Protocoles de Plantes Médicinales pour les Grippes, Coronavirus et autres SARS

J’ai le très grand plaisir de vous présenter ma traduction de la seconde partie du chapitre intitulé : “Infections respiratoires virales et leurs traitements” de l’ouvrage de Stephen Harrod Buhner intitulé “Herbal Antivirals”. Ce n’est pas la première fois que je présente mes traductions non autorisées, officiellement, de l’oeuvre de Stephen qui m’a toujours invité, officieusement, à proposer ce qu’il me semblait bénéfique de traduire pour le bien-être de tous les animaux humains dont l’état sanitaire, physique et psychique, est relativement déplorable en cette période très mouvementée de fin de cycle. Stephen Harrod Buhner est l’auteur Gaïen de très nombreux ouvrages sur les plantes médicinales anti-virales et anti-bactériennes, la maladie de Lyme et ses co-infections, l’écriture dans la vision Goethéenne, sa vision shamanique de fusion avec les Plantes, la fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème, etc. Dans ce présent chapitre, les Plantes Médicinales Maîtresses dédiées au traitement des SARS, et donc du nouveau coronavirus Chinois (au parfum de chauve-souris agrémenté d’une pincée de VIH/sida !! Avec ou sans Ebola ?), sont présentées en fin de texte. Enjoy. Xochi

Protocoles de Soins Naturels pour les Grippes

Je vais, de nouveau, insister sur le fait qu’il existe des milliers de complexes de plantes médicinales, qui puissent être formulés, afin de soigner les infections respiratoires. Je vous présente, seulement, dans cet ouvrage, celles qui se sont avérées bénéfiques dans ma pratique thérapeutique. Je vous invite à expérimenter, à combiner, à innover et à découvrir vos propres complexes. Il n’existe pas de chemin unique vers la vérité thérapeutique. Une infection de grippe peut se manifester sous des formes diverses : extrêmement bénignes jusqu’à extrêmement sévères. Je décline, ainsi, cette pathologie en quatre catégories : 1/tout début des premiers symptômes ; 2/infection bénigne ; 3/infection modérée ; 4/infection sévère. Je vais revenir, en fin de section, sur la problématique, très particulière, du traitement des infections sévères.

Traitement des Premiers Symptômes

Complexe de teintures de plantes médicinales.

Durant de nombreuses années, j’ai eu recours à un complexe spécifique de teintures de plantes médicinales. Echinacea angustifolia (maintenant, j’utilise le jus de Gingembre et je vous prie, d’ailleurs, de noter que l’Echinacea purpurea est inutile dans ce type de traitement : elle ne fonctionne pas), le Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), et la Réglisse (Glycyrrhiza spp.) à parties égales. Dosage : un compte-goutte entier de la teinture-mère (à savoir une trentaine de gouttes), toutes les heures, tous les jours, jusqu’à la disparition des Symptômes.

Ce complexe est bénéfique pour arrêter le développement d’une infection grippale si vous l’ingérez dès les premiers signes de picotements ou de sensations douloureuses dans la gorge. Ce complexe de teintures doit être gardé dans la bouche, mélangé abondamment à de la salive, et puis avalé, lentement, en le laissant couler le long de la gorge.

L’Echinacea angustifolia ne fonctionne, pour la grippe ou les refroidissements, que si la teinture médicinale entre en contact avec les membranes affectées. L’Echinacea angustifolia est anti-virale : elle a été reconnue active à l’encontre du HIV ainsi que des souches de grippe H5N1, H7N7 et H1N1 (d’origine porcine). Cependant, afin d’inactiver les souches de grippe, cette espèce requiert un contact direct avec les cellules affectées avant ou juste au tout début de l’infection. L’Echinacea angustifolia inhibe l’activité du virus quant à sa liaison avec des cellules récepteurs : elle interfère avec la pénétration du virus dans les cellules tout en fortifiant, en même temps, la puissance protectrice des membranes muqueuses par le biais de l’inhibition de l’activité de l’hyaluronidase. Fondamentalement, l’Echinacea angustifolia fortifie les liaisons cellulaires dans les membranes muqueuses – et le virus, par conséquent, n’y pénètre pas aussi facilement. Lorsque le virus a pénétré au plus profond du corps, cette plante médicinale ne fonctionne plus en raison de l’impossibilité d’un contact direct.

L’Hydraste du Canada, le Goldenseal, (Hydrastis canadensis) possède une activité similaire sur les membranes muqueuses : c’est pourquoi ces combinaisons déplorables “Echinacea/Goldenseal” sont si communes. Elles ne sont efficaces que lors de l’émergence des tout premiers Symptômes. Je répète : elles ne sont efficaces que lors de l’émergence des tout premiers Symptômes. Lorsque l’infection est pleinement établie, c’est tout simplement un gaspillage d’argent. Et une nouvelle fois : l’Echinacea purpurea (sous ses formes utilisées en Occident) ne fonctionne pas. Les Allemands utilisent uniquement le jus frais et stabilisé de ses tiges et non pas ses racines alors que les naturopathes et les laboratoires de plantes, aux USA, n’en utilisent, presqu’exclusivement, que les racines. (Les capsules de quelconques espèces sont, totalement, inutiles dans le traitement des infections bactériennes et virales).

Traitement des Infections Bénignes

Si vous tombez, cependant, malade mais que l’infection en développement est relativement bénigne, le protocole suivant, composé de deux éléments, y mettra généralement fin.

Tisane de jus de Gingembre frais et chaud.

