Le genre Leonurus, dans la Famille des Lamiacées, comprend, environ, 25 espèces qui sont, principalement, originaires de l’Europe et de l’Asie. Certaines de ces espèces se sont naturalisées dans de nombreuses régions des Amérique du Nord et du sud ainsi que dans de nombreuses autres régions sub-tropicales ou tropicales de la planète.
Le nom Leonurus vient des termes Grecs “Léôn” pour lion et “Ourá” pour queue. Il signifie, donc, la Queue du Lion. L’espèce Leonurus cardiaca, la seule connue en France, est appelée “Agripaume” – ou “Agripaume cardiaque”. Le terme “Agripaume” est dérivé de deux termes Latins “acer” pour pointu et “palma” pour paume – faisant, ainsi, référence à la forme de ses feuilles.
Les Leonurus sont considérés, légalement, dans certains pays, comme des plantes très invasives. Les Néo-Darwinistes législateurs, à la solde de la Pharmacratie, ne peuvent pas imaginer que toutes les plantes, qu’ils légifèrent très invasives, soient, en fait, des Plantes Médicinales Maîtresses que la Terre fait abonder, dans sa générosité, afin de soulager les problématiques de santé somatique et psychologique de l’Humanité – en croissance exponentielle car nous sommes les témoins d’une fin de civilisation. L’espèce Leonurus japonicus fait, d’ailleurs, partie des 50 Plantes Médicinales Maîtresses majeures de la Médecine Traditionnelle Chinoise.
Médicinalement, les espèces de Leonurus sont utilisées en infusions ou en décoctions (à raison d’une cuillère à soupe de sommités séchées, par tasse d’eau, plusieurs fois par jour) ou en Teintures-Mères alcooliques (à raison de 30 à 60 gouttes plusieurs fois par jour). Dans le cas de douleurs menstruelles aiguës, il est conseillé de prendre de 5 à 10 gouttes de TM toutes les 15/20 minutes. Il est, également, possible d’utiliser leurs feuilles en cataplasmes – par exemple, dans le cas de l’aménorrhée et de la dysménorrhée ou dans le cas de rétention des lochies à la suite de l’accouchement. Selon l’auteur et herboriste Stephen Harrod Buhner, il est de loin préférable d’utiliser les plantes fraîches pour la confection de Teintures-Mères alcooliques de Leonurus cardiaca avec un ratio de 1-2, à savoir une partie de plantes fraiches pour 2 parties d’alcool.
Ces espèces médicinales sont, généralement, contre-indiquées pour les femmes enceintes (en raison de leur capacité à stimuler les contractions utérines), pour les femmes sujettes à la ménorragie, à l’endométriose et aux fibromes utérins et pour toute personne prenant des médications allopathiques anti-coagulantes – telle que la warfarine. De plus, elles sont, strictement, déconseillées à toute personne consommant des remèdes allopathiques de la classe des benzodiazépines.
Leonurus cardiaca / Agripaume cardiaque
Cette espèce est originaire du sud-est de l’Europe et de l’Asie centrale. Elle s’est naturalisée dans de nombreuses régions du monde. Les plantes font entre 70 cm et 1,50 m de hauteur. Ce sont ses parties aériennes qui sont utilisées médicinalement.
Leonurus cardiaca est la seule espèce médicinale, du genre Leonurus, autorisée par les Autorités – et, donc, par la Mafia Pharmacratique – en France. [22]
Selon Culpepper, c’est une plante Vénusienne sous l’égide de la Constellation du Lion. Dans la mythologie Nordique, Leonurus cardiaca est associé avec la Dame, Freyja, la déesse Vénusienne de l’amour et l’un des visages de la Mère Planétaire. Selon certaines sorcières, Leonurus cardiaca entre dans la composition de philtres d’amour – pour attirer les hommes… D’ailleurs, aujourd’hui, que sont devenus les Hommes – les Mâles ? Que sont devenus les Guerriers dont la mission est de protéger les Peuples contre les prédateurs biophobes qui persécutent, perpétuellement, l’Humanité ?
