“Autrefois libres d’utilisation et de circulation, les semences servant aux agriculteurs sont aujourd’hui, d’après certains tenants d’un modèle alternatif, propriétés d’une agro-industrie soucieuse de pouvoir contrôler étroitement sa production. Certains acteurs associatifs se battent pour un système plus souple, et, selon eux, plus juste.
Des semences à la descendance prétendue stérile, des variétés de fruits et légumes ultra-sélectionnées à faible valeur nutritionnelle… Les dessous de l’agro-industrie ne se limitent pas aujourd’hui aux OGM ou aux produits phytosanitaires pulvérisés sur les cultures d’après certains acteurs. Au fur et à mesure du développement de l’agriculture intensive, des semences sélectionnées ont remplacé les semences traditionnelles dans le but potentiel de standardiser la production pour les tenants d’un modèle alternatif. Revers de la médaille : ces semences auraient des rendements décroissants d’une année sur l’autre, voire produiraient une descendance non viable, rendant les agriculteurs fortement dépendants des industriels selon certains acteurs. Depuis plus de vingt ans, Kokopelli milite pour le retour à une agriculture raisonnée et des semences libres et reproductibles. ID a échangé avec Ananda Guillet, président de l’association depuis 2012, pour lui donner l’occasion d’éclairer les zones d’ombre de ce sujet méconnu.”
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