Les Fausses Viandes de la Production Industrielle d'Insectes : Avant-Propos
Ce présent dossier, rédigé en octobre 2019, constitue le troisième article que je publie sur le thème des insectes chimériques et, plus particulièrement, sur les insectes chimériques ouvrant la voie vers la production industrielle, de masse, de fausses viandes à base de protéines d’insectes. Mon premier article, d’août 2016, fut intitulé “La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture?” [232] et mon second article, de décembre 2017, fut intitulé “Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée ?” [231] Mon second dossier, à suivre, va présenter, de façon très détaillée, les fausses viandes cellulaires (tissulaires ou fermentées avec des levures chimériques) de l’auto-proclamée “agriculture cellulaire”.
Mâles chimériques exterminateurs de femelles
En décembre 2017, dans mon second article lançant l’alerte sur l’introduction, à l’échelle planétaire, d’insectes chimériques bricolés par la société Oxitec, j’écrivis le passage suivant :
« Selon un document interne à Oxitec, sa technologie n’est pas fiable et le taux de survie de la progéniture des femelles accouplées avec des mâles chimériques peut atteindre jusque 15 %. Qui plus est, selon un certain nombre de témoignages et d’investigations, les oeufs distribués par Oxitec contiennent jusqu’à 0,5 % de femelles – ce qui, pour chaque milliard de mâles chimériques envolés, correspond à 5 millions de femelles de moustiques chimériques disséminées dans l’atmosphère. Ces moustiques femelles chimériques, nourries également à la tétracycline, ne vont-elles donc pas piquer les humains – et transmettre ainsi leur ADN bricolé ? C’est ce qu’explique Dr. Mae-Wan Ho dans un article, très documenté [190], sur les dangers pour les êtres humains de la protéine tTA et du vecteur piggyBac, en raison de transferts horizontaux – des transferts horizontaux qui pourraient encore plus généraliser des résistances à l’encontre des antibiotiques, une prospective peu réjouissante au vu de la situation sanitaire catastrophique de la population humaine planétaire ».
Le document interne, de trois pages – dont les auteurs sont Derric David Nimmo, Pamela Gray et Geneviève Marie Catherine Labbé – est intitulé “Eliminating Tetracycline Contamination” et il est classé confidentiel, par Oxitec, et non daté. Il concerne l’élimination de la tétracycline de la nourriture des larves de moustiques mâles génétiquement manipulés.
Depuis lors, il a été escamoté du serveur où il avait été publié. Je l’ai retrouvé, tout d’abord, sur le moteur de recherche de Webarchive.com. Je l’ai retrouvé, ensuite, en version comblée de marqueur noir [192] et, en version intégrale [191], sur le site de Friends of the Earth.
Il n’est pas étonnant qu’il soit classé “confidentiel” car nous avons là un échantillon patent, couronné de patentes juteuses, de l’ignominie de la fausse science sur mode universel néo-darwiniste. Ma traduction, du passage suivant, est littérale qui évoque le taux de moustiques rescapés de la campagne d’extermination au Brésil :
« … Cela fut mis en exergue par une différence entre les résultats obtenus dans notre laboratoire et ceux d’un collaborateur. Ils obtenaient 15 % de survie, sur une ligne transgénique, alors que nous obtenions 3 % ! A la suite de nombreuses validations, et comparaisons entre les protocoles, il a été découvert qu’ils utilisaient, afin de nourrir les larves, de la nourriture pour chat contenant du poulet. Il est bien connu que la tétracycline est utilisée, de manière routinière, afin de prévenir les infections chez les poulets, et plus particulièrement chez les poulets peu onéreux, et produits en masse, incorporés à la nourriture animale. Le poulet est pasteurisé, avant d’être utilisé, mais ce processus n’élimine pas intégralement la tétracycline. Cela signifie qu’une petite portion de tétracycline était ajoutée à la nourriture des larves et elle avait pour effet de réprimer le système létal ».
Il est bien clair, ainsi, qu’au-delà du fait que la nourriture des chats contienne de la tétracycline routinière, au même titre que celle des animaux humains, les experts patentés d’Oxitec (Nimmo, Gray et Labbé), et auteurs de doctes études – sur mode PhDuplicité – énoncent l’échec de leur système : sur une amplitude de 3 à 15 % en fonction du taux d’antibiotiques présents dans la nourriture-poison (de chat) dispensée aux larves de moustiques chimériques. En toute confidentialité… pour ne pas affoler les foules – et surtout les actionnaires d’Oxitec ! Sur le plan de la responsabilité criminelle, existe-t-il une différence entre Grey Frandsen, le directeur d’Oxitec et obligé de la Fondation Bill Gates, Randall Kirk, le propriétaire d’Oxitec/Intrexon et les trois “scientifiques” sus-nommés et salariés chez Oxitec ?
Au vu de la contamination omniprésente, depuis des dizaines d’années, – et tenace en raison de leur forte adsorption dans les sols – des antibiotiques de la classe de la tétracycline, sur l’entièreté de la planète – dont les zones agricoles du Brésil – et de par le fait qu’au Brésil, seuls deux antibiotiques soient autorisés pour l’aquaculture dont l’oxytétracycline, il n’est pas étonnant que, dès le début, les moustiques chimériques d’Oxitec aient prospéré, dans ce pays, lorsque leur progéniture baignait dans la béatitude d’une tisane de tétracycline.
D’ailleurs, il semblerait que les progénitures humaines se baignent, également, dans des tisanes océaniques de tétracycline si l’on en juge par ce rapport de l’Académie de la Pharmacie : « La revue de Gaw et al., (2014) indique que les concentrations des 113 RdM détectés dans les eaux côtières varient entre 0,01 et 6 800 ng/L. Vingt molécules apparaissent dans plusieurs études : paracétamol, aténolol, carbamazépine, clarithromycine, diclofénac, 17αéthinylœstradiol, érythromycine-H2O, gemfibrozil, ibuprofène, kétoprofène, naproxène, norfloxacine, oxafloxacine, propranolol, roxithromycine, sulfadiazine, sulfadimidine, sulfaméthoxazole, triméthoprime, tétracycline ». [193].
… et selon un document de l’Ifremer de 2009 : « Les tétracyclines, rapidement précipitées sous forme de complexe avec des cations tels que le calcium et le magnésium s’accumulent dans les boues ou les sédiments (dans Beausse, 2004 ) … Dans les effluents d’élevage industriels, Carlson et al. (2004) trouvent des concentrations pouvant aller jusqu’à plusieurs milligrammes de tétracyclines par gramme de lisier de porcs ou de moutons… L’eau de mer n’est pas épargnée puisqu’aux Canaries, Junco et al (2001) isolent 42 % des Enterobacter faecalis résistants à la tétracycline ».
Il ne faut pas se moquer mais le Sinistère du Génocide Médical, en France, vient de publier un rapport [194], sur la consommation mesurée d’antibiotiques, qui nous apprend que les vaches consommant, contre leur gré, des tétracyclines (qui représentent 26% des antibiotiques utilisés pour les animaux) produisent deux fois plus d’émissions méthanières. Une vache qui est nourrie à la tétracycline hebdomadaire émet, ainsi, sur une très mauvaise fréquence – et se rend, donc, infréquentable pour tous les caniculs-bénis adorateurs de Greta How Dare You. Au fait, qu’en est-il des émissions gazières d’autres animaux gavés de tétracycline, tels que les humains, les chats, les grenouilles ou les poissons ?
Aujourd’hui, pour Oxitec, la problématique des tétracyclines, et des émissions méthanières, frise l’épiphénomène car des chercheurs de l’Université de Yale viennent de lâcher, vers la mi-septembre 2019, une bombe incendiaire dans la marre purulente des flatulences mensongères et toxiques [195] proférées depuis une douzaine d’années par le gang Oxitec/Intrexon très en partenariat avec Mahico/Monsanto/Bayer. Leur étude est publiée par la Revue Nature sous le titre [197] “Transfert de gènes de moustiques transgéniques Aedes Aegyptii dans une population naturelle”. En fait, dès 2017, une étude Brésilienne avait mis en exergue que le système Oxitec, d’élimination des moustiques Aedes aegyptii, ne pouvait fonctionner que s’il n’était jamais interrompu. [198] Pour mémoire, 450 000 mâles chimériques de moustiques ont été lâchés, dans l’Etat de Bahia au Brésil, chaque semaine, pendant 27 mois, de 2013 à 2015. L’opération élimina, dès le début, 80% des moustiques mais, au bout de 18 mois, leur nombre était redevenu le même qu’auparavant. Les chercheurs invoquent, maintenant, le danger de la très vantée, et trop ventée, “vigueur hybride” car les mâles chimériques d’Oxitec, déjà issus d’une hybridation entre deux populations de moustiques, Cubaine et Mexicaine, ont transmis leurs gènes, de souche chimérique “OX513A”, aux populations locales faisant de ces messagers de la malaria, de la dengue, et autres misères tropicales, des moustiques hybrides à trois voies, et à trois voix, potentiellement plus capables de transmettre des pathologies ou de résister aux insecticides – ce qu’ils font d’ailleurs, fort bien, sans recours à la pseudo vigueur hybride ou à la chimérisation.
