Séminaire de Tom Wagner les 22/23 Septembre 2009
Nous proposons un premier séminaire de 2 jours, animé par Tom Wagner, sur les thèmes de la création variétale de tomates et de pommes de terre, sur leur sélection (en fonction de divers critères de saveur, de couleur, etc) sur leurs « résistances » (maladies, sécheresse, etc). Ce séminaire aura lieu les 22/23 septembre 2009 au Jardin Conservatoire National de la Tomate du Prince-Jardinier Louis-Albert de Broglie, au Château de la Bourdaisière, à Montlouis, près de Tours. Le coût de ce séminaire est de 80 euros (sans les repas et l’hébergment).
Les réservations, avec paiement d’arrhes, peuvent s’effectuer en ligne sur le site de Kokopelli.
Tom Wagner sera en Europe pour quatre semaines et nous sommes en train d’organiser d’autres séminaires ou conférences en France et en Europe. Le calendrier de ces manifestations sera présenté sur notre site au fil de son élaboration.
La rage au coeur, l’amour à l’âme
Un billet d’humeur de Dominique Guillet, présenté sur le site de Liberterre, qui objecte en conscience à la profération incessante, par tous ceux qui se prétendent en contrôle des pays occidentaux ou en voie d’occidentalisation, du trinôme fatal « Nouvel Ordre Mondial ».
En vue d’une publication prochaine, nous accueillerons avec plaisir toute information intéressante, et non disponible sur le net, concernant l’abomination que constitue le Codex Alimentarius.
Feuilles, gènes et gaz à effet de serre
Dominique Guillet présente sa traduction d’un texte de David Beerling extrait du second chapître de son ouvrage « The Emerald Planet ». Dans ce chapitre, l’auteur explique que les arbres et plantes durent patienter 40 millions d’années avant de pouvoir faire croître des feuilles, en raison du taux excessivement élevé de dioxyde de carbone dans l’atmosphère (de l’ordre de 15 fois plus de dioxyde de carbone atmosphérique que ce qui prévaut aujourd’hui). Il est très difficile pour l’imagination humaine de visualiser un monde végétal constitué de tiges strictement dépourvues de feuilles, un état de fait qui aurait perduré durant des dizaines de millions d’années. L’auteur évoque également la diminution du nombre de pores des feuilles au fil de la montée du dioxyde de carbone depuis le début de la révolution industrielle.
Ce texte intéressant met en exergue la relation intime entre le climat et le monde végétal. Il laisse cependant entier le débat qui rage actuellement : peut-on réellement parler de « réchauffement climatique » ou ne doit-on évoquer qu’un « bouleversement climatique » à l’échelle planétaire et à l’échelle de nos vies humaines ?
Il est vrai qu’on ne peut qu’être vigilant vis à vis du spectre du réchauffement climatique brandi par ceux-là même qui préconisent un Nouvel Ordre Mondial, une version légèrement altérée de l’Ancien Ordre Mondial, celui des cartels de la finance, de la pharmacie, de l’agro-chimie, de l’agro-alimentaire… Ceux-là même qui refusent, d’ailleurs, face à la montée du dioxyde de carbone, de recycler l’agriculture à la bio, de stopper toute déforestation, de limiter considérablement la consommation en viande, tous facteurs qui, outre le fait qu’ils réduiraient drastiquement le taux de CO2 dans l’atmosphère, contribueraient à stopper la désertification et les processus d’érosion sur cette belle planète.
En effet, ce qui arrive en ce moment en Australie est sans doute moins la conséquence d’un bouleversement climatique (ce pays a souffert de cycles récurrents de sécheresses impitoyables, et répertoriés depuis 1829) que celle d’un siècle et demi d’agriculture et d’élevage intensifs. L’Australie est sans doute le premier pays dit “occidental” à être intégralement ruiné par les processus de salinisation et de désertification : certaines terres Australiennes ont des concentrations de sel trois fois supérieures à celles de l’océan.
Et pour ceux qui seraient intéressés par les racines profondes de l’Ancien Ordre Mondial, nous conseillons la lecture de deux textes fondamentaux de Paul Shepard, l’un des pionniers US de l’écologie:
La meilleure façon de lutter contre les multinationales, c’est de s’en passer, par le jardinage familial, les pratiques agro-écologiques et l’autonomisation semencière.