inscrite parmi les plantes Rasayana Sattviques (élixirs alchimiques regroupant des plantes adaptogènes et anti-stress), elle délivre des substances qui ralentissent le processus de vieillissement, et accroît les énergies mentale et physique. Ses vertus lui ont valu, au Yémen, le nom de « Feuille de la Guérison », « waraq as-sifa » en dialecte Arabe.
Sa domestication, ou plutôt son asservissement, ne cesse de s’accélérer ces dernières années, car cette espèce n’est pas épargnée par l’industrie pharmaceutique qui pille, synthétise et brevette ses principes actifs ! Et, tout comme pour deux autres plantes fondatrices de la Médecine Traditionnelle de l’Inde, Shatavari (Asparagus racemosus) et Guduchi (Tinospora cordifolia), le cartel en extrait des adjuvants pour l’industrie de la vaccination et ne s’est pas gêné pour la manipuler génétiquement afin de surexprimer ses propriétés remarquables au besoin de la médecine conventionnelle.
« Ces laboratoires, dans la main de l’Industrie, orchestrent, présentement, une non accessibilité totale des ressources médicinales aux peuples de la planète en les privatisant, en les brevetant, en les synthétisant, en les chimérisant — afin de s’enrichir tout en génocidant »
Xochi, fondateur de l’Association Kokopelli
Elle reste inscrite par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) sur la Liste B pour sa « dangerosité » (Liste B : plantes médicinales utilisées traditionnellement, en l’état ou sous forme de préparation, dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs aux bénéfices thérapeutiques attendus).
Ainsi convoitée par les laboratoires pharmaceutiques et noircie par les autorités sanitaires, nous souhaitons, quant à nous, libérer ses bienfaits.
En 2019, pour la première édition, nous avons répondu, à notre manière, à l’urgence sanitaire liée au paludisme, tout en dénonçant les profits abjects générés et entretenus par la mafia pharmaceutique grâce à ce fléau, en distribuant gratuitement plus de 90 000 sachets de semences d’Artemisia annua.
Campagne Cultivons-Nous ! Pour la Libération de l’Artemisia annua !
En 2020, nous offrions les semences, produites en Ariège, d’Ashwagandha « la guérisseuse ». Elle offre, entre autres, une réelle alternative à la surconsommation, dans les pays occidentaux ou occidentalisés, de psychotropes (anxiolytiques, anti-dépresseurs, somnifères etc.) et de médicaments liés aux troubles sexuels (infertilité, impuissance, perte de désir, etc.).
À l’heure où l’on avale un médicament avec autant de considération qu’une pastille à la menthe, à l’heure où « résoudre » tous les maux est possible en un clic, on prend, toujours plus, de cachets et gélules pour tout et souvent pour rien ; pour dormir, pour contrer la fatigue, pour se calmer, pour se concentrer, pour moins manger, pour taire une émotion dérangeante, pour éliminer une douleur, pour performer auprès de l’être désiré,… On cherche, par cette surconsommation médicamenteuse, à se sentir mieux sans nous préoccuper de la cause. Cela illustre simplement le système de soin actuel. Les Français sont les seconds plus grands consommateurs
d’Europe de psychotropes — psychotropes ? Oui, les anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, etc — ET de
médicaments contre l’impuissance et autres troubles érectiles. L’engrenage est bien huilé ; stress, anxiété et
humeur noire ont pris le dessus sur votre vie au point de vous faire perdre votre désir ? Les anxiolytiques et antidépresseurs sont là pour vous soulager ! Ils auront, par contre, pour effet probable une perte de libido… Mais, pas d’inquiétudes, les pilules bleues et hormones stéroïdiennes en cachet seront là pour retrouver votre
appétit charnel. Vous le voyez vous, le serpent qui se mord… la queue ?
L’impuissance sexuelle ; un business bien juteux !
En Europe, selon la pharmacie en ligne Euro Clinix, 40 % des hommes rencontrent occasionnellement des problèmes d’érection, et, selon le British Journal of Urology, le nombre d’hommes concernés doublera en 2025 !
Mieux connaître l'Ashwagandha
Principalement cultivé en Inde avec des dizaines de milliers d’hectares qui lui sont dédiés (près de la moitié des récoltes sont majoritairement exportées vers les USA), Withania somnifera est un petit arbuste robuste, dressé et semi-ligneux. Très rustique et facile à cultiver en annuelle, elle devient vivace dans les climats doux. Elle peut atteindre 1 m de haut et produit des petites fleurs vertes qui laisseront place à une baie orange vif protégée par un calice. Ce sont principalement ses racines, plus grosses à partir de la seconde année de culture, qui sont utilisées en médecine traditionnelle, mais la polyvalence de ses bienfaits se retrouve sur l’ensemble de la plante ; des racines, aux parties végétatives jusqu’aux graines.
Le nom générique Withania fait référence à Henry Thomas Maire Witham, célèbre Paléobotaniste anglais du 19ème siècle. Son nom d’espèce, somnifera, est composé de deux termes latins « somnus » pour sommeil et « fero » (ferere) pour apporter. Ainsi ce nom d’espèce est en lien avec les propriétés de la plante à induire le sommeil.
On retrouve des traces écrites de l’utilisation dans la médecine Ayurvédique de l’Ashwagandha dès 1000 ans avant EC : elle est mentionnée dans le Charaka Samhita (traité médical fondamental, datant de l’antiquité védique). Aujourd’hui, elle entre dans la composition d’une centaine de complexes thérapeutiques des trois systèmes de médecine traditionnelle de l’Inde (Unani, Siddha et Ayurveda).