Traditionnellement, Leonurus cardiaca a été utilisé, en Europe, comme cardiotonique (pour la tachycardie et les palpitations), pour traiter les pathologies gynécologiques (aménorrhée, dysménorrhée, crampes menstruelles, rétention des lochies, anxiétés de ménopause, dépression de post-partum, symptômes climactériques, syndromes prémenstruels), les problèmes d’hypertension, les refroidissements, les problèmes digestifs (acidité, flatulences), les douleurs, les vers intestinaux, l’asthme, les inflammations cutanées, les blessures, l’épilepsie, l’hystérie, la fatigue chronique, les maux de dents et comme calmant et relaxant du système nerveux.
Selon Nicholas Culpeper (1616-1654), dans son ouvrage “The English Physician”, Leonurus cardiaca élimine les vapeurs de mélancolie du cœur, accroît la joie de vivre et soigne la matrice des mères.
L’étude de 2012, “Epilepsy in the Renaissance : A survey of remedies from 16th and 17th century German herbals”, [35] a mis en exergue l’évocation de 221 plantes médicinales – dont Leonurus cardiaca – utilisées à l’encontre de l’épilepsie telles qu’elles sont mentionnées dans 9 Traités d’Herboristerie Européens des 16e et 17e siècles – en particulier ceux de Bock (1577), Fuchs (1543), Mattioli (1590), Lonicerus (1660), Brunfels (1532), Zwinger (1696) et Tabernaemontanus (1591).
Dans son ouvrage de 1971, “A Modern Herbal”, Maude Grieve précise qu’au 15e siècle, Leonurus cardiaca était utilisé pour éloigner les mauvais esprits. Cette protection est évoquée, également, dans l’ouvrage “De viribus herbarum”, de l’herbaliste Floridus Macer – qui date d’un millénaire. C’est, en effet, une plante shamanique utilisée pour se protéger des envoûtements.
Traditionnellement, cette espèce a été utilisée, en Amérique du Nord, par les herbalistes, les thérapeutes de la Médecine Eclectique [32] et les Peuples Amérindiens (Cherokee, Delaware, Iroquois, Micmac, Mohegan, Shinnecock) [33] comme tonique, laxatif et antispasmodique ; pour les problèmes gynécologiques [34], la digestion, les problèmes nerveux, le delirium tremens, la fièvre typhoïde, le sommeil perturbé, les rhumatismes, les goitres, l’épilepsie, l’hypertension, les palpitations cardiaques, les névralgies.
Selon le Professeur John King, (1813-1893), l’un des plus proéminents promoteurs de la Médecine Eclectique aux USA, Leonurus cardiaca constitue le remède suprême dans le cas de rétention des lochies à la suite de l’accouchement – en usage interne et en fomentation, à savoir en cataplasmes de feuilles humidifiées appliquées sur la région abdominale inférieure.
Leonurus cardiaca comprend, dans ses composés, des alcaloïdes (stachydrine, bétonicine, turicine, léonurine, léonuridine et léonurinine) ; des flavonoïdes (apigénine, kaempférol, orientine, rutine et quercétine) ; des diterpènes labdaniques (léocardine, léosibiricine, hispanolone) ; des acides (ursolique, férulique, cafféique, chlorogénique, cichorique, oléanolique) ; des glycosides phénylpropanoïdes (lavandulifolioside) [36] ; des tannins ; des stérols.
Leonurus cardiaca est en harmonie avec les méridiens du foie, du coeur et de la vessie. La plante est refroidissante et de saveur amère et acre.
L’huile essentielle de ses feuilles contient, principalement, et en fonction des divers écotypes : caryophyllène, β-caryophyllène, α-humulène, α-pinène, β-pinène, linalool, limonène, germacrène D [37], épi-cédrol, spathulénol, déhydro-1,8-cinéole, [38] [39] thymol, bornéol, trans-caryophyllène, γ-guaiol acétate, phytol, β-phéllandrène [40].
