Sommaire
Autres Mirabilis d’Amérique du Nord
Les Propriétés Extrêmement Aphrodisiaques des Mirabilis
Les Propriétés Extrêmement Médicinales des Bétalaïnes des Mirabilis
La Belle de Nuit, ou Merveille du Pérou – Mirabilis jalapa – est originaire d’Amérique Latine et fait partie de la Famille des Nyctaginacées. Le genre Mirabilis comprend une soixantaine d’espèces tempérées et tropicales – dont une moitié est sise en Amérique du nord.
Mirabilis jalapa fut introduit, en Europe, par les explorateurs Espagnols, en 1596.
Il n’en existe qu’une seule espèce en Asie, Mirabilis himalaica, qui se serait séparée de ses espèces soeurs des Amériques vers le début du Pléistocène – il y a deux millions d’années, et des poussières – afin d’aller conter fleurette dans les Himalayas, au Tibet et dans la province Chinoise de Sichuan.
Mirabilis jalapa est considérée, par les Autorités Génocidaires Globalistes – terminalement nécrosées du cerveau et adeptes de l’inversion accusatoire – comme une espèce invasive, sur toute la planète. Cette dissémination planétaire constitue, par conséquent et par excellence, une signature géographique – ou Géagraphique pour les plus inclinés et enclins vers la Mère – qui met en exergue, de suite, sa nature puissamment médicinale… et plus, si affinités.
Le nom du genre botanique “Mirabilis”, proposé par Carl Linné en 1753, signifie “magnifique, admirable” et vient du Latin “mirus” signifiant “étonnant”. Ce terme est lui-même dérivé de la racine Proto Indo Européenne “sméyros” signifiant “rire/sourire” – et qui est, peut-être, à l’origine du terme “marrant”. Le terme PIE “sméyros” est cognat avec “smáyatē” en Sanskrit, “μεῖδος/meidos” en Grec, “smile” en Anglais, etc.
Il est, d’ailleurs, ethnobotaniquement confirmé que chez les Hopi, la racine de l’espèce Mirabilis multiflora est considérée comme une substance enthéogénique conférant aux shamans une demie-heure à une heure de rires. Le Mirabilis jalapa est une Mirabelle Médicinale qui nous convie, en ces périodes de transparence sociale, à éradiquer tout ce qui est virtuel et non admirable afin de rendre hommage à ce qui est authentiquement Beau.
Mirabilis jalapa
Cette Merveille du Pérou, Mirabilis jalapa, est devenue une Merveille Planétaire qu’on retrouve partout sur la planète – puisqu’elle est envahissante. Dans les zones tempérées, elle se régénère même, chaque année, à partir de ses racines tubéreuses – lorsque le sol ne gèle pas trop intensément.
Les tubercules de Mirabilis jalapa peuvent atteindre 18 kgs!
Cette espèce se caractérise par une spécificité de comportements floraux: la même plante, sur des tiges différentes, peut porter des fleurs de couleurs différentes; des fleurs bicolores s’épanouissent sur des plantes aux fleurs unicolores; etc. [3]
D’ailleurs, Mirabilis Jalapa fait partie de cette incroyable diversité, d’une soixantaine de plantes, historiquement cultivée en Inde depuis deux millénaires au moins.
Sa présence, archéologiquement prouvée dans le sous-continent, ruine la totalité des théories mensongères “historiques” concernant la découverte de l’Amérique tout autant que la domestication des plantes et les débuts de l’agriculture. Cette espèce possède, également, une pléthore de noms en Sanskrit: “Sandhya-rága”, “Krishnakeli”, “Ttrisandhi”, “Bahu-Bumi” et “Sundia-ragum”. Tout autant qu’en d’autres langages: “Andhi mandarai” en Tamil, “Naalumani poovu” au Kerala, “Chandrakantha” en Andra-Pradesh et “Sanje mallige” au Karnataka.
L’espèce est nommée “Gulambasa” dans la médecine de l’Ayurvéda et “Gul e Abbas” dans la médecine Unani. Les feuilles en sont utilisées comme anti-inflammatoires, anti-viraux, anti-bactériens, anti-fongiques, anti-spasmodiques… Dans l’Himalaya et au Pakistan, elles sont également utilisées pour soigner les jaunisses et les hépatites. [26] Quant aux racines, elles sont utilisées pour leurs vertus diurétiques, purgatives et vulnéraires – et aphrodisiaques.