Elle est, parallèlement, nommée Ginseng de l’Inde, de par son caractère adaptogène, similaire au Ginseng (Panax ginseng). Bien que tous deux soient antistress, elle se différencie du Ginseng par ses effets sur le système nerveux. L’Ashwagandha est destinée aux personnes souffrant d’un surmenage général et soulage le stress (en Ayurveda, elle apaise les doshas Vata et Kapha). À l’inverse le Ginseng est bénéfique aux personnes soumises à un stress important et momentané ; il aide à faire face en augmentant la capacité d’adaptation.
Propriétés et vertus
Son caractère adaptogène est précieux pour soulager un large panel de dérèglements ;
Withania somnifera éloigne la dépression, le stress et l’insomnie et lutte contre les troubles respiratoires passagers (toux, bronchite), comme chroniques (asthme, emphysème). Elle est bénéfique en cas de pathologies immunitaires, y compris le sida et la tuberculose. Ses propriétés régénératrices ralentissent également le vieillissement.
L’Ashwagandha concentre, particulièrement dans ses racines, de nombreux constituants biologiquement actifs : 15 alcaloïdes et des lactones stéroïdiens, dont les withanolides, qui lui valent de nombreuses propriétés. Ces derniers donnent la spécificité des espèces du genre Withania. Ils sont également présents chez d’autres genres de la famille des Solanacées, mais Withania reste celui qui en offre le plus.
La Withaférine A — appartenant aux Withanolides — caractérise les vertus extraordinaires de l’Ashwagandha. Ses activités antitumorales, adaptogènes, antistress, antispasmodiques, immunomodulatrices, neuroprotectrices, cardioprotectrices et anticancéreuses ont été validées par la pharmacologie.
Fertilité, désir et plaisir
L’Ashwagandha intervient dans les troubles de fertilité masculine en réduisant le stress oxydatif tout en augmentant les niveaux de testostérone. Elle agit également sur l’oligospermie, en améliorant la vitalité des spermatozoïdes (augmentation en taille, en nombre et en mobilité).
Ses premières utilisations contre l’impuissance sont millénaires. Elle reste, toujours, largement consommée pour ce trouble.
« En Inde, les vaidyas en préparent encore une potion d’amour afin de susciter les faveurs de l’être désiré. C’est aussi pourquoi, l’Ashwagandha — utilisé parfois avec le Cannabis – est tant prisé dans les rituels Tantriques qui requièrent de maintenir, durablement, une érection. Des rituels Tantriques qui sont, tout autant que les pratiques de l’Ayurvéda, corrélés à des millénaires de traditions empiriques. […] Les Peuples Tribaux de l’Inde préparent, encore de nos jours, une potion contre l’impuissance sexuelle à partir de la racine en poudre mélangée à du lait de chèvre (ratio 3/2.) »
Xochi, Fondateur de l’Association Kokopelli
Elle est utilisée pour la régénération et la tonicité du système reproducteur féminin. Elle favorise le ré-équilibrage hormonal : calme les effets de la ménopause, apaise les bouffées de chaleur, régule les cycles menstruels et les douleurs associées.
La racine est utilisée pour son action stimulante sur la fonction sexuelle féminine. Consommée régulièrement elle apporte aux femmes une expérience sexuelle améliorée, avec une excitation plus rapide, une lubrification plus importante, et une intensité orgasmique plus forte. Ainsi elle renforce la libido chez les femmes, mais également chez les hommes (le nom Ashwagandha fait d’ailleurs allusion, en Sanskrit, à la force du cheval).
Antistress
L’anxiété est une conséquence d’un mode de vie stressant, ou, d’événements que nous ne parvenons pas à gérer. Les aides extérieures — produits de synthèse ou plantes médicinales — sont des béquilles qui nous aident au quotidien, mais ne traitent en aucun cas les problèmes de fond.
L’action positive de l’Ashwagandha, contre le stress, est directement liée à son caractère adaptogène. La consommation de teinture mère induit une diminution du taux de cortisol (hormone du stress) entrainant ainsi une réduction considérable des symptômes du stress.
Cette plante est vivement conseillée lors de troubles du sommeil — rappelons que somnifera signifie « apporte le sommeil ». L’extrait des racines (racines séchées en poudre) améliore la qualité du sommeil et soulage l’anxiété. La présence de triéthylène glycol dans les feuilles de la plante favorise la détente et le sommeil.
Son rôle est inverse à l’effet d’un sédatif. Withania somnifera agit directement sur le système nerveux en le rééquilibrant. Le retour du corps et de l’esprit au calme aide à l’endormissement. Un sédatif aura pour seul résultat de masquer les effets du stress et de provoquer chimiquement le sommeil.
Le caractère apaisant de cette plante est tout aussi bénéfique aux enfants. Il a été prouvé, chez des enfants diagnostiqués d’un TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), que la consommation d’extrait de racine diminue les symptômes d’anxiété et d’hypersensibilité. Aux doses thérapeutiques préconisées, aucun effet indésirable n’a été observé, quel que soit l’âge de la personne.
Un anti-dégénérateur
L’Ashwagandha protège les neurones de la dégénérescence qu’elle soit attendue (comme dans le cas de la vieillesse), ou bien maladive (comme pour Alzheimer et Parkinson) : elle a, bel et bien un effet limitant sur les dysfonctionnements du système GABAergique (1).
(1) Système GABAergique : le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central qui a pour fonction de diminuer l’activité nerveuse des neurones sur lesquels il se fixe. Ainsi, il apparaît qu’un dysfonctionnement du système GABAergique est à l’origine de nombreux troubles du système nerveux. Alors qu’une hyperactivité de ce système est associée à la schizophrénie, une hypoactivité peut provoquer des crises d’épilepsie, d’anxiété, des états dépressifs ainsi que des troubles du sommeil.