Pour le traitement de la grippe, le Gingembre n’est bénéfique que si le jus de la racine fraîche est utilisé. Le Gingembre séché est inutile.

Dès les premiers signes d’une infection qui ne va pas s’arrêter d’elle-même, extrayez le jus d’un demi-kilo ou d’un kilo de Gingembre. Il est conseillé d’extraire le maximum de jus de la pulpe et de réfrigérer ce qui est en surplus. Versez 100 ml de jus dans un pot et ajoutez-y un peu de jus de citron, une grande cuillère à soupe de miel, 1/8 de cuillère à café de Piment de Cayenne et 200 ml d’eau chaude. Mélangez bien. Buvez de 2 à 6 tasses quotidiennement.

Ce breuvage permet, normalement, d’éliminer l’infection en l’espace de quelques jours. Même si l’infection n’est pas résorbée, ce breuvage est extrêmement bénéfique car il va réduire les mucosités, ralentir la propagation du virus dans le corps et aider à protéger les membranes muqueuses de toute lésion.

Remarque : certaines personnes utilisent le sirop de Sureau (Sambucus nigra) avec les mêmes bénéfices.

Complexe de Teintures-Mères.

Complexe de Teintures-Mères alcooliques de Lomatium (Lomatium dissectum), de Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), de Réglisse (Glycyrrhiza spp.) et de Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria). Ce complexe est préparé avec des quantités égales de plantes sauf pour le Pastel, à moitié. Par exemple : 100 grammes de chacune des trois premières espèces et 50 grammes de Pastel des Teinturiers. Dosage: de 30 à 60 gouttes toutes les heures jusqu’à l’amélioration de la situation.

Traitement des Infections Modérées ou Sévères

Je soigne, de la même manière, les infections grippales modérées tout autant que sévères ; pour ces dernières, néanmoins, le traitement requiert beaucoup plus de constance et de focalisation. De plus, il est, souvent, nécessaire d’augmenter les dosages et d’avoir recours à d’autres complexes au fil de la progression de l’infection.

Les premières interventions sont les suivantes :

– Des antiviraux directs qui permettent d’inhiber la pénétration virale dans les cellules-hôtes – ainsi que leur multiplication. Les espèces primordiales, à cet effet, sont : le Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria), les Réglisses (Glycyrrhiza spp.), le Poivre de Chine (Houttuynia cordata), le Forsythia de Chine (Forsythia suspensa), le Lomatium (Lomatium dissectum), la Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), le Sophora (Sophora flavescens), le Rhodiole (Rhodiola rosea), l’Indigo de l’Assam (Strobilanthes cusia), le Sureau (Sambucus nigra), l’Astragale (Astragalus membranaceus), l’Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum) et le champignon Cordyceps (Cordyceps Sinensis).

– Réduction des niveaux de cytokines afin de réduire les lésions des tissus.

– Réduction des niveaux de mucosités et promotion du drainage des fluides stagnants dans les poumons.

– Réparation des tissus endommagés.

– Normalisation des réactions du système immunitaire.

– Lorsque la septicité est une problématique potentielle, il est alors nécessaire d’avoir recours à de hautes doses d’inhibiteurs d’HMGB1.

Le traitement des infections grippales modérées et sévères comprend trois formulations primordiales auxquelles d’autres complexes peuvent être ajoutés, lorsque nécessaire. Il s’agit, ainsi, d’une formulation de teintures-mères anti-virales, d’un jus antiviral préparé à partir de Gingembre frais et d’une formulation de teintures-mères fortifiant le système immunitaire.

Formulation de teintures-mères anti-virales.

Ce complexe est préparé à parties égales de : Lomatium (Lomatium dissectum), Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria), Réglisses (Glycyrrhiza spp.), Poivre de Chine (Houttuynia cordata), Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), Yerba Santa (Eriodictyon californicum), Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), Torote (Bursera microphylla), Osha (Ligusticum porteri) et Asclepias (Asclepias asperula ou Asclepias tuberosa).

Cette formulation comprend de puissants anti-viraux – dont, spécifiquement : Lomatium (Lomatium dissectum), Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria), Réglisses (Glycyrrhiza spp.), Poivre de Chine (Houttuynia cordata), Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis). Leur mission est de détruire le virus et d’inhiber sa pénétration dans le corps. De plus, la plupart de ces espèces médicinales possèdent, également, d’autres propriétés médicinales. La Réglisse, par exemple, est expectorante, puissamment anti-inflammatoire et elle protège l’intégrité des muqueuses. La Scutellaire Chinoise est puissamment anti-inflammatoire vis à vis des cascades de cytokines que la grippe induit ; elle pourvoit une activation et une protection de la rate ; elle abaisse les fièvres ; elle est expectorante. Toutes ces plantes anti-virales possèdent de multiples fonctions dans le cas de pathologies respiratoires.

Les quatre espèces médicinales non décrites en profondeur, dans ce présent ouvrage – à savoir, la Yerba Santa (Eriodictyon californicum), le Torote (Bursera microphylla), l’Osha (Ligusticum porteri) et un Asclepias (Asclepias asperula ou Asclepias tuberosa) – ne sont pas essentielles à cette formulation. Néanmoins, elles sont très bénéfiques et principalement parce qu’elles en améliorent la saveur, qu’elles réduisent les mucosités, qu’elles stimulent l’expectoration et qu’elles promeuvent le drainage lymphatique des poumons.