Les Tribus indigènes de Shivalik Hills, dans l’Himachal Pradesh, conservent ses tubercules au vinaigre en raison de leur valeur nutritive.
La pâte du tubercule est appliquée afin de ralentir la croissance d’anciennes tumeurs par les Peuples Tribaux du Rajasthan.
Au Népal, la Médecine Traditionnelle utilise, également, les racines comme aphrodisiaque et purgatif. Une pâte en est confectionnée pour traiter la gale et les pathologies musculaires. Le jus de la racine est prescrit – à raison de 4 petites cuillères, deux fois par jour – pour soigner les diarrhées et les fièvres. En cas de problèmes de menstruation, une pâte en est faite avec de la farine de maïs et cuite au four. Les feuilles sont considérées diurétiques.
L’usage de cette plante, au Népal, remonte à l’antiquité, également, car il en existe une foultitude de dénominations en Nepali, en Gurung et en Taru.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, Mirabilis jalapa est nommé “Zhu Fan Hua Tou” et a été utilisé pour traiter les blessures, la constipation, le diabète, les pathologies du système urino-génital et pour fortifier le flux sanguin et harmoniser le fonctionnement cardiaque. La posologie est de 3 à 9 grammes en décoction de racines par jour.
En Chine, également, les fleurs sont infusées dans de l’eau afin de colorer les pâtisseries ou les gelées confectionnées à partir d’algues. De même au Japon, une poudre cosmétique est confectionnée à partir des semences. Cette espèce est en effet, présentement, utilisée dans des préparations cosmétiques car elle est réputée active à l’encontre des peaux sèches et des inflammations cutanées.
Frederick Porter Smith, dans son ouvrage publié en 1871, “Contributions Towards the Materia Medica & Natural History of China”, mentionne l’usage du Mirabilis jalapa, dénommé “Rouge-Flower”, pour préparer une pâte cosmétique, toujours présente dans les toilettes des dames Chinoises, afin de s’en orner les lèvres et les joues. Cette pâte était également utilisée pour imbiber les tampons des officiers administratifs supérieurs Chinois afin de les distinguer de ceux de leurs subalternes.
On a de nouveau, aujourd’hui, recours à Mirabilis Jalapa pour confectionner des teintures naturelles pour les cotonnades et autres tissus. [25]
Au Mexique, la plante est traditionnellement utilisée pour les coliques abdominales, les diarrhées, les contusions, les morsures, les blessures, les douleurs musculaires, les pathologies vaginales… La posologie est de 8 à 9 g, en décoction, de racines par jour.
La seconde partie du binôme Mirabilis jalapa, vient de l’association avec le nom de la racine d’Ipomea purga, ou Ipomea jalapa, qui est appelée “Jalapa” au Mexique et dont les qualités sont, également, très purgatives et cathartiques.
A Haiti, la plante est traditionnellement utilisée, en racine, comme vermifuge, purgatif et pour les hépatites.
A Cuba, elle est traditionnellement utilisée pour les parasites intestinaux et les herpès.
Au Guatemala, elle est traditionnellement utilisée par les Mayas pour les abcès, les furoncles, les contusions, les conjonctivites, les dermatoses, les mycoses, l’hépatite, l’herpès, la leucorrhée, la syphilis, les inflammations vaginales, les parasites intestinaux et les blessures.
Ses racines ne sont pas conseillées durant la grossesse car l’espèce a été utilisée, dans certaines traditions, comme plante abortive.