En mars 2007, lorsque j’écrivis mon “Requiem pour les Abeilles”, je posai une question identique : selon certaines études qui ont été effectuées, des reines, inséminées avec du sperme de bourdons africanisés et du sperme de bourdons non africanisés, ont tendance à solliciter, à 70 %, de leur spermathèque, du sperme de bourdon africanisé. Pourquoi ?
En fait, parce que les reines d’Abeilles “savent intuitivement” que l’Africanisation de leur génome leur permet de mieux survivre dans l’enfer généré par la Pharmacratie agricole. Y-a-t-il un Néo-Darwiniste courageux (ou suicidaire), au fond de la salle, pour se lever et expliquer, aux gens de la rue, par quel miracle de mutations aléatoires, et extrêmement rapides, les moustiques femelles de Bahia “savent-elles” que les mâles codés chimériquement par Oxitec – sur mode OX513A – puent la stérilité et la mort ?
Aujourd’hui, si l’on analyse les dits, et les non-dits, du leader de l’étude, Jeffrey Powell, de l’Université de Yale, il semblerait que les chercheurs aient mis en exergue deux phénomènes troublants pour Oxitec. Les moustiques femelles prennent la tangente lorsqu’elles subodorent que les mâles, les courtisant, sont codés sur mode OX513A. De plus, le bagage génétique chimérisé se retrouve dans la population locale de moustiques, à grande échelle, alors que, selon les prétentions d’Oxitec, la progéniture ne pouvait en aucun cas survivre. La population locale est, ainsi, chimérisée à grande échelle tant sur le plan des amplitudes (de 5 à 60% de moustiques dotés de l’ADN d’Oxitec) que sur le plan du transfert génétique (jusqu’à 13 % du génome).
Officieusement, pas plus de 3 %, et parfois 4 ou 5 %, de la progéniture ne devrait survivre, selon les notes confidentielles et divers aveux, sous contrainte, d’Oxitec… si les techniciens Brésiliens avaient la décence de ne pas alimenter leurs larves chimériques de moustiques avec de la nourriture pour chat gavée de poulet gavé de tétracycline. Cela va sans dire.
Ce qui va sans dire, aussi, c’est que 5 % de 50 millions de moustiques, d’une seule campagne, qui échapperaient à la règle de l’extermination programmée génétiquement, sur mode OX513A, cela frise, quand même, les 2,5 millions de moustiques rescapés… Heureusement, qu’ils ne sont pas tous porteurs du gène de fluorescence d’Oxitec mais si les dérives génétiques de cette société perdurent, cela risque d’illuminer le ciel des Tropiques et les Lucioles vont, peut-être, en prendre ombrage !
Dès la publication de l’étude de Powell, Oxitec a contre-attaqué [200] [202] en exigeant que l’éditeur, Nature Research, apporte des qualifications éditoriales de précautions – ce qu’il fit, de suite, en toute soumission… car Oxitec a le bras “Mahico/Monsanto/Bayer” très long, chez les Autorités. Et un bras d’autant plus long que son compte en banque est directement renfloué par la Fondation Bill Gates ! [206] L’actuel directeur d’Oxitec, Grey Frandsen est un très proche de la Fondation Bill Gates pour laquelle il travaille déjà, en Afrique, via l’ONG Pilgrim Africa – en prétendant lutter contre la malaria avec tout l’arsenal inefficace mais génocidaire de la Pharmacratie.
D’ailleurs, dès le 1er Octobre, certains des co-auteurs ont commencé à paniquer pour leurs salaires devant la levée de bouclier provoquée par les commentaires et questions transparentes de Jeffrey Powell. En fin de comptes – et, certainement, en suspens de comptes bancaires prospères futurs pour leur laboratoires ou officines – six des co-auteurs ont demandé une rétraction de l’article…
Ce qui semble bien normal du fait que, tout d’abord, certains soient en contrat avec Oxitec et, ensuite, qu’ils vivent au Brésil : les balles perdues ne le sont pas, toujours, pour les dissidents.
Un entomologiste de l’Université de Pennsylvanie, Jason Rasgon – un fervent de chimères génétiques souhaitant jouer le rôle de l’idiot utile – considère que les auteurs de cette étude auraient dû mentionner que la contamination génétique, des populations locales de Bahia, provient, selon lui, exclusivement du “bruit de fond” génétique de la souche d’Oxitec, issue de l’hybridation de deux populations Cubaine et Mexicaine, mais ne provient, absolument pas, des deux transgènes qui brilleraient par leur absence. À savoir, le gène d’extermination de la descendance et le gène de fluorescence (une protéine DsRed2) pour mieux repérer les rescapés éventuels, à la jumelle, dans la Nature. Jason Rasgon ne semble pas avoir lu, dans tous ses détails, l’étude publiée par Powell…
Peut-on parler de bruit de fond (background) quand 13 % de l’intégralité d’un génome est mise en lumière à l’avant de la scène ? De plus, on se plait à imaginer que cet entomologiste eut pu se poser la question suivante : alors donc, Tonnerre de Jupiter, qu’est-il advenu des transgènes ? L’agent spécial OX513A s’est-il, intégralement, volatilisé lors de la passation du bagage génétique entre la souche Oxitec et les populations locales ? Ou aurait-il échappé aux moult technologies d’Inquisition et de reconnaissance faciale ? Ou bien serait-il désactivé par un quelconque processus inhérent au Dessein Intelligent dont la Biosphère est prégnante ?
La réponse d’Oxitec semble couler de source – du moins, de leur source grotesque, falsifiée et non ouverte : l’agent spécial OX513A disparait, “naturellement” – au bout d’une dizaine de générations – car c’est un “gène auto-limitant”. Je me suis précipité, chez GIWY (Google Is Watching You) pour investiguer la nature, et donc la définition, d’un “self-limiting gene”. Ce n’est, en fait, qu’un concept ex-nihilo et “auto-attribué”, à savoir un concept directement issu des cerveaux chimérisés de la mafia scientifique d’Oxitec – une sorte de concept auto-limitant. Leur définition est comme suit :
« Nous appelons cette méthode “self-limiting” parce que les insectes relâchés, et le gène auto-limitant qu’ils transfèrent, sont conçus pour périr et disparaître de l’environnement ».
Donc, le gène auto-limitant l’est-il parce qu’il est programmé pour la prédation intra-spécifique (et donc l’élimination de la progéniture le véhiculant) ou parce qu’il est intrinsèquement auto-limitant ?
Selon la déclaration d’Oxitec en intégral et en Anglais, sur leur site web : « The self-limiting system means that our self-limiting gene cannot establish in the ecosystem ». Ce qui donne, en traduction littérale : « Le système auto-limitant signifie que notre gène auto-limitant ne peut pas s’établir dans l’écosystème ».
Comme Oxitec a cru bon de supprimer sa page insensée intitulée “Our Technology”, depuis la parution de mon article, je suis allé chercher, de nouveau, le lien sur les Archives du Web. [222]
Si le lecteur ne comprend pas ce postulat clairement scientifique, c’est sans doute qu’il ne souffre pas du même handicap mental d’auto-limitation cognitive que le reste de la population sous envoûtement de l’hallucination collective néo-darwinienne – qui se délecte d’argumentations circulaires.
Mais, de toutes façons, qu’importe, car pour Oxitec, le passé, c’est du passé. Sa nouvelle génération de moustiques chimériques est beaucoup plus ciblée, que la précédente, et n’assassine que la progéniture femelle – en épargnant les mâles qui continuent, ainsi, de disséminer leur sperme de prédation intra-spécifique.
Mais pas à jamais dans tous les vents de la Pampa… car le gène à occire OX5034 fait partie, lui aussi, de la toute nouvelle famille des gènes auto-limitants !! Les experts auto-proclamés de l’existence de ces gènes prétendent qu’ils sont auto-limitants parce qu’ils le sont intrinsèquement. C’est dans leurs gènes !