La Yerba Santa et l’Osha sont ajoutés pour une meilleure saveur, de cette formulation, tout autant que pour leurs propriétés médicinales. (Je n’apprécie pas vraiment la saveur du Pastel des Teinturiers). L’Osha est une cousine des Lomatium (et de la Livèche, Ligusticum officinale. NDT) et possède ses propres activités anti-virales et expectorantes. Il possède un puissant impact sur les inflammations dans les poumons et accroit le degré d’oxygénation durant la respiration. L’Osha possède, également, une vertu supplémentaire, à savoir d’anesthésier les tissus de la gorge en en diminuant les douleurs. La Yerba Santa constitue un très bon expectorant, dilatateur des bronches et fluidifiant. Le Torote (Bursera microphylla) est anti-inflammatoire, il dilue et ramollit les mucosités bronchiques et stimule l’expectoration. C’est une source majeure de copal et c’est un proche de la Myrrhe. (La Myrrhe peut être substituée au Torote dans cette formulation si la teinture est stabilisée avec 20% de glycérine). Je considère que ces trois espèces médicinales sont spécifiquement dédiées à l’harmonisation des membranes muqueuses des poumons, pour diluer les mucosités et accroître l’expectoration. Les Asclepias améliorent la fonction des structures de cils et ce sont des dilatateurs des bronches, des expectorants, des fébrifuges et, plus particulièrement, de puissantes plantes médicinales pour stimuler le drainage lymphatique des poumons.

Les dosages doivent être élevés pour deux raisons. La première est qu’il y a tellement de plantes dans cette formulation que chaque espèce n’y possède qu’une présence réduite. La seconde est liée à la nature des infections modérés ou sévères. Au fil de la progression de la sévérité de la maladie, les cascades de cytokines augmentent en intensité. Le corps a besoin d’être baigné, infusé, de ces complexes de plantes à des niveaux tels que les cascades de cytokines sont puissamment inhibées. De plus, le corps a besoin d’être infusé avec suffisamment de composés anti-viraux de sorte que la pénétration du virus dans les cellules-hôtes, et sa présence dans le corps, sont restreintes de manière conséquente.

Dosages pour les infections modérées : 60 gouttes ou 3 ml (à savoir un peu plus d’une demi-cuillère à café) toutes les heures.

Dosages pour les infections sévères : 1 à 2 cuillères à café toutes les heures.

Division de la formulation : si vous le souhaitez, vous pouvez diviser cette formulation en deux préparations. La première préparation va comprendre : Lomatium (Lomatium dissectum), Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria), Réglisses (Glycyrrhiza spp.), Poivre de Chine (Houttuynia cordata), Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis). C’est, principalement, une formulation anti-virale – avec une saveur de bon à mauvais. La seconde préparation va comprendre : la Yerba Santa (Eriodictyon californicum), le Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), le Torote (Bursera microphylla), et un Asclepias (Asclepias asperula ou Asclepias tuberosa) – avec une très bonne saveur. Si la formulation est divisée en deux, je vais éliminer l’Osha (Ligusticum porteri). La seconde préparation est dédiée, principalement, pour la protection et l’harmonisation de la lymphe et de la rate, pour son activité décongestionnante et expectorante, pour la fluidité des mucosités, pour la protection des cils et pour le drainage lymphatique des poumons. Le dosage de ces préparations est de la moitié de la formulation originelle.

Tisane de jus de Gingembre frais et chaud.

Le processus est identique à celui décliné plus avant. le Gingembre n’est bénéfique que si le jus de la racine fraîche est utilisé. Le Gingembre séché est inutile.

Extrayez le jus d’un demi-kilo ou d’un kilo de Gingembre. Il est conseillé d’extraire le maximum de jus de la pulpe et de réfrigérer ce qui est en surplus. Versez 100 ml de jus dans un pot et ajoutez-y un peu de jus de citron, une grande cuillère à soupe de miel, 1/8 de cuillère à café de Piment de Cayenne et 200 ml d’eau chaude. Mélangez bien. Buvez de 2 à 6 tasses quotidiennement.

Le Gingembre, sous cette forme, est puissamment anti-viral dans le cas de la grippe. La tisane de jus frais va également diluer les mucosités, aider à protéger les membranes muqueuses de toute lésion et agir en tant que puissant diaphorétique en faisant baisser la fièvre durant l’infection.

Formulation d’un complexe de Teintures-Mères pour le système immunitaire.

Cette formulation est constituée de partie égales de teintures de Cordyceps, d’Astragale et Rhodiole. Ces trois espèces médicinales sont actives à l’encontre des virus de la grippe. Ce sont également de puissants adaptogènes: à savoir, elles augmentent la résistance de l’organisme à l’encontre des éléments stressants – qu’ils soient microbiens ou externes. De plus, l’Astragale et le Cordyceps sont hautement spécifiques pour gérer les cascades de cytokines induites par la grippe. Ces plantes vont aider, par le biais de leur activité anti-virale, à réguler les réactions excessives du système immunitaire, à abaisser les niveaux de cytokines et à générer une harmonisation des réactions immunitaires en réponse à l’infection. Répétons, de nouveau, que les dosages doivent être très élevés – pour les mêmes raisons déclinées ci-dessus.

Dosages pour les infections modérées : 1/2 cuillère à café du complexe de teintures alcooliques trois fois par jour.

Dosages pour les infections sévères : 1 à 2 cuillères à café du complexe de teintures alcooliques six fois par jour.