C’est, en fait, relativement, une panacée universelle si l’on en juge par ses usages traditionnels très diversifiés et par les récentes études modernes et pharmacologiques. Il a été, en effet, déterminé qu’elle possède des qualités: anti-allergiques et anti-asthmatiques [4], anti-oxydantes [10] [14] [21] et anti-cancéreuses [29] [31], anti-nociceptives [5], anti-microbiennes, anti-inflammatoires et vulnéraires [9] [20] [30], anti-hypoglycémiques et anti-hypolipidémiques. [6]
Anti-bactériennes à l’encontre d’Escherichia coli [8] Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Bacillus subtilis, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi, Vibrio cholera, Serratia marcescence et Pseudomonas aeruginosa. Des extraits de feuilles de Mirabilis Jalapa sont utilisés pour confectionner les cotons, tissus et textiles hygiéniques pour l’industrie hospitalière. [13] Anti-fongiques à l’encontre de Aspergillus niger, Fusarium solani, Fusarium oxysporum…
Au sujet de ses propriétés anti-hypolipidémiques: La racine de Mirabilis Jalapa contient, en effet, une abondance de trigonelline. [7] Cette substance est réputée posséder une activité anti-hypoglycémique et anti-hypolipidémique mais également neuro-protective, anti-migraines, sédative, anti-bactérienne, anti-virale, anti-humeur, amélioratrice de mémoire, etc. La trigonelline est un alcaloïde dérivé du métabolisme de la niacine, la vitamine B3. On la retrouve dans le Fénugrec, le Café, le Cannabis, le Dahlia, etc.
Il est absolument essentiel de cultiver le Mirabilis Jalapa avec des pratiques respectueuses et non toxiques. En effet, c’est un puissant bio-accumulateur/nécro-accumulateur qui est utilisé, planétairement, pour décontaminer les sols toxifiés par les produits pétroliers, le cadmium, le plomb, les antibiotiques (telle que la tétracycline), etc. [15] [16] [17] [18] [19] [75] [76] [77] [79] [80] [81] [82] [84]
En fait, Mirabilis Jalapa est considéré comme un hyper-accumulateur – à savoir comme une plante nécro-accumulatrice de forte amplitude.
De plus, sur le plan du jardinage et de l’agriculture, il est intéressant de souligner que les protéines anti-microbiennes de Mirabilis Jalapa sont biologiquement très actives à l’encontre des “parasites” végétaux tels que les mosaïques du tabac, du concombre, du navet, de la tomate… [27] [28]
Mirabilis jalapa est active à l’encontre de la Noctuelle américaine du maïs, Spodoptera frugiperda. [74] En effet, Mirabilis jalapa contient des roténoïdes dont les activités insecticides sont très réputées. [78]
En ce qui concerne ses processus de reproduction. Le Mirabilis est, principalement, autogame. Les fleurs s’ouvrent en fin d’après-mlidi, ou en début de soirée – en fonction des saisons et de présence ou non du soleil. Le stigmate reste réceptif jusqu’au matin suivant, lorsque les fleurs se referment. C’est alors qu’il arrive fréquemment que les anthères déhiscentes y déposent leur pollen – ce qui induit l’autopollinisation, ou autogamie. Il arrive, même, que les anthères soient déhiscentes avant l’épanouissement total des fleurs en fin de journée.
Nonobstant, une partie de la fertilisation, des fleurs de Mirabilis jalapa, est opérée, durant la nuit, par des papillons nocturnes. Il est à noter, également, que l’espèce Mirabilis multiflora est, strictement, allogame car elle nécessite la pollinisation nocturne par des insectes.
Mirabilis himalaica
Il est dénommé “Zimoli” et “Ba-Zhu” au Tibet et est utilisé pour traiter les cancers de l’utérus, les douleurs des articulations, la névrite œdémateuse et les calculs rénaux. Des études pharmacologiques ont prouvé son activité à l’encontre des cancers du poumon et du foie. [1] [12]
Cette espèce entre, par exemple, dans les compositions Tibétaines traditionnelles appelées “Myrobalan 24” et “Myrobalan 35” – dédiées au traitement de l’arthrite, de la goutte, des inflammations rénales, des pathologies lymphatiques, des inflammations urinaires, etc – qui comprennent, entre autres, Cannabis sativa, Verbascum thapsus, Rubia cordifolia, Terminalia chebula, Carthamus tinctorius, Aconitum spicatum, Emblica officinalis, Malva verticillata, Tribulus terrestris, Acorus calamus, etc.