En effet, la société Oxitec souhaite d’autant moins ameuter les foules qu’elle vient de soumettre une demande d’approbation auprès des USA pour une nouvelle génération de moustiques chimériques dopés à la tétracycline – sur mode OX5034. [199] [201] L’agent spécial OX5034 (un autre transactivateur protéique répresseur de tétracycline) est, ainsi, décrit, en prose technologique, par le conseil juridique de la société Oxitec [205], Keith A. Matthews, chargé de démarches, et de mensonges afférents, auprès de la Division “Biopesticides and Pollution Prevention” du Ministère US de l’Environnement.
Keith A. Matthews était, d’ailleurs, lui-même, auparavant, le Directeur de cette même Division “Biopesticides and Pollution Prevention” du Ministère US de l’Environnement… ce qui facilite, quelque peu, la neutralité de ses transactions juridiques professionnelles au profit de la société Oxitec ! En 2014, Keith A. Matthews soutenait, également, Monsanto, dans le Vermont afin d’empêcher l’étiquetage des produits alimentaires chimériques. Tout va bien ?
Selon une autre précision d’Oxitec, concernant leur seconde génération de moustiques mâles chimérisés : «Les avancées techniques au coeur de la technologie de seconde génération reposent sur de l’ingénierie biologique dont l’objectif est de rendre les insectes d’Oxitec à la fois auto-limitants et sélecteurs de mâles – une combinaison de capacités non disponibles dans d’autres technologies de contrôle d’insectes. Lorsqu’un insecte mâle Oxitec, de seconde génération, s’accouple avec une cible femelle de type sauvage, la progéniture femelle meurt (sélection des mâles) en générant des effets de suppression à court-terme. Par contre, la progéniture mâle ayant survécu, une moitié est porteuse du gène auto-limitant et l’autre moitié est porteuse de gènes de susceptibilité naturelle aux insecticides. Le trait d’auto-limitation décroit avec chaque génération subséquente de mâles jusqu’à ce qu’il disparaisse de l’environnement ». [203]
Faut-il vous l’envelopper, avec plus de verbiages, ou est-ce pour lobotomiser de suite ? Me suis-je trompé de lunettes car, nulle part dans l’étude, et dans les schémas, de Jeffrey Powell n’est-il question d’une décroissance avec chaque génération subséquente et dès la première. La communication d’Oxitec est pathétique : le chargé de mensonges navigue entre un ou deux gènes qualifiés d’auto-limitants alors que Jeffrey Powell explique, posément, que c’est justement la protéine chimérique de fluorescence qui leur a permis de déceler les hybrides chimérisés au fil des 30 mois de leurs analyses.
Selon Jeffrey Powell, « Ensuite, alors que les lâchers continuaient, nous avons prélevé des échantillons 6, 12 et 27/30 mois après le début de l’opération… Une sorte d’anomalie, dans les données, est constituée par la décroissance apparente de la fréquence des individus introgressés entre l’échantillon de 12 mois et l’échantillon de 27/30 mois. Cependant, il est clair que les données de Garziera et al. ont démontré que l’efficacité du programme de dissémination commença à s’effondrer au bout de 18 mois – à savoir que la population, qui avait été grandement supprimée, à rebondi quasiment à son niveau antérieur à l’opération. Il a été suggéré que cela est induit par une discrimination à l’encontre des mâles OX513A, un phénomène qui est reconnu advenir dans les programmes de dissémination de mâles stériles. [204] Cette observation implique, également, que les individus introgressés peuvent souffrir d’un désavantage sélectif provoquant leur décroissance apparente lorsque l’opération de dissémination cessa. La confirmation de cette hypothèse nécessiterait, cependant, beaucoup plus de données». [197]
Et ce n’est pas Oxitec qui en amène, des données ! Tout à l’image des Néo-Darwinistes, la direction d’Oxitec crie à l’imposture mais elle est incapable de mettre sur la table la moindre étude invalidant les résultats obtenus par les chercheurs de l’Université de Yale dirigés par Jeffrey Powell.
Tout ne va pas pour le mieux pour Oxitec car Genewatch vient de publier une étude circonstanciée sur l’échec d’Oxitec en Afrique. [208] Même en Inde, son alliance avec le gang Barwale/Swaminathan/Mahico Seeds (donc, Monsanto/Bayer) a du plomb dans l’aile. Et pourtant, Oxitec fait comme si l’Inde lui ouvrait toutes grandes ses portes et promeut, triomphalement, un partenariat avec Bill Gates pour lancer une seconde génération de moustiques chimériques exterminateurs, “Friendly”, chez l’espèce Aedes stephensi, le plus important vecteur urbain de la malaria en Inde. [209] Mais en Inde, les serpillères politiques, de toutes factions purulentes, sont très prudentes eu égards à la problématique des chimères génétiques car l’ombre du coton chimérique, et de ses suicides paysans, plane en permanence au-dessus du pays. [207] C’est ainsi que pour la troisième fois, en quatre années, le gouvernement a décidé de couper, en 2019, les royalties dues à Monsanto pour ses semences de cotons chimériques car la production de coton n’a jamais été aussi basse, depuis 9 années, et l’Inde va devoir en importer. [211]
Pour mémoire, Oxitec possède déjà un arsenal conséquent d’insectes génétiquement manipulés relâchés dans la Nature : Pectinophora gossypiella (un ver du coton), Ceratitis capitata (mouche méditerranéenne des fruits), Anastrepha ludens (mouche Mexicaine des fruits), Bactrocera oleae (la mouche de l’olive), Tuta absoluta (la mineuse de la tomate), Tribolium castaneum (le tribolium rouge de la farine) et Plutella xylostella (la teigne des choux), Bactrocera tryoni (mouche des fruits en Australie), Bactrocera dorsalis (mouche orientale des fruits).
Au printemps de 2019, Oxitec a, même, lancé une nouvelle opération d’extermination “Friendly”, au Brésil, à l’encontre de l’espèce Spodoptera frugiperda, le Légionnaire d’automne – qui est également appelé la Noctuelle américaine du maïs et qui attaque diverses récoltes : coton, canne à sucre, maïs, etc. [210] La nouvelle innovation chimérique d’Oxitec, pour 2020, concerne une opération, avec un partenaire inconnu, de dissémination de mâles chimériques de l’arpenteuse du soja, Chrysodeixis includens, sur mode “Friendly” de seconde génération, à savoir ne ciblant que la descendance femelle.
Au Maroc, Oxitec a commencé à sévir avec des mâles chimériques – sur mode OX3864A – de la mouche Méditerranéenne du fruit, Ceratitis capitata, et une étude a même été publiée, au sujet de cette extermination… dont 7 des 9 auteurs sont salariés d’Oxitec. [216] La campagne d’extermination fut couronnée de succès avec la disparition totale des mouches du fruit au bout de 15 semaines… dans un environnement fermé protégé par des voiles.
A savoir que les mouches femelles sauvages, étant concentrées dans des espaces voilés (bien à la mode, en ce moment, dans le cadre du melting-pot universalisé…) ont fini par succomber, au bout de quatre mois, aux passions chimériques et aux exsudats parfumés à la tétracycline, des mouches mâles très à la mode OX3864A. Si ces mâles s’échappent dans la Nature réelle, ouverte à tous vents, il n’est point de doute qu’ils vont, également, moduler l’ADN des mouches locales… avant de se faire botter, éventuellement, en touche, par les femelles sauvages – pour cause d’interdiction d’attouchements à tendance copulatoire.
Ces campagnes d’eugénisme, orchestrées par Oxitec, à l’encontre de la Mouche Méditerranéenne du Fruit, sont ciblées, qui plus est, exclusivement sur des femelles – une forme de féminicide diptèrien… A ce jour, ni la LICRA, ni les associations anti-racistes, financées par qui de Juste, ni le Secrétariat à l’égalité des mâles et des femelles dans l’agriculture et l’élevage pesticidaires, ne sont encore intervenus pour dénoncer ce génocide d’une souche Marocaine pure, durable et locale, de l’un des animaux domestiques les plus communs sur la planète, la Mouche du Fruit. Et il existe, environ, 150 000 espèces de mouches sur la planète ! Les chiméristes d’Oxitec sont définitivement vrombis du cerveau. Quelle mouche les a donc piqués ?
