Comme cela a déjà été annoncé, Kokopelli demande à la justice d’ordonner la suppression pure et simple des écrits diffamatoires qui ont été publiés sur son compte par M. et Mme Vivas dans un article intitulé « Pourquoi nous n’irons plus acheter nos graines chez Kokopelli ».
Pour mémoire, ceux-ci ont prétendu que l’association Kokopelli « néglige de manière outrageusement éhontée la conservation et la qualité des semences que l’association vend en trompant au passage ses clients » ; que sa politique de gestion des ressources humaines est « autoritaire et crapuleuse » ; que ses dirigeants « harcèlent », « menacent », « humilient » et « font chanter » ses employés et « cultivent en même temps sous la forme du “moi je” un citoyennisme mystico-anarcho-écologiste de façade et une véritable posture de petit chef tayloriste et stalinien ». En outre, l’Association est accusée d’être l’auteure d’un « monstrueux pipotage » et « d’une flagrante duperie orchestrée depuis des années », qui conduiraient ses clients à acheter des semences hybrides F1 de l’agro-industrie et menaceraient ses petits producteurs français.
Face à l’extrême virulence et au caractère mensonger de ces propos, M. et Mme Vivas ont été invités à retirer ces écrits, sous 48 heures, par une lettre recommandée de notre avocat en date du 27 juillet. Le 3 août, les écrits litigieux étaient toujours en ligne. Kokopelli n’a donc pas eu d’autre choix que de solliciter l’arbitrage judiciaire. « Ceci parce qu’il est tout aussi malsain d’offenser que de se laisser offenser, en laissant croire que l’offense est méritée », comme nous l’avons déjà écrit.
Si M. et Mme Vivas ont remplacé, le 8 août seulement, leur article par un billet plus court, fait de propos acerbes aux termes desquels ses auteurs indiquent qu’ils « ne remettent nullement en cause ce qui est écrit dans (leur) article », le mal a déjà été fait. Cet article, qui a été partagé et commenté des milliers de fois sur Facebook et ailleurs sur Internet ; qui a terni durablement notre image et notre réputation ; qui nous a valu et nous vaut encore, partout où nous allons, des récriminations et parfois même des insultes ; qui a engendré enfin de nombreux frais liés à notre défense, nous a causé un tort considérable et nous en cause toujours. De tout cela, nous souhaitons obtenir réparation, si tant est que ces préjudices puissent être un jour véritablement “réparés”.
Par ailleurs, ni le livre “Nous n’irons plus pointer chez Gaïa”, ni les articles publiés sur CQFD ou dans le Canard Enchaîné ne sont allés aussi loin dans le mensonge et la calomnie. C’est pourquoi Kokopelli n’en n’a demandé, ni le retrait amiable, ni le retrait judiciaire, ni même n’a sollicité de droit de réponse les concernant. La critique et la diffamation ne sont pas à mettre sur un pied d’égalité. La liberté d’expression s’exprime dans la critique. L’abus de cette liberté, qui couvre injustement d’infamie celui qui en est la victime, dans la diffamation. La justice tranchera sur la frontière entre les deux.
Nous remercions, d’ors et déjà, tous ceux qui continuent de nous soutenir et de nous faire confiance, dans cette tourmente de médisance et d’animosité que nous traversons.
Toute l’équipe de Kokopelli.