Elle entre également dans la composition Tibétaine traditionnelle appelée “Ol SE 25 /Podophyllum 25” dédiée à l’harmonisation des intestins, des reins, du flux sanguin, etc, qui comprend, entre autres, Coriandrum sativum, Piper nigrum, Cupressus torulosa, Terminalia chebula, Corydalis sp., Podophyllum emodii, Rubia cordifolia, Emblica officinalis, Punica granatum, Hedychium spicatum, Mirabilis jalapa, Onosma hookeri, Cinnamomum zeylanicum, Pterocarpus santalinus, Veronica ciliata, Hippophae rhamnoide, etc.
Cette espèce est l’objet de plusieurs brevets internationaux dont l’un porte sur une composition active à l’encontre des bactéries à Gram-positif et à Gram-négatif et contenant également: Crocus sativus, Saussurea medusa, Aconitum flavum, Aconitum pendulum, Tinospora sinensis, … ainsi que de la graisse de marmotte. [32] Un autre brevet porte sur le traitement de la spondylarthrite ankylosante et contient également Mirabilis jalapa, Artemisia sieversiana, Lamiophlomis rotata, Meconopsis sp., Pleurospermum hookeri, Rhododendron anthopogonoides, etc… en sus d’excréments de daim. [33]
D’autres brevets internationaux portent sur le traitement des problèmes de menstruations, du diabète, des problèmes gynécologiques, des pathologies de la prostate et des pathologies du foie et de la vésicule biliaire.
Mirabilis multiflora
Il est dénommé “l’hallucinogène Hopi”, “so:’ksi” et “so’kya”, et il se caractérise par des fleurs rouges et de très longues racines. Selon l’ethnobotaniste Whiting (“Ethnobotany of the Hopi”. 1939) les shamans Hopis mâchent les racines, ou en consomment le jus extrait, afin d’induire des visions de diagnostic. De 30 à 60 grammes de racine pourvoient une demie-heure à une heure de gaieté, selon l’auteur. Les racines de cette espèce s’enfoncent parfois à plus d’un mètre de profondeur. Mirabilis jalapa partie de la Magiacopée Hopi en compagnie de Psilocybe coprophilia, Nicotiana trigonophylla, Amanita muscaria, etc.
Selon l’ethnobotaniste Daniel Moerman (1986), le Peuple Zuni confectionnait des pains avec la farine de sa racine en tant que suppresseur d’appétit.
Autres Mirabilis d’Amérique du Nord
Ce sont une douzaine d’espèces d’Amérique du nord dont les usages médicinaux ou rituels, par les divers Peuples Amérindiens, ont été répertoriés: Mirabilis albida, Mirabilis alipes, Mirabilis bigelovii, Mirabilis californica, Mirabilis coccinea, Mirabilis greenei, Mirabilis hirsuta, Mirabilis linearis, Mirabilis multiflora, Mirabilis nyctaginea, Mirabilis oxybaphoides et Mirabilis pumila.
Chez les Navajo, par exemple, certaines espèces de Mirabilis, telles que Mirabilis oxybaphoides et Mirabilis multiflora sont utilisées rituellement pour préparer des mélanges de plantes spécifiques, à fumer en pipe, en fonction des chants. Durant le Chant du Coyote, un mélange spécial est concocté pour le “rituel fumé de l’obscénité”: Mirabilis oxybaphoides, Mirabilis sp., Amaranthus graecizans, Chenopodium sp., Eriogonum jamesii, Gilia longiflora, Oxytropis lambertii, etc, en sus de sécrétions d’yeux d’élan et de mouflon (in “Ethnobotany of the Navajo”. Francis Elmore. 1944).
Chez les Lakota, par exemple, Mirabilis nyctaginea est utilisé pour traiter le cancer du sein et Mirabilis hirsuta est fumé en pipe.
Les Propriétés Extrêmement Aphrodisiaques des Mirabilis
Dans un certain nombre de traditions, la racine est, ainsi, considérée tonique et aphrodisiaque – à savoir invitant à la fusion régénératrice. [22] Il n’est que de plonger son visage, au crépuscule, dans un bouquet de Mirabilis jalapa, lorsque ses fleurs s’épanouissent en une profusion de parfums exquis et enivrants, pour entendre l’appel de la Maithuna orgiastique.