Au Maroc, en toute méconnaissance du grand public, le gouvernement a décidé de mettre en place, près d’Agadir, une usine de production de mâles stérilisateurs de mouches Méditerranéenne du fruit : d’une capacité de 100 millions de mâles chimériques par semaine afin de couvrir une aire de fruitiers de 180 000 hectares dans la région de Souss Massa. [217]
Rappelons que le propriétaire d’Oxitec est Intrexon/Better DNA dont Randal Kirk est le président – et le principal propriétaire [212]. Les déboires d’Oxitec ne vont pas arranger la situation financière très fragile d’Intrexon qui a vu ses actions en Bourse plonger de 80% ses dernières années. Ce qui sauve, encore, Intrexon/Oxitec, c’est de jouer à la spéculation avec des obligations dites convertibles – avec son partenaire, la Banque JP Morgan – pour tenter de survivre avant de se faire racheter. Intrexon est très connu pour ses innovations très chimériques : saumons chimériques, pommes chimériques ne brunissant pas, technologies chimériques “Florian”, de type “Terminator”, pour l’induction/non induction de la floraison, etc… ). Randal Kirk joue au poker avec son chapelet de sociétés expertes en technologies chimériques qu’il restructure aux grés des marées financières [214] – en prétendant restructurer des gènes au service de l’humanité. Aujourd’hui, le déficit cumulé d’Intrexon est de 1,3 milliard de dollars et, en 2018, ses pertes, à 509 millions de dollars, représentaient le triple de l’année précédente. [213] A l’automne 2019, les pertes annoncées pour l’année en cours étaient déjà très lourdes. [215]
Selon les analyses de Bloomberg, les stratégies financières entre Intrexon (et ses diverses sociétés paravents) et la banque JP Morgan offrent un exemple, plus que frappant, de la capacité des banquiers, acquise au fil de très nombreuses générations, de s’enrichir en déplaçant un très petit objet sur une très petite distance… à savoir de brasser du vent en s’enrichissant de façon totalement criminelle. Randal Kirk brasse du vent convertible pour sauver sa peau financière parce que brasser des gènes, à notre époque, n’est pas sans danger… avec tous ces “conspirationnistes” qui fermentent. Et qui conspirent, même, dans les officines prestigieuses de l’Université de Yale dont les chercheurs osent affirmer que c’est être autiste que de brasser des gènes en laboratoires sans tenir compte du Réel Organique, en dehors des laboratoires.
«Lorsque des gens développent des lignées transgéniques, ou quoi que ce soit d’autre à disséminer, la quasi-totalité de leur information émane d’études réalisées en laboratoires… Les choses ne fonctionnent pas toujours comme on l’attend». Jeffrey Powels
Sans même parler des moustiques femelles Brésiliens qui ne témoignent d’aucune compassion pour la décote en Bourse d’Oxitec/Intrexon dont elles ont décoté les mâles, mal codés génétiquement, afin de s’accoupler, traditionnellement, avec des mâles sauvages. Et, à la vitesse où les champs morphogénétiques se meuvent dans l’Atmosphère Turbulente de la Terre, les moustiques femelles de Floride risquent d’attendre, de pied ferme – pour ne pas dire de vagin fermé – les moustiques mâles chimériques d’Oxitec pour leur opération d’extermination “Friendly”, de l’espèce Aedes aegypti, prévue pour l’année 2020 – et qui surfe sur la peur du Zika.
En vérité, Randal Kirk brasse, principalement, du vent médiatique (soufflant vers ses comptes en banque) et de la peur, beaucoup de peurs, sous toutes guises de souches naturelles et bricolées in vitro dans les laboratoires du complexe militaro-industriel : la Malaria, le Zika, la Dengue, le Cancer.
Sa prétention la plus ridicule est de se vanter de faire mieux, à l’aide de ses moustiques chimériques, que l’ONU, pour éradiquer la malaria, la dengue, etc. Comme si l’objectif de la mafia de l’Organisation Mondiale de la Santé, surnommée le “Vatican de la Malaria”, était d’éradiquer les pathologies tropicales !!! La malaria fait partie de l’opération de délestage de l’humanité, orchestrée par l’ONU, “l’Organisation pour le Nivellement Universel”, à raison de 5000 enfants mourant quotidiennement – en sus des 36 000 qui meurent de faim, tout autant quotidiennement.
Les moustiques chimériques d’Oxitec vont accroitre l’impact mortel et quotidien de la Malaria, en créant des hybrides de moustiques dont personne ne soupçonne les capacités – car il semblerait que tout le monde ait oublié l’épisode, toujours en cours, des abeilles tueuses Africanisées. Et ce, d’autant plus que des Autorités criminelles, telle que l’Académie Nationale de Médecine, en France (que j’ai renommée l’Académie Nationale du Génocide), ont interdit l’Artemisia annua – et donc, implicitement, les centaines d’autres plantes médicinales anti-paludiques beaucoup moins réputées que cette dernière – pour cause de dangerosité.
En fait, pour cause d’extrême dangerosité pour les comptes en banque de la Pharmacratie mondiale qui se gave, financièrement, sur la campagne d’extermination chronique, et non publique, de l’ONU, “Malaria à Tous Vents”, en prétendant fabriquer des remèdes efficaces, des vaccins, etc… Je renvoie les lecteurs intéressés à mes divers articles sur la Malaria et les Artemisia.
Prédation intra-spécifique, d’origine chimérique, au coeur de la Biosphère sauvage
Dans mes deux premiers essais sur les insectes chimériques, de décembre 2017 et d’août 2016, j’ai mis en exergue deux points qui me semblent essentiels et fondamentaux à élucider. A savoir que les insectes chimériques d’Oxitec – et de quelques autres sociétés tout aussi démentes quant à leurs objectifs de production planétaire d’insectes et autres rongeurs mâles et stérilisateurs – introduisent, au coeur de la Biosphère, un processus généralisé de prédation intra-spécifique tout en introduisant, au coeur des dynamiques de consommation alimentaire, un Cheval de Troie fourmillant d’insectes chimériques dont la véritable vocation est de servir d’alimentation pour les animaux humains et leurs animaux domestiques. Et tout cela avec le prétexte “humanitaire” de sauver les populations de la malaria, de la dengue, du zika, etc.
Je repose, donc, la question que je posai. Que se passe-t-il, dans l’Atmosphère et la Biosphère vivantes de notre Terre-Mère, lorsque des animaux humains y libèrent des mouches mâles, ou des mites mâles, ou des moustiques mâles dont la mission – programmée génétiquement en laboratoires sur fond de tétracycline – est d’aller semer la stérilisation chez les insectes femelles de la même espèce, à savoir de les exterminer, jusqu’à la dernière, elles et leur descendance femelle ?
Et la prédation intra-spécifique est bien l’objectif clairement exprimé par Oxitec sur sa page de bienvenue à l’extermination amicale “Friendly” :
« Nos insectes ne ciblent que leur propre espèce ».
Faut-il vraiment insister sur le fait que la société Oxitec, directement issue, en 2002, de quelques cerveaux très fragmentés, et oxydés, de l’Université d’Oxford, en Angleterre, possède une dénomination qui surfe sur le vocable, proche, “Occire” – signifiant tuer, faire tomber, etc ? Du Latin, “Cadeo, Cadere”. Oxitec manie des technologies d’extermination tout en les qualifiant, sous brevet, de “Friendly”, et tout en employant un vocabulaire de guerre. Tout va-t-il bien sur le plan de la dissonance cognitive ?
Lorsque je posai cette question, en 2016, je ne savais pas qu’Oxitec préparait, pour l’été 2019, une seconde génération d’insectes stérilisateurs – sur mode OX5034 – ne ciblant que les femelles : il me semblait, essentiel, alors, d’insister sur l’introduction de mâles pour détruire le genre opposé – une forme de féminicide sous guise d’insecticide vivant – même si, à l’époque, à la fois la progéniture mâle et femelle était détruite, sur mode OX513A. Du moins, officiellement détruite selon les contrats commerciaux en vigueur – à part quelques petits pour-cent et des poussières d’ADN ! En effet, ces 3, 4 ou 5 % (plus ou moins, selon les fantaisies des falsificateurs) se traduisent par des millions de moustiques. Le concept de technologie chimérique d’extermination, proposé par Oxitec, n’est que cela, un concept chimérique de gènes auto-limitants – à l’image de tous les concepts inventés par les Néo-Darwinistes.
Existe-t-il, naturellement, dans la Biosphère de Gaïa des gènes auto-limitants dont la mission est de s’auto-limiter ? Ont-ils émergé dans la Biosphère des Insectes, très récemment ? Ou alors, seraient-ils le fruit d’un transfert horizontal d’une mutation sur mode néo-darwiniste – aléatoire, improbable et statistiquement impossible – d’un gène humain, de la grande Famille des gènes monothéistes ? En effet, sous l’impact de ces gènes étiolant – et sous prétexte de suivre la Toile normalisée de censures, de mensonges et de falsifications – l’animal humain est, quelque peu, enclin à s’incliner sur le mode de la génuflexion : une forme avérée d’auto-limitation… ou de flexion de gènes.