Autres Substances Médicinales à la Rescousse

Pour la Fièvre

Il existe un certains nombres d’interventions qui peuvent être bénéfiques. La tisane de jus frais de Gingembre, qui a été décrite précédemment, peut, souvent, faire baisser les fortes fièvres qui se manifestent durant les grippes. Si vous souhaitez plus :

– Tisane d’Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum). Cette espèce est spécifiquement dédiée à la grippe et à un certain nombre des diverses cytokines qu’elle induit. Elle est, également, hautement spécifique pour les pathologies qui font alterner les épisodes de frissons et de fièvres. Lorsqu’il faut préparer cette infusion – tout en étant malade et alité – il est alors conseillé d’en préparer beaucoup à la fois afin de limiter les sorties de lit. Ajoutez 100 grammes d’Eupatoire perfoliée à 4 litres d’eau chaude, laissez infuser pendant une demie-heure et buvez-en 250 ml toutes les 3 ou 4 heures. La tisane doit être consommée chaude afin d’être efficace à l’encontre de la fièvre. Cette plante médicinale stimule la transpiration faisant abaisser, ainsi, la fièvre. Elle va aider à interrompre le cycle de frissons et de fièvres. La tisane est amère et on peut y ajouter du miel.

– Teinture-Mère d’Anémone de prairie (Pulsatilla patens): 10 gouttes toutes les heures selon les besoins.

– N’importe quelle plante diaphorétique : la Menthe Poivrée (Mentha piperita) est un bon choix et les enfants l’aiment bien et elle va, également, soulager l’estomac. L’Achillée (Achillea millefolium) est plus amer mais il est également bénéfique. Ces deux espèces possèdent des activités anti-virales à l’encontre de la grippe.

– Un linge humide appliqué régulièrement sur la totalité du corps va simuler l’action de la transpiration afin d’aider à faire baisser la fièvre. Plus la fièvre est élevée, plus souvent faut-il l’appliquer.

Pour les Maux de Tête

– Teinture-Mère alcoolique de Monotrope uniflore (Monotropa uniflora). C’est le mieux que j’ai découvert pour les maux de tête récalcitrants qui peuvent, parfois, se manifester durant les fièvres. Dosage : de 30 gouttes à une cuillère à café toutes les quelques heures.

– Teinture-Mère alcoolique d’Orchidée Racine de Corail (Corallorhiza spp.). Dosage : jusqu’à une cuillère à café toutes les quelques heures. Cette teinture est réellement bénéfique et est spécifique pour certaines personnes.

– Teinture-Mères alcooliques d’Agripaume (Leonurus cardiaca) et de Pédiculaire (Pedicularis spp.) à parts égales. Dosage : jusqu’à 30 ml (oui, à ce point) de cette teinture, en une fois, dans de l’eau. Normalement, j’utilise seulement 7/8 ml mais le fort dosage peut aider lorsque rien d’autre ne fonctionne. Allez y doucement, toutes les quatre heures, environ.

Pour la Toux

Pour la toux, chaque automne, avant la saison de la grippe, je confectionne un sirop pour la toux. Et il s’avère toujours le bienvenu. La recette varie, perpétuellement, en fonction de ce que j’ai sous la main ou de que j’ai récolté, dans la Nature sauvage, durant cette année-là. Néanmoins, la recette ci-dessous vous donnera une bonne idée de la nature des plantes médicinales qui le composent. Je le maintiens réfrigéré même s’il peut se conserver sans réfrigération durant un certain temps.

Recette d’un Sirop pour la Toux :

100 grammes de Marrube blanc (Marrubium vulgare).

65 grammes d’écorce de Cerisier.

65 grammes de baies de Sureau (Sambucus nigra).

65 grammes de Grande Aunée (Inula helenium).

65 grammes de Mauve (Malva spp.) ou de Guimauve (Althea officinalis).

30 grammes d’écorces d’Orme rouge (Ulmus rubra) ou d’Orme lisse (Ulmus laevis).

30 grammes de Verveine (Verbena officinalis).

30 grammes de Lomatium (Lomatium dissectum) ou d’Osha (Ligusticum porteri).

65 grammes de Teinture-Mère alcoolique de Molène (Verbascum thapsus).

100 grammes de Glycérine (NDT, par exemple de glycérine de soja bio).

30 grammes de Teinture-Mère alcoolique de Yerba Santa (Eriodictyon californicum).

3,5 litres d’eau.

Miel de fleurs sauvages.

Combinez le Marrube blanc, l’écorce de Cerisier, les baies de Sureau, la Grande Aunée, la Réglisse, la Mauve, l’écorce d’Orme, la Verveine et la moitié du Lomatium dans 3,5 litres d’eau dans un grand récipient. Amenez à ébullition. Remuez fréquemment durant la montée en chaleur afin d’éviter que cela accroche. Une fois le point d’ébullition atteint, réduisez la chaleur et laissez mijotez en remuant constamment. Cuisez jusqu’à réduire le liquide de moitié. Enlevez-le de la source de chaleur et laissez-le refroidir. Filtrez le liquide en pressant la biomasse au travers d’un tulle afin d’en recueillir le plus de liquide possible.

De par la présence de certaines plantes mucilagineuses dans ce mélange – telles que la Mauve, la réglisse et l’écorce d’Orme – il peut s’avérer difficile de filtrer le liquide au travers du tulle. Ainsi, alternativement, on peut ne pas inclure ces trois espèces et une fois que le liquide est filtré, il est de nouveau chauffé en introduisant ces trois espèces médicinales dans un sac de tulle afin de ne pas avoir à les filtrer ensuite. Amenez à ébullition et laissez mijoter en remuant constamment pendant une demie-heure. Enlevez le sac de tulle, laissez refroidir et filtrez, de nouveau, le liquide au mieux de vos possibilités.