En Espagnol, cette plante est d’ailleurs dénommée, “Don Diego de la Noche”, “Instructeur Respecté de la Nuit”, ce qui est tout un programme – Diego, Didacus en Latin, vient du Grec didake/διδαχη signifiant “Instruction”.
Au Népal, au Pakistan, à Sri Lanka et dans les Himalayas, la Médecine Traditionnelle utilise les racines comme aphrodisiaque.
Dans l’Andra-Pradesh, une potion traditionnelle aphrodisiaque est concoctée à partir des racines de Mirabilis jalapa, de Rauvolfia serpentina, d’Asparagus racemosus et des feuilles de Jasminum grandiflorum. [23]
Voici deux études très récentes, de 2023, qui mettent en exergue la nature très aphrodisiaque de Mirabilis jalapa:
“Évaluation du potentiel aphrodisiaque de l’extrait de racine de Mirabilis jalapa L. : profil phytochimique et évaluations in silico, in vitro et in vivo chez des rats mâles normaux”. 2023. [70]
Selon les conclusions. « En outre, l’étude in vivo a révélé que l’administration de l’extrait de racine de Mirabilis jalapa (300 mg/kg) augmentait significativement (p < 0,01, p < 0,03) les fréquences de montage, d’intromission et d’éjaculation tout en diminuant significativement (p < 0,05) les latences de montage et d’intromission, ainsi que le temps d’intervalle post-éjaculatoire, par rapport aux médicaments standard que sont le sildénafil et le ginseng, ce qui a entraîné une amélioration de l’érection et de la performance sexuelle chez les rats. En outre, l’extrait a augmenté de manière significative (p < 0,05) les réflexes péniens ainsi que les niveaux de testostérone et d’hormones lutéinisantes… L’extrait a également démontré une grande sécurité dans les modèles de rongeurs, même à des doses aussi élevées que 2000 mg/kg.
En conclusion, l’extrait de racine de Mirabilis jalapa s’est avéré être un traitement alternatif de la dysfonction érectile et de l’éjaculation précoce. »
“Effets de l’extrait de racine de Mirabilis jalapa L. et du sildénafil sur la dysfonction sexuelle induite par la paroxétine chez les rats mâles et caractérisation de ses phytoconstituants par UPLC-MS”. 2023. [71]
Selon les conclusions. «Selon l’analyse provisoire UPLC-MS, l’extrait de racine de M. jalapa contient des phytoconstituants biologiquement importants tels que l’azadirachtine, la boeravinone-C, la boeravinone-F, la cyanodine-3-o-galactoside, l’acide dicafféoylquinique, le ginkgolide-B, la tricine-7-o-glucuronide, la poncirine et la 9-O-méthyl-4-hydroxyboeravinone B. Cette étude a confirmé que l’extrait de racine de Mirabilis jalapa possède un fort effet aphrodisiaque sur les rats mâles sexuellement déprimés induits par la paroxétine en rétablissant et en augmentant la fréquence des montages, des intromissions et des éjaculations. »
Les Propriétés Extrêmement Médicinales des Bétalaïnes des Mirabilis
Les Bétalaïnes constituent l’une des quatre classes de pigments qui confèrent leurs couleurs à certaines espèces végétales – les trois autres étant les Caroténoïdes, les Flavonoïdes/Anthocyanes et les Chlorophylles.
En fait l’un des authentiques “Arcs-en Ciel” de la Biosphère nutritionnelle et médicinale, conférée à l’Anthropos par la Terre-Mère, est le spectre des quatre classes de pigments colorants – Bétalaïnes, Caroténoïdes, Anthocyanes et Chlorophylles – [162]…
… qui confèrent des couleurs aux espèces végétales tout en prodiguant des qualités nutritionnelles et médicinales. Cela frise la Perfection Intentionnelle… et ce n’est, sans doute, qu’un euphémisme!
Ainsi, les Bétalaïnes peuvent être de couleur jaune, orange, violet et rouge; les Caroténoïdes de couleur jaune, orange et rouge; les Chlorophylles de couleur verte; les Anthocyanines de couleur jaune, orange, bleu, rouge et violet. Quant aux autres Flavonoïdes, ils sont de couleur jaune pâle pour les Flavonols, Aurones et Chalcones; de couleur blanc pour les Flavones; de couleurs rouge, violet, bleu et brun pour les Tannins.