Des études récentes ont mis en valeur les propriétés cardioprotectrices, hypotensives, utérotoniques et neuroprotectrices de l’alcaloïde léonurine. [25] Elles démontrent que la léonurine améliore les lésions athérosclérotiques, et les dysfonctionnements vasculaires, en supprimant les facteurs inflammatoires et le stress oxydant. [26] [46]
D’autres études ont mis en valeur la présence de près de 150 diterpènes labdaniques [27] [28] [29] dans les espèces du genre Leonurus. Ces diterpènes se caractérisent, principalement, par une activité anti-inflammatoire et cardio-protectrice mais également par une activité anti-bactérienne, anti-fongique et anti-protozoaire.
Les très nombreuses investigations pharmacologiques récentes, de Leonurus cardiaca, ont mis en exergue :
- Ses propriétés cardiovasculaires – en particulier de par la présence d’acide ursolique, d’acide chlorogénique, de stachydrine et de certains flavonoïdes. [30] Ainsi, selon les études, de 2013, de Goetz “Apport de la phytothérapie au traitement des troubles du rythme cardiaque” [24] et “Synoptique des plantes à effet cardiovasculaire”.
- Ses propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. [43] [44] [45] [46]
- Ses propriétés anti-bactériennes en particulier à l’encontre de Staphylococcus aureus. [31]
- Ses propriétés analgésiques, [41] sédatives – en particulier chez les patients souffrant d’hypertension accompagné de désordres du sommeil et d’anxiété. [42]
- Ses propriétés anxiolytiques et anti-dépressives en relation avec le dysfonctionnement de l’acide gamma-aminobutyrique, GABA – le plus important neuro-transmetteur du système nerveux central – de par la présence de léonurine, de stachydrine, d’isoléosibirine, lavandulifolioside. [47] La léonurine est reconnue pour ses capacités d’améliorer la fonction cognitive et les processus de mémoire.
- Ses propriétés harmonisantes du système thyroïdien dans le cas de l’hyperthyroïdie. [48] [49]
Leonurus cardiaca est, également, une plante alimentaire dans la Tradition Russe – selon l’étude intitulée “Traditional and Current Food Use of Wild Plants Listed in the Russian Pharmacopoeia”. [23] Cette espèce a, ainsi, été utilisée comme condiment dans certaines soupes (de pois ou de lentilles) et comme arôme naturel pour les bières et les thés.
Leonurus japonicus / Agripaume du Japon
Cette espèce est originaire des régions tempérées et tropicales de l’Asie – de la Chine jusqu’à la partie est de la Russie – en passant par le Japon, la Corée, les Philippines, le Cambodge, le Laos, le Vietnam, etc. On la trouve, également, dans le nord de l’Australie. Les plantes peuvent dépasser deux mètres de hauteur.
Leonurus japonicus est très similaire à Leonurus sibiricus. La façon la plus aisée de la distinguer est l’observation de leur calice. Chez Leonurus japonicus, la corolle est plus petite (9-13 mm) que chez Leonurus sibiricus (18 mm). De plus, les lobes du calice de Leonurus japonicus sont érigés et quasiment de la même taille. Quant à ceux de Leonurus sibiricus, ils sont distinctement à deux lèvres avec la lèvre inférieure retombante.
La nomenclature des espèces de Leonurus est parfois confuse dans la sphère des plantes médicinales et des semences disponibles sur le marché. Leonurus japonicus est parfois présenté sous les noms Leonurus artemisia ou Leonurus heterophyllus – qui sont, donc, des synonymes.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, ainsi que Coréenne et Japonaise, Leonurus japonicus est une plante pour les femmes : il a été utilisé, depuis au moins 1800 ans, pour les troubles menstruels et de postpartum mais également pour toutes les pathologies de la sphère de la gynécologie et de l’obstétrique : la dysménorrhée, l’aménorrhée, la ménoplanie, l’oligurie, les stases sanguines, les hémorragies de post-partum, les mammites, les fausses couches, les mouvements foetaux anormaux, la rétention du placenta, la rétention des lochies, les douleurs abdominales post-partum, les transpirations post-partum, les saignements utérins, les métrorragies, les leucorrhées, les saignements vaginaux durant la grossesse, la constipation, la strangurie hématurique, la dystocie, etc. [9]
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, Leonurus japonicus est appelé “Yi Mu Cao” qui signifie “bon pour les femmes”. De même, le nom Anglais des espèces, du genre Leonurus, est “Motherwort”, “Chinese Motherwort” – à savoir “la plante des mères”. En France, elle est connue sous le nom “Agripaume du Japon”.
