“Basilics 2025” – Quatrième Rapport: Comment distinguer, aisément, les espèces de Basilics?

Avant-Propos

Comment distinguer les diverses, et principales, espèces d’Ocimum au premier coup d’oeil… ou au premier coup de nez? 

Comment distinguer, spécifiquement, de par la morphologie de leurs tiges florales, Ocimum bisabolenum et Ocimum americanum?

Photographies de Feuilles, Bractées, et Calices Fructifères, des diverses, et principales, espèces d’Ocimum

Avant-Propos

Tout cela étant dit, et présenté photographiquement, toute personne qui cultive, authentiquement, une connexion intime avec les espèces de Basilics, du genre Ocimum, va les re/connaître “à la première approche” – à savoir, à la renaissance mutuelle de cette connexion..

Ainsi, toutes les espèces principales d’Ocimum, présentées ci-dessous, se reconnaissent “à la première approche” à l’exception, parfois, de certains écotypes d’Ocimum americanum sp. pilosum… qui peuvent se reconnaitre, nonobstant, “au premier toucher” – à savoir à la première émanation d’un parfum de Citral lorsque leurs feuilles, ou leurs sommités florales, sont sollicitées.

En fait, si je puis digresser, dans des considérations quelque peu philosophiques, il en est des espèces de Basilics comme des Peuples de la Terre. Le genre Ocimum est un “Archétype” mais il n’est pas manifesté dans le Réel physique: il ne possède qu’une réalité informationnelle (génétique). 

Ce sont les espèces du genre Ocimum – Ocimum bisabolenum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum tenuiflorum, Ocimum gratissimum, etc, etc – qui constituent les manifestations, des “sous-Archétypes à la chlorophylle”, dans le Réel physique, de cet Archétype Ocimum. De plus, ces espèces, en tant que manifestations physiques de l’Archétype Ocimum, sont issues d’un Biotope spécifique: elles sont, littéralement, façonnées par leur environnement. 

Il en est de même avec les Peuples de la Terre. L’Humanité (avec capitale) n’existe pas: ce n’est qu’un concept inepte issu d’une nébuleuse idéologique cherchant à globaliser les êtres humains dans une soupe universelle. D’où l’existence, par exemple, de l’ONU, l’Organisation pour le Nivellement Universel – parfois sur mode “Gaza”… mais pas toujours. 

C’est l’Anthropos qui existe, en tant qu’Archétype informationnel et génétique. Et ce sont les Peuples, les Ethnos, les Tribus, de la Terre qui sont les manifestations physiques – des “sous-Archétypes en chair et en os” – de cet Anthropos. Tout comme les diverses espèces de Basilics, les divers Peuples, Ethnos et Tribus, de la Terre, sont issus d’un Biotope spécifique: ils sont, littéralement, façonnés par leur environnement. 

Comment distinguer les diverses, et principales, espèces d’Ocimum au premier coup d’oeil… ou au premier coup de nez?

Comment distinguer les diverses, et principales, espèces d’Ocimum au premier coup d’oeil? Tout d’abord, et fondamentalement, par la couleur du pollen, à maturité, sur leurs étamines – ainsi que celle des anthères. Ensuite, par la couleur des fleurs, par le port global de la plante, par la forme des feuilles, des bractées et des calices.

Grains de pollen, de couleur blanche – d’environ 50 microns de diamètre – sur un insecte visitant une fleur d’Ocimum basilicum

Ocimum bisabolenum. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la couleur mauve de toute sa fleur, par son port très bas et archi-structuré et par son parfum très intense de myrrhe, vanille et tutti-frutti.

Fleur d’Ocimum bisabolenum aux anthères et au pollen de couleur orange/rouge brique
Pelote de pollen de couleur orange/rouge brique sur une abeille butinant sur Ocimum bisabolenum

Ocimum kilimandscharicum. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la couleur blanche de ses fleurs, par ses longues étamines, par un port très peu structuré – et, pour la plupart des écotypes distribués, dans le monde occidental, par un chémotype fortement prédominant en Camphre. 

Fleur d’Ocimum kilimandscharicum aux anthères et au pollen de couleur orange/rouge brique
Grain de pollen, de couleur orange/rouge brique, capturé par le pistil d’une fleur d’Ocimum kilimandscharicum

Ocimum tenuiflorum. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la couleur rose-violet et par le long pédoncule de ses fleurs, par un port très lâche et par la forme très fripée de ses feuilles.

Fleurs d’Ocimum tenuiflorum aux anthères et au pollen de couleur jaune. Ecotype “Tulsi Verte de Thaïlande”

Ocimum gratissimum. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la couleur vert-jaune-brun de ses fleurs, par des feuilles très amples et par de très grandes plantes au port dressé.

Fleurs d’Ocimum gratissimum aux anthères et au pollen de couleur jaune. Ecotype “Mtulé”
Fleur d’Ocimum gratissimum aux anthères et au pollen de couleur jaune. Ecotype “Mtulé”

Ocimum basilicum. Spécifiquement, certaines variétés, mais pas toutes, se caractérisent aisément, ensuite, par la forme gaufrée de leurs feuilles (“Mammoth”, “Napoletano” et “Laitue”); par la couleur très violette de leurs feuilles (“Purple Rubin”, “Osmin”, “Rosie”, “Purple Ruffles”, etc); par la forme globulaire de leurs plantes (“Grec”, “Floral White Spires”); par de très petites feuilles (“Grec”, “Latino”); par des bouquets floraux aux cymes très serrées (“Cardinal”).