Le système d’extermination d’Oxitec, au travers de ses gènes stérilisateurs auto-limitants, est, intrinsèquement, et bien évidemment, un système auto-limitant sur le plan de l’espèce-cible – selon leurs prétentions… sinon dans la pratique. Ce qui est, fondamentalement, nouveau avec l’introduction d’insectes chimériques mâles et stérilisateurs, c’est que la prédation intra-spécifique – une abomination contraire aux Lois de la Nature et qui n’existait auparavant, dans la Biosphère, que comme une impulsion toxique et mortifère dans le psychisme d’une fraction très déshumanisée de l’espèce humaine – existe maintenant au sein d’espèces d’insectes qui ont été manipulées par des scientifiques prétentieux et criminels. La prédation intra-spécifique qui, au même titre que le plutonium et les chimères génétiques, constitue une invention de l’espèce humaine – ou de la fraction la plus pathologiquement démente d’Homo sapiens – est en voie de dissémination dans la Biosphère par le vecteur d’insectes chimériques dont la fonction est d’exterminer leur propre espèce.
Une toute petite partie de l’espèce humaine, très dégénérée, criminelle et psychopathique, est en cours d’orchestration, par le vecteur des insectes chimériques, de la même abomination qu’elle fait perdurer au sein de sa propre espèce depuis des milliers d’années : à savoir la prédation intra-spécifique au sein de la Biosphère.
C’est un nouveau saut périlleux que la Secte Néo-Darwiniste vient de réaliser sur la corde très tendue de la démence terminale. Les nécrologistes des multinationales biocidaires s’imaginent-ils qu’ils vont pouvoir, impunément, bricoler avec la sexualité animale, ou interférer avec les cycles de Vie de la Grande Mère Planétaire Orgasmique ?
L’une des dernières abominations génétiques de ces savants déments, c’est de chimériser une mouche pour la faire éjaculer sous une lumière rouge. C’est l’invention de Shir Zer-Krispil, de l’Université de Bar-Ilan en Israël, qui a chimérisé les neurones générateurs de corazonine, chez la Mouche, afin de prouver que les mâles éprouvent plus de plaisir à éjaculer qu’à ne pas éjaculer. [223] [224] [225] Que faut-il faire ?
Erasmus Darwin échappa, manifestement, à la contamination par le virus extra-terrestre, auquel succomba son petit-fils. En effet, Charles Darwin est le concepteur de la très célèbre compote évolutive Néo-Darwiniste qui sévit dans la conscience publique depuis 150 années : une pincée de mutations aléatoires, une cuillère à soupe de pression de la sélection, un fond de tarte de survie des plus forts sans oublier une grosse louche d’eugénisme… afin que la “compote Néo-Darwiniste” puisse faire, de tous les Peuples et Ethnos de la Planète, une immense marmelade, nivelée et universalisée, inodore et sans saveur.
La vision qu’Erasmus proposait de la Biosphère était profondément animiste : à savoir un gigantesque et permanent orgasme Gaïen. Il est vraisemblable qu’il n’était point besoin de cette opération de chimérisation de mouche, à cerveau ouvert, en Israël, pour s’apercevoir que l’éjaculation peut générer du bien-être chez Drosophilla.
En fait les généticiens déments sont à l’image des banquiers criminels : ils sont experts à déplacer des gènes, sur de très courtes distances, pour en générer de très considérables profits financiers ! Et, dans le cas des moustiques, et autres insectes chimérisés d’Oxitec, non seulement sur de très courtes distances mais sur de très courts termes – grâce à leur invention rocambolesque de gènes auto-limitants !
C’est le grand avantage des gènes auto-limitants : comme ils disparaissent de l’écosystème, naturellement, et comme par miracle, le système d’extermination des moustiques chimériques ne peut fonctionner que lorsqu’il est mis en application – du moins, selon toutes les prétentions d’Oxitec. Par contre, en effet collatéral, leurs pseudo gènes auto-limitants sont auto-illimitants pour les comptes en banque d’Intrexon et de ses actionnaires. Tout va bien ?
D’autres scientifiques ont découvert, en 1992, un mécanisme de gène égoïste dans le Charançon à grains, le “Medea”, pour “Maternal Effect Dominant Embryonic Arrest”, et c’est l’un des “systèmes d’entraînement des gènes” qu’ils utilisent, présentement, pour chimériser des moustiques au Pérou.[226] Ils possèdent, également, dans leur arsenal d’extermination de moustiques Péruviens, la technologie de gènes auto-limitants qualifiée de “Killer-Rescue” (KR) : un “système artificiel d’entraînement auto-limitant de gènes désirables”.
Il est possible que d’aucuns n’y verraient que du feu si on le qualifiait de “système d’entraînement désirable de gènes auto-limitants”.
Le concept de gène égoïste est, de toutes façons, issu d’un des cerveaux les plus pathétiquement meurtris au coeur de la clique Néo-Darwiniste et anti-mutualiste, le très célèbre Richard Dawkins – célèbre parce que construit médiatiquement ainsi. Au fait, les “gènes égoïstes”, que l’on a prétendûment découverts dans le Charançon du grain, comment sait-on qu’ils ne sont pas le fruit de mutations délétères générées, depuis 1842, par l’Agriculture Pesticidaire ? La bonne blague que voilà.
Une équipe de l’Université de Caroline du nord est en cours de développement d’un nouveau système de gène auto-limitant “Killer-Rescue” dans la Mouche, Drosophila melanogaster, pour éventuellement appliquer la même technologie d’extermination au moustique, Aedes aegypti, ou à la mouche, Drosophila suzukii – une mouche de l’Asie du sud-est présentement en cours d’invasion de l’agriculture Européenne et Nord-Américaine. Une équipe de Californie (Division of Biology and Biological Engineering, California Institute of Technology) est présentement en train de bricoler une technologie exterminatrice similaire en manipulant Drosophila melanogaster et Drosophila virilis. [227]
Il est à noter également que les scientifiques déments, dans leur hubris de dégénérescence morale, n’hésitent pas à conférer, à leurs abominations génétiques, des dénominations issues des mythologies des Peuples de la Terre, ainsi “Medea”, pour un supposé mécanisme de gène égoïste, ou “Semele” pour qualifier une stratégie “Killer-Male, Rescue-Female System” [230]. Medea est une sorcière tandis que Semele est une dénomination de la Terre dans la mythologie Grecque.
Insectes Chimériques : le Grand Remplacement ?
Selon la Grande Industrie, le marché global des insectes alimentaires serait de l’ordre de 1,2 milliards de dollars d’ici 2023 et de l’ordre de 8 milliards de dollars d’ici 2030. [218] [219] Selon certaines sondages, un tiers des Britanniques sont persuadés que les vers et larves seront à leur menu quotidien d’ici 2029. En Angleterre, ainsi, la chaine de fast-food, Abokado, a inclus, en mai 2019, les insectes sur son menu régulier – en partenariat avec Eat Grub. [252] Il existe aujourd’hui, de par le monde, un nombre croissant de compagnies petites et grandes, de restaurants, etc qui promeuvent ce type d’alimentation à base de Sauterelles, de Ténébrion, de Fourmis, de Mouche Soldat Noire, etc… [253] Il existe, même, une certification bio Européenne, depuis quelques mois. [254]
Selon la chèvre de ma grand-mère, on peut raconter tout, et son contraire, et il suffit, tout simplement, d’actionner les bons leviers politiques, policiers, médiatiques, juridiques, écologiques… pour faire avaler n’importe quelle couleuvre, et donc n’importe quel insecte chimérique, aux bons Peuples qui sont terriblement peu conscients que les psychopathes en contrôle peuvent être extrêmement déments, pernicieux, mensongers, calculateurs et, surtout, génocidaires… C’est la Démocratie en 3D : Domination, Division et Duplicité – en cours de rebootage vers 4D… pour la Destruction éventuelle des Peuples.
Je souhaite réitérer les alertes que j’ai lancées, en décembre 2017, dans mon second article “Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée ?” [231] car, malheureusement, les faits ne font que les confirmer.