L’étude, de 2022, “Devrions-nous “manger un arc-en-ciel” ? Une revue générale des effets sur la santé des pigments bioactifs colorés présents dans les fruits et légumes” , a passé en revue 86 études portant sur les corrélations entre l’amélioration de la santé et les pigments colorés. Sur le plan des effets médicinaux bénéfiques, les pigments, de diverses couleurs, se situent, ainsi, par ordre d’importance: orange, bleu/violet, jaune pâle, jaune, blanc et vert. [162]
Les Bétalaïnes sont présentes dans 17 Familles botaniques de l’Ordre des Caryophyllales [108] – dont les Amaranthacées, les Basellacées, les Cactacées, les Portulacacées, les Nyctaginacées… [117]
On les trouve, également, chez des bactéries – telle que la cyanobactérie aquatique, Gluconacetobacter diazotrophicus – [151] et chez quelques genres de fungi Basidiomycetes – Amanita, Hygrocybe et Hygrophorus.
A ce jour, ce sont 74 types de bétalaïnes qui ont été identifiés: 32 bétaxanthines and 42 bétacyanines [118].
Dans la Famille des Amaranthacées, on trouve des Bétalaïnes dans les espèces des genres Alternanthera, Amaranthus, Beta, Celosia, Gomphrena et Chenopodium – dont la Quinoa très colorée. [103]
On trouve, ainsi, des bétalaïnes dans les inflorescences de Celosia argentea (Amaranthacées), dans les feuilles de Portulaca oleracea (Portulacacées), dans les bractées de Bougainvillea glabra (Nyctaginacées) [165] et dans les fleurs de Mirabilis jalapa (Nyctaginacées).
Selon leur structure chimique, les bétalaïnes sont divisées en deux groupes. Les bétacyanines, (avec une absorbance maximum autour de 538 nm), présentant une coloration violette – telles que la bétanine, la prébétanine, l’isobétanine, la néobétanine, l’amaranthine, la gomphrénine et la bouganvilléine. Les bétaxanthines, (avec une absorbance maximum autour de 480 nm), présentant une coloration jaune – telles que les vulgaxanthines et l’indicaxanthine.
Il prévaut une exclusivité mutuelle des pigments hydrosolubles que constituent les anthocyanes et les bétalaïnes – à savoir que, dans l’Ordre des Caryophyllales (sauf dans les Familles des Caryophyllacées et des Molluginacées), telle espèce végétale est colorée par l’une des deux classes de pigments, seulement, mais jamais les deux.
Pour être précis, la présence simultanée des deux types de pigments – bétaxanthines et bétacyanines – est nécessaire pour les couleurs orange et rouge. Quant aux colorations bleues, les bétalaïnes bottent en touche et renvoient la balle aux anthocyanes!
Pour mémoire, les couleurs du spectre visible se situent, chez l’oeil humain, entre 380 et 700 nm.
Mirabilis jalapa contient des Bétalaïnes dans ses fleurs, dans ses tiges et feuilles et dans ses racines. En fonction des couleurs des fleurs, ce sont les bétacyanines ou les bétaxanthines qui y prédominent – mais qui sont absentes, cependant, des fleurs de couleur blanche.
Les Bétalaïnes sont très rapidement solubles dans l’eau et dans l’alcool. Une Teinture-Mère alcoolique, de fleurs, est prête, et très colorée, au bout, seulement, du quelques jours.
Les pétales jaunes présentent des niveaux élevés de bétaxanthine, les pétales magenta des niveaux élevés de bétacyanine, les pétales rouges des concentrations élevées et à peu près similaires des deux pigments, et les pétales roses des niveaux faibles de bétacyanine et très peu de bétaxanthine. [83]
Dès 1965, 8 bétaxanthines avaient été isolées à partir des fleurs de Mirabilis jalapa: des indicaxanthines, des vulgaxanthines et des miraxanthines.
Les bétalaïnes possèdent des qualités neuroprotectrices, anti-oxydantes, anti-cancers, anti-tumorales, anti-inflammatoires [128], hépato-protectrices, anti-microbiennes, cardio-protectrices, anti-lipidémiques [101], cyto-protectrices [122], chémo-protectrices [134] [150], anti-athérosclérotiques, anti-hypertensives…
Les bétalaïnes soulagent le stress oxydatif, la fatigue et les inflammations et améliorent les performances sportives. [146]
Sur le plan neuronal, les algorithmes des robots, de la non-Intelligence Artificielle, ont, d’ailleurs, mis en exergue que les espèces suivantes, de la Médecine Traditionnelle Chinoise, sont efficaces quant au traitement de la Maladie d’Alzheimer: Mirabilis jalapa, Ligusticum chuanxiong, Lippia nodiflora et Ardisia japonica. [87]
Certaines bétalaïnes sont des vecteurs de longue vie. Une étude , de 2020, a découvert que 4 bétalaïnes – sur 17 bétalaïnes analysées – se comportaient comme d’extraordinaires anti-oxydants et composés anti-vieillissement: l’indicaxanthine, la dopaxanthine, la phénylalanine-bétaxanthine et une bétacyanine (indoline carboxylic acid-betacyanin). [183]. Par exemple, la phénylalanine-bétaxanthine a été validée rallonger la vie des nématodes Caenorhabditis elegans de 22%! [136]
En ce qui concerne leurs propriétés anti-cancers:
L’indicaxanthine induit l’autophagie dans les cellules cancéreuses épithéliales intestinales par des mécanismes épigénétiques. [148] Elle protège à l’encontre du cancer du cervix. [155]
La bétanine protège à l’encontre du glioblastome – une tumeur maligne du cerveau – [156] ainsi qu’à l’encontre des cancers du colon-rectum [160] [186] [190], du cancer des ovaires [157], du cancer de la prostate [158] [163], du cancer de la cavité buccale [159], du cancer des seins [163] [181], du cancer de l’épiderme [188], du cancer des poumons [172], de la leucémie myéloïde [171], de l’ostéosarcome [164].
En ce qui concerne leurs propriétés chémo-protectrices:
Les bétalaïnes, du Bougainvilliers, protègent à l’encontre de la toxicité induite par le Paraquat. [139]
L’indicaxanthine prévient l’éryptose induite par l’extrait – archi-chimique – de fumée de cigarette. [124]
Les Bétalaïnes possèdent la capacité d’éliminer le stress oxydatif, et nitratif, en piégeant les radicaux libres et en prévenant les dommages à l’ADN.
Par exemple, une étude, de 2005, a mis en valeur que les bétalaïnes obtenues à partir de plantes appartenant à la famille des Amaranthacées, présentent une activité antioxydante supérieure à celle de l’acide ascorbique, la Vitamine C. [137]
Par exemple, une autre étude, de 2005, a évalué l’efficacité de la bétanine, de l’anthocyanine, du lycopène, de la bixine, du β-carotène et de la chlorophylle, séparément et combinés, dans l’inhibition de la peroxydation lipidique, des enzymes cyclo-oxygénases et de la prolifération des cellules tumorales humaines. Parmi les pigments testés, la bétanine, le lycopène, et le β-carotène, étaient les plus efficaces pour inhiber la péroxydation lipidique. [152]
Les Bétalaïnes possèdent, même, des qualités anti-malariales – à l’encontre de Plasmodium berghei [105] – ainsi qu’il l’a été validé pour l’Amaranthe épineuse, (Amaranthus spinosus), ainsi que pour l’Araignée dressée, Boerhaavia erecta.
D’ailleurs, à partir de la bétanine, un colorant bétalaïnique modèle a été semi-synthétisé à partir de la bétanine, le pigment magenta de la betterave rouge, et s’est avéré efficace pour l’imagerie de cellules vivantes de globules rouges infectés par le Plasmodium. [154]
Certaines Bétalaïnes sont fluorescentes. Par exemple, les inflorescences jaunes de Celosia argentea sont fluorescentes lorsqu’exposées à de la lumière bleue. Cette fluorescence est due à la présence de deux bétalaïnes, la vulgaxanthine et la miraxanthine.
Sur le plan de leur voie biosynthétique, les bétalaïnes sont dérivées d’une nouvelle classe d’enzymes du cytochrome P450 – ainsi que de l’acide aminé Tyrosine. [131]