Chauffez de nouveau ce liquide juste assez afin d’y introduire le miel et la glycérine. Ajoutez ainsi la glycérine et le miel – en fonction de la saveur recherchée. Broyez le reste du Lomatium (ou de la Livèche ou Osha) en poudre fine avant de l’ajouter au liquide. Laissez refroidir le mélange et ajoutez-y, ensuite, la Molène et la teinture alcoolique de Yerba Santa. Gardez à l’esprit que, pour cette recette, d’autres plantes médicinales similaires, quant à leurs propriétés, peuvent être substituées.

Le miel, la glycérine et les deux Teinture-Mères alcooliques aident à stabiliser le sirop afin d’éviter qu’il ne fermente. Lorsque ce sirop est conservé au réfrigérateur, il peut se conserver, aisément, durant une année. Généralement, il est préférable de confectionner ce genre de sirop à l’automne lorsque les baies sont mûres et prêtes à être récoltées – et juste avant la saison des grippes. C’est un sirop très efficace.

Usage. Je conseille de garder ce sirop près du lit en cas de grippe et d’en consommer à volonté. Il ne s’agit pas, en aucune façon, de se limiter à la cuillère à soupe traditionnelle – qui ne va aider en rien. Buvez-en à volonté directement au goulot de la bouteille. Ce sirop va aider à soulager les membranes muqueuses, à réduire la toux et à soulager les douleurs et les tensions provoquées par la grippe.

Réduction des Niveaux de HMGB1 durant les Cascades de Cytokines

Les plantes médicinales qui sont déjà utilisées vont soulager, considérablement, cette problématique. Cependant, si la condition du patient se détériore sévèrement, l’intervention spécifique suivante est indispensable. Prescrire les deux formulations.

Formulation 1. Angélique de Chine (Angelica sinensis) et Sauge de Chine (Salvia miltiorrhiza) en parties égales en teinture-mère alcoolique. Dosage : une cuillère à soupe toutes les heures.

Formulation 2. Forte infusion de ces deux mêmes plantes à raison de 100 grammes, chacune, dans 4 litres d’eau. Amener à ébullition puis intégrer les plantes. Laisser infuser pendant 4 heures. Dosage : boire un tiers de litre toutes les heures.

Protection des cils cellulaires et des muqueuses pulmonaires

Il existe un certain nombre de plantes, ou champignons, qui sont spécifiques à la protection des cils cellulaires. Ce sont le champignon Cordyceps (Cordyceps Sinensis), la feuille et l’huile d’Olivier, les plantes à berbérine et mon espèce favorite, le Bident poilu (Bidens pilosa). Le Bident est un antibiotique systémique puissant qui est utilisé, autant en Afrique qu’en Asie, pour les infections bactériennes systémiques (dont les respiratoires) et la grippe – bien que cette espèce n’ait pas été testée en laboratoire à l’encontre de ce virus. Si les membranes muqueuses ont été infectées par un microbe et que vous êtes dans un cycle perpétuel de rétablissement et de rechute, c’est la plante à utiliser, par excellence. Cette plante est spécifique à la protection et à la guérison des structures de membranes muqueuses – dont les cils cellulaires. C’est la teinture-mère alcoolique de plantes fraiches qu’il est conseillé, alors, d’utiliser. Les plantes séchées ne sont pas autant antimicrobiennes bien qu’elles puissent, cependant, soulager l’état des membranes muqueuses. Dosage: 1/4 à 1/2 cuillère à café jusqu’à six fois par jour.

Compléments

Le Zinc et le Sélénium sont très bénéfiques durant les infections grippales. Ces deux compléments se sont avérés efficaces dans la protection de souris à l’encontre de souches de grippe très pathogènes. Dosage: 200 microgrammes quotidiennement de Sélénium; 25 à 40 mg de Zinc quotidiennement.

Huiles Essentielles en Inhalation

Les Huiles Essentielles de Thym, d’Eucalyptus de Romarin et de Sauge peuvent toutes aider. Dans le cas de la grippe, elles sont toutes anti-virales (à des degrés divers) et vont aider à réduire le réflexe de toux, à liquidifier et expulser les mucosités et à améliorer le flux aérien dans les bronches. L’inhalation peut être effectuée selon la méthode traditionnelle consistant à ajouter une vingtaine de gouttes, des diverses huiles essentielles, dans un récipient d’eau juste bouillie, à sa placer la tête au-dessus du récipient, couverte par une serviette de toilette, et à respirer les vapeurs chaudes autant que vous le puissiez. Renouveler plusieurs fois par jour.

Quelques Remarques quant au Traitement des Grippes Sévères

Lorsque les gens sont très malades de la grippe, ils souffrent, souvent, de fortes fièvres, d’extrême léthargie et d’une réduction conséquente de leur énergie vitale. Ils sont; généralement, alités, et très très effrayés.

Dans de tels cas, les soins doivent être très focalisés et pointus. Cela demande beaucoup d’énergie. Ils ont besoin d’être soignés, en continu, nourris s’ils ont faim (le bouillon de poulet est excellent), accompagnés aux toilettes (s’ils ne peuvent pas sortir du lit) et assistés. Il est souvent nécessaire de faire chuter la fièvre et de réguler la prise de plantes médicinales. Ce traitement doit être constant (au minimum, toutes les heures) et selon des dosages relativement élevés afin de réduire les cascades de cytokines, afin de diminuer la charge virale et afin de remettre en forme le système immunitaire. Cela requiert, souvent,  une semaine avant de pouvoir maîtriser la situation et encore plusieurs semaines avant que le patient ne commence à retrouver le bien-être. Et on y arrive ! De toutes les plantes et champignons bénéfiques, dans cette situation, les plus essentiels sont : les Lomatium, les Réglisses, la Scutellaire Chinoise et le champignon Cordyceps. 

Note du Traducteur Xochi : J’ai beaucoup étudié les espèces du genre Lomatium lors de mes explorations botaniques de la côte ouest des USA et vous pouvez consulter l’un de mes sites botaniques, sur le web, afin d’apprécier la beauté de 23 espèces de Lomatium présentées avec mes photos en haute définition – accompagnées, pour la plupart, d’un texte descriptif et de leurs propriétés médicinales ou alimentaires. D’autres photographies de la famille des Apiacées aux USA sont présentées dans la rubrique Oregon Flora de mon site Liberterre.

Autres Plantes Médicinales pour le Traitement de la Grippe

Un certain nombre d’espèces médicinales se sont avérées bénéfiques, in vitro ou in vivo, dans le traitement de la grippe. Ainsi que la Propolis des abeilles.

Achillea millefolium

Aegle marmelos

Agathosma betulina

Agrimonia pilosa

Allium oreoprasum

Allium sativum

Alpinia officinarum

Andrographis paniculata

Androsace strigilosa

Angelica keiskei

Aronia melanocarpa

Asparagus filicinus

Azadirachta indica

Bergenia ligulata

Camellia sinensis

Cephalotaxus harringtonia

Chaenomeles sinensis

Cistus incanus

Clinacanthus siamensis

Coco nucifera

Commelina communis

Eleutherococcus senticosus

Elsholtzia rugulosa

Geranium sanguineum

Ginkgo biloba

Holoptelea integrifolia

Hypericum japonicum

Justicia pectoralis

Myrica rubra

Narcissus tazetta

Nerium indicum

Ocimum sanctum

Olea europaea

Panax spp. (ginseng)

Pandanus amaryllifolius

Phyllanthus emblica

Prunus mume

Punica granatum

Rhinacanthus nasutus

Sanicula europaea

Saponaria officinalis

Schefflera heptaphylla

Terminalia chebula

Thalictrum simplex

Tinospora cordifolia

Toddalia asiatica

Trachyspermum ammi

Tussilago farfara

Uncaria rhynchophylla

Verbascum thapsus

Formulations de Complexes

Durant presqu’une trentaine d’années, je fus enclin à utiliser des formulations contenant, seulement, trois espèces médicinales – parfois cinq. De par l’émergence de formes plus intenses de grippe, et de par mon âge croissant, j’ai pris conscience que des formulations plus complexes fonctionnent mieux. Je suis persuadé que l’un des facteurs principaux est ma prise d’âge. Il prévaut, chez moi, et chez d’autres personnes que je soigne, dans notre physiologie, de considérables altérations générées par l’âge. Il existe des inflammations pré-existantes dans de nombreuses parties de nos corps – du dysfonctionnement de la mémoire à l’arthrite. Nos corps se fatiguent, ils se bio-dégradent et cette détérioration les rend plus susceptibles aux infections telles que la grippe – et sous des formes plus sévères. De plus, nos systèmes immunitaires n’ont plus la même vitalité qu’ils avaient et rencontrent énormément plus de difficultés à contrecarrer ces types d’infections.

SARS et Coronavirus

Le SARS, quant à ses impacts sur le corps physique, est très similaire à une forte grippe et il fut, tout d’abord, considéré comme une nouvelle souche de grippe. Cependant, le SARS – le syndrome respiratoire aigu sévère – est un nouveau pathogène viral qui apparut, soudainement, en Chine, en 2002. Cette pathologie se caractérise par une fièvre suivie de Symptômes respiratoires et, ultimement, pour certaines personnes infectées, par une insuffisance respiratoire fatale. À l’époque, la nature du virus était inconnue mais il fut découvert, éventuellement, que c’est un coronavirus qui a sauté d’une espèce à une autre. Qui nous a sauté dessus.

Les coronavirus sont des virus enveloppés à ARN de sens positif. Ils possèdent le plus ample génome de tous les virus à ARN. Les virus de ce groupe font preuve d’une très haute fréquence de recombinaisons d’ARN et produisent, continuellement, de nouvelles variantes. Parmi une douzaine de coronavirus, seuls trois peuvent infecter les êtres humains – le SARS étant le plus dangereux. Le virus se développe, dans le corps, en l’espace de 6 jours environ et, tout comme la grippe, il se répand principalement par le biais de gouttelettes respiratoires infectées – tout en sachant qu’un contact direct avec des sécrétions corporelles peut, également, le transmettre. Le virus propage des particules dans les fèces et dans les urines, souvent durant plusieurs semaines, et la toilette de personnes sévèrement impactées peut disséminer l’infection. La fièvre, la toux et des difficultés respiratoires constituent les premiers Symptômes de cette pathologie. Dans de nombreux cas, les Symptômes prévalant sont également : des maux de têtes, une rigidité musculaire, des myalgies, une perte d’appétit, des malaises, des frissons, de la confusion mentale, des étourdissements, des éruptions cutanées, des transpirations nocturnes, des nausées et de la diarrhée.