Ainsi, deux mois après la publication de mon premier article d’août 2016, “La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture ?” [232], le GNIS publia une brochure gratuite – envoyée à tous les lycées de France – qui contenait ce paragraphe explicite : « Manger des insectes, pourquoi pas ? Deux milliards de personnes les consomment déjà, mais jusqu’ici, en Occident, personne n’avait accepté d’y voir une solution à la malnutrition. Pourtant, ils constituent une source de protéines et demandent peu de ressources. Les sauterelles, par exemple, nécessitent douze fois moins de nourriture que les bœufs pour produire la même quantité de protéines. Outres les insectes séchés et leurs farines, certains industriels utilisent la poudre d’insectes pour faire des biscuits, des barres chocolatées, etc. »[233]
Ce document n’existe plus sur le site du GNIS. En effet, depuis la parution de ce présent article, sans doute trop éclairant, Oxitec, l’INRA, et le GNIS, ont escamoté certains documents qu’ils jugeaient trop compromettants pour leur réputation déjà bien avérée de Guignols Nationaux de l’Intox Scientifique.
Est-ce une coïncidence que le GNIS – l’émanation de la mafia semencière, et l’ennemi déclaré de Kokopelli, au sein du Ministère de l’Agriculture – dissémine une telle déclaration/invitation, quelques mois après la publication, par la puissante Chambre des Lords au Royaume-Uni, d’un rapport de 55 pages intitulé “Insectes Génétiquement Modifiés” [234]. Le GNIS – dont les positions favorables aux organismes chimériques ne sont plus à prouver – est-il en train de préparer le peuple à la consommation d’insectes chimériques pour un proche futur – chimériques pour résister à la production de masse en cuves stérilisées ?
Dans ces deux articles, dont peu de monde se soucie, j’ai tenté de susciter l’attention, en France, sur l’introduction dans la Biosphère de milliards d’insectes chimériques, par la société Oxitec/Intrexon, et par d’autres sociétés maintenant – avec la bénédiction des Autorités – et sur le fait que l’interdiction, dans un futur proche, des néonicotinoïdes, selon la nouvelle loi Française, dite de Biodiversité, ne constitue, peut-être, qu’un gigantesque écran de fumée. Cet écran de fumée épaisse s’est paré d’une respectabilité écologique afin de faire gober, aux Peuples, les mouches et autres insectes chimériques des partenaires et amis de Monsanto/Bayer, de Syngenta/ChinaChem – et, si l’on analyse bien la situation, de toute la Mafia Pharmacratique.
Aujourd’hui, la perspective, dans le monde Occidental, d’un Grand Remplacement d’une partie de l’Alimentation, par les insectes – et donc les insectes chimériques – qui ne sévissait que dans des café-chics, ou chez des écologistes archi néo-darwiniens de type “gène égoïste”, s’est transformée en offensive agressive très généralisée.
En 2011, le “5000 Insect Genome Project (i5k)” a été lancé, aux USA, par Robinson et ses collègues, pour séquencer le génome de 5 000 espèces d’insectes, avant 2017. Cette dynamique fut également dénommée “Le Projet Manhattan de l’Entomologie” [236] [240] et le Français Denis Tagu, de l’Inra, en est membre. Des difficultés financières, et techniques, n’ont pas permis à cette dynamique d’être, pour l’instant, couronnée de succès.
En 2015, le Département d’Entomologie de l’Université de Nanjing, en Chine, a publié une première base, dénommée InsectBase, qui présentait le séquençage génétique de 138 espèces d’insectes. [241]. Et, très récemment, en mai 2019, une équipe du Ministère de l’Agriculture de Chine a publié une étude analysant les projets de séquençage génomique de 1219 espèces d’insectes répertoriés par le NCBI, le National Center for Biotechnology Information. [242] Ce séquençage de génomes d’insectes couvre 18 ordres et ce sont 401 espèces d’insectes qui ont, déjà, été totalement séquencées – dont principalement les Diptères, les Lépidoptères, les Hyménoptères et les Hémiptères – avec toutes les précautions de rigueur quant à l’interprétation des données en raison du facteur d’hétérozygotie chez les insectes et de leurs séquences génétiques dites répétitives. Nonobstant, de nouvelles technologies, récemment développées par les sociétés Oxford Nanopore [243] et Pacific Biosciences [244], ainsi que de nouveaux programmes (tels que Redundans et Platanus) permettraient d’effectuer de très rapides avancées dans toute cette nécro-ingénierie afin de contourner les obstacles induits, principalement, par le facteur prévalent d’hétérozygotie chez la plupart des insectes, et en particulier les Lépidoptères.
En fait, franchement, l’inclination de la Biosphère, pour ses propres raisons “évolutives” – que la raison humaine ne peut percevoir – à persister à pratiquer l’hétérozygotie chez les Insectes, et bien ailleurs, ne facilite en rien le travail de séquençage génomique des maniaques de nécro-technologies.
Il est donc sûrement fort intéressant, de la part des chercheurs, d’enquêter sur les multiples niveaux de variabilité génétique chez les êtres vivants – taux d’hétérozygotie, diversité des gènes, diversité des allèles, etc, etc – mais s’ils avaient la décence de ne pas s’en servir, en prétendant rectifier la Biosphère, elle n’en serait, certainement, que plus apaisée.
De plus, peut-on déduire la capacité extrême de génie innovateur de l’animal humain (se traduisant par une démence génocidaire terminale chez les psychopathes) de son niveau de variabilité génétique ? En effet, à 7 milliards d’individus, il est quasiment la moitié, selon les séquenceurs experts, de celui des chimpanzés dont il ne reste qu’environ 200 000 individus à la suite de l’extermination de certaines de leurs populations.
En France, l’Adebiotech – qualifié, ou auto-qualifié, de “Think Tank des Biotechnologies” – a lancé son premier colloque Insectinov, en décembre 2014, en annonçant carrément sa couleur chimérique et nécro-technologique: “Insectes : Une filière d’avenir pour les biotechnologies”. [235] Son troisième colloque est organisé, fin novembre 2019, avec un intitulé moins tapageur “Insect Production for Human and Animal Nutrition”. Il annonce, maintenant, se focaliser sur la production industrielle de masse: “Is industrial scale rearing taking off ?” [259]
Ainsi que je l’ai mentionné, à diverses reprises, et je vais le réitérer : une grande partie des recherches qualifiées de scientifiques (agronomiques, médicales, pharmaceutiques, etc) en France, sont totalement orchestrées à l’insu du public. Et ce, d’autant plus que les résultats sont toujours publiés en Anglais, les conférences sont données en Anglais, etc. C’est le cas de la majorité des établissements de recherche, en France, qui sont financés par l’argent public : Inra, Cnrs, Anr, Ird, Inserm…
Quant à la FFPIDI, la Fédération Française des Producteurs, Importateurs et Distributeurs d’Insectes, sa création date de 2011 et coïncide avec le lancement du “5000 Insect Genome Project” ainsi qu’avec la création de la société Française Ynsect, par Antoine Hubert et ses associés – une société spécialisée dans la fabrication de protéine d’insecte à base de Tenebrio molitor, le Ténébrion meunier (le ver de la farine) pour la nourriture animale et pour les engrais agricoles organiques.
Ynsect a sélectionné le Ténébrion meunier parce qu’il est très nutritif, grégaire et nocturne, parce qu’il ne vole pas et qu’il est donc bien adapté à la production industrielle de masse – à savoir peu onéreuse.
L’anonyme ver de farine, le Ténébrion du meunier qui dort, qui aime tant l’obscurité, la chaleur mutualiste de la tribu, et qui est tellement doux et gentil, est devenu, contre son gré, la vedette de la nouvelle industrie de protéine alternative – bien que, pour cette espèce de Coléoptère, cet acharnement humain, à son encontre, doive friser la vendetta !
D’autant plus que, depuis des dizaines d’années, l’agriculture mortifère s’é/vertue à exterminer les Ténébrions avec force insecticides : pyréthroïdes, néonicotinoïdes, organophosphates, etc. Aujourd’hui, elle va donc continuer à exterminer les Ténébrions, dans un certain écosystème agricole, tout en lançant une méga-industrie de concentration, de cette espèce – à visée de concentrés protéiques – dans un autre écosystème, en cuve.
Ces concentrés protéiques sont destinés à la consommation humaine de masse – et donc des masses populaires, les Sans-Dents de plus en plus pauvres. Ils sont également destinés à l’alimentation des animaux – bovins, porcs, poissons et autres crevettes – produits dans d’autres méga-champs de concentration afin de nourrir (à savoir, empoisonner à petit feu) les animaux entassés dans les mégapoles – à savoir les futurs camps de concentration de l’Etat Français dotés de toutes les technologies “smart” : 5 G omniprésente, surveillance, reconnaissance faciale, fichiers généralisés, robots-cops… et autres contredanses si trop de dissidences ! [249]
Les champs de concentration de dizaines de milliers de bovins (y compris bios) – tels que nous les avons filmés, avec Ananda, il y a une douzaine d’années de cela, dans le Colorado, avec leurs lacs afférents d’excréments – n’existent pas en France. Mais ils sont en cours d’installation, ces champs/usines de concentration, pour les insectes… et c’est Ynsect qui va construire les plus gros du monde à Amiens. Cocorico.
Ynsect, qui est en partenariat avec Total, possède deux douzaines de brevets sur les technologies industrielles que la société a mise au point pour ses chaines d’extraction protéique à base d’extermination de Ténébrions. En juin 2019, Ynsect, qui ambitionne de se transformer en leader mondial de la protéine alternative, a reçu 20 millions d’euros de subventions de la Commission Européenne [245] – quelques mois après avoir levé 110 millions d’euros, auprès d’établissements financiers, [246] afin de financer la construction de la plus grande usine au monde de protéines à base d’insectes avec une production annuelle, en toute première phase, de 20 000 tonnes.
Ynsect fait partie des 54 partenaires de l’organisation [248], créée en 2012, dénommée “PPIFF”, à savoir “International Platform of Insects for Food and Feed” qui se prétend “La Voix du Secteur Insecte dans l’Union Européenne” [247] et qui est, bien sûr, une émanation des technocrates corrompus de la Commission Européenne et de la Mafia Industrielle. Ces partenaires ont levé, très récemment, un demi-milliard d’euros d’investissements, dans une vingtaine de pays Européens. Il est à noter que l’un des investisseurs d’Ynsect est le groupe Français Finasucre qui est également spécialisé dans la production d’acide lactique. Et pour mémoire, la production d’acide lactique est, mondialement, de plus en plus chimérisée.
Les 54 partenaires du PPIFF comprennent des centres de recherche Européens totalement dévoués aux chimères génétiques et inféodés à l’Industrie des Nécro-technologies tels que l’Université de Gand en Belgique (un fervent partenaire de Monsanto/Bayer) et le centre de technologie Leitat en Espagne. Ils comprennent également des partenaires observateurs et des partenaires engagés, tels qu’Hermetia.
Hermetia est ainsi nommé parce que cette société a sélectionné un autre insecte-vedette, “la Mouche Soldat Noire”, Hermetia illucens, qui fait de 14 à 20 mm de longueur. HermetiaPro (en Allemagne, Hermetia GbR) produit des oeufs et des larves d’Hermetia illucens, un Diptère dénommé en Anglais, “Black Soldier Fly”, en partant du postulat selon lequel, sur une surface donnée, il est possible de produire jusqu’à 1400 fois plus de biomasse d’Hermetia illucens que de biomasse de grains de soja – et donc, grosso modo, 12 000 fois plus que de biomasse de boeuf, si l’on continue ces comparaisons relativement grotesques. Selon l’étude de Van Huis, en 2013, les insectes peuvent convertir leur biomasse d’alimentation 12 fois plus efficacement que le bétail.
HermetiaPro s’est spécialisé dans le “recyclage” des déchets agricoles de la production d’amandes en Californie, prétendument peu utilisables, et a passé un contrat avec l’Association des Producteurs d’Amandes de Californie (Almond Board of California contrôlant 80 % de la production mondiale) pour recycler l’intégralité de leurs déchets d’ici 2025 et commercialiser les fertilisants organiques qui sont également manufacturés par HermetiaPro.
Les déchets agricoles de la production d’amandes sont de la bio-masse qui devrait être recyclée dans le champ dont elle est issue – mais c’est un autre sujet. Avec Sofy, nous avons filmé et interviewé des apiculteurs parmi ceux amenant en Californie, de tous les USA, 1 ou 2 millions de ruches d’abeilles au moment de la pollinisation des amandiers. Nous avons filmé des scènes d’abeilles agonisant sous l’impact des fongicides utilisés pour sauver les récoltes au moment de pluies trop intenses.
Je n’irais pas jusqu’à prétendre que les déchets agricoles d’amandes ne sont pas, directement et localement, recyclés parce qu’ils sont trop toxiques… mais vu le niveau de contamination de la production conventionnelle toxique d’amandes en Californie, est-il vraiment raisonnable de faire remonter cette contamination dans la chaine alimentaire en la faisant transiter par l’estomac d’Hermetia illucens ? Même avec le prétexte, pour convaincre les adorateurs de Greta, que ce diptère n’émet que peu de méthane et de dioxyde de carbone…
Hermetia illucens, ce Diptère, de la Famille des Stratiomyidés, est considéré comme l’un des insectes comestibles possédant le plus haut niveau d’acides gras saturés. Ses larves sont constituées de 29 % de lipides et de 42 % de protéines. Ces larves ne sont pas supposés concentrer de pesticides ou de mycotoxines et ce diptère est très promotionné de par ses capacités de “recycler les déchets”. Tous types de déchets organiques ? [250] Il semblerait que oui selon les expérimentations déjà réalisées ou en cours : fumier, paille de riz, déchets de nourriture, tourteau de grains, organes d’animaux et déchets d’abattoirs… et même les boues d’épandage. Hermetia illucens est considéré comme l’un des Diptères comestibles les plus polyvalents, sur le plan de la diversité des substrats qu’il puisse métaboliser, et les plus efficaces quant au ratio de nutrition qu’il génère.
Ses larves sont tellement prisées, car très lipidées, qu’elles sont même pressenties pour ce que j’ai dénommé, en 2007, les “nécro-carburants”, les “nécro-fuels”. Au fait, en parlant de nécro, sommes-nous réellement certains que les larves d’Hermetia illucens ne sont pas, également, des bio-accumulateurs – à savoir, dans ce cas, des nécro-accumulateurs de toxines, en tous genres, dont sont replets tous les éléments alimentaires sus-nommés ? Et surtout les boues d’épandage contenant, également, outre les matières fécales, tous les déchets non traités des hôpitaux, les effluents des traitements anti-cancers, les effluents des patients cancéreux, etc, etc. Tout va bien ?
Et il est plus qu’évident qu’il nous faille poser cette même question pour tout élevage d’insectes, chimériques ou non. Quelle est la source de son alimentation ? Quel en est le niveau de toxicité ? L’espèce d’insecte sélectionnée est-elle, ou non, un nécro-accumulateur ? Il est à noter, de plus, qu’il a été prouvé que l’addition de Bacillus subtilis à l’alimentation des larves en augmentait la croissance. Et le Bacillus subtilis est très prisé par l’Industrie Nécro-technologique…
Et, d’ailleurs, dans le cas d’Hermetia illucens, ce n’est plus la peine de se poser la question de sa capacité de nécro-accumulation : il a été prouvé que cette grosse Mouche Soldat Noire accumule le cadmium, le plomb… Selon certaines études, “il semble” que les larves d’Hermetia illucens n’accumulent pas les pesticides tels que le chlorpyrifos, l’azoxystrobine et le propiconazole ou, encore, les remèdes de Big Pharma tels que la carbamazépine (un antispasmodique) et la roxithromycine et la triméthoprime (des antibiotiques).
Hermetia n’est pas la seule société, d’ailleurs, sur le créneau de la Mouche Soldat Noire car d’autres leaders mondiaux de la production de protéines d’insectes l’utilisent également – tels qu’Entofood en Malaisie (en partenariat avec le groupe Veolia), AgriProtein (UK/Afrique du sud), Protix en Hollande, Mutatec en France (en partenariat avec le groupe Veolia), Enterra Feed au Canada ainsi qu’Innovafeed, une compagnie de biotechnologie Française.
Innovafeed, basé à Paris, vient de signer un contrat de partenariat avec la multinationale Cargill. Selon Innovafeed: «L’approche d’InnovaFeed, basée sur l’économie circulaire, a un impact vertueux sur l’environnement grâce à l’utilisation de coproduits issus de la production d’amidon et de sucre pour nourrir les insectes – la mouche soldat noire (Hermetia illucens). Lorsque les larves atteignent la maturité, la partie protéique et l’huile en sont extraites pour être intégrées à l’alimentation des poissons d’aquaculture, des animaux domestiques et des animaux d’élevage juvéniles comme le porcelet ou encore la volaille ». Selon, Pilar Cruz, président de Cargill Nutrition Animale. «Notre rôle consiste à trouver pour nos clients des aliments innovants, respectueux de la planète et permettant une production durable de protéine». [251]
C’est une breaking-news et cela me brise le coeur d’émotions et de joies ! La multinationale Cargill, l’un des leaders archi-criminels, et génocidaires, de l’Agriculture Pesticidaire et de la distribution alimentaire mondiale promet de se recycler dans le respectueux de la planète ! Au fait, Cargill n’est pas réputé faire partie d’une quelconque coalition anti-OGMs. La source du sucre et de l’amidon nourrissant les mouches d’Innovafeed, est-elle certifiée exempte de chimères génétiques? Innovafeed a levé des fonds l’an passé et l’un de ses investisseurs est Temasek Capital, une société financière de Singapour qui est très engagée dans les chimères génétiques et autres nécro-technologies – durables, s’entend.
Et il est plus qu’évident qu’il nous faille poser cette même question pour tout élevage d’insectes, chimériques ou non. Quelle est la source de son alimentation ? Quel en est le niveau de toxicité ? L’espèce d’insecte sélectionnée est-elle, ou non, un nécro-accumulateur ? Il est à noter, de plus, qu’il a été prouvé que l’addition de Bacillus subtilis à l’alimentation des larves en augmentait la croissance. Et le Bacillus subtilis est très prisé par l’Industrie Nécro-technologique…
Et, d’ailleurs, dans le cas d’Hermetia illucens, ce n’est plus la peine de se poser la question de sa capacité de nécro-accumulation : il a été prouvé que cette grosse Mouche Soldat Noire accumule le cadmium, le plomb… Selon certaines études, “il semble” que les larves d’Hermetia illucens n’accumulent pas les pesticides tels que le chlorpyrifos, l’azoxystrobine et le propiconazole ou, encore, les remèdes de Big Pharma tels que la carbamazépine (un antispasmodique) et la roxithromycine et la triméthoprime (des antibiotiques).
Dans ce monde de courses effrénées vers le précipice, tout un chacun (Hermetia, Innovafeeed, Ynsect, AgriProtein, Enterra Feed, etc) se proclame le leader de ceci ou de cela dans le domaine de l’entomophagie. Enterra Feed, au Canada, tout comme Ynsect, en France, affirment qu’ils sont en train de construire la plus grande usine au monde de production de protéine d’insectes. Et en Hollande, Protix a affirmé de même, durant l’été 2019, lors du lancement de son nouveau méga-projet, inauguré par le roi, sur mode, également, de la Mouche Soldat Noire.
Ynsect a qualifié sa production, de ver de farine, de “molityculture” dont il se prétend le leader mondial (ainsi que le leader en “entomoculture” et en “coléoculture”) ce qui ne veut trop rien dire, car stricto sensu, “molityculture” signifie “culture de ce qui est moulu” – et par extension, la farine. Puis je me permettre de suggérer qu’il s’agirait plutôt de culture de l’enfarinement des Peuples lorsque l’on subodore que les méga-usines, d’élevage et d’extermination d’insectes, constitueront de tels incontrôlables “bouillons de culture”, et de pathogènes, que les innovations chimériques salvatrices seront immanquablement appelées à la rescousse. Killer/Rescue !!
En effet, certains chercheurs commencent à lancer l’alerte en affirmant que le développement exponentiel du secteur insectes pour la nourriture humaine et animale, et la nourriture du sol, risque d’engendrer des catastrophes écologiques ou sanitaires.
Justement, une équipe de Pologne vient de publier, durant l’été 2019, les résultats de son enquête qui a duré de 2015 à 2018 et qui a porté sur l’analyse d’insectes provenant de 300 fermes d’insectes (et de magasins pour animaux domestiques) dont 75 fermes pour la production de Ténébrion, et autant de fermes pour le Grillon domestique, pour la Blatte de Madagascar, et pour le Criquet migrateur – provenant d’Ukraine, d’Allemagne, de Slovaquie, de Pologne et de Lituanie. Les conclusions de cette enquête Polonaise sont proprement catastrophiques. [257]
Ils ont découvert des parasites dans 81 % des fermes de production dont 69 % n’étaient pathologiques que pour les insectes eux-mêmes; dont 36 % étaient potentiellement pathologiques pour les animaux; et dont 31 % étaient potentiellement pathologiques pour les animaux humains. Voici une liste partielle des divers parasites répertoriés : Nosema, Cryptosporidium, Steganorhynchus dunwodyii, Hoplorhynchus acanthatholius, Blabericola haasi, Gregarina blattarum, Gregarina niphadrones, Gregarina cuneata, Gregarina polymorpha, Balantidium col, Balantidium blattarum, Entamoeba coli, Entamoeba hartmanni, Entamoeba dispar, Entamoeba hystolitica, Nyctotherus ovalis, Nyctotherus, periplanetae, Hymenolepis nana, Hymenolepis diminuta, Steinernema feltiae… plus une pléthore d’autres.
Il existe, de plus, dans les Archives de l’Inra, un document publié en Hollande en 2014, qui est intitulé “Diseases in insects produced for food and feed” [258] et qui analyse l’impact, sur la production d’insectes, de divers groupes de pathogènes : virus, bactéries, fungus, nématodes et protistes. Les conclusions de cette étude Hollandaise sont sans appel: l’Industrie de production d’insectes, pour la nourriture animale et humaine, est complètement incapable de gérer le diagnostic des pathogènes affectant ces insectes par manque d’ouvrages, manque de protocoles, etc.
C’est une course en avant dont l’objectif est, tout simplement, d’exterminer tous les parasites attaquant les monocultures d’insectes industriels promus à une extermination à visée alimentaire. D’ailleurs, vu que l’INRA a jugé plus politiquement correct de supprimer ce dossier – “Diseases in insects produced for food and feed” – de ses archives, depuis la publication de mon article, j’ai remis un autre lien vers le PDF de cette étude dont l’un des auteurs est Christina Nielsen-Leroux de l’INRA Français!
Mais l’Industrie veille qui a déjà mis des chercheurs sur l’explorations de pistes chimériques visant à optimiser la production – par exemple de nécro-fuel et de nourriture à base de Mouche Soldat Noire. La conclusion d’une étude, en Chine, d’août 2019, travaillant sur le sujet, est la suivante :
«Cette étude pourvoit un niveau sans précédent de données, générées par le séquençage du transcriptome, qui permettent de révéler le mécanisme d’accumulation de matières grasses brutes dans la Mouche Soldat Noire en phase de développement. Cette découverte offre une promesse considérable pour la production de bio-diesel à base d’insectes et met en exergue que des approches futures de génie génétique peuvent en modifier la quantité de matières grasses et la composition en acides gras au bénéfice de l’industrie de production d’insectes». [256]
L’Industrie joue, à l’argent et au génocide, avec tout. Ainsi, au printemps 2019, des chercheurs de l’Université de St-Louis aux USA ont présenté leur nouvelle création de production de soie d’araignée de laboratoire :
«Nous avons créé une soie d’araignée synthétique en optimisant une séquence d’ADN synthétique afin d’encoder un haut poids de protéine de soie d’araignée ainsi qu’une bactérie technicienne afin de faciliter sa surproduction».
Franchement, il suffisait d’y penser ! Et annoncent-ils : cette nouvelle soie chimérique va leur permettre de confectionner le nec-plus-ultra des gilets pare-balles. La bonne nouvelle que voilà : les armées professionnelles, ou les flics de Castaner, vont pouvoir mutiler et exterminer les civils en toute sécurité… avec de la soie chimérique produite en toute éthique, sans violenter des animaux…
Pendant ce temps-là, dans d’autres laboratoires discrets, des chercheurs discrets, de par le monde technologique, sont déjà en cours d’expérimentation de technologies chimériques pour apaiser les angoisses existentielles des trillions d’insectes concentrés dans des usines de production industrielle de masse de protéines.
Mais l’Industrie veille, encore plus, qui subodore, sans doute, que cela va rapidement très mal se passer avec les méga-usines de production d’insectes alimentaires… Elle a déjà commencé à investir dans la toute nouvelle révolution agricole : l’Agriculture Cellulaire Chimérique.
Parfois, je suis obligé de me pincer les neurones pour être sûr que je ne suis pas en mode hallucinatoire… Donc, pour sauver Greta How Dare You, de la Fournaise Climatique, l’Agriculture Cellulaire Chimérique est en cours de promotion d’un nouveau concept très innovateur, sinon innova/tueur : le Néomnivorisme.
Cela fera l’objet d’un prochain dossier concernant “les fausses viandes”.
But what the Fake is going on here ?
N’est-il pas amusant que les deux insectes les plus privilégiés, de l’extermination à visée de protéines industrielles – le Ténébrion du Meunier et la Mouche Soldat Noire – portent des noms génériques Latins “Tenebrio” et “Hermetia” qui sont directement corrélés à ce qui est sombre et hermétique ?
Xochi. Le 11 Octobre de l’An 01 des Gilets Jaunes