Pollen blanc chez Ocimum basilicum – variété “Obsession”

Ocimum americanum. Spécifiquement, certain écotypes, mais pas tous, se caractérisent aisément, ensuite, par la petitesse de leurs fleurs chez Ocimum americanum sp. americanum; par un chémotype prédominant au Citral chez Ocimum americanum sp. pilosum; par un chémotype prédominant au Camphre chez Ocimum americanum sp. americanum.

Pollen blanc chez Ocimum americanum sp. pilosum – écotype “Esfahan” originaire d’Iran (USDA PI 253157). 

Ocimum carnosum/selloi. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la forme de ses fleurs – en particulier, de la bractée – par la forme de ses feuilles, par la couleur brune de ses anthères… et par son port global.

Pollen blanc chez Ocimum carnosum/selloi

Ocimum campechianum. L’espèce se caractérise aisément, ensuite, par la difficulté de percevoir sa fleur minuscule au coeur du calice, par la couleur rougeâtre de ses anthères, par la forme de ses feuilles, par la forme de sa bractée… et par son port global.

Pollen blanc sur le pistil chez Ocimum campechianum
Pollen blanc sur le pistil chez Ocimum campechianum

Comment distinguer, spécifiquement, de par la morphologie de leurs tiges florales, Ocimum bisabolenum et Ocimum americanum?

Caveat. L’objectif de cette section est de mettre en exergue, de par la morphologie de leurs tiges florales respectives, qu’il n’existe aucune possibilité d’affirmer, comme le font, encore, certains botanistes, que la Tulsi tempérée, le Besobila Ethiopien – que j’ai dénommé Ocimum bisabolenum – puisse être un Ocimum americanum… et, encore moins, un Ocimum americanum var. pilosum.

Ocimum bisabolenum fait, environ, 35 à 40 cm de hauteur, en moyenne, dans le jardin. Par contre, il peut, aisément, atteindre 55 cm d’amplitude latérale – d’autant plus que cette espèce d’Ocimum est très experte dans l’occupation de tout l’espace qui lui est disponible. En pot très arrosé, les plantes peuvent atteindre 50 cm de hauteur mais, surtout, s’épancher très généreusement vers le bas. 

Les tiges florales font, en moyenne, de 10 à 12 cm et peuvent atteindre 18 cm. Quant aux bractées sèches, les plus grandes font environ 4 mm de largeur. 

Bractées sèches, de 4 mm de largeur, chez Ocimum bisabolenum

L’intervalle entre les “cymes” (6 fleurs simulant un verticille autour de la tige) est très petit. Ainsi, ce sont 21 cymes qui se présentent sur une tige florale de 18 cm – à savoir avec un intervalle, en moyenne, de 8,5 mm.

Centre: Ocimum bisabolenum. Gauche: Ocimum americanum sp. pilosum. Droite: Ocimum americanum sp. americanum.

Ocimum americanum sp. pilosum – à savoir les différents écotypes que j’ai cultivés cette année – font, environ, 50 à 85 cm de hauteur, en moyenne, dans le jardin.

Les tiges florales font, en moyenne, 20 à 30 cm chez “Sweet Dani” et de 17 à 30 cm chez “Esfahan. PI 253157”. Quant aux bractées sèches, les plus grandes font environ 5,5 mm de largeur.

Bractée sèche chez Ocimum americanum sp. pilosum – écotype “Esfahan” originaire d’Iran (USDA PI 253157). 

L’intervalle entre les “cymes” (6 fleurs simulant un verticille autour de la tige) est relativement ample. Ainsi, ce sont 11 cymes qui se présentent sur une tige florale de 18 cm chez les Basilics de type Citron – à savoir avec un intervalle, en moyenne, de 16,5 mm.

Ocimum americanum sp. americanum – à savoir les différents écotypes que j’ai cultivés cette année et en 2022 – font, environ, 35 à 55 cm de hauteur dans le jardin. 

Les tiges florales font, en moyenne, 18 à 20 cm, chez “Malawi Camphor” et autres écotypes Zambiens. Quant aux bractées sèches, les plus grandes font, environ 3,5 mm de largeur – et sont, donc, plus petites que celles d’Ocimum bisabolenum. 

Bractée sèche chez Ocimum americanum sp. americanum. Ecotype “Malawi Camphor”

L’intervalle entre les “cymes” (6 fleurs simulant un verticille autour de la tige) est très petit. Ainsi, ce sont jusqu’à 35 cymes qui se présentent sur une tige florale de 21 cm chez les Basilics Camphrés de Zambie – à savoir avec un intervalle, en moyenne, de 6  mm.

Photographies de Feuilles, Bractées, et Calices Fructifères, des diverses, et principales, espèces d’Ocimum

Ocimum bisabolenum

Bractées de fleurs fraichement écloses – et vue de dessus du calice
Vue latérale du calice

Ocimum kilimandsharicum

Ocimum americanum sp. pilosum

Bractées sèches. “Sweet Dani”
Bractées. “Anis” (Richters Seeds)
Vue latérale du Calice. “Sweet Dani”

Ocimum americanum sp. americanum

Bractées et Calices secs chez un écotype, au Camphre, de Zambie
Vue latérale du Calice. “Malawi Camphor”

Ocimum basilicum

Bractées sèches. “Queen of Sheba”
Bractée sèche. “Cardinal”

Ocimum tenuiflorum

Bractées et Calices secs

Ocimum campechianum

Bractées et Calices Fructifères
Bractées et Calices Secs vus de dessus

Ocimum gratissimum

Bractées et Calices vus de dessus

Ocimum carnosum/selloi

Bractées et Calices vus de dessus