Le taux de mortalité s’accroit en fonction de l’âge des patients. Ceux en-dessous de 24 ans ne sont pas très susceptibles. Pour ceux âgés de 25 à 44 ans, le taux de mortalité s’élève à 6%. Il est de 15% pour la tranche d’âge de 45 à 64 ans et de plus de 50% pour les personnes au-delà de 65 ans.

Le SARS, à la différence de la grippe, s’attache non pas aux liaisons de l’acide  sialique mais à l’enzyme 2 de conversion de l’angiotensine (ECA-2). Il s’agit d’une protéine membranaire intégrale sur de nombreuses cellules du corps humain – incluant le coeur, les cellules vasculaires et les reins. Elle est intimement impliquée dans la régulation du système rénine angiotensine (SRA). Le SRA est intimement impliqué dans la constriction vasculaire et dans l’homéodynamique  rénale des électrolytes – considérés, à l’origine, comme ses impacts principaux. Cependant, le SRA est également crucial pour le fonctionnement de la plupart des organes – incluant les poumons, la rate et les noeuds lymphatiques. L’ECA-2 convertit l’angiotensine 2 en formes moléculaires moins puissantes. Parmi d’autres fonctions, l’angiotensine 2 est un puissant vasoconstricteur mais elle est, également, hautement bioactive au sein d’un spectre varié de processus cellulaires.

Les virus du SARS s’attachent à la surface des cellules épithéliales des poumons, de la lymphe et de la rate. Le Réglisse (Glycyrrhiza glabra), la Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), la lutéine, le Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum), les espèces de Renouées (Polygonum spp.), la Rhubarbe de Chine (Rheum officinale) et toutes les espèces botaniques riches en procyanidines et en lectines – telle que les Cannelles (Cinnamomum spp.) et le Sureau (Sambucus nigra) bloquent cet attachement à des degrés divers.

Lorsque les récepteurs sur ces cellules sont endommagés, il s’ensuit un accroissement de la perméabilité vasculaire, une augmentation des oedèmes pulmonaires, une accumulation neutrophile et une détérioration des fonctions pulmonaires. Fondamentalement, dès que le virus s’attache à l’ECA-2, la fonction de cet enzyme commence à se détériorer. Le fonctionnement de l’ECA-2 tend à perdre de son dynamisme au fil de l’âge – ce qui explique que les effets de l’infection par le SARS soient beaucoup plus délétères chez les personnes âgées. Le Kudzu (Pueraria montana), la Sauge Chinoise, Danshen (Salvia miltiorrhiza) et le Ginkgo (Ginkgo biloba) régulent positivement et protègent l’expression et l’activité de l’ECA-2 tout en abaissant les niveaux d’angiotensine 2. Les inhibiteurs de l’ECA, au contraire de ceux de l’ECA-2, augmentent la prévalence de l’ECA-2 et aident à protéger les poumons à l’encontre des lésions. L’Aubépine (Crataegus spp.) et le Kudzu (Pueraria montana), par exemple.

Lors de l’infection par le virus du SARS – tout comme pour la grippe – les cytokines inflammatoires sont fortement amplifiées. Principalement les cytokines IFN-γ, CXCL10, IL-1ß, TNF-α, et IL-6 – et cette dernière plus particulièrement. ANTES, MCP-1 et IL-8 sont élevées chez la moitié, environ, des patients infectés. La voie p38 MAPK est hautement stimulée et, au fil de la progression de l’infection, les niveaux de prostaglandine E2 et de TGF-ß s’accroissent – avec une élévation subséquente d’IL-2. Il s’avère très bénéfique de faire baisser les niveau de TGF avec l’Astragale (Astragalus mongholicus) et l’Angélique Chinoise (Angelica sinensis). Les niveaux de HMGB1 sont élevés durant la cascade de cytokines induite par le SARS – plus particulièrement chez les patients sur le point de décéder. Au cours de l’infection, la cascade de cytokines initie une migration, infiltration et accumulation massives de cellules immunitaires dans les tissus pulmonaires. Plus l’animal est âgé (humain ou autre), plus ample est la libération de cytokines et plus dangereuses les conséquences. Il a été découvert que la réduction drastique d’IL-1ß décroit, de manière conséquente, l’impact de la maladie chez les personnes infectées et en inhibe la mortalité. Avec, par exemple, la Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum), le Sénéga Chinois (Polygala tenuifolia), la Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), le champignon Cordyceps (Cordyceps Sinensis), le Kudzu (Pueraria montana) et l’Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum).

Une hypoxie grave se manifeste dans les cellules qui sont affectées (et donc dans la personne ainsi affligée). L’hypoxie cellulaire stimulée par la voie RAS génère de hauts niveaux de radicaux libres par le biais de l’augmentation rapide de l’angiotensine 2 – à savoir, un cycle délétère de réoxygénation hypoxique. Il s’agit, fondamentalement, d’une production abondante de radicaux libres de superoxyde et de péroxyde d’hydrogène. Les niveaux élevés d’angiotensine 2 stimulent la production de radicaux libres à partir des cellules endothéliales, des cellules musculaires lisses des vaisseaux – tout autant que des cellules mésangiales. En bref, les niveaux excessifs d’angiotensine 2 (induits par la destruction des cellules d’ECA 2 occasionnée par le virus) provoquent une détérioration massive des tissus des poumons, de la lymphe et de la rate. Les lésions des poumons sont réduites, de manière conséquente, lorsque l’on protège les cellules à l’encontre de cette hypoxie induite. Le Rhodiole (Rhodiola rosea) est spécifiquement dédié à cette tâche. Il fait obstacle à la détérioration oxydative induite par l’hypoxie, il augmente la diffusion d’oxygène intracellulaire et il accroit l’efficacité de l’utilisation de l’oxygène.

Le virus cible spécifiquement les cellules ciliées (en lesquelles il se multiplie) en les détruisant et en détruisant leur capacité de faire remonter les mucosités afin de les expulser des poumons. Les substances permettant de protéger les cellules ciliées sont : le champignon Cordyceps (Cordyceps Sinensis), l’huile et la feuille de l’Olivier, le Bident poilu (Bidens pilosa) et les espèces contenant de la berbérine – telles que la Vinette (Berberis vulgaris), l’Hydraste du Canada (Hydrastis canadensis) et de nombreuses espèces de la Famille des Papavéracées, en particulier dans les genres Argemone, Papaver et Escholtzia. NDT. Des autoanticorps sont alors produits qui commencent à attaquer les cellules-hôtes épithéliales et endothéliales – ce qui accroit la détérioration des poumons. Il est ainsi crucial de réduire la réaction auto-immune (avec le Rhodiole, le Cordyceps et l’Astragale)  et de protéger les cellules endothéliales (avec la Renouée du Japon).

L’autopsie des personnes décédées révéla une détérioration alvéolaire sévère des poumons. Elle révéla, également, une destruction massive des nodes lymphatiques dans les poumons, une nécrose sévère dans la pulpe blanche et le sinus marginal de la rate, une destruction des centres germinatifs de la lymphe, une apoptosis des lymphocytes et une infiltration des cellules monocytiques. La protection de la rate et de la lymphe s’avère cruciale – avec la Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), le Céanothe d’Amérique (Ceanothus Americanus), le Raisin d’Amérique (Phytolacca americana). Le SARS se multiplie, principalement, dans les cellules ciliées épithéliales mais, également, dans les cellules dendritiques infectées, à la fois matures et immatures. Les cellules dendritiques existent, abondamment, juste en-dessous des couches épithéliales dans les tissus pulmonaires. Le déclenchement de cytokines rend l’endothélium beaucoup plus poreux – ce qui permet au virus de pénétrer dans les cellules dendritiques et de les infecter. Il ne les tue pas mais il les empêche, simplement, de stimuler une réponse immunitaire adéquate efficace. Le virus active très puissamment les IL-6 et IL-8 dans les cellules épithéliales. Ces cytokines particulières se concentrent autour des cellules dendritiques immatures et inhibent, fortement, leur maturation. En retour, cela induit une inhibition de la capacité des cellules dendritiques matures de déclencher la production de lymphocytes T actifs – ce qui permet au virus de pénétrer dans les organes lymphatiques des poumons et de les léser sévèrement. La stimulation de la maturation des cellules dendritiques (avec le Cordyceps) et l’accroissement de la quantité de lymphocytes T (avec le Réglisse, le Céanothe d’Amérique, le Sureau et le zinc) permet de réduire le tableau symptomatique et la sévérité de la pathologie.

Traitement Médical Allopathique

La ribavirine n’est que marginalement efficace à l’encontre du SARS mais elle est, cependant, prescrite en dépit de ses effets secondaires délétères reconnus. Les corticostéroïdes sont utilisés pour tenter de réduire l’inflammation. L’indométacine est un anti-inflammatoire non stéroïdien qui a démontré une activité anti-virale puissante à l’encontre du virus et qui peut être utilisé. Quant à la rimantidine et au lopinavir, ils ont été déterminés actifs – in vitro.

Protocole SARS

Les espèces botaniques démontrées, spécifiquement, actives à l’encontre du SARS, sont les Réglisses (Glycyrrhiza spp.), la Scutellaire Chinoise (Scutellaria baikalensis), le Poivre de Chine (Houttuynia cordata), le Pastel des Teinturiers (Isatis tinctoria), le Forsythia de Chine (Forsythia suspensa) et le Sophora (Sophora flavescens). Je conseillerais d’avoir recours au même protocole de plantes médicinales que pour la grippe, présenté ci-avant, avec deux exceptions. Comme la Sauge de Chine (Salvia miltiorrhiza) est à ce point spécifique pour ce virus et de par le fait que les protéines HMGB1 sont, généralement, présentes, je conseillerais d’utiliser une des formulations HMGB1 (présentées ci-avant) dès le tout premier jour de l’infection. De par le fait que le Kudzu (Pueraria montana) est spécifique à ce virus, je l’ajouterais, donc, aux formulations HMGB1. Pour la formulation de cette teinture-mère, ajouter une part égale de teinture de Kudzu et accroitre le dosage d’un tiers. Quant à l’infusion, ajouter une partie égale des racines sèches à la formulation.

Autres Espèces Botaniques anti-SARS

Les autres espèces botaniques qui ont été prouvées efficaces à l’encontre du SARS sont les suivantes :

Artemisia annua

Cassia tora

Cibotium barometz

Dioscorea batatas

Eucalyptus spp.

Gentiana scabra

Lindera aggregata

Lonicera japonica

Panax ginseng

Polygonum cuspidatum

Polygonum multiflorum

Pyrrosia lingua

Rheum officinale

Taxillus chinensis

Lycoris radiata (les extraits de tiges sont extrêmement puissants)

Nous vous invitons également à lire un article traitant le sujet des catastrophes alimentaires et sanitaires, sur le blog personnel de Xochi : 
Los Cantos de Xochi 2020 : Grand minimum solaire, catastrophes alimentaires et sanitaires