Ce sont les parties aériennes qui sont récoltées avant la floraison ou les semences à l’automne. Dans la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise, le remède à base des semences est alors dénommé “Chongweizi”. Il est plus particulièrement actif pour améliorer la vision et faire descendre la pression sanguine.
Depuis une trentaine d’années, une pléthore de brevets médicaux Chinois ont été déposés impliquant l’usage de Leonurus japonicus en pilules, en injections, en pommades, en granules, en gélules, etc, essentiellement pour le domaine de la gynécologie et de l’obstétrique. Leonurus japonicus fait partie de la Pharmacopée Chinoise moderne officielle – depuis l’édition de 1977.
La plus ancienne mention se retourne dans le Traité Médical dénommé “Shen Nong Ben Cao Jing” qui mentionna que cette espèce pouvait être utilisée en bain pour traiter l’urticaire. A cette époque, le remède était appelé “Chongwei”. A la fin de la Dynastie Han (202 avant EC – 220 EC), Leonurus japonicus est mentionné dans le Traité Médical dénommé “Ming Yi Bie Lu” pour ses capacités de soulager les maux de tête et la dysphorie. Leonurus japonicus est mentionné, également, dans divers traités publiés durant les dynasties Tang, Song, Ming tels que “Bencao Jing Ji Zhu”, “Xinxiu Bencao”, “Guang Ji Fang”, “Taiping Shenghui Fang”, “Jing Shi Zheng Lei Beiji Bencao”, “Bencao Yanyi”, etc. Cette espèce est, également, mentionnée dans le Traité Médical dénommé “Ben Cao Gang Mu” comme étant “une panacée pour traiter toutes les pathologies sanguines”.
Traditionnellement, Leonurus japonicus a été, également, utilisé pour activer la circulation sanguine, pour éliminer les oedèmes et les escarres et comme diurétique.
Leonurus japonicus entre dans la composition d’un complexe traditionnel de Médecine Chinoise aux propriétés antithrombotiques – les capsules de Zhi-Xiong – contenant, également, Ligusticum chuanxiong, Salvia miltiorrhiza, Pueraria lobata… et de l’extrait de sangsue.
Des investigations pharmacologiques modernes ont mis en exergue la présence de plus de 280 différents composés, [1] dans cette espèce, dénotant une activité vasodilatatrice [4], coagulante [5], cytotoxique [6], angiogénique [3], anti-bactérienne [7] [8] [12], anti-plaquettaire ainsi que des effets sur les muscles utérins. Ces différents composés sont des monoterpènes, des sesquiterpènes, des diterpènes, des stéroïdes, des alcaloïdes, des acides aminés, des flavonoïdes, des phénilpropanoïdes, etc.
Deux de ses divers composés majeurs, la léonurine et la stachydrine, ont été considérablement étudiés. Ses principaux composés, outre leurs effets sur les muscles utérins, se caractérisent par des propriétés tonicardiaques, neuro-protectrices, anti-oxydantes et anti-cancéreuses. [2]
L’huile essentielle extraite des parties aériennes possède une activité à l’encontre de certaines bactéries Gram-positives : Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus saprophyticus, Enterococcus faecium, Enterococcus faecalis, Macrococcus caseolyticus [11] – selon une étude de 2013 parue dans la revue Molécules. L’huile essentielle de l’écotype analysé durant cette étude était composée de diterpènes et de sesquiterpènes à 80% dont les suivants : phytone, phytol, caryophyllène oxyde, β-caryophyllène, spathulénol, α-caryophyllène, isocaryophyllène.
Les semences de Leonurus japonicus contiennent une protéine possédant des propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques – par exemple, à l’encontre de la bactérie Ralstonia solanacearum et du champignon Alternaria alternata dans la culture du Tabac. [10] Elles sont également actives à l’encontre des pathogènes végétaux suivants : Alternaria brassicae, de Botrytis maydis et de Rhizoctonia cerealis.
Leonurus sibiricus / Agripaume de Sibérie
Cette espèce est originaire d’Asie – Chine, Vietnam, Corée, sud de la Sibérie, Mongolie et Japon. Il est possible qu’elle soit naturalisée en Amérique latine (Brésil, Chiapas) et dans certaines régions de l’Amérique du nord mais, la plupart du temps, il s’agit de Leonurus japonicus. Les plantes font normalement 80 cm de hauteur peuvent, dans certaines conditions, dépasser les deux mètres de hauteur.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, Leonurus sibiricus est dénommé “Xi Ye Yi Mu Cao” . En France, il est connu sous le nom “Agripaume de Sibérie” et en Anglais sous le nom “Siberian Motherwort”. En Espagnol, il est appelé “Marijuanilla” – la petite Marijuana.
En fait, les Leonurus sont parfois commercialisés en substitution de l’espèce très proche – mais appartenant à autre genre – Leonotis leonurus qui possède une action légèrement psychoactive et euphorique. Leonotis leonurus est également commercialisé sous le nom de “Queue de Lion” et de “Wild Dagga” en Anglais. La substance chimique qui lui confère cet effet psychoactif est la léonurine. Elle est, également, présente dans les espèces de Leonurus, mais en moindre quantité, est c’est pour cela que le Leonurus sibiricus est qualifié de petite Marie-Jeanne.
Leonurus sibiricus fait partie de la Pharmacopée Chinoise moderne officielle – depuis l’édition de 1963. Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, cette espèce a été utilisée pour traiter les règles irrégulières, l’aménorrhée, les empoisonnements, la malaria, l’hypertension, le diabète, la bronchite, et l’ischémie myocardique.
Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés diurétiques, diaphorétiques, anti-bactériennes [18], analgésiques [14], anti-inflammatoires [21], anti-nociceptives, anti-athérogeniques, anti-prolifératives, anti-spasmodiques, anti-hémorragiques, anthelminthiques, anti-leucémiques et anti-oxydantes [13] [16] [17].
Leonurus sibiricus possède une activité anti-bactérienne à l’encontre de : Bacillus subtilis, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Streptococcus pyogenes, Escherichia coli, Vibrio cholera, Shigella dysenteriae, Shigella boydii, Acinetobacter freundii, Enterobacter cloacae, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, etc.
L’analyse de l’huile essentielle des racines de Leonurus sibiricus a mis en évidence la présence d’une centaine de composés dont : β-sélinène, sélina-4,7-diène, (E)–β-caryophyllène, germacrène, etc. [15]
Ses propriétés médicinales sont attribuées, principalement, à ses acides phénoliques (acide férulique, acide cafféique, acide chlorogénique, acide p-coumarique) ; à ses glycosides phénylpropanoides (leonoside A, leonoside E, verbascoside) ; à ses flavonoïdes (wogonine, quercétine, rutine, apigénine, et hypéroside) ; à ses alcaloïdes (léonurine et stachydrine) ; à ses diterpènes (léosibirone, Sibiricinone).
Sur le plan des plantes compagnes dans le jardin, Leonurus sibiricus possède une activité allélopathique à l’encontre de certaines espèces cultivées. Certains de ses exsudats inhibent la germination, ou la croissance, de la laitue, du concombre, du maïs, de l’aubergine, de l’amarante, du gombo et de la tomate. [20] Ils inhibent, également, la croissance de certaines adventices – tel que le panic pied-de-coq. Par contre, ils sont bénéfiques à la germination et à la croissance du riz, du blé et de la moutarde. [19]
Une étude Chinoise, de 1988, a mis en exergue que ses extraits sont utilisés pour éliminer